Il existe plusieurs façons de parcourir le sentier du rocher Saint-Germain, une première et de commencer à partir du plateau de Belle Croix sur la route D142. Une seconde et de partir du Cabaret Masson, sur la route D606. Une troisième est de partir du cimetière de Fontainebleau et de traverser le Gros Fouteau par la Route des Ligueurs, c’est ce chemin que nous empruntons dans cet article. La partie sud de l'actuel sentier fut d'abord inventée par Denecourt vers 1860, puis complétée par Charles Colinet. La partie Nord a été créée par le syndicat d'initiative de Bois-le-Roi autour de 1950.
L’origine du nom de Saint-Germain en forêt de Fontainebleau est très ancienne. Au début de l’an mille, le roi Robert II dit le pieux, le fils d’Hugues Capet, s’approprie le comté de Melun ainsi que quelques terres de chasses en forêt de Bière où il fonde un monastère sous l’invocation de Saint-Germain l’Auxerrois et une église dédiée à Saint Michel. L’église et le monastère ont complètement disparu sans laisser la moindre trace, seuls les noms de ces lieux ont survécu. Autrefois, il existait en forêt un mont Saint-Michel situé entre Cumiers (hameau disparu à l‘est de Reclose) et la paroisse de Bourron. Le rocher Saint-Germain garde toujours le nom de l’ancien monastère.
L’origine du nom de Saint-Germain en forêt de Fontainebleau est très ancienne. Au début de l’an mille, le roi Robert II dit le pieux, le fils d’Hugues Capet, s’approprie le comté de Melun ainsi que quelques terres de chasses en forêt de Bière où il fonde un monastère sous l’invocation de Saint-Germain l’Auxerrois et une église dédiée à Saint Michel. L’église et le monastère ont complètement disparu sans laisser la moindre trace, seuls les noms de ces lieux ont survécu. Autrefois, il existait en forêt un mont Saint-Michel situé entre Cumiers (hameau disparu à l‘est de Reclose) et la paroisse de Bourron. Le rocher Saint-Germain garde toujours le nom de l’ancien monastère.
Le Gros Fouteau.
Cette très ancienne futaie fut classée dans la série artistique de 1861, aujourd'hui c'est une réserve biologique intégrale. Fouteau est le diminutif de fogustellum, le hêtre en latin. Voir notre article spécifique.
L'arbre du souvenir.
Chêne rouge d'Amérique, Quercus rubra, parcelle 276.
Route des Ligueurs.
Chêne sessile remarquable, parcelle 277, Route des Ligueurs.
Un panneau indique la limite de la réserve biologique intégrale du Gros Fouteau.
Vers le rocher Saint-Germain.
Roche Perceval (J).
La Fontaine Sanguinède.
Construite en 1852 par Denecourt, voir l'article spécifique sur la Fontaine Sanguinède, ici.
Le Bénitier.
Mare aux Ligueurs.
Nom donné en référence à la Ligue Catholique pendant les Guerres de Religion. Le 23 mars 1562, le duc François de Guise, le maréchal Jacques d’Albon de Saint-André et le connétable Anne de Montmorency, ramenèrent de force le jeune roi Charles IX et sa mère Catherine de Médicis, de Fontainebleau à Paris, en passant par cette route qui fut ensuite nommée Route des Ligueurs.
La Fontaine Maria.
Cette fontaine fut creusée par Charles Colinet en 1891, elle est dénommée du prénom de son épouse : Maria Colinet (1851-1933). Elle fut la continuatrice de l'œuvre de Denecourt et de son mari après la mort de celui-ci en 1905. Elle assura l'entretien des sentiers et la publication des guides Denecourt-Colinet jusqu'en 1921. L'association du Touring Club de France prit le relais jusqu'en 1939. Depuis 1947, c'est l'Association des Amis de la Forêt de Fontainebleau qui a en charge l'entretien et le balisage des sentiers de la forêt. Sur la paroi de grès de la fontaine, de petites vasques, en forme de nid d'oiseau, ont été aménagées pour recueillir l'eau suintante de la roche.
La fontaine Maria au début du XXe siècle.
La Grotte aux Cristaux.
La Grotte aux Cristaux, véritable curiosité naturelle, fut découverte en 1771 par un carrier nommé Laroche. Le roi Louis XVI aurait fait le déplacement à Fontainebleau pour la voir. Mais ce n'est qu'en septembre 1850 qu'un ouvrier nommé Benoît révéla de nouveau la présence de cette voûte couverte de cristallisations de grès. Le lieu devint très vite populaire et les touristes affluaient pour la voir. Face à la recrudescence du vandalisme, l'administration combla la grotte. Elle fut rouverte et dégagée par Colinet en 1891 qui décida la pose de l'actuelle grille.
Roche gravée.
Roche portant l'inscription gravée : « Germaine et Léon Édelé 1950. » Le couple était gérant de la buvette de la Roche aux Cristaux, Germaine est décédée en 1978, Léon en 1982. La buvette fut ouverte jusqu’au début des années 1980.
La buvette de la Grotte aux Cristaux, vers 1960, avec Germaine et Léon Édelé.
Tortue du rocher Saint-Germain.
Esplanade de Diaz (I).
Narcisse Virgilio Díaz, appelé aussi Díaz de la Peña (1807-1876) est un artiste-peintre de l’école de Barbizon. Né à Bordeaux, d’origine espagnole, Díaz devient orphelin à l'âge de 10 ans et perd une jambe suite à une blessure. Il est élevé par un pasteur à Meudon. À l'âge de 15 ans, il devient apprenti peintre à la manufacture de porcelaine Arsène Gillet. En 1837 il s'installe à Barbizon et se lie d'amitié avec Théodore Rousseau et Jean-François Millet. À partir de 1862 il séjourne régulièrement sur la côte normande, en particulier à Étretat. Il peint plusieurs marines aux côtés de son ami Gustave Courbet. Il exerça une influence déterminante sur les impressionnistes, Vincent van Gogh fut un grand admirateur de Diaz. Une rue de Paris porte son nom.
La tempête, 1871. The National Gallery, Londres.
Narcisse Díaz de la Peña, vers 1870.
Galerie François Arago.
François Arago (1786-1853) est un astronome, physicien et homme politique, membre du gouvernement provisoire de la Seconde République, proclamée le 24 février 1848, ce qui rendit Denecourt fou de joie.
Gravure par Maurin.
Le 50 désignait autrefois cette roche remarquable, Denecourt écrit dans la 16e édition de son indicateur, daté de 1856 : « Le N. 49 indique que sur la gauche vous allez pénétrer dans la galerie du Rocher de François Arago, immédiatement après vous passerez près du Cheval Marin désigné par le N. 50 »
L'abri des Trois Amis.
Belvédère Jeanne d'Arc (J).
Antre de la tête du diable (*).
Roches de Saint-Louis (K).
Saint Louis aimait beaucoup Fontainebleau et sa forêt qu’il appelait « ses chers déserts ». Le roi fit restaurer le donjon de l’ancien château, peut-être construit par Philippe Ier, roi de 1060 à 1108, sous le règne duquel le Gâtinais, qui appartenait au duché de Bourgogne, fut annexé au domaine royal. En 1258, Saint Louis séjourna à Fontainebleau, il y tomba gravement malade. Craignant pour sa vie, il aurait fait venir à son chevet son fils aîné Louis, âgé de quatorze ans, et d'après le chroniqueur Joinville, lui aurait dit : « Beau fils, je te prie que tu te fasses aimer au peuple de ton royaume, car vraiment j'aimerais mieux qu'un écossais vienne d'Écosse et gouverne le peuple du royaume bien et loyalement, que tu le gouvernasses mal et en reproche. » Le jeune Louis devait mourir deux ans plus tard et ne régna pas sur la France, c'est son frère Philippe qui devint roi sous ne nom de Philippe III dit le Hardi.
En 1259, Saint Louis fit construire à l’ouest du château et y attenant, un couvent pour l’ordre de la Très Sainte Trinité pour la Rédemption des captifs. Cet ordre fut fondé en 1198 par Saint Félix de Valois et Saint Jean de Martha à Cerfroid, près du village de Brumetz dans l'Aisne. On prit l'habitude d'appeler les Trinitaires les Mathurins, car leur église parisienne, démolie en 1863, était dédiée à saint Mathurin, on les appelât aussi les « frères aux ânes », d'après la monture qu'ils avaient coutume d'utiliser. Ces frères mendiants avaient pour principale mission le rachat des prisonniers chrétiens détenus par les Maures d'Afrique du Nord et de Terre sainte. Le roi s’était ému des conditions de vie des captifs, car il fut lui-même fait prisonnier, sur les rives du Nil, à la bataille de Fariskur en 1250. Il partagea sa détention avec le père Nicolas, supérieur de l’ordre des Trinitaires.
Saint Louis attaqué par des bandits en forêt de Bière.
Découvrez cette histoire ici.
En 1259, Saint Louis fit construire à l’ouest du château et y attenant, un couvent pour l’ordre de la Très Sainte Trinité pour la Rédemption des captifs. Cet ordre fut fondé en 1198 par Saint Félix de Valois et Saint Jean de Martha à Cerfroid, près du village de Brumetz dans l'Aisne. On prit l'habitude d'appeler les Trinitaires les Mathurins, car leur église parisienne, démolie en 1863, était dédiée à saint Mathurin, on les appelât aussi les « frères aux ânes », d'après la monture qu'ils avaient coutume d'utiliser. Ces frères mendiants avaient pour principale mission le rachat des prisonniers chrétiens détenus par les Maures d'Afrique du Nord et de Terre sainte. Le roi s’était ému des conditions de vie des captifs, car il fut lui-même fait prisonnier, sur les rives du Nil, à la bataille de Fariskur en 1250. Il partagea sa détention avec le père Nicolas, supérieur de l’ordre des Trinitaires.
Saint-Louis sur une nef lors de la septième croisade.
Les bâtiments des Trinitaires de Fontainebleau comprenaient couvent, église, cloître, hôpital, maison de chapelain, jardin, potager, étang et vivier. En guise de revenu, le roi céda à l’ordre des arpents de la forêt ainsi que des terres à Samois, Bois-le-Roi, Macherin, Arbonne, Bourron, etc. Il avait également doté le couvent de Fontainebleau de reliques saintes, dont un morceau de la vraie croix et une épine de la couronne du Christ. Lorsque François Ier démolit le vieux château médiéval, il déménagera le couvent des trinitaires, leur jardin devint la cour du Cheval Blanc (cour des Adieux), le roi octroya aux religieux les revenus de la paroisse d'Avon, plus tard ils obtinrent l'église de Fontainebleau qui deviendra l'église Saint Louis. Parmi les attributions dévolues aux Trinitaires, ils devaient sonner la cloche de six à neuf heures du soir pour guider ceux qui s’étaient égarés en forêt.
Le Passage des Sylphides (L).
Les sylphes doivent leur nom au mot latin sylphus « génie ». Elles sont un symbole de beauté, de subtilité et d'aspiration spirituelle.
Le ballet des Sylphides, par Constantin Somov 1932. Les Sylphides est le titre d'un ballet de Michel Fokine, créé à Paris pour les Ballets russes le 2 juin 1909 au Théâtre du Châtelet.
Le rocher Clara de Châtelain (M).
Née à Londres en 1807, d'un père français et d'une mère anglaise, Clara de Châtelain fut écrivain, compositeur et traductrice. Elle écrivit un éloge du peintre David intitulé « Le tombeau du proscrit » et ses contes pour enfants connurent un grand succès. En 1843, elle épouse François de Châtelain, ensemble ils sillonnent la forêt de Fontainebleau et sympathisent avec Denecourt. Le couple fut l'ami de Victor Hugo lors de son exil dans les îles anglo-normandes. Elle meurt à Londres en 1876 après une longue période dans un hôpital psychiatrique. Clara de Châtelain signe un poème en anglais dans le livre hommage à Denecourt publié en 1855. Le Sylvain en publiera une traduction dans son guide, voir en fin de cet article.
L'abri de Grandmougin (N).
L'abri de Grandmougin (N).
Charles Grandmougin est un poète et dramaturge français né à Vesoul en 1850 et mort en 1930. Certaines de ses œuvres furent mises en musique par Bizet et Massenet.
Quelques vers de la « Chanson de janvier » :
« Sur les arbres morts aux ramures nues
En fins diamants resplendit le givre.
L'azur froid scintille à travers les nues,
Voilà mes gaîtés soudain revenues
Mon sang se réveille et je me sens vivre »
Croisement avec la Route René Just-Haüy.
L'abbé René Just Haüy (1743-1822) est un minéralogiste, fondateur de la cristallographie géométrique.
L'abbé René Just Haüy.
La Grotte de Robert le Diable (P).
La grotte est ornée d'une image de la Vierge peinte vers 1880 par le sculpteur Charles Cordier (1827-1905). Habitant de Provins, Cordier fréquentait les pères rédemptionnistes d'Avon (actuel couvent des Carmes). L'image fut restaurée une première fois en 1952 par une religieuse de Cluny, puis en 1985 et une troisième fois en 2014.
La seconde restauration vers 1985 et la vierge en 2013.
La dernière restauration en 2014.
La légende de Robert le Diable remonte au XIIIe siècle, la femme du duc de Normandie eut un enfant avec Satan. L'enfant grandit et devint une terreur jusqu'au jour où sa mère lui avoua son origine diabolique. Robert quitta la Normandie et se fit passer pour un fou. À Rome il se fit remarquer par l'empereur qui l'intégra à sa cour. L'exilé s'illustra dans plusieurs batailles contre les Sarrasins. L'empereur lui offrit la main de sa fille, mais il refusa, préférant mener une vie d'ermite. Un opéra de Giacomo Meyerbeer porte le titre de Robert le Diable. Aragon lui dédia un poème et Jean Ferrat une chanson. Robert le Diable c’est aussi le nom commun d’un papillon, Polygonia album.
La Grotte d'Arlette (*).
Arlette est un personnage de l'opéra Robert le diable de Giacomo Meyerbeer. Petite blanchisseuse de Falaise, elle est remarquée par Robert-le-Magnifique qui l'épouse. Elle est la mère de Guillaume-le-Bâtard dit le Conquérant qui s’empare de la couronne d’Angleterre après sa victoire à la bataille d'Hastings en 1066.
Le Défilé des Cinq Caveaux (Q).
« Disons que ce souterrain est, après la galerie et la grotte du Serment, la chose la plus hardie et la plus difficile que j'ai osé entreprendre, et qu'il a fallu quelques courage pour la creuser et l'ouvrir à travers ce pêle-mêle de formidables roches si légèrement superposées, que plusieurs d'entre elles semblent suspendues dans les airs. » Denecourt, 17e édition, 1868.
Vers le Cabaret Masson.
Paul Scarron, écuyer et seigneur de Fougerest, Beauvais et La Rivière (né le 4 juillet 1610 à Paris et décédé le 6 octobre 1660 à Paris), est un écrivain français contemporain du règne de Louis XIII et du début de celui de Louis XIV. Son ouvrage le plus connu est Le Roman comique, écrit dans un style satirique, direct et simple, à l'opposé des romans sentimentaux et littéraires à la mode de ce temps. Il est considéré comme son chef-d'œuvre et inspirera Théophile Gautier pour son Capitaine Fracasse, une parodie joyeuse du Roman comique de Scarron. La première partie est publiée en 1651, la seconde en 1657, Scarron meurt avant d'avoir écrit la troisième.
Le Cyclope (*)
Antre du Carrier Lallemant (*).
Au millieu du XVIIIe siècle, s’était établit au Rocher Saint Germain, un ermite qui n’était point un religieux. Il portait le nom de Lallemant et travaillait aux carrières de grès. Notre homme vivait dans la forêt avec sa femme et ses deux fils, l’un d’eux se fit soldat et l’autre se noya en traversant la Seine, leur mère s’éteignit à son tour laissant seul son mari. Lallemant mena un vie fort longue, vivant dans les bois jusqu’à sa mort survenue vers la fin de 1805, il avait alors 82 ans. Le carrier ermite Lallemant était devenu une des curiosités de la forêt, il vivait dans une modeste grotte et possédait même des meubles ce qui surprenait beaucoup ses visiteurs. Le terrain autour de son habitation lui servait de potager, il nourrissait des poules et un chien. Les promeneurs qui le croisait avaient beaucoup de peine à lui faire accepter un don, l’homme s’enfuyant dès qu’il apercevait une calèche. On le voyait seulement à l’église le dimanche. Sa manière de vivre attira sur lui l’attention de la police qui le surveilla quelques temps. Louis XVI fit preuve de tolérance et s’amusait de sa farouche indépendance, le souverain lui accorda le droit de vivre dans la forêt royale. D'après les « Libres méditations d’un solitaire inconnu » d'Étienne de Senancour, publié en 1819.
Roche du Barde (*).
La grotte de Meyerbeer (T).
Paul Scarron, anonyme, Musée de Tessé, Le Mans.
Le Cyclope (*)
Antre du Carrier Lallemant (*).
Au millieu du XVIIIe siècle, s’était établit au Rocher Saint Germain, un ermite qui n’était point un religieux. Il portait le nom de Lallemant et travaillait aux carrières de grès. Notre homme vivait dans la forêt avec sa femme et ses deux fils, l’un d’eux se fit soldat et l’autre se noya en traversant la Seine, leur mère s’éteignit à son tour laissant seul son mari. Lallemant mena un vie fort longue, vivant dans les bois jusqu’à sa mort survenue vers la fin de 1805, il avait alors 82 ans. Le carrier ermite Lallemant était devenu une des curiosités de la forêt, il vivait dans une modeste grotte et possédait même des meubles ce qui surprenait beaucoup ses visiteurs. Le terrain autour de son habitation lui servait de potager, il nourrissait des poules et un chien. Les promeneurs qui le croisait avaient beaucoup de peine à lui faire accepter un don, l’homme s’enfuyant dès qu’il apercevait une calèche. On le voyait seulement à l’église le dimanche. Sa manière de vivre attira sur lui l’attention de la police qui le surveilla quelques temps. Louis XVI fit preuve de tolérance et s’amusait de sa farouche indépendance, le souverain lui accorda le droit de vivre dans la forêt royale. D'après les « Libres méditations d’un solitaire inconnu » d'Étienne de Senancour, publié en 1819.
Roche du Barde (*).
La grotte de Meyerbeer (T).
Giacomo Meyerbeer (1791-1864), de son vrai nom Jakob Liebmann Meyer Beer, est un compositeur allemand. Ses opéras sont les plus joués du XIXe siècle, avant même ceux de Mozart, Verdi ou Wagner.
Le Cabaret Masson.
Chêne sessile remarquable, parcelle 241.
Chêne pubescent remarquable, parcelle 246.
Monument Leclerc.
Le 21 juin 1945, en forêt de Fontainebleau, se déroule la prise d'armes au cours de laquelle le Maréchal Philippe de Hauteclocque, dit Leclerc, quitte le commandement de sa division. Lors de cet adieu à ses compagnons d'armes, il rend hommage aux 1687 morts de la 2eme DB.
Le Maréchal Leclerc et des hommes du 501e RCC, le 17 Août 44.
Gauche à droite: Bernard Gagneux (radio-chargeur), Raymond Legrand (tireur),
Robert Le Gall (aide pilote), René Perrot (pilote).
Gauche à droite: Bernard Gagneux (radio-chargeur), Raymond Legrand (tireur),
Robert Le Gall (aide pilote), René Perrot (pilote).
La Roche Fendu (U).
Vers l’abri du Cyclope (V).
La roche percée (*).
La roche à trois têtes (*).
Ancienne carrière de grès.
Belle Croix.
C’est la plus ancienne croix de la forêt, la première fut érigée en 1304 par un certain Pierre Tapereau, seigneur de Brolles. Deux siècles plus tard, Simon Tapereau, fit construire une croix d’un seul bloc de grès et qui prit le nom de Belle-Croix. En 1793, la croix de grès est abattue, une plus modeste est réédifiée en 1827 puis en 1913 par l’Association des Amis de la Forêt de Fontainebleau. Voir notre article sur la Belle Croix.
À L'HERMITE DE LA FORÊT DE FONTAINEBLEAU
Oh ! qu'il est doux d'errer sous les ombrages,
Noble Forêt, Fontainebleau !
Lorsque le jour s’en va, par-delà les nuages,
Cacher son magnifique flambeau.
Sur le burin comme page d’histoire,
Sont inscrites sur tes rameaux
Légendes de ces temps d’amour et de gloire
Qui fleurissent sous tes arceaux.
Et cependant muette en ton enceinte,
dans sa solitaire grandeur,
La nature dormait gardant seule l’empreinte
Des pas du Temps, ce grand veilleur !
Chaque fleurette au ciel levait la tête
Et puis mourait incognito ;
Et la mousse étalait ses gobelets de fête,
La fée y buvait son coco.
Ainsi gisait muette et solitaire
La majestueuse Forêt,
Bel ouvrage à peu près ignoré du vulgaire
Dont restait clos chaque feuillet.
Toi, Denecourt, tu sus tourner la page
Et nous la montrer dans son jour,
Et sans ton zèle, amis, ce magnifique ouvrage
Restait inédit sans retour.
À toi le soin de rendre à la lumière
Les souvenirs du bon vieux temps,
Par toi chaque rocher, par toi chaque clairière,
Vient nous parler de son printemps.
Nouveau Colomb, ta forêt bien-aimée
Voilà quel est ton trésor !
Ton noble cœur est pur, pure est ta renommée,
Tu n’encenses pas le veau d’or
Donc gloire à toi, Colomb de la nature,
Conquérant civilisateur ;
Puisse longtemps la hache épargner son injure
À tes bois empreints de grandeur !
C’est Dieu qui fit ce monde de feuillages
Dont notre œil est affriolé ;
Mais c’est toi, Denecourt, qui de ces lieux sauvages
As su nous procurer la clé.
Clara du Châtelain
Oh ! qu'il est doux d'errer sous les ombrages,
Noble Forêt, Fontainebleau !
Lorsque le jour s’en va, par-delà les nuages,
Cacher son magnifique flambeau.
Sur le burin comme page d’histoire,
Sont inscrites sur tes rameaux
Légendes de ces temps d’amour et de gloire
Qui fleurissent sous tes arceaux.
Et cependant muette en ton enceinte,
dans sa solitaire grandeur,
La nature dormait gardant seule l’empreinte
Des pas du Temps, ce grand veilleur !
Chaque fleurette au ciel levait la tête
Et puis mourait incognito ;
Et la mousse étalait ses gobelets de fête,
La fée y buvait son coco.
Ainsi gisait muette et solitaire
La majestueuse Forêt,
Bel ouvrage à peu près ignoré du vulgaire
Dont restait clos chaque feuillet.
Toi, Denecourt, tu sus tourner la page
Et nous la montrer dans son jour,
Et sans ton zèle, amis, ce magnifique ouvrage
Restait inédit sans retour.
À toi le soin de rendre à la lumière
Les souvenirs du bon vieux temps,
Par toi chaque rocher, par toi chaque clairière,
Vient nous parler de son printemps.
Nouveau Colomb, ta forêt bien-aimée
Voilà quel est ton trésor !
Ton noble cœur est pur, pure est ta renommée,
Tu n’encenses pas le veau d’or
Donc gloire à toi, Colomb de la nature,
Conquérant civilisateur ;
Puisse longtemps la hache épargner son injure
À tes bois empreints de grandeur !
C’est Dieu qui fit ce monde de feuillages
Dont notre œil est affriolé ;
Mais c’est toi, Denecourt, qui de ces lieux sauvages
As su nous procurer la clé.
Clara du Châtelain