Ce sentier part de la Tour Denecourt pour rejoindre la partie ouest du Rocher Cassepot, sentier n°3.
La tour Denecourt.
Construite par Denecourt en 1853, voir notre article sur l'histoire de la tour ici.
Roche d’Henri Bolland (A).
Le Passage Aérien.
Tortue de Cassepot (*).
Belvédère Denis Guérin.
Denis-Alexandre Guérin (1798-1888), maire de Fontainebleau de 1843 à 1852 et de 1858 à 1871.
Sentier Denis Guérin.
Roche étrange.
Abri de Suzanne (B).
Roche Gaffory (C).
Miroir Magique (*).
Le miroir magique appartient à l’univers du merveilleux, il peut être doué de parole, il est capable de révéler par l'image des vérités invisibles ou les souhaits les plus profonds. Dans Blanche-Neige des frères Grimm, le miroir est incapable de mentir, il symbolise la vérité. « La reine croyait être de nouveau la plus belle femme du monde. Un jour, elle voulut se le faire confirmer par son miroir. Le miroir répondit : Reine, tu étais la plus belle, mais Blanche neige au pays des sept nains, au-delà des monts, bien loin, est aujourd’hui une merveille. La reine savait que son miroir ne mentait pas. Furieuse, elle comprit que le garde l’avait trompée et que Blanche neige vivait encore ».
Roche Charles Garnier (D).
Jean-Louis-Charles Garnier, (1825-1898), est un architecte rendu immortel par son chef-d'œuvre, l'Opéra de Paris, qui porte aujourd'hui son nom.
Passage des Farfadets.
La tour Denecourt.
Construite par Denecourt en 1853, voir notre article sur l'histoire de la tour ici.
Dolmen Adolphe Joanne (*).
Adolphe Joanne (1813-1881) était un homme de lettres, journaliste et traducteur. En 1843, il fut un des trois fondateurs du célèbre journal « L’Illustration ». Adolphe Joanne entreprit une série de guides touristiques publiés aux éditions Hachette et qui connurent un grand succès. Il s’intéressa à Fontainebleau et sa forêt lorsqu’il publia son guide sur les environs de Paris en 1856. En 1919, la collection des guides « Adolphe Joanne » devint « les Guides bleus ».
Adolphe Joanne, dessin de Pauline Viardot.
Roche d’Henri Bolland (A).
Henri Bolland (?-1909) travailla pour les éditions Hachette, comme écrivain et géographe. Il participa à la création des cartes et des guides du Touring Club de France sur la forêt de Fontainebleau. Sa fille Adrienne Bolland, (1895-1975) fut une héroïne de l’aviation, première femme pilote à traverser la cordillère des Andes.
Le Passage Aérien.
Tortue de Cassepot (*).
Belvédère Denis Guérin.
Denis-Alexandre Guérin (1798-1888), maire de Fontainebleau de 1843 à 1852 et de 1858 à 1871.
« Je dis rocher Guérin parce que M. Guérin, ancien maire de Fontainebleau, à qui cette ville doit beaucoup de choses utiles et belles, m’est venu en aide pour rendre accessible ce rocher naguère inabordable. Et en effet, pourquoi ne rattacherais-je pas à la forêt de Fontainebleau les noms des personnes qui ont contribué à la mise en lumière de ses sites les plus intéressants, surtout lorsque j’ai fait la part assez largement aux célébrités de tout genre, aux artistes, aux écrivains, aux guerriers, aux potentats, et même aux héros de la fable. Oui, il y aurait injustice de ma part à oublier les personnes dont le généreux concours me fut indispensable dans l’accomplissement des embellissements les plus pittoresques et les plus importants de cette forêt, quand j’en ai consacré les plus belles choses à tant d’autres qui n’ont rien fait pour elle ».
Denecourt, l’indicateur de Fontainebleau, 10e édition, 1855.Sentier Denis Guérin.
Route Jean Bart.
Jean Bart (1650-1702), est un corsaire célèbre pour ses exploits au service de la France durant les guerres de Louis XIV. Sur la roche, un graffiti militant indique : « ONF = Fric ».
Jean Bart par Jean-Léon Gérome, 1862.
Sentier du Cassepot.
Route d’Aumale.
Aumale était un fief important de Normandie, érigé en duché en 1547. Parmi les détenteurs du titre, Henri d'Orléans (1822-1897), fils de Louis-Philippe Ier. À huit ans, Henri hérite de la très grande fortune de son parrain, le dernier prince de Condé. Militaire, il participe à la colonisation de l’Algérie et se bat sur le front de plusieurs batailles avec Mac Mahon, de 1837 à 1847. La prise de la smala d'Abd El Kader par le duc d'Aumale le 16 mai 1843 est un épisode important de la conquête.
Prise de la smala d'Abd-el-Kader, dessin d’Horace Vernet.
La Révolution de 1848 renverse le père d'Henri et le force à l’exil, il sera réintégré dans l’armée en 1872 avec le grade de général. En 1873 il préside le conseil de guerre qui juge le maréchal Bazaine qui avait capitulé face à l’armée allemande pendant la guerre de 1870. Bazaine déclarera pour sa défense : « Je n'avais plus de gouvernement, je n'étais dirigé par personne, je n'étais plus dirigé que par ma conscience... », alors Henri de lui répondre : « La France existait toujours. »
« Le duc d'Aumale, il n'y a qu'un mot pour le décrire : c'est le type
du vieux colonel de cavalerie légère. Il en a l'élégance svelte,
l'apparence ravagée, la barbiche grisâtre, la calvitie, la voix brisée
par le commandement » Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 1874.
Henri d'Orléans, Duc D’Aumale, 1843. Atelier de Franz Xaver Winterhalter.
Photographie en 1870 par Appert.
Roche étrange.
Abri de Suzanne (B).
Roche Gaffory (C).
Jean-Pierre Gaffory est un médecin et patriote corse né à Corte en 1704, et assassiné en 1753.
Miroir Magique (*).
Le miroir magique appartient à l’univers du merveilleux, il peut être doué de parole, il est capable de révéler par l'image des vérités invisibles ou les souhaits les plus profonds. Dans Blanche-Neige des frères Grimm, le miroir est incapable de mentir, il symbolise la vérité. « La reine croyait être de nouveau la plus belle femme du monde. Un jour, elle voulut se le faire confirmer par son miroir. Le miroir répondit : Reine, tu étais la plus belle, mais Blanche neige au pays des sept nains, au-delà des monts, bien loin, est aujourd’hui une merveille. La reine savait que son miroir ne mentait pas. Furieuse, elle comprit que le garde l’avait trompée et que Blanche neige vivait encore ».
Illustration tirée d’une édition de 1852 du livre des frères Grimm.
Roche Charles Garnier (D).
Jean-Louis-Charles Garnier, (1825-1898), est un architecte rendu immortel par son chef-d'œuvre, l'Opéra de Paris, qui porte aujourd'hui son nom.
Portrait par Samuel Adam-Salomon.
Avenue de l’Opéra et le Palais Garnier, Paris, 1901.
Passage des Farfadets.
Le farfadet ou parfois le fadet ou follet est une petite créature légendaire du folklore français. Le farfadet mesure une cinquantaine de centimètres, ridé, la peau mate, il est farceur et joue des tours aux humains. Il aime à courir dans les prés et les champs. Parfois il s’installe près d’une maison et s’occupe de son entretien, ainsi que du jardin. On dit qu’il lui arrive de réparer des outils, des chaussures, des choses cassées. Pour tous les services qu’il rend, il apprécie un verre de lait, des gâteaux, mais n’acceptera pas de nouveaux vêtements, en remplacement des haillons qu’il porte.
Après le passage des Farfadets, le sentier rejoint la route de Fontainebleau à Fontaine-le-Port (D116). Une fois la route franchie, avec précaution, nous rejoignons le sentier Denecourt n°3, l'ouest du Rocher Cassepot.