tag:blogger.com,1999:blog-47476980959538263222024-03-29T04:29:35.861+01:00Stage Photo FontainebleauStages photos en forêt de Fontainebleau.
Initiation, perfectionnement, des stages à la portée de tous, du débutant à l’amateur passionné.
La forêt et ses villages offrent un cadre artistique, historique et naturel pour libérer votre talent. Animés par un professionnel, ces stages vous apporteront des conseils afin de mieux maîtriser votre appareil photo. Une meilleur connaissance technique vous aidera à développer votre regard.Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.comBlogger127125tag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-48358200932236931472023-04-13T18:29:00.000+02:002023-04-13T18:29:00.857+02:00Stage Photo en forêt de Fontainebleau<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisu9N4WoHHnJbQsZ5SIMt5DUKsE8msFctymvN2bR6bSPIjgnGUrYIr6BVNKh_LEHgCwh6XHJzpfkfvF3X6echnBdVI0xswqQYbB3DW0TA8KTmZ9dugxh77ZKSn_xob0optO8A8msmUZ4zGg6iBkkkDi5pGMyyr7sofveupocllrJXbV8C76zLKHWu9/s1500/Stage_Photo_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="863" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisu9N4WoHHnJbQsZ5SIMt5DUKsE8msFctymvN2bR6bSPIjgnGUrYIr6BVNKh_LEHgCwh6XHJzpfkfvF3X6echnBdVI0xswqQYbB3DW0TA8KTmZ9dugxh77ZKSn_xob0optO8A8msmUZ4zGg6iBkkkDi5pGMyyr7sofveupocllrJXbV8C76zLKHWu9/w576-h863/Stage_Photo_Fontainebleau.jpg" width="576" /></a></div><br /><p></p>Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-46341378652408952092023-04-13T18:28:00.001+02:002023-04-13T18:28:08.087+02:00<br />
<div style="color: #dd770d; font-size: 20px; line-height: 200%; text-align: justify;">
<b>Bienvenue sur Fontainebleau-photo.fr</b>
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Ce site a pour vocation de vous faire découvrir Fontainebleau, sa forêt, son
palais, son fleuve et les villages d’alentours. La forêt est célèbre, il en va
d’elle comme d’un chef d’œuvre, depuis des siècles elle fascine les écrivains,
fait chanter les poètes et vibrer les peintres. Pour les artistes, la vraie
richesse de la forêt, c’est le spectacle de la forêt elle-même. En 1849 ou
1850,
<i>« dans le fond des bois, enfermé sous ces voûtes semblables à celles des
sacristies et des cathédrales »</i><i><sup>1</sup></i>, le photographe Gustave Le Gray installe sa lourde chambre noire et réalise
la première photo de la forêt de Fontainebleau. Dans la lignée de ce pionnier,
je photographie l'antique forêt de Bière, monument des premiers âges du monde.<i> </i><br />
<br />
<i>« On ne saurait emprisonner la forêt dans les feuillets d’un
livre »<sup>2</sup></i>. Les pages de ce site internet n’ont évidemment pas cette ambition.
Néanmoins, j’espère que vous prendrez plaisir à découvrir l’ensemble des
articles et photographies qui se trouvent réunis ici, fruits de ma passion
pour l’histoire et l’image. Pour vous y retrouver, rendez-vous à la
<a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/p/sommaire.html" target="_blank">table des matières.</a>
Pour celles et ceux qui souhaitent apprendre la photographie, je propose des
<a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/p/les-stages.html" target="_blank">stages photo</a>
qui se déroulent en forêt de Fontainebleau, cadre artistique idéal pour
s’initier à <i>« l’écriture avec le soleil »<sup>3</sup></i>.
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQ-Kbq6GzYIDsey7ARIAnVeAbAHW5_X_ZbAP2w24TcHBPcv6bRqvx3MCbF_qdVuqGfuLKxoi8HAvYu9Fhqvyew7OUKpvsFwA97RNtlhEmGZ7LindMzLSed6k-MP1kepjIzeKd0noppjRM/s1600/Diaz_Gravure.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Stage Photo Fontainebleau" border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQ-Kbq6GzYIDsey7ARIAnVeAbAHW5_X_ZbAP2w24TcHBPcv6bRqvx3MCbF_qdVuqGfuLKxoi8HAvYu9Fhqvyew7OUKpvsFwA97RNtlhEmGZ7LindMzLSed6k-MP1kepjIzeKd0noppjRM/w465-h640/Diaz_Gravure.jpg" title="Narcisse Díaz de la Peña" width="465" /></a>
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<div style="font-size: 14px; line-height: 200%; text-align: center;">
<i>« Le tronc » dessin de Narcisse Díaz de la Peña </i><br />
<i>© collection d'Olivier Blaise</i>
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<i>« Les choses se sont succédé dans l'ordre suivant : d'abord les forêts,
puis les cabanes, les villages, les cités et enfin les académies
savantes. »<sup>4</sup></i><i> </i>La forêt est la matrice de notre civilisation qui s’est construite
en la déboisant. En 1872, Victor Hugo écrivait :
<i>« Il faut absolument sauver la forêt de Fontainebleau. Dans une telle
création de la nature, le bûcheron est un vandale. Un arbre est un
édifice, une forêt est une cité, et entre toutes les forêts, la forêt de
Fontainebleau est un monument. Ce que les siècles ont construit, les
hommes ne doivent pas le détruire. »<sup>5</sup></i>
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<br />
<i>Olivier Blaise</i><br />
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<i>Notes :</i><br />
<i>1. Charles Baudelaire, lettre à Fernand Desnoyers, 1855.</i><br />
<i>2. Stewart Edward White, écrivain américain, 1873-1946.</i><br />
<i>3. Ernest Lacan, fondateur du journal La Lumière en 1851, un vieux chêne de
la forêt porte son nom. </i><br />
<i>4. Giambattista Vico, <i>La Science nouvelle</i>, 1725. </i><br />
<i>5. Lettre à M. Rioffrey, secrétaire du comité de protection artistique de
la forêt, 1872. </i><br />
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<br />Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-72727177106146663202023-04-13T18:22:00.006+02:002023-04-14T16:20:28.276+02:0016 avril 1846, un attentat contre le roi.<div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Par un jeudi ensoleillé, en début d'après-midi, le roi Louis-Philippe quitte le palais de Fontainebleau pour aller se promener en forêt. Le cortège, composé de trois voitures cabriolet, sort par l'avenue de Maintenon et prend la route de Moret. Après une longue promenade, les voitures prennent la route d'Avon pour pénétrer dans le parc du château et suivent l'allée qui longe le mur méridional bordant le petit parquet. Vers cinq heures du soir, un coup de fusil se fait entendre à quelques mètres de distance du cortège royal. Un second coup éclate quelques secondes plus tard. On vient de tirer sur la voiture du roi. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEil2ZcdIaqarsC9UeuErJa62kG4V_3InCneUq2OO_wx0oocfFbcf0GoDgNpTGXcH_Xl7zHmtknWBdn4nDAqVDCK1FO15o0I_kw_zfgc8uwlGrNqgXUJ3m0kxnhH_OiuyI0j3EI3eeQw3unTiZYwOb5ZHA_X_Et9aPzPgObRg08yR_A0MCwLlLaw1_AW/s1876/Attentat_16_Avril_1846_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Attentat contre le roi, 16 avril 1846, Fontainebleau" border="0" data-original-height="1876" data-original-width="1772" height="556" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEil2ZcdIaqarsC9UeuErJa62kG4V_3InCneUq2OO_wx0oocfFbcf0GoDgNpTGXcH_Xl7zHmtknWBdn4nDAqVDCK1FO15o0I_kw_zfgc8uwlGrNqgXUJ3m0kxnhH_OiuyI0j3EI3eeQw3unTiZYwOb5ZHA_X_Et9aPzPgObRg08yR_A0MCwLlLaw1_AW/w524-h556/Attentat_16_Avril_1846_Fontainebleau.jpg" width="524" /></a></div><i> llustration de l'attentat pour « Choses vues » de Victor Hugo, édition E.Hugues, 1889.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Juché sur le mur d'enceinte du parc, le tireur est aperçu avant qu'il ne s'enfuie. Il porte une blouse bleue avec un mouchoir lui cachant la moitié du visage. L'homme est vivement poursuivi et bientôt arrêté par un modeste palefrenier nommé Milet. Par une chance incroyable, le roi, sa famille et son entourage sortent indemnes de l'attentat. Lorsqu'il est arrêté, le tireur a encore dans les mains son fusil et avoue immédiatement son crime. L'homme se nomme Pierre Lecomte, c'est un ancien garde des forêts de la Couronne à Fontainebleau. Immédiatement interrogé par un lieutenant de gendarmerie, il déclare : <i>« On m'a fait des injustices, on n'a pas fait droit à mes réclamations pour ma pension de retraite, j'ai voulu tuer le roi, je me suis trop pressé, c'est malheureux, j'ai joué gros jeu, j'ai perdu la partie ».</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSZJigAZhMVUkTOjRYIXodwRYu9ENYPEsenTvIdS-mbPWJdv5f2HwIuCsuXvdlkopUZWknJmdRk1KFLZcKXE2HyWQ4_IO-ufT5XhkZuwSaWXbg6_ROvoBPdWqOD5DPMFrBfaAsg1H8-6YuILLce3IaXeJsFpIM7mfxK091wxY7Iq6ACSXd536mXkDY/s1238/Illustration.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Attentat contre le roi à Fontainebleau, 16 avril 1846" border="0" data-original-height="1238" data-original-width="848" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSZJigAZhMVUkTOjRYIXodwRYu9ENYPEsenTvIdS-mbPWJdv5f2HwIuCsuXvdlkopUZWknJmdRk1KFLZcKXE2HyWQ4_IO-ufT5XhkZuwSaWXbg6_ROvoBPdWqOD5DPMFrBfaAsg1H8-6YuILLce3IaXeJsFpIM7mfxK091wxY7Iq6ACSXd536mXkDY/w438-h640/Illustration.jpg" width="438" /></a></div></i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><i></i><div style="text-align: center;"><i>L'illustration, daté du samedi 25 avril 1846.</i><br /></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><i> </i><br />L'enquête indique que Lecomte est parti la veille de Paris, à dix heures du soir, emportant son arme démontée. Le coche est arrivé vers quatre heures du matin à Fontainebleau. Lecomte est descendu devant l'hôtel de l'Aigle-Noir où s'arrête habituellement la diligence. Il a prit ensuite le chemin de la forêt où il a caché son arme. Puis, il est parti à pied rejoindre Valvins où il s'est lavé et rasé dans la Seine. Pris d'appétit, il s'est ensuite rendu aux Plâtreries à Samois où il a déjeuné à l'auberge Gervais. Lecomte a commandé une friture de perches et il a bu deux bouteilles de vin de Mâcon. Vers midi, après avoir payé son déjeuner pour la somme de 3 francs et 65 centimes, il est retourné à Fontainebleau où il s'est promené. Des témoins assurent l'avoir vu dans les jardins du château. Puis il est retourné en forêt faire une sieste et récupérer son arme afin de tirer sur le roi.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5FJ4k3wQAhzAHy8sn62sSD-nVWxHJ6Zk3D7rgPmu06lH4Wi0JEfa3X69kpOsatCWoL2ogFpiFG7UyyyZeiW-V4u9KUKWzLzNhU85kjShmjT1fjK8GjBfT2ivraXi4B8YV_GZTdW2hUl93ifMdVLkQeWdntaPajbhpfvD5VwIMFago3ssexLOArQdd/s1625/Samois.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1037" data-original-width="1625" height="408" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5FJ4k3wQAhzAHy8sn62sSD-nVWxHJ6Zk3D7rgPmu06lH4Wi0JEfa3X69kpOsatCWoL2ogFpiFG7UyyyZeiW-V4u9KUKWzLzNhU85kjShmjT1fjK8GjBfT2ivraXi4B8YV_GZTdW2hUl93ifMdVLkQeWdntaPajbhpfvD5VwIMFago3ssexLOArQdd/w640-h408/Samois.jpg" width="640" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Restaurant à Samois-sur-Seine, carte postale début XXe siècle.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Pierre Lecomte est né en 1798 à Beaumont en Côte d'Or. En 1815, il s'enrôle dans le régiment des chasseurs à cheval de la garde royal. Il participe à la campagne d'Espagne de 1823, il est nommé brigadier et reçoit la Légion d'honneur. Libéré du service en 1825, il retourne en Bourgogne où il travaille comme employé dans les bureaux de l'intendance militaire. Le goût de l'aventure le fait rejoindre les volontaires étrangers qui se battent pour l'indépendance de la Grèce. Pendant sa période militaire, ses compagnons d'armes l'ont surnommé Pierre-le-dur, surnom dû à son caractère violent, brutal, inflexible, mais aussi taciturne. La guerre terminée, Lecomte rentre en France où il sollicite d'être nommé comme garde à cheval dans l'administration forestière du Duc d'Orléans, futur roi Louis-Philippe. La demande est acceptée et il débute en août 1829. Il est en service dans l'inspection de Fontainebleau en 1838. Ses chefs reconnaissent qu'il est exact à remplir ses devoirs, mais l'orgueil, la violence et la tendance vindicative de son caractère le rende dur avec ses subordonnés. Supportant avec peine le pouvoir de ses supérieurs, il se complait dans la solitude et fuit toutes relations. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLuu4U_OcJEIVULfKLSy0cwu0qn4S5PiT5w0LC_NHbI0pVWIa7JNgsUShPggRbApMFrEUoBIgL2pQiMfgsq08bliJExtFc0Wnac13o_kbX0yrkNLxLOt3worTvDe-GCiLcNbvrflw4nceqkN0byt8IAiJ-tAASYhGcozdm-XoW8oKNu9_LUfgWSI2Z/s600/Dupre-Salona-1821.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="438" height="561" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLuu4U_OcJEIVULfKLSy0cwu0qn4S5PiT5w0LC_NHbI0pVWIa7JNgsUShPggRbApMFrEUoBIgL2pQiMfgsq08bliJExtFc0Wnac13o_kbX0yrkNLxLOt3worTvDe-GCiLcNbvrflw4nceqkN0byt8IAiJ-tAASYhGcozdm-XoW8oKNu9_LUfgWSI2Z/w410-h561/Dupre-Salona-1821.jpg" width="410" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>L'indépendance grecque, tableau de Louis Dupré, 1821.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">En 1844, Lecomte démissionne après avoir subi une retenue de 20 francs sur ses gratifications pour refus d'obéissance. La liquidation de sa pension prend beaucoup de retard. Furieux des lenteurs de l'administration, il conteste vigoureusement le montant du secours annuel de 388 francs qui lui est alloué. Début 1845, il quitte Fontainebleau pour Paris où il vit dans la pauvreté et un isolement total. Seule sa sœur le visite dans son minuscule meublé et essaye de le tirer de son inaction. Lecomte passe des heures contre sa fenêtre, abîmé dans de sombres réflexions, s'abandonnant à l'amertume et aux ressentiments haineux contre l'administration forestière et la personne du roi. Il rédige plusieurs lettres de réclamations destinées à l'Intendant général, au Conservateur des forêts et même au roi. Dans une lettre au roi, il écrit : <i>« Sire, un malheur que je déplore m'a fait entrer il y a quinze ans au service des forêts de Votre Majesté ; depuis cette époque j'ai passé des jours bien tristes, constamment en butte aux mauvaises passions de votre vieux coquin de conservateur. […] Enfin, si je n'ai rien à attendre de votre équité, que la vengeance atroce de ceux qui n'ont cessé de me persécuter soit satisfaite... Pour moi, il ne devra me rester que le regret de vous avoir servi ».</i> <br /><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpl3d-Bh0rjAweLM_8skjTm8_k7j4YKV4W4x35O2_I7jIxSr9W3IWyCB9N8xTyCMSYt1PZWdRyjv-HS4BFB34N2o0BOPWXVvK5rM59x11ko6qKjK8JJ58mUs7OvfhBZHglWaYQ0TPvytjcG-Q_ZOFKFnDv_QXSAG0QkNiXikp18jigkE5aY9ysYEa1/s1242/Lieu_Attentat.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="888" data-original-width="1242" height="402" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpl3d-Bh0rjAweLM_8skjTm8_k7j4YKV4W4x35O2_I7jIxSr9W3IWyCB9N8xTyCMSYt1PZWdRyjv-HS4BFB34N2o0BOPWXVvK5rM59x11ko6qKjK8JJ58mUs7OvfhBZHglWaYQ0TPvytjcG-Q_ZOFKFnDv_QXSAG0QkNiXikp18jigkE5aY9ysYEa1/w562-h402/Lieu_Attentat.jpg" width="562" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Plan des lieux de l'attentat. Rapport fait à la Cour par M. Franck Carré, </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>imprimerie Royale, Paris mai 1846.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le procès de Pierre Lecomte débute en mai 1846. Il est jugé par la Chambre des pairs de France, en charge des crimes contre la sûreté de l’État. Parmi les membres de cette assemblée, qui siège au Palais du Luxembourg (actuel Sénat), se trouve Victor Hugo, nommé en 1845. Lecomte est reconnu coupable de parricide. Lors de la séance du 6 juin, il faut décider de la sentence. À l'appel à haute de voix de son nom par le greffier, chaque pair se lève et déclare la peine que le condamné doit endurer. Lors du premier tour du scrutin, Victor Hugo déclare : <i>« En présence de l’énormité du crime et de la futilité du motif, il m’est impossible de croire que le coupable ait agi dans la pleine possession de sa liberté morale, de sa volonté. Je ne pense pas que ce soit là une créature humaine ayant une perception nette de ses idées ni une conscience claire de ses actions. Je ne puis prononcer contre cet homme d’autre peine que la détention perpétuelle ». </i> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtFWp5xIg4SBwHexPohn01Gt-LE5lSdERr85LIsODQ75Iimq_xZMJH88qGG7Z0_6dPOLGDoISWZnm1KACLypoq84-bD0W2nT2Ytz4Yb7-6GsIOZ2tjhrQ3hRFscXGtUEyGfO0dxepDQhSFnenRFquxHmE03MRpsEpsMQV_N5B2T5i3W_xRz63mJken/s1134/Victor_Hugo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1134" data-original-width="942" height="568" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtFWp5xIg4SBwHexPohn01Gt-LE5lSdERr85LIsODQ75Iimq_xZMJH88qGG7Z0_6dPOLGDoISWZnm1KACLypoq84-bD0W2nT2Ytz4Yb7-6GsIOZ2tjhrQ3hRFscXGtUEyGfO0dxepDQhSFnenRFquxHmE03MRpsEpsMQV_N5B2T5i3W_xRz63mJken/w472-h568/Victor_Hugo.jpg" width="472" /></a><i> </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i>Victor Hugo, vers 1846.</i></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">L'appel des noms des pairs se poursuit et avec une lugubre monotonie, chacun demandant <i>« la peine capitale, la peine des parricides »</i>. Enfin, le chancelier de la Chambre déclare : <i>« Je prononce la peine des parricides. Maintenant, un second tour d’opinion va commencer. Le premier vote n’est que provisoire, le deuxième seul est définitif ».</i> À propos du condamné, il ajoute : <i>« C’est un homme qui sait ce qu’il a voulu et qui accepte ce qu’il a fait. Qu’il en subisse les conséquences. Je rappelle à la Cour, pour achever d’éclairer sa religion, que la peine du parricide ne se complique plus du poing coupé. Le coupable, mené en chemise, pieds nus, la tête couverte d’un voile noir, exposé sur l’échafaud pendant la lecture de l’arrêt, voilà toute l’aggravation ». </i>Lors de ce second tour, Victor Hugo se lançe dans une longue tirade plaidant pour les circonstances atténuantes du fait de la folie du condamné : <i>« Je répugne aux peines irréparables ; dans le cas particulier, je ne les admets pas. […] Ce n’est pas un fou pour un médecin peut-être, c’est un fou à coup sûr pour un moraliste ». </i>La grandiloquence de Victor Hugo n'a pas convaincu. Des 232 pairs présents lors de cette séance, seuls deux autres membres de la Chambre ont voté contre la peine de mort et pour une détention perpétuelle : le marquis de Boissy et le vicomte Dubouchage.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ4aEGmJAfli9-Hl2xt4y1nK4yjthpiT7zccKNjzKDWUcmSnpATaB-Ij0kEJi8qSlRkaGBfZC-Vgx-W2Lw43uQwbmh978JdR_Oa4u8cdi88Y0s9tXOVRVHSkvb4kTpmq8cfq68-KvIPfbyH1FTf1TrcQc1zErqwJvJ04LnSrs1SvZpRnsbJcRB5Dn-/s660/Hugo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="524" data-original-width="660" height="406" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ4aEGmJAfli9-Hl2xt4y1nK4yjthpiT7zccKNjzKDWUcmSnpATaB-Ij0kEJi8qSlRkaGBfZC-Vgx-W2Lw43uQwbmh978JdR_Oa4u8cdi88Y0s9tXOVRVHSkvb4kTpmq8cfq68-KvIPfbyH1FTf1TrcQc1zErqwJvJ04LnSrs1SvZpRnsbJcRB5Dn-/w512-h406/Hugo.jpg" width="512" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Dessin de Victor Hugo représentant l'accusé Pierre Lecomte avec la note manuscrite suivante : « À la fois calme et farouche, il a des mouvements de bête sauvage prise </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>qui cherche à s’échapper à travers des barreaux »<br /></i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">La Chambre des pairs, malgré son verdict, espère une grâce du roi. Le jour après la condamnation, l'avocat de Lecomte est appelé chez Louis-Philippe. Lors de l'entretien, bien qu'il professe son aversion pour la peine de mort, le roi se montre réticent à gracier le condamné et dit à l'avocat :<i> « Savez-vous comment il se fait qu’on tire sur moi ? C’est qu’on ne me connaît pas, c’est qu’on me calomnie, on dit partout : — Louis-Philippe est un gueux, Louis-Philippe est un coquin, Louis-Philippe est un avare, Louis-Philippe fait tout le mal. Il veut des dotations pour ses fils, de l’argent pour lui. Il corrompt le pays. Il l’avilit au-dedans et l’abaisse au-dehors. C’est un vieux anglais. À bas Louis-Philippe ! Que diable ! il faut bien que je protège un peu ce pauvre Louis-Philippe, maître Duvergier ! »</i>. (1)</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCNhXOU33Gymkzm5S11IrXZMRZCwgFMDYEOcinIBupCEps-2EkJdLYxC5b6ucFly9GrySUT5poHV83a0h_IfL_WQXvdCzRPQUdBQgw1OlZCeb9LquBM-D7yTCnml9tMc8UvPVRx_bNU8LnjHBJdxbPkC0YzMPDLawMoNgiTAV4_UxqrMpST7fbQ2y8/s1382/Daumier.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="967" data-original-width="1382" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCNhXOU33Gymkzm5S11IrXZMRZCwgFMDYEOcinIBupCEps-2EkJdLYxC5b6ucFly9GrySUT5poHV83a0h_IfL_WQXvdCzRPQUdBQgw1OlZCeb9LquBM-D7yTCnml9tMc8UvPVRx_bNU8LnjHBJdxbPkC0YzMPDLawMoNgiTAV4_UxqrMpST7fbQ2y8/w572-h400/Daumier.jpg" width="572" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Caricature de Louis-Philippe en Gargantua par Honoré Daumier.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le lendemain, l'avocat de Lecomte reçoit une lettre du Garde des Sceaux lui annonçant que la grâce est rejetée. Louis-Philippe est excédé par les attentats contre sa personne. La tentative de Lecomte est la sixième de son règne. Le lundi 8 juin 1846, à cinq heures et demie du matin, Pierre Lecomte est guillotiné à la barrière Saint-Jacques dans le XIVème arrondissement de Paris. Plusieurs milliers de personnes assitent à son exécution. Conformément à l’arrêt qui l’a condamné à la peine des parricides, il est vêtu d’une longue chemise blanche avec un voile noir placé sur sa tête. Toutes les rues aboutissants au lieu de l'exécution sont gardées et fermées par des soldats en armes, l'échafaud est entouré d'un bataillon de la garde municipale. Lorsque la voiture cellulaire arrive sur le lieu du supplice, Lecomte descend nu-pieds, s'agenouille quelques instants paraissant prier, avec auprès de lui un abbé. Après avoir gravi les degrés de l'échafaud, il se plaçe face à la foule pendant la lecture de son jugement. L'abbé lui présente une croix qu'il embrasse, puis il se livre aux exécuteurs qui lui enlève sa chemise blanche, son voile, et l'allonge sur la bascule. Le bourreau, Henri-Clément Sanson, actionne le levier qui fait tomber le tranchant, la tête de Lecomte roule dans un panir d'osier.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivRCdi0S0qBsFUSqtW7xpnRUrUcuYwEgdticwdEjY3ppNhJzhu6Nte1_KMsD2fk5Yf5MmD9AwI3oqN6ThVZ1mypTjG5Ret8pM0wju99-riUgB9PRqBoVuUqpCbEStm9MYrhPJCBGJmelgM7moO_oBrw-LNynkWyaavOvJ-wRi7uich8hWHBwZowfrm/s887/Guillotine.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="887" data-original-width="763" height="522" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivRCdi0S0qBsFUSqtW7xpnRUrUcuYwEgdticwdEjY3ppNhJzhu6Nte1_KMsD2fk5Yf5MmD9AwI3oqN6ThVZ1mypTjG5Ret8pM0wju99-riUgB9PRqBoVuUqpCbEStm9MYrhPJCBGJmelgM7moO_oBrw-LNynkWyaavOvJ-wRi7uich8hWHBwZowfrm/w449-h522/Guillotine.jpg" width="449" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Une exécution publique à Paris au XIXe siècle.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Pierre Lecomte n'avait pour toute famille qu'une sœur, pauvre fille que le roi décide de pensionner. Elle refuse par fierté les largesses de Louis-Philippe en déclarant :<i> « Je n’ai besoin de rien, je suis bien malheureuse et bien misérable, je meurs de faim à peu près, mais il me convient de mourir ainsi, puisque mon frère meurt comme cela. Qui fait mourir le frère n'a pas le droit de nourrir la sœur ».</i> Le lendemain de l'exécution, le bourreau, Henri-Clément Sanson, est conduit en prison pour dette. Afin d’en sortir, il gage son outil de travail, la guillotine qui venait de couper en deux morceaux inégaux le forestier régicide. Sanson est connu des services de police, une fiche mentionne le fait suivant : «<i> Henri Sanson fils, exécuteur des hautes œuvres, pédéraste effréné. Il vit avec un jeune homme, Hubert dit Petit Jean, qui est son aide-exécuteur »</i>. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Quelques années plus tôt, lors d’une exécution, un policier remarqua le nommé Petit Jean parmi les adjoints de Sanson. En raison de son attitude trop efféminée, il lui fut demandé de quitter immédiatement les lieux. Sanson est aussi connu pour avoir ouvert un <i>« musée des horreurs »</i> où, pour cinq francs, l’on pouvait assister à la décapitation d’un mouton grâce à la guillotine familiale surnommée la Louison. Moins d’un an après la mort de Lecomte, la justice demande à Sanson une nouvelle exécution, mais il n’a toujours pas récupéré son instrument, la veuve est toujours gagée. Le ministère décide alors de payer le créancier, Sanson récupére sa Louison et fait son office. Le jour suivant, 18 mars 1847, il est licencié pour faute grave. Sanson décide alors d’écrire les mémoires de sa famille : <i>« Sept générations d'exécuteurs, 1688-1847 : mémoires des Sanson ».</i><br /><br />(1) D'après Victor Hugo dans « Choses vues – première série, 1846 » chez Ollendorf 1913.<br /><br /><b>Sources : </b><br />- Interrogatoire de l'inculpé Lecomte, Cours des Pairs, imprimerie Royale, Paris mai 1846.<br />- Attentat du 16 avril 1846. Rapport fait à la Cour par M. Franck Carré, imprimerie Royale, Paris mai 1846.<br />- Comte rendu de l'exécution dans le journal Le Siècle en date du 9 juin 1846.<br />- L'illustration, journal universel, n°165 daté du samedi 25 avril 1846.<br /><br /><br /></div><br /><br />Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-58974836358203067802023-04-03T17:22:00.011+02:002023-06-02T14:20:19.393+02:00La Croix de Souvray<div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJslNyXnjmtHq9rc09cfxYm2AGW4V47oHJ4ebcV-_-qxwUQC_f4ikqDtNILhb5T_aa8_AAxaGMJe1YKXaCgHtJVdOcNCq8lqZTY-QjXjI4ZqzIZikMFSzs0RRXNWyH5t7GFEbMM6i_2wKeLB0mbCJqm7gJEzepWoMYHN6IOrdXbvf7UixYTXiXIsfT/s1500/DSC_4247.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix de Souvray, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJslNyXnjmtHq9rc09cfxYm2AGW4V47oHJ4ebcV-_-qxwUQC_f4ikqDtNILhb5T_aa8_AAxaGMJe1YKXaCgHtJVdOcNCq8lqZTY-QjXjI4ZqzIZikMFSzs0RRXNWyH5t7GFEbMM6i_2wKeLB0mbCJqm7gJEzepWoMYHN6IOrdXbvf7UixYTXiXIsfT/w428-h640/DSC_4247.jpg" width="428" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Située à l'intersection de la route d'Orléans D152 et de la route Ronde D301.</i></div><div> </div><div>Elle fut édifiée vers 1630 par Jean II de Souvré, marquis de Courtenvaux, seigneur de La Roche-Martel, né en 1584 et mort à Paris le 9 novembre 1656. La Croix de Souvray était en grès et les armes de la famille de Souvré y étaient sculptées. Jean de Souvré fut Premier gentilhomme de la chambre du roi Louis XIII, Gouverneur de Touraine, Gouverneur du château de Fontainebleau, Capitaine des chasses de la forêt de Biere, Châtellet, Montreau Faut-Yonne & autres ressorts, Maître des Eaux et Forêt du baillage de Melun. Il est fait chevalier de l'ordre du Saint-Esprit en 1619. En 1629, il succéda au marquis de Vitry (Croix de Vitry) en tant que maître particulier de la forêt de Bière, il démissionna de cette charge en 1645. Il fut remplacé par le cardinal Mazarin qui garda la charge jusqu'en 1649. Le célèbre ministre avait le désir de se créer d'immenses ressources en cumulant le plus grand nombre de charges grassement rétribuées et peu difficiles à remplir, comme celle de gouverneur du château et maître de sa forêt. </div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdLxxwxlHCouobroKgCEb194Kv5XIElbKxO4rDabpL5CXo9-kHS6AteYXIbKQ9fTzdiYrD-8Y_2agpI5md_PWVAm2_QlxYPjXMHJxxDJ5qW9LINylrpl7-q9FHfain7s6USMKx7CCJART3fEY4-j0XjaZlVrAN7IB_O1TarlbBic5PbXPJi_vvoPK2/s2021/Jean_de_Souvre%CC%81.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix de Souvray, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="2021" data-original-width="1696" height="528" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdLxxwxlHCouobroKgCEb194Kv5XIElbKxO4rDabpL5CXo9-kHS6AteYXIbKQ9fTzdiYrD-8Y_2agpI5md_PWVAm2_QlxYPjXMHJxxDJ5qW9LINylrpl7-q9FHfain7s6USMKx7CCJART3fEY4-j0XjaZlVrAN7IB_O1TarlbBic5PbXPJi_vvoPK2/w444-h528/Jean_de_Souvre%CC%81.jpg" width="444" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Jean II de Souvré, portrait tiré des Volumes consacrés à l'histoire de l'Ordre du Saint-Esprit.</i><br /></div></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><div>La famille de Souvré était originaire du Perche. Jean II de Souvré était le fils de Gilles de Souvré et le petit-fils de Jean de Souvré d'où son nom : Jean II. Son père, né vers 1540, était un militaire proche du duc Henri d'Anjou qu’il accompagna en Pologne en 1573. À son retour, ce prince devenu le roi Henri III, le fit Grand-Maître de sa garde-robe et gouverneur du château de Vincennes. </div><div> </div><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhE8V2sWEn8yXV30hsidTCmrR3MzeLFDuDKkgCNffgu-7Dl92EdWoL4sz0eTe7hoEJV8z97sDX67ozgrhKICPDLVFpnR0hbbeRSRRA0Kp-Ld-bi8ZMP4UHa4pVDNr1MqrtMkZDYNpzlW2ftRgUeTYLev3tq6KqpgfONpBQABlgxj1sigbiU-ObLJNi/s1132/Gilles_de-Souvre%CC%81_%20Courtanvaux.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix de Souvray, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1132" data-original-width="879" height="513" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhE8V2sWEn8yXV30hsidTCmrR3MzeLFDuDKkgCNffgu-7Dl92EdWoL4sz0eTe7hoEJV8z97sDX67ozgrhKICPDLVFpnR0hbbeRSRRA0Kp-Ld-bi8ZMP4UHa4pVDNr1MqrtMkZDYNpzlW2ftRgUeTYLev3tq6KqpgfONpBQABlgxj1sigbiU-ObLJNi/w398-h513/Gilles_de-Souvre%CC%81_%20Courtanvaux.jpg" width="398" /></a><i> </i><i></i><i> </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i>Portrait de Gilles de Souvré père de Jean II de </i><i>Souvré</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i>par Henri Jean Saint-Ange Chasselat, 1834.</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i> </i><i> </i></div><div><p>Après la mort d'Henri III, assassiné en 1589, Gilles de Souvré fut un des premiers à reconnaître Henri IV qu'il servira fidèlement. Pour sa loyauté, le roi le nomma gouverneur du Dauphin, futur Louis XIII. En 1582, il se maria à Françoise de Bailleul, ils eurent quatre fils, dont Jean II était l'aîné, et trois filles. Henri IV portait une grande amitié à Gilles de Souvré qu’il appelait familièrement « La Gode » ou <i>la fille de joie</i>. Il reçut le bâton de maréchal de France en 1614, à l’âge de 76 ans. Il décéda en 1624, à l'âge de 84 ans, et fut inhumé en la chapelle du château de Courtanvaux. </p></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiplB9srK6wZBPFI7t3X8n3QRMZ0B9-JeVBOr-VegSDfnwhXuREQYXbAeLKejwN4UMFM_EDIPameRboLn3KpUHTHK60P5tDqJRe7MgiKUMi121k3g-GvC9gk6YdJDjCTKUv5b0FkIrGM4ic0OPcFmInXoz9vrKautP7ZrqqTNE0uDxM-TG5GI9ULcVz/s1858/Cha%CC%82teau_de_Courtanvaux_1857.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Château de Courtanvaux" border="0" data-original-height="1295" data-original-width="1858" height="384" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiplB9srK6wZBPFI7t3X8n3QRMZ0B9-JeVBOr-VegSDfnwhXuREQYXbAeLKejwN4UMFM_EDIPameRboLn3KpUHTHK60P5tDqJRe7MgiKUMi121k3g-GvC9gk6YdJDjCTKUv5b0FkIrGM4ic0OPcFmInXoz9vrKautP7ZrqqTNE0uDxM-TG5GI9ULcVz/w551-h384/Cha%CC%82teau_de_Courtanvaux_1857.jpg" width="551" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Le château de Courtanvaux, lithographie par Olivier de Wismes, 1857.</i><br /></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /><p></p><div>Jean II de Souvré épousa Catherine de Neufsville en 1610, elle lui donna trois fils et deux filles. Ses trois fils, Nicolas, Louis et Charles, moururent avant leur père et sans descendance mâle. Louis combattit pour le roi Louis XIII contre les Espagnols, il trouva la mort près d'Arras, en juin 1640. Ses deux filles, Éléonore et Madeleine, furent abesses de l'abbaye de Saint-Amand à Rouen. C’est une des petites-filles de Jean II de Souvré, Anne de Souvré, fille de Charles, qui héritera du marquisat de Courtanvaux. Anne épousa en 1662, à l’âge de 15 ans, le marquis de Louvois qui fut ministre de la guerre de Louis XIV. Jacques de Souvré, frère de Jean II, Grand prieur de France, commandeur de Saint-Jean-de-Latran, était connu pour être un fin gourmet. La cuisine servie à sa table était reconnue comme de grande qualitée, il avait comme chef d'office, le cuisinier Pierre Ourie. L'écrivain Nicolas Boileau mentionne Jacque de Souvré comme amateur de bon vin dans une de ses satires intititulée : <i>Description d'un repas ridicule</i>, (Satire III 1665).</div><div> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaRi193mzL7COJwGJisGrcDr97xL7cDq1tnxlHhhwmmg8wRwfQEK2G4NTyVYihN--1NiLvjyWZ7eu-LwPXN41ZiOrXPD2BVi4iABoTYFztkr4DXJDTr8Ex-1oZY4TtUxMLVP1qaxd05GwBtJta9rtq7sqygtzfSDdO2WCx0NDvDN_inOtKBPBJjkHZ/s1890/Jacques_de_Souvre_1667.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1890" data-original-width="1488" height="582" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaRi193mzL7COJwGJisGrcDr97xL7cDq1tnxlHhhwmmg8wRwfQEK2G4NTyVYihN--1NiLvjyWZ7eu-LwPXN41ZiOrXPD2BVi4iABoTYFztkr4DXJDTr8Ex-1oZY4TtUxMLVP1qaxd05GwBtJta9rtq7sqygtzfSDdO2WCx0NDvDN_inOtKBPBJjkHZ/w458-h582/Jacques_de_Souvre_1667.jpg" width="458" /></a><i> </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i>Portrait de Jacques de Souvré par Jean Lenfant, 1667.</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i> </i> </div><p></p><div>Madeleine de Scudéry, dans son roman <i>Artamène ou le Grand Cyrus</i>, se serait inspirée de Jean de Souvré pour camper le personnage de Philoxipe. La « belle Maison de Clarie » pleines de peintures et de statues, entourée de bois et de rochers, où se déroulent les amours de Philoxipe et de la princesse Policrite, déguisée en bergère, serait une représentation du château de Fontainebleau. Originellement publié entre 1649 et 1653, <i>Artamène ou le Grand Cyrus</i> est connu pour être le plus long roman français jamais écrit, 13095 pages dans l’édition originale publiée en dix volumes. C'est un roman à clef, chaque personnage fictif représentant une personnalité réelle, contemporaine de l'écrivaine.</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNfVGZr9SqZU5J-boxui-Jfk59Ut2cV1mP_SV8s_88y2CiR-rd6pQ87_xRTFwNcX2ww26Qy6L4d6x5ba59ZRqzvr5wf8FW29B3AKD4HFKUvjpvsiZU2sDNHl0JPY4QFv-UXbX4D9Oxb4RgXX76SchmqcG2kyipBHc52CdRbEocTr8307xHjQJ1M1zY/s1500/Croix_Souvray_Fontainebleau_004.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix de Souvray, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="588" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNfVGZr9SqZU5J-boxui-Jfk59Ut2cV1mP_SV8s_88y2CiR-rd6pQ87_xRTFwNcX2ww26Qy6L4d6x5ba59ZRqzvr5wf8FW29B3AKD4HFKUvjpvsiZU2sDNHl0JPY4QFv-UXbX4D9Oxb4RgXX76SchmqcG2kyipBHc52CdRbEocTr8307xHjQJ1M1zY/w393-h588/Croix_Souvray_Fontainebleau_004.jpg" width="393" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La Croix de Souvray.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><div>La Croix de Souvray est située sur la route d’Orléans, c’est par cette route que Charles Quint arriva à Fontainebleau le 24 décembre 1539. Pour l’accueillir dans sa forêt, François Ier avait organisé une petite réception sylvestre. Danseurs et danseuses, costumés en dieux et déesses de l’Olympe, présentèrent leurs hommages à l’empereur en exécutant pour lui quelques jolies pas de danse. De grandes chasses marquèrent la venue de l'empereur à Fontainebleau. La vénerie était alors d'un grand luxe. Elle comprenait, outre le grand veneur, douze veneurs à cheval, six valets de limiers, cinquante chiens courants, un capitaine, un lieutenant, cent archers et cinquante chariots. La fauconnerie comptait cinquante gentilshommes et cinquante aides-fauconniers placés sous les ordres du grand fauconnier et disposant de trois cent oiseaux. Les chasses eurent lieu jusqu'au 30 décembre 1539. Plus tard, en 1608, Charles II de Cossé, duc de Brissac, maréchal de France, vint sur cette même route saluer l’ambassadeur d’Espagne Don Pedro qui venait se présenter à Henri IV. Si la reception fut moins mythologique que la précédente, elle n’en fut pas moins entourée d’une grande pompe. <br /></div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdk0WWARPXTCjTxyHACKUVSAD98FC-Eq3t-gWDUjYFBRIL24D5xlmxNIaBHa6ScYZhVYsd0xUmm5uWyRP1dycB8LM6DxLdM-2P-icZcqMO9m1x4_JG35ZHgLvG3gFz1Bpx1dR-5_w3YkygCMcgB0tmwTKTDCRy2CJUOggu9LRDh04WS_KBbjhh98gq/s1186/Paix_de_Nice_1538.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix de Souvray, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="917" data-original-width="1186" height="441" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdk0WWARPXTCjTxyHACKUVSAD98FC-Eq3t-gWDUjYFBRIL24D5xlmxNIaBHa6ScYZhVYsd0xUmm5uWyRP1dycB8LM6DxLdM-2P-icZcqMO9m1x4_JG35ZHgLvG3gFz1Bpx1dR-5_w3YkygCMcgB0tmwTKTDCRy2CJUOggu9LRDh04WS_KBbjhh98gq/w571-h441/Paix_de_Nice_1538.jpg" width="571" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>La paix de Nice entre François Ier et Charles Quint en 1538, par Frederico Zuccaro.</i></div><div style="text-align: center;"><br /></div><p>Non loin du carrefour de la Croix de Souvray, se trouve le Carrefour des Pieds-Pourris. On raconte qu’un jour de chasse, le roi Louis XV qui traversait ce carrefour, vit rassemblés tout une bande de Limousins, qui pour mieux se reposer, avaient ôté leurs souliers et livraient aux douceurs du vent leurs pieds dénudés, qui n’étaient pas vraiment parfumés. Se retournant vers la marquise de Pompadour qui l’accompagnait, le roi s’exclama : « mais c’est le carrefour des pieds pourris ! ». Plus vraisemblabement, l'origine de l'expression « pieds-pourris » serait le nom donné aux <i>flotteurs</i>, les « convoyeurs de boys flotté à brusler » qui déchargaient au port de Valvins, leur bois en provenance du Morvan. </p><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitXqMK_C4HbNNbSZXxV8p7fTw-uiU3u_M1p7EfmrojsGHB2A2I31RLMpz5DVi5CNHxS4UVLnMIFBMfaSSSEO5JoZUGvN1KtwrcMfzmcdyTwh8wkuo6RWDxP-UjoxPNgH8v-2q5vc3jfG_-VEG_Af613yvBLIylQqn6KSD0Jgj0Jpqo7wZY4u-L4wEc/s1500/Souvray_09.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix de Souvray, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="543" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitXqMK_C4HbNNbSZXxV8p7fTw-uiU3u_M1p7EfmrojsGHB2A2I31RLMpz5DVi5CNHxS4UVLnMIFBMfaSSSEO5JoZUGvN1KtwrcMfzmcdyTwh8wkuo6RWDxP-UjoxPNgH8v-2q5vc3jfG_-VEG_Af613yvBLIylQqn6KSD0Jgj0Jpqo7wZY4u-L4wEc/w363-h543/Souvray_09.jpg" width="363" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Carrefour des Pieds Pourris.</i></div><div style="text-align: center;"><i> </i><br /></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><div>Au XVIIIe siècle, le curé de la Chapelle-la-Reine raconte dans ses chroniques : « Le roy qui désire ardemment de faciliter le commerce dans son royaume en faisant paver les grands chemins, a ordonné de faire paver le chemin qui va de Fontainebleau à Malesherbes, pour donner à M. de Blancmesny, chancelier de France, plus de facilités d’aller de Fontainebleau à son château de Malesherbes. On a commencé le 20e jour d’avril 1751, par aplanir la montagne qui est proche de la croix de Souvray. » </div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipX_5B7z1hRYOVTQLhzj6DqJhyMqijFMzFc6aT7pPMCnGckwcN_GA0ep7f0HNmyA7pbiOuY8GX0RUUiXC9P4_dtUSpbA6_W4Y4gGJDwzCKCIXWx3jchb6c8ClsccPbJEC1ythq-vY2W-87Y8RrttZ509MqKx5oq8k_CM0zMWVPz5oDxctkm63j5RaM/s1500/Croix_Souvray_Fontainebleau_001.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix de Souvray, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="573" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipX_5B7z1hRYOVTQLhzj6DqJhyMqijFMzFc6aT7pPMCnGckwcN_GA0ep7f0HNmyA7pbiOuY8GX0RUUiXC9P4_dtUSpbA6_W4Y4gGJDwzCKCIXWx3jchb6c8ClsccPbJEC1ythq-vY2W-87Y8RrttZ509MqKx5oq8k_CM0zMWVPz5oDxctkm63j5RaM/w383-h573/Croix_Souvray_Fontainebleau_001.jpg" width="383" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La Croix de Souvray.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><div>Au début de l'année 1814, les frontières du pays étaient envahies, Napoléon, ne voulant pas laisser aux alliés l'avantage de rendre la liberté au pape Pie VII qu'il retenait prisonnier au château depuis juin 1812, donna l'ordre de conduire le pontife dans le midi de la France et, de là, à Rome. En conséquence, le 23 janvier 1814, à dix heures de matin, après avoir, du haut de l'escalier en fer à cheval donné sa bénédiction <i>urbi et orbi </i>au peuple rassemblé dans la vaste cour, le pape prit place dans une berline qui le mena sur la route d'Orléans. Il traversa la forêt de Fontainebleau pour la dernière fois et se signa au passage de la Croix de Souvray. Napoléon avait rencontré le pape Pie VII pour la première fois à la <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2022/11/la-croix-de-saint-herem.html" target="_blank">Croix de Saint-Hérem</a>, le 25 novembre 1804.</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh1umAITXEMYDTIwRzp3mN4zcvQTNTUA0u0it-31YYMgMJ_kOQeNdBn6uuXwlhocNpbpp5g-9c4XoviXqZst76bY9mjhmqeffcAxTanvlzpBMd5AVwE7R3ggyyoTPs5etFpDt_YcQceP9HmZ8dGWCF2BVTgG-PSmsTptspu7O6KCRBvF3d1n-TZnZm/s1400/Pape-Pie-VII.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1400" data-original-width="1165" height="520" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh1umAITXEMYDTIwRzp3mN4zcvQTNTUA0u0it-31YYMgMJ_kOQeNdBn6uuXwlhocNpbpp5g-9c4XoviXqZst76bY9mjhmqeffcAxTanvlzpBMd5AVwE7R3ggyyoTPs5etFpDt_YcQceP9HmZ8dGWCF2BVTgG-PSmsTptspu7O6KCRBvF3d1n-TZnZm/w432-h520/Pape-Pie-VII.jpg" width="432" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Le pape Pie VII par Jacques-Louis David, 1805.de Souvray</i><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><br /></div><div>Après le carrefour de la Croix de Souvray, vers l'ouest en direction d’Ury, se trouve le Carrefour Poli, dédiè au garde forestier Laurent Poli. Ce jeune résistant âgé de 20 ans cachait en forêt un groupe de maquisard, constitué de jeunes gens issus du <i>Groupe Surréaliste</i>. Poli et ses camarades furent fusillés par les Nazis, le 22 juillet 1944, dans la <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2014/07/morts-pour-la-france-les-fusilles-de-la.html" target="_blank">plaine de Chanfroy. </a></div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg820tJ38hhAxoviDqoVwizOHAsLezbUY8m9R71ADzRAb6w1nL9xbdpdux__UT0pQ9XrSmkJp6XvXfPkkq0yDjQfQOkBrvQKTriKTW0oty7DwTCInBYqaieBKjSoMpdocI3PiGe1WAZmhkyue90oysxDY-VZzp9yu6XmWWtFIoR4Yrec7AAndwfwUSb/s1500/DSC_9078.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Monument hommage à Laurent Poli, forêt de Fontainebelau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="381" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg820tJ38hhAxoviDqoVwizOHAsLezbUY8m9R71ADzRAb6w1nL9xbdpdux__UT0pQ9XrSmkJp6XvXfPkkq0yDjQfQOkBrvQKTriKTW0oty7DwTCInBYqaieBKjSoMpdocI3PiGe1WAZmhkyue90oysxDY-VZzp9yu6XmWWtFIoR4Yrec7AAndwfwUSb/w569-h381/DSC_9078.jpg" width="569" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Monument hommage à Laurent Poli.</i></div><div><i> </i> <br /></div><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMB8t-pM4kNf9FCKR-1bCyDYvXgzLLNJZEwwZCZbmWXJiGv1CBGcaAJSOFhi6M0xVcwWLTgrRF9P-kRA_Jyhs9w4qiQ8JXBpjzI5f4g2gbXiLoiNG4P_Q_lzj0pYZfJKV29YdSmhc8asnfUTLse6ADB72B4U6n_-LvrXOTShuHxegIc1pnFTgY0MjL/s1500/Croix_Souvray_Fontainebleau_007.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix de Souvray, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1500" height="498" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMB8t-pM4kNf9FCKR-1bCyDYvXgzLLNJZEwwZCZbmWXJiGv1CBGcaAJSOFhi6M0xVcwWLTgrRF9P-kRA_Jyhs9w4qiQ8JXBpjzI5f4g2gbXiLoiNG4P_Q_lzj0pYZfJKV29YdSmhc8asnfUTLse6ADB72B4U6n_-LvrXOTShuHxegIc1pnFTgY0MjL/w498-h498/Croix_Souvray_Fontainebleau_007.jpg" width="498" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La croix de Souvray fut réédifiée à quatre reprises, en 1828, 1913, 1930 et 1964.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><div style="text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-MliluH0tk0zKIc6Fva46Sqg4bLHEFKnKSzsBm1Ix_9S8LfNkBtXQ10r-9BSyQwTc0tGQRcSECJZkrZ8ayFybYjnGxRqR1mLovRx5SXXU5QzCoS2Bpa3Ary-xmDvNWx3AeQ9CFkgDdY2uy6SmO-Z6-Wl8MXekwEGYMtwfrjEdiCuRMSIBRUi4CjN6/s1500/Croix_Souvray_Fontainebleau_005.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix de Souvray, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-MliluH0tk0zKIc6Fva46Sqg4bLHEFKnKSzsBm1Ix_9S8LfNkBtXQ10r-9BSyQwTc0tGQRcSECJZkrZ8ayFybYjnGxRqR1mLovRx5SXXU5QzCoS2Bpa3Ary-xmDvNWx3AeQ9CFkgDdY2uy6SmO-Z6-Wl8MXekwEGYMtwfrjEdiCuRMSIBRUi4CjN6/w426-h640/Croix_Souvray_Fontainebleau_005.jpg" width="426" /></a></div></div><br /><p></p><p></p><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWw0htf_9bN2jHTBro7SaWuKj5Va9077wewbuJ71Ib1gcU_J4j9shSq9qAHx9f0YuF5d1j7RU_gu5hZjsmcmaar7Wm117Svh-9RI_6dA89M4xUp2EwGQqCSxxCTA5IKY0gU5QlWHMcg2U6OSUAURTLjnFRdweALrQAStWF6g220TxBySOsanvMotyD/s1000/DSC_2334.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Chêne Président, Croix de Souvray, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1000" data-original-width="668" height="621" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWw0htf_9bN2jHTBro7SaWuKj5Va9077wewbuJ71Ib1gcU_J4j9shSq9qAHx9f0YuF5d1j7RU_gu5hZjsmcmaar7Wm117Svh-9RI_6dA89M4xUp2EwGQqCSxxCTA5IKY0gU5QlWHMcg2U6OSUAURTLjnFRdweALrQAStWF6g220TxBySOsanvMotyD/w415-h621/DSC_2334.jpg" width="415" /></a><i> </i></div><div style="text-align: center;"><i>Le Chêne Président, parcelle 170.</i> </div><div> </div><div>Juste derrière la Croix de Souvray, se trouve un des chênes les plus remarquabels de la forêt de Fontainebleau, le chêne Président. Cet arbre a été nommé ainsi souvenir de René-Pierre Robin (1928-2000), Président de l'Association des Amis de la Forêt de Fontainebleau de 1991 à 1999. Une cérémonie eu lieu le 17 juin 2000, au pied de cet arbre, pour rendre hommage à M. Robin. À cette occasion, M. Jean Saint-Loubert-Bie déclara : « <i>Dans le Jura, une coutume veut que l'on désigne dans chaque massif résineux, un "sapin Président", le plus bel arbre de la forêt. Adaptant cette coutume à Fontainebleau, nous avons choisi d'appeler ce chêne dédié au président Robin, le chêne Président. » </i>En 1998, il publia avec Yvonne Jestaz un ouvrage intitulé « Fontaineblau, son château et sa forêt ».</div><div> </div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEzzte5_eVu5v_Q39nmiOpL7jmPsFUt26x1nThIQOYm7ej32fz3ZjeqJKBHsmtMOWLz4i_XIrP6He5pgfSjEEMjHdfX3XrV5QJhNAISZ6TtI-y-trF37X-ITqVzJd4ffXn2DFfe6duk2eP4-EYngJdljaoMUZ7caOU-4UjzZtCa3Zeqwy54zXddxAN/s1500/Croix_Souvray_Fontainebleau_002.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix de Souvray, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEzzte5_eVu5v_Q39nmiOpL7jmPsFUt26x1nThIQOYm7ej32fz3ZjeqJKBHsmtMOWLz4i_XIrP6He5pgfSjEEMjHdfX3XrV5QJhNAISZ6TtI-y-trF37X-ITqVzJd4ffXn2DFfe6duk2eP4-EYngJdljaoMUZ7caOU-4UjzZtCa3Zeqwy54zXddxAN/w428-h640/Croix_Souvray_Fontainebleau_002.jpg" width="428" /></a></div></div><p></p><div style="text-align: center;">Coordonnées géographiques de la Croix de Souvray : <a href="https://www.google.fr/maps/place/48%C2%B022'22.7%22N+2%C2%B038'35.7%22E/@48.3729722,2.6410613,17z/data=!3m1!4b1!4m5!3m4!1s0x0:0x111607e9a5cda51d!8m2!3d48.3729722!4d2.64325?hl=fr" target="_blank">48°22'22.7"N 2°38'35.7"E</a></div><div style="text-align: center;"><a href="https://www.fontainebleau-photo.fr/2023/04/histoire-des-croix-de-la-foret-de.html" target="_blank"> Histoire des Croix de la forêt de Fontainebleau</a></div><div style="text-align: center;"> <br /></div></div>Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.com77300 Fontainebleau, France48.404675999999988 2.7016220.094442163821142 -32.45463 76.714909836178833 37.85787tag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-80481945545140729512023-04-03T16:05:00.010+02:002023-04-21T16:06:42.511+02:00Monument Merwart<div><div><div style="line-height: 250%; text-align: justify;"><b><span style="font-size: large;">Paul Merwart, le destin tragique d'un « pompier romantique ».</span></b></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> <br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Tout près de la <a href="https://www.fontainebleau-photo.fr/2023/03/la-croix-daugas.html">croix d'Augas</a>, se trouve un monument à la mémoire du peintre Paul Merwart, mort en Martinique, lors de l'éruption de la Montagne Pelée, le 8 mai 1902. Ce monument a été élevé à l'initiative de son frère Émile Merwart et fut inauguré le 16 juin 1906. Le portrait en médaillon de bronze est l'œuvre d'Ernest Dubois. Un second médaillon en marbre lui est consacré, il a été posé le 24 août 1952 dans la cour de la bibliothèque de Fontainebleau. Une rue de Fontainebleau porte son nom ainsi qu'à Kourou en Guyane. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrG23aEfrq2H4fbZowNsKF853lu4fBpkQY3cbkXtqOvZdTAz6zYDzKSd5SSyo_wra1ovoWqDCXDi0FdMPdsBG5Jt19LuedPhIepgA_dC9A9pV82lQ0HjH0Nnhn0g5KZ_MMk0wqQtigib9Le5qgNVzjHmN52grajRHOT2H78s6Dr2qS3lKIgs4n1O5X/s1500/Me%CC%81daillon_Paul_Merwart_Fontainebleau_001.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Monument Paul Merwart, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrG23aEfrq2H4fbZowNsKF853lu4fBpkQY3cbkXtqOvZdTAz6zYDzKSd5SSyo_wra1ovoWqDCXDi0FdMPdsBG5Jt19LuedPhIepgA_dC9A9pV82lQ0HjH0Nnhn0g5KZ_MMk0wqQtigib9Le5qgNVzjHmN52grajRHOT2H78s6Dr2qS3lKIgs4n1O5X/w640-h428/Me%CC%81daillon_Paul_Merwart_Fontainebleau_001.jpg" width="640" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Paul ou Pawel Merwart est né en Russie, le 27 mars 1855, dans le village ukrainien de Marianowka, gouvernemen de Kherson, sa mère, d'origine polonaise, avait été mise en résidence surveillée car elle était l'épouse d'un soldat français. Après la guerre de Crimée, la famille Merwart vit à Lviv, en Pologne (aujourd'hui en Ukraine) où le jeune Paul est scolarisé. Il poursuit des études techniques à Graz en Autriche. Blessé en duel, il part en convalescence en Italie où il décide de se consacrer à l'art. Il étudie à Munich (1876) et Düsseldorf (1877). </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFA5sAmRUiOaXV80-hceX5t9B0TsL6KGB8jDhaEwnzIAkV6azru4flSp_ljg0MEWVfIalI1ORYFANv88hlSiSVnMX3ig2-KXEqqnNf5UGYfpvrxeoU4U6oHE7P96anXs2raSa99QcUP32uAqa0g-J2fUGxhES1MGYX3ZQCjqHX7iz3Zlcc6WrKGYag/s1694/Paul_Merwart_Nadar.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Monument Paul Merwart, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1694" data-original-width="1212" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFA5sAmRUiOaXV80-hceX5t9B0TsL6KGB8jDhaEwnzIAkV6azru4flSp_ljg0MEWVfIalI1ORYFANv88hlSiSVnMX3ig2-KXEqqnNf5UGYfpvrxeoU4U6oHE7P96anXs2raSa99QcUP32uAqa0g-J2fUGxhES1MGYX3ZQCjqHX7iz3Zlcc6WrKGYag/w458-h640/Paul_Merwart_Nadar.jpg" width="458" /></a></div><i>La Dépêche coloniale illustrée, 31 mai 1902, portrait de Paul Merwart par Nadar.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">De 1877 à 1884, il est étudiant à l'École des Beaux-Arts de Paris, il a comme maître le peintre Henri Lehmann, célèbre portraitiste et Isidore Pils, connus pous ses scènes militaires. Après ses études, il réalise de nombreux dessins pour la presse, notamment pour <i>L'Illustration</i> et <i>L'Univers Illustrée</i>, qui l'envoie en Russie, en Autriche, dans les Carpates et en Espagne. Il participe à illustrer <i>L'Édition nationale de l'Œuvre de Victor Hugo</i>. Il travaille à des décors de dioramas pour des musées et des décors de théâtre. En 1878, il participe à l'Exposition universelle de Paris, en 1879, il fait ses débuts au Salon officiel. Vers 1884, il devient citoyen français et s'installe définitivement à Paris où il a son atelier à Pigalle, au 13 avenue Frochot. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">C'est en voulant se perfectionner aux techniques du paysage que Paul Merwart découvrit la forêt de Fontainebleau. Vers 1882, il demanda à Philippe Rousseau, frère du peintre de l'École de Barbizon Théodore Rousseau, de le guider dans la forêt. Mais ce dernier se trouvant trop âgé pour se lancer sur les sentiers le recommanda au peintre Henri Harpignies qui l'aida à découvrir la forêt. Paul se plut à Fontainebleau où il passait deux à trois mois par an et où il acquit une propriété, au 27 rue Pierre Charles Comte, dans le quartier des Provenceaux. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGrVWDIMjO9Mji9pjuqNJiy8OS9jcWNn8AVBJ2lEWUfype1B8wMmhrPXkljswdDtRQFLXjyQzn6nZMqF4_4A_lNiNPEPdbqpK7-npRowwGGN1q5YbfxYDl-UwkWUu2_kD1IpCVFJcQeCeJjWX2rdtf1z07FeGxMkRIiPVOZAACY9kdVkzAP01nE0LI/s655/Paul_Merwart_autoportrait.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Monument Paul Merwart, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="655" data-original-width="489" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGrVWDIMjO9Mji9pjuqNJiy8OS9jcWNn8AVBJ2lEWUfype1B8wMmhrPXkljswdDtRQFLXjyQzn6nZMqF4_4A_lNiNPEPdbqpK7-npRowwGGN1q5YbfxYDl-UwkWUu2_kD1IpCVFJcQeCeJjWX2rdtf1z07FeGxMkRIiPVOZAACY9kdVkzAP01nE0LI/w478-h640/Paul_Merwart_autoportrait.jpg" width="478" /></a></div><i>Autoportrait de Paul Merwart.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Paul Merwart est un amoureux des voyages, il part vers la Russie, traverse les montagnes de l’Oural et navigue sur la mer Caspienne. Le jeune peintre aime les thèmes exotiques, ce qui le porte vers ce que l’on appelle alors, la peinture coloniale. Il s’embarque pour les Canaries, le Sénégal, le Soudan, la Tunisie et rapporte de nombreux dessins et tableaux. Le 6 juin 1895, il devient officiellement peintre des Colonies et en 1900, il est nommé peintre de la Marine, les voyages continuent. Il réalise plusieurs commande d'État dont le carton d'invitation pour l'inauguration du Pont Alexandre III en 1900 et dont l'original fut offert au tsar Nicolas II. Il peint le plafond du vestibul de l'École Coloniale et produit de nombreux tableaux destinés à l'Exposition Universelle de 1900. Sa réputation grandissante, il est nommé vice-président de la Société Coloniale des Beaux-Arts. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdQVYydRG2wWqZJE7BucWWLwr88oOkVNz0AYsJdl04_zpbMakhao5Wyk-_i_8MP6L1VTitH1c80n6SLPltw2D8ZB0X2TVkG_LksiycIMulahRxhl1t9MuoXTNDU2nLwprZGs7MXgtEog220vyI_Un-HUJsdNSYiWyS55jxwwMtTKJz8thAlSmT_eTa/s1427/Le_Petit_Journal_-_Supplement_Illustre_-_1896_oct_18.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1427" data-original-width="997" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdQVYydRG2wWqZJE7BucWWLwr88oOkVNz0AYsJdl04_zpbMakhao5Wyk-_i_8MP6L1VTitH1c80n6SLPltw2D8ZB0X2TVkG_LksiycIMulahRxhl1t9MuoXTNDU2nLwprZGs7MXgtEog220vyI_Un-HUJsdNSYiWyS55jxwwMtTKJz8thAlSmT_eTa/w448-h640/Le_Petit_Journal_-_Supplement_Illustre_-_1896_oct_18.jpg" width="448" /></a></div><i>Pose de la première pierre du Pont Alexandre III par le tsar Nicolas II.<br /></i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Supplément illustré du Petit Journal, 18 octobre 1896.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Paul Merwart peut être classer parmi les peintres <i>romantiques</i>, avec un style <i>pompier</i>. Bien que l'origine du terme <i>pompier</i> reste incertaine, il désigne une peinture pompeuse, au style trop soignée, accumulant les détails, préférant les tons vifs. Le style pompier s'attache au classicisme, c'est un art académique formé et récompensé par les grandes institutions étatiques, École des beaux-arts, Académie, Salon. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlpIc6EpoMGP79tp5qHyZIC7oDo3tMBYLxIgAmLy6TM5ns8aawLjJMFNH9HCoNedORD4LxiykJMtips-yxDRV9UHXHhk4Tc4bdj7LofFAv0_1i4Lm2okGHC0tTqdSARon-J8YugIPAMkED4JnEfhaxI-D_WsLj6Psjo4aa3Z4eTTqWMBLSsfNvQF1v/s973/Paul_Merwart_autoportrait_02.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Monument Paul Merwart, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="973" data-original-width="740" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlpIc6EpoMGP79tp5qHyZIC7oDo3tMBYLxIgAmLy6TM5ns8aawLjJMFNH9HCoNedORD4LxiykJMtips-yxDRV9UHXHhk4Tc4bdj7LofFAv0_1i4Lm2okGHC0tTqdSARon-J8YugIPAMkED4JnEfhaxI-D_WsLj6Psjo4aa3Z4eTTqWMBLSsfNvQF1v/w486-h640/Paul_Merwart_autoportrait_02.jpg" width="486" /></a></div><i>Autoportrait de Paul Merwart.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Très affecté par le décès de sa femme, en mars 1901, Paul Merwart décide de quitter Paris et entreprend un nouveau grand voyage. Il traverse l'océan pour la Guyane, où son frère cadet Émile Merwart (1869-1960) occupe les fonctions de secrétaire générale de l'administration coloniale. Paul débarque à Cayenne le 28 juin 1901. Il se lance dans une grande exploration de la forêt tropicale. Il remonte le fleuve Oyapock, frontière naturelle avec le Brésil, puis il explore le fleuve Maroni, frontière avec la Guyanne hollandaise. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlHm1Gm5q16T8YNLTcPtgsqaMnW931b1lPtnQoT-wO7_L7x-nut1D2PwUe0ZpgwEwyvIh8wFxiCHvDDfhKB5Jy4MkaDwdK1mR11T6FKJ5nIyJdjX6TpjxzsqQvZ-Iz-OgiUSBQQk9mYWMTRd7auWZ41GnLzWpH0V1gaNis_O4T1Rn0YS1vE0Y0nt-d/s1578/bagne_Saint-Jean_du_Maroni.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="1578" height="352" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlHm1Gm5q16T8YNLTcPtgsqaMnW931b1lPtnQoT-wO7_L7x-nut1D2PwUe0ZpgwEwyvIh8wFxiCHvDDfhKB5Jy4MkaDwdK1mR11T6FKJ5nIyJdjX6TpjxzsqQvZ-Iz-OgiUSBQQk9mYWMTRd7auWZ41GnLzWpH0V1gaNis_O4T1Rn0YS1vE0Y0nt-d/w577-h352/bagne_Saint-Jean_du_Maroni.jpg" width="577" /></a></div><i>Le bagne de Saint-Jean du Maroni en Guyane, le camp des relégués après l’appel.</i><br /> <br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">En août 1901, il s'embarque sur le fleuve Sinnamary avec l'explorateur David Levat qui a pour mission d'étudier un tracé de chemin de fer devant desservir Cayenne aux mines d'or. Ensemble, il remonte le fleuve jusqu'au sauts Vata et Taparoubo et aux sources de la crique Tigre, sites particulièrement sauvages mais pittoresques à souhait pour le peintre. Il séjourne chez les amérindiens Palicours et dans les villages des noirs marrons Saramacas. Durant son séjour guyannais, Paul Merwart fait de nombreux dessins et réalise plusieurs tableaux. Mais sa santé se dégrade, les fièvres tropicales l'épuise, il décide de rentrer en France. Avant son départ, du 23 au 30 mars 1902, il expose au musée local de Cayenne (actuel musée Alexandre-Franconie) de nombreux dessins et tableaux. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJqScf9GD5kIQ6wo9pFOELV7LUrRJCHYpZmDSf-8mCcREytS9H6rpcnoHoRQqA5Lpvw7eYCrGHq2sxZ3_PSY1p85Z7iwtY18eeLQBGxRd8Qq9CDrLvVE96ERBm1DPV074t-K7sgDSsY3d7vbGkx-uvZkZZZ1epC2rOQPPF5uRoDxuLHPxK4gaR16Hi/s1982/Paul_Merwart_Fontainebleau_010.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Monument Paul Merwart, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1340" data-original-width="1982" height="432" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJqScf9GD5kIQ6wo9pFOELV7LUrRJCHYpZmDSf-8mCcREytS9H6rpcnoHoRQqA5Lpvw7eYCrGHq2sxZ3_PSY1p85Z7iwtY18eeLQBGxRd8Qq9CDrLvVE96ERBm1DPV074t-K7sgDSsY3d7vbGkx-uvZkZZZ1epC2rOQPPF5uRoDxuLHPxK4gaR16Hi/w640-h432/Paul_Merwart_Fontainebleau_010.JPG" width="640" /></a></div><i>Inauguration au cimetière de Cayenne, le 31 août 1901 du monument commémoratif </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>de la collision meurtrière survenue le 5 mai 1895 à Mapa entre les troupes françaises </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>et une bande d'irréguliers armés. Musée Alexandre-Franconie.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le 3 avril 1902, il quitte la Guyane et embarque pour retourner en métropole. Le 17, en escale à la Martinique, il décide s'y installer pour quelques semaines afin de terminer ses travaux d'illustration destinés à une série de timbres-postes pour les colonies françaises. Dans une lettre à sa mère, il écrit : <i>« J'avais une envie folle de ne pas débarquer, de filer directement sur Saint-Nazaire avec mon bon navire Versailles ; mais le devoir avant tout, le devoir de l'étude à faire pour mes timbres. » </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwPnXnWbdb5ohyjZ3Snc4qojDXCrWkIShIq1IUSQ94pi-vfTrCKeIofnj-yl8EYKx2JoLzo4QKLO1a53V7U6IG03g85V5zCVDUDuyV8e2MogNthbJA2A9ZSXWf1BK6Nmlp1UsmA2j38pSB_CKQWatcmyDWziDSqFfyoQG7hh4asCmIOTCUaCXienCw/s1506/Saint_Pierre_Martinique.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Saint-Pierre, Martinique, Paul Merwart" border="0" data-original-height="1117" data-original-width="1506" height="474" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwPnXnWbdb5ohyjZ3Snc4qojDXCrWkIShIq1IUSQ94pi-vfTrCKeIofnj-yl8EYKx2JoLzo4QKLO1a53V7U6IG03g85V5zCVDUDuyV8e2MogNthbJA2A9ZSXWf1BK6Nmlp1UsmA2j38pSB_CKQWatcmyDWziDSqFfyoQG7hh4asCmIOTCUaCXienCw/w640-h474/Saint_Pierre_Martinique.jpg" width="640" /></a></div><i> Saint-Pierre avant l'éruption de la Montagne Pelée, fin XIXe siècle.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le 23 avril, le volcan de la montagne Pelée entre en éruption. Paul est fasciné par le spectacle volcanique, il écrit sa mère : <i>« J'ai organisé une expédition et fait lundi 28 avril l'ascension la plus pénible et aussi la plus intéressante jusqu'à ce nouveau lac et aux cratères. Malgré le vent et la pluie constante, nous sommes restés dans les nuages de neuf heures du matin à trois heures de l'après-midi. j'ai pu prendre néanmoins des photos, des croquis et une pochade. »</i> Dans une autre lettre, en date du 3 mai 1902, il écrit à propos de l'éruption : <i>« Un phénomène analogue s'était produit en 1851. Les cendres ont duré deux jours et ont cessé de tomber sans suite. Espérons pour la ville et pour la colonie qu'il n'en ira pas plus mal cette fois-ci. Cependant, s'il pouvait y avoir un beau feu d'artifice, cela me comblerait d'aise.»</i><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjC9Hq0T2vqTcX1wIBYCilQRLjCf7bXBfchKEKD49FeY9PxVi3IoNGAlxqDeVYFiOZegtf5P9hpPPyPql-Cqqey6bobZ8RyIXmVo34qzHWFlpoLgOy9ouP1ocTEM1F4al4FOa17TGusP4-9sPm3beG8mR34jyCfGgaFffSM8GbcBUA0VM98mceU-5z5/s1800/le_petit_parisien_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Monument Paul Merwart, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1362" data-original-width="1800" height="484" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjC9Hq0T2vqTcX1wIBYCilQRLjCf7bXBfchKEKD49FeY9PxVi3IoNGAlxqDeVYFiOZegtf5P9hpPPyPql-Cqqey6bobZ8RyIXmVo34qzHWFlpoLgOy9ouP1ocTEM1F4al4FOa17TGusP4-9sPm3beG8mR34jyCfGgaFffSM8GbcBUA0VM98mceU-5z5/w640-h484/le_petit_parisien_.jpg" width="640" /></a></div><i>Supplément littéraire illustré du Petit Parisien, 25 mai 1902.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Il n'y aura pas de nouvelle lettre de Paul Merwart à sa mère. Le feu d'artifice souhaité par le peintre a eu lieu le 8 mai 1902, jeudi de l'Ascension, vers 8h du matin. Dans une formidable explosion, le volcan projette sur la ville de Saint-Pierre une nuée ardente (coulée pyroclastique) faite de cendres, de pierres et de gaz enflammés qui recouvre la ville et toute la rade. L'onde de choc et la chaleur sont telles que tous les habitants trouvent une mort immédiate tandis que la cité portuaire devient un impressionnant tas de ruines et de cadavres calcinés. En une minute, environ trente mille personnes trouvent la mort dans l'une des plus meurtrières éruptions volcaniques de l'histoire. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrid3ZhIf9pV4cVvRDF25ngYdy30cYdY7YPK-T742Ij4ZpNk6RuJJS6Ury-P7PF-x1qqUb1fMvbGTlUDbIXNahZb1tNHZBh-8gM1CCKdl6p0guAKSMfAoHR0MZFwGcGzVoZ1NMiaKg7pnBm2_5aIqVDPKWB1N-8u6TChiaZ6onzkRzcAtbewZuyDyY/s1800/Montagne_Pele%CC%81_1902.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Monument Paul Merwart, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1800" data-original-width="1112" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrid3ZhIf9pV4cVvRDF25ngYdy30cYdY7YPK-T742Ij4ZpNk6RuJJS6Ury-P7PF-x1qqUb1fMvbGTlUDbIXNahZb1tNHZBh-8gM1CCKdl6p0guAKSMfAoHR0MZFwGcGzVoZ1NMiaKg7pnBm2_5aIqVDPKWB1N-8u6TChiaZ6onzkRzcAtbewZuyDyY/w396-h640/Montagne_Pele%CC%81_1902.jpg" width="396" /></a></div><i>Nuée ardente du 16 décembre 1902, publié dans La montagne Pelée et ses éruptions</i>.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Paul Merwart est tué dans l'éruption explosive. Nombre de ses travaux réalisés en Guyanne disparaissent. Néanmoins, il avait pris la précaution d'envoyer en métropole quelques peintures et aquarelles illustrant la Guyane avant de s'embarquer pour la Martinique. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwElw3j4hjkXfUasMWDdl5JOPW4vH8LizrYWnL0gdiLT3RL00VW4CmITzlx8WPyx9za--8owsArDN0XG1eMRApciczL7II_N75zuJ4HFdKL1TX-slTc6mgENpgk_C10pTJ1l0H-BgVn8i0NPPR0_jwoNlHJXWfVMC8McdD1gAYEiAagrmarqpDjHi2/s2000/Saint_Pierre_Ruines_1902.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1481" data-original-width="2000" height="404" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwElw3j4hjkXfUasMWDdl5JOPW4vH8LizrYWnL0gdiLT3RL00VW4CmITzlx8WPyx9za--8owsArDN0XG1eMRApciczL7II_N75zuJ4HFdKL1TX-slTc6mgENpgk_C10pTJ1l0H-BgVn8i0NPPR0_jwoNlHJXWfVMC8McdD1gAYEiAagrmarqpDjHi2/w546-h404/Saint_Pierre_Ruines_1902.jpg" width="546" /></a></div><i>Ruines de Saint-Pierre après l'éruption du 8 mai 1902. </i><i>Library of Congress.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">À Saint-Pierre, le désastre est apocalyptique. Un télégramme en date de 11 mai relate les observations faites par l'équipage du bateau Rubis parti à la Martinique pour porter les premiers secours : <i>« Devant Saint-Pierre, la plage et la mer sont couvertes jusqu'à plus d'un mille au large d'épaves de navires. Les canots du bords accostent difficilement. La chaleur est accablante. Les rues sont encombrées de cadavres ; quelques murailles sont encore debout. L'horloge de l'hôpital est intacte ; elle marque sept heures cinquante. Il n'y a pas d'eau dans la ville. On ne remarque rien de vivant, mais des épaves, des cendres, des nuages, des débris fumants, on entend des grondements souterrains. Dans les quartiers du Fort et de centre, il n'y a que des ruines fumantes, aucun mur n'est debout, la grille du palais du gouvernement est intacte. Partout, les murs sont calcinés ; il n'y a plus que des traces de rues. On reconnaît la douane et les grands magasins. dans ces parages, on aperçoit de nombreux cadavres, dans des attitudes diverses, complèment nus, les traits calcinés. neuf personnes de la même famille sont retrouvées étroitement enlacées ». </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkHcfclIdJt9AnbqY8VKR9swprCSHamKiVn9y3pSXv2Ke9kxFRbExAbob8qRUkIff0z5WV85m4-duNa3yPrVpXWsJURdkxIeOks1_tsZOyPMhHNIexUoaczOapK9Ph_9KEu4d7BF3P5vaf_NifFbK2lJH4zfE9KI3PsJJzeV7R9HNtF-tBeK9Pt1Ns/s1158/Saint_Pierre_destruction_1902.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Monument Paul Merwart, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="790" data-original-width="1158" height="414" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkHcfclIdJt9AnbqY8VKR9swprCSHamKiVn9y3pSXv2Ke9kxFRbExAbob8qRUkIff0z5WV85m4-duNa3yPrVpXWsJURdkxIeOks1_tsZOyPMhHNIexUoaczOapK9Ph_9KEu4d7BF3P5vaf_NifFbK2lJH4zfE9KI3PsJJzeV7R9HNtF-tBeK9Pt1Ns/w609-h414/Saint_Pierre_destruction_1902.jpg" width="609" /></a></div><i>Ruines de Saint-Pierre après l'éruption du 8 mai 1902. Library of Congress.<br /></i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Quelques années après la catastrophe, le colonel de gendarmerie Didier raconta qu'il était en compagnie de Paul Merwart la veille de l'explosion de la montagne Pelée, juste avant de s'embarquer et de quitter Saint-Pierre. D'après lui, Paul Merwart était en train de peindre un tableau du volcan en éruption, s'émerveillant des couleurs du spectacle. Le militaire lui suggèra de partir, le danger étant trop grand — <i>« Vous n'avez donc pas peur de la mort ? » lui dit-il, et Merwart lui répondit en haussant les épaules — « Allons donc ! La mort, un ticket de sortie que chacun de nous prend en entrant ! »</i>. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZKDwkarDZ4cs6Y-jACMKjM0Tu6Ke0uhpZD6mij0dtxeHLg0jzJ0DTJeZ_bIXyTFP7H92z0XsEhBRcmsvoJHjuGWdkWWpeVFhZgzHV6ADg-BUc-UFQ4NC1j3kzZHlJutcdPNa-dhWO3_a31QuukEu2x5Ifnt3xu22Eid9bqKDl43RJQqwvmK9xquxq/s1800/Mort_Pline-Ancien.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mort de Pline l'Ancien" border="0" data-original-height="1432" data-original-width="1800" height="429" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZKDwkarDZ4cs6Y-jACMKjM0Tu6Ke0uhpZD6mij0dtxeHLg0jzJ0DTJeZ_bIXyTFP7H92z0XsEhBRcmsvoJHjuGWdkWWpeVFhZgzHV6ADg-BUc-UFQ4NC1j3kzZHlJutcdPNa-dhWO3_a31QuukEu2x5Ifnt3xu22Eid9bqKDl43RJQqwvmK9xquxq/w538-h429/Mort_Pline-Ancien.jpg" width="538" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">
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DU PEINTRE PAUL MERWART
NÉ LE 27 MARS 1855
VICTIME DE L'ÉRUPTION VOLCANIQUE DU MONT-PELÉ
DANS L'ÎLE DE LA MARTINIQUE, LE 8 MAI 1902.
SES RESTES FURENT RETROUVÉS LE 20 OCTOBRE 1903
SOUS LES DÉCOMBRES DU PALAIS DE SAINT-PIERRE
ET RAMENÉ EN FRANCE AU MOIS DE MAI 1904
PAR LES SOINS PIEUX DE SA FAMILLE </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmz3poToVQLRTN0ekj7kNZhBfOeCjYwEfH4BGRbxmxTDaxv8CCUl5bv7If2JvUxHBK7TQYDgU71Jwgzn43ub_0auZ0MTubOCGtKm3LakMqRhPpuCDtSnkFIUwjatRglOL0nScdK7PaOd-bCgydLoC7EAz6mhOPbulQMQSfWRZIQqgvswzNGQ1LXy_O/s1600/Caverne_Augas_CPA.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Monument Paul Merwart, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1005" data-original-width="1600" height="402" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmz3poToVQLRTN0ekj7kNZhBfOeCjYwEfH4BGRbxmxTDaxv8CCUl5bv7If2JvUxHBK7TQYDgU71Jwgzn43ub_0auZ0MTubOCGtKm3LakMqRhPpuCDtSnkFIUwjatRglOL0nScdK7PaOd-bCgydLoC7EAz6mhOPbulQMQSfWRZIQqgvswzNGQ1LXy_O/w640-h402/Caverne_Augas_CPA.jpg" width="640" /></a></div><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Note (1) : Émile Merwart affirma avoir découvert et identifier trois corps dans les ruines de l'Intendance, hôtel du gouvernement, celui de son frère Paul et ceux du gouverneur de la Martinique, Louis Mouttet et de son épouse. La famille du gouverneur réfuta l'annonce d'Émile Merwart, selon une autre version, le gouverneur, sa femme et le peintre Paul Merwart sont mort en mer submergé par la nuée ardente, au moment où, dans un canot, il se dirigeait vers la montagne pour observer l’éruption de plus près.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgleKiY_Mf2wlWf2LDqbsBbjmKmAcjsQvx8bMEk7580zLUMmqk391kZ2PG6wIFzXquppMc9efP4VakBjnNQpOpwoJOw37gsgLF3yGg2fWkhM0GYCLDCRSfGIctASjuP6u1mmUAM_n_beVBFKHfBVRUb1RV22Rv0vduPUlTJZOEfGv_vtdmA5V7cE2dP/s1581/Louis_Mouttet_Martinique.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Hélène et Louis Mouttet, Martinique" border="0" data-original-height="1175" data-original-width="1581" height="476" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgleKiY_Mf2wlWf2LDqbsBbjmKmAcjsQvx8bMEk7580zLUMmqk391kZ2PG6wIFzXquppMc9efP4VakBjnNQpOpwoJOw37gsgLF3yGg2fWkhM0GYCLDCRSfGIctASjuP6u1mmUAM_n_beVBFKHfBVRUb1RV22Rv0vduPUlTJZOEfGv_vtdmA5V7cE2dP/w640-h476/Louis_Mouttet_Martinique.jpg" width="640" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Le gouverneur de la Martinique, Louis Mouttet et son épouse, </i></div><div style="text-align: center;"><i>victimes de l'éruption du 8 mai 1902.</i></div><div style="text-align: center;"><i> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgExiPQdTFmymeUSgZdiShxsD6hHyr5MnL78uEuuVTimOLElukShM2YqALJxYhdc6KGAAsmQdW0j39AoXB2jO6p-j4UcQtfOALBVJqXemGS-1ZFnWpZKk9kruJAhM557P0TLLUG2Skf07s5nZx2REcvAWXsfqVqL0yxbFhqKwsp8OVfz4KT08MNnW1f/s1500/Me%CC%81daillon_Paul_Merwart_Fontainebleau_004.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Monument Paul Merwart, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgExiPQdTFmymeUSgZdiShxsD6hHyr5MnL78uEuuVTimOLElukShM2YqALJxYhdc6KGAAsmQdW0j39AoXB2jO6p-j4UcQtfOALBVJqXemGS-1ZFnWpZKk9kruJAhM557P0TLLUG2Skf07s5nZx2REcvAWXsfqVqL0yxbFhqKwsp8OVfz4KT08MNnW1f/w640-h428/Me%CC%81daillon_Paul_Merwart_Fontainebleau_004.jpg" width="640" /></a></div></i></div><div style="text-align: center;"><i>Le monument Merwart en forêt de Fontainebleau. </i></div><div style="text-align: center;"><i> </i></div><div style="text-align: center;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh80elAh3oPAuQ7_9vpCM2bfP1tihQuG0RMz8DKZGm1AKLSCk_t92vhOWC6VqOMkSYUqm6EcUUibGqnfQcxrxFtkqEllEw6aUGuhDyLSEXSF6OgVZNduhi02M32Z1Iaf2OlZMnUvIhDOhFrXpd3YYhJWdz-kl3fS65VZswYqmE3OSWXE8Ff_XdvM42X/s1500/Monument_merwart_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Monument Paul Merwart, Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh80elAh3oPAuQ7_9vpCM2bfP1tihQuG0RMz8DKZGm1AKLSCk_t92vhOWC6VqOMkSYUqm6EcUUibGqnfQcxrxFtkqEllEw6aUGuhDyLSEXSF6OgVZNduhi02M32Z1Iaf2OlZMnUvIhDOhFrXpd3YYhJWdz-kl3fS65VZswYqmE3OSWXE8Ff_XdvM42X/w640-h428/Monument_merwart_Fontainebleau.jpg" width="640" /></a></div></i></div><div style="text-align: center;"><i>Le Monument Merwart avant sa restauration en 2020. </i></div><div style="text-align: center;"><i> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhha9MB9wCDbPza8tQUXKqa1RmX4LfUnykSh8_GjgzPoiWKyWFXAWN2EojL2fNeTJwRYoJe3bL0ijMVF1-ypagwB7SkNSUCVMy90bbfXlZVPZLMdvTqbahuUneqorjJUOjf-Ot9B1JD6ny7Thr2iEmRutJJmUvlAzLuF9LR_gVGdlDHyzmfbhCS0Xeb/s1500/DSC_2670.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Monument Paul Merwart, Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhha9MB9wCDbPza8tQUXKqa1RmX4LfUnykSh8_GjgzPoiWKyWFXAWN2EojL2fNeTJwRYoJe3bL0ijMVF1-ypagwB7SkNSUCVMy90bbfXlZVPZLMdvTqbahuUneqorjJUOjf-Ot9B1JD6ny7Thr2iEmRutJJmUvlAzLuF9LR_gVGdlDHyzmfbhCS0Xeb/w640-h428/DSC_2670.jpg" width="640" /></a></div></i></div><div style="text-align: center;"><i>Le monument Merwart après sa restauration.</i><i><br /></i></div><div style="text-align: center;"><i> </i><br /></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="line-height: 250%; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b>Œuvres de Paul Merwart</b></span></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><b> </b></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjq-BBNHi5YkVlAGBdvQGQOdd0KQ_aEkT4PYVpFEslLs1ilPSFOvGVnLpCo12IwOYpxSwwLJjzvunq68xwDsM_qS5HWM0V2riPOOsCbJDnnSD4LNTscNQKGfnzAR42w50MDVFeJyAOHb5asf5bxZ-dDSXaL29ZsI6wV6brbh2a149RgHxaJQzJrDLvm/s1151/Paul_Merwart_Fontainebleau_001.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="728" data-original-width="1151" height="404" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjq-BBNHi5YkVlAGBdvQGQOdd0KQ_aEkT4PYVpFEslLs1ilPSFOvGVnLpCo12IwOYpxSwwLJjzvunq68xwDsM_qS5HWM0V2riPOOsCbJDnnSD4LNTscNQKGfnzAR42w50MDVFeJyAOHb5asf5bxZ-dDSXaL29ZsI6wV6brbh2a149RgHxaJQzJrDLvm/w640-h404/Paul_Merwart_Fontainebleau_001.jpg" width="640" /></a></div></b><i>Saint-Louis du Sénégal, vue du fort.</i><b></b></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><b><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicg6RxOUNPrrvDf2CnHh4pvER7VaM6B5xWtoE9ybuKNNc7XyBOdjYNSIfTai-Wue8CPQtatW9A6lQgE3TdNdS4kBYttJL5_GZkUARmOlJA_cDTW_rfXyVigkX4rK-qUFYT5OitBnj0xlFSJOOinaS5mU2Ibidl9zxyg9hrQpThm0De4lut_XvpI4V7/s900/Paul_Merwart_Fontainebleau_012.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="485" data-original-width="900" height="344" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicg6RxOUNPrrvDf2CnHh4pvER7VaM6B5xWtoE9ybuKNNc7XyBOdjYNSIfTai-Wue8CPQtatW9A6lQgE3TdNdS4kBYttJL5_GZkUARmOlJA_cDTW_rfXyVigkX4rK-qUFYT5OitBnj0xlFSJOOinaS5mU2Ibidl9zxyg9hrQpThm0De4lut_XvpI4V7/w640-h344/Paul_Merwart_Fontainebleau_012.jpg" width="640" /></a></div></b><i>Les porteurs de sel.</i><b><br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaTRcIM7lgQ_05nRRP0m1ibi-YqlSgPmZDfV0MaCLy7gvyZmgNcaQ_OCfO13-hNTaGlp1Uc22qcjdfRpbkDJLysE_Tt0elHv2FLewou14CjOP9l37O6QmmBeqVGyF2Qn9Z73OYRPGST-0p0tFjKuXZFSUleVukAwtYznQSuVC5ybsvtUqfwf6uZ2aq/s1565/Paul_Merwart_Fontainebleau_013.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1565" data-original-width="905" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaTRcIM7lgQ_05nRRP0m1ibi-YqlSgPmZDfV0MaCLy7gvyZmgNcaQ_OCfO13-hNTaGlp1Uc22qcjdfRpbkDJLysE_Tt0elHv2FLewou14CjOP9l37O6QmmBeqVGyF2Qn9Z73OYRPGST-0p0tFjKuXZFSUleVukAwtYznQSuVC5ybsvtUqfwf6uZ2aq/w370-h640/Paul_Merwart_Fontainebleau_013.jpg" width="370" /></a></div></b><i>Femme créole en tenue typique, Cayenne 1901.</i><b><br /></b><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuTf0vJVZNU_qlAxnBfVBr-wWQUZ73C8JgYs_NdMsOB_p7y9VS3BrjdJHtnnAMVmdf095MtFKrE-sp62YT9UwjleufMMz6pbqsR-WlTEEkNvMxEEeEGGje127uTiSpzySSNFEbbMsA14r0Mf8spOC2VvhH2PUwkXnG6RCaizxWrAbc_5Py5EERWcV8/s2726/Paul_Merwart_Fontainebleau_002.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2726" data-original-width="1739" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuTf0vJVZNU_qlAxnBfVBr-wWQUZ73C8JgYs_NdMsOB_p7y9VS3BrjdJHtnnAMVmdf095MtFKrE-sp62YT9UwjleufMMz6pbqsR-WlTEEkNvMxEEeEGGje127uTiSpzySSNFEbbMsA14r0Mf8spOC2VvhH2PUwkXnG6RCaizxWrAbc_5Py5EERWcV8/w408-h640/Paul_Merwart_Fontainebleau_002.jpg" width="408" /></a></div><br /><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Le déluge ou Deucalion portant sa femme Pyrrha, d'après le poème d'Alfred de Vigny. <br />Galerie nationale d'art de Lviv, Ukraine. </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvpbzSKKvMn1y-x4zevrwrkg4bDACXCor-VVSVC9Za6BVOANh99N2JNhRgy2Nduxhg9V0qwBJM-e1B56_IhHUOTfhWmGLEMbfNJg0hAw8qA3bduxqpj9ohCk2sEPp3vC1Ide1-BqqZOz8aDonNE5ySUgq1qIpve5g2JBuz3vtGJkZ7MYct036ED0Lc/s1232/Paul_Merwart_Fontainebleau_003.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1232" data-original-width="808" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvpbzSKKvMn1y-x4zevrwrkg4bDACXCor-VVSVC9Za6BVOANh99N2JNhRgy2Nduxhg9V0qwBJM-e1B56_IhHUOTfhWmGLEMbfNJg0hAw8qA3bduxqpj9ohCk2sEPp3vC1Ide1-BqqZOz8aDonNE5ySUgq1qIpve5g2JBuz3vtGJkZ7MYct036ED0Lc/w420-h640/Paul_Merwart_Fontainebleau_003.jpg" width="420" /></a></div>Mademoiselle Dévèra des Bouffes Parisiennes, 1881, collection privée.<br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGylz4-x4d0OYC4v8voCp6dkcUuU7cbFtJBLpLp4pMr6QS23S1SIpEUNXIPmhY2o9Awa4uh9b5LYpOaw4DYPv70NcYTgW4czjH6tfTSMyH26kZ4gJZltaQqS7SX_cqgMKU1Wj2yB5tnbbDk64xoyKHUmmJH4yi4EGl7UukhinDTKrwrSA_aaFCB9J5/s800/Paul_Merwart_Fontainebleau_006.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="616" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGylz4-x4d0OYC4v8voCp6dkcUuU7cbFtJBLpLp4pMr6QS23S1SIpEUNXIPmhY2o9Awa4uh9b5LYpOaw4DYPv70NcYTgW4czjH6tfTSMyH26kZ4gJZltaQqS7SX_cqgMKU1Wj2yB5tnbbDk64xoyKHUmmJH4yi4EGl7UukhinDTKrwrSA_aaFCB9J5/w492-h640/Paul_Merwart_Fontainebleau_006.jpg" width="492" /></a></div>Avant la tempête, 1880.<br /></i><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiTVHlv6K5Tx8ljETmpQGPN8M_q_Ee1goeoO60OSJT5X4uHwdCJhdI1EvuA_NzcLolxqcpD2-w3e9_ZHrAN0ArF8n5QjkRzEncDRqAdEB78s1-zAYWHJ-6wNjyOdWmtUd9l_LaPnRhh_F0eusrgNMCm4DZsFk2M6s74xjovxdVws-iquLYxBfptqmR/s900/Paul_Merwart_Fontainebleau_020.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="616" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiTVHlv6K5Tx8ljETmpQGPN8M_q_Ee1goeoO60OSJT5X4uHwdCJhdI1EvuA_NzcLolxqcpD2-w3e9_ZHrAN0ArF8n5QjkRzEncDRqAdEB78s1-zAYWHJ-6wNjyOdWmtUd9l_LaPnRhh_F0eusrgNMCm4DZsFk2M6s74xjovxdVws-iquLYxBfptqmR/w438-h640/Paul_Merwart_Fontainebleau_020.jpg" width="438" /></a></div><p style="text-align: center;"><i>Portrait de femme.</i></p><p style="text-align: center;"><i> </i></p><p style="text-align: center;"><i></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbVvpZMNTm7XzRaycTqJ3cb4toDJ9K5CTGDecL2w4rtfOM2HuUG0ns76vrEqvynyFghCAfyGuHXvhyvGfxtn3fBqnwvkxNl2G7uFIWLe1-bLn8KqSowGXQEdGr-v58Pwt9ouh8p02GHUAQGqSz1iMNB2pn9HZ7QqhkkdFyfHpU0i73N7_CGs_Elotj/s1088/Paul_Merwart_Fontainebleau_017.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1088" data-original-width="716" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbVvpZMNTm7XzRaycTqJ3cb4toDJ9K5CTGDecL2w4rtfOM2HuUG0ns76vrEqvynyFghCAfyGuHXvhyvGfxtn3fBqnwvkxNl2G7uFIWLe1-bLn8KqSowGXQEdGr-v58Pwt9ouh8p02GHUAQGqSz1iMNB2pn9HZ7QqhkkdFyfHpU0i73N7_CGs_Elotj/w422-h640/Paul_Merwart_Fontainebleau_017.jpg" width="422" /></a></i></div><p></p><p style="text-align: center;"><i> </i><i>Portrait de femme.</i></p><p style="text-align: center;"><i> </i></p><p style="text-align: center;"><i></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7BrKHx6xvsgEUe7ArbSSkYi5JnjauUrFhKSh34owkJgyMMBqoR_cyy9yYEzAoX2f-lNvwTvm4Ib0d7YNug_nP8EHvTH7w99PkO914xS24OwD8TZx-zY8tEgWcAuOkHgMgpKZvQK0aEqwUWKMPhKCBLBikO4g2vvl3glJQniQq6RM77zwhbYwSkDpP/s1446/Paul_Merwart_Fontainebleau_022.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1446" data-original-width="1006" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7BrKHx6xvsgEUe7ArbSSkYi5JnjauUrFhKSh34owkJgyMMBqoR_cyy9yYEzAoX2f-lNvwTvm4Ib0d7YNug_nP8EHvTH7w99PkO914xS24OwD8TZx-zY8tEgWcAuOkHgMgpKZvQK0aEqwUWKMPhKCBLBikO4g2vvl3glJQniQq6RM77zwhbYwSkDpP/w446-h640/Paul_Merwart_Fontainebleau_022.jpg" width="446" /></a></i></div><p></p><p style="text-align: center;"><i> </i><i> </i><i> </i><i>Portrait de femme.</i></p><p style="text-align: center;"><i> </i></p><p style="text-align: center;"><i></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqe3WSiBXEefhPcjqMHh5MiW0S-ZUv65b7JdGW8i8CvvmAqRKtfjyouibCFc6yWzQL0imM1ga_ukMcL85ArDbSl7qmcqWYb8PTA6llWdH8oVgmfkWOhAI07QurCRFUsAUmoF4ZZ14AIxLjBGncH5HGa8hrA-sT8yPbHhH33_XHIyqpO8DKH9aO2Lil/s1800/Paul_Merwart_Fontainebleau_023.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1800" data-original-width="1346" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqe3WSiBXEefhPcjqMHh5MiW0S-ZUv65b7JdGW8i8CvvmAqRKtfjyouibCFc6yWzQL0imM1ga_ukMcL85ArDbSl7qmcqWYb8PTA6llWdH8oVgmfkWOhAI07QurCRFUsAUmoF4ZZ14AIxLjBGncH5HGa8hrA-sT8yPbHhH33_XHIyqpO8DKH9aO2Lil/w478-h640/Paul_Merwart_Fontainebleau_023.jpg" width="478" /></a></i></div><p></p><p style="text-align: center;"><i> </i><i> </i><i> </i><i> </i><i>Portrait de femme.</i></p><p style="text-align: center;"><i> </i></p><p style="text-align: center;"><i></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMVLqQpCHPeH5DP9oUck8MLrJw0N5BiXMcvP4lxgFTsTimI2D2yh_Fdns5ouHM0QPD68Tx9MPYy4GaiVkhMDlxrF6vEkNg6GAqbZi68bKp0KW7Q4yxf17S4k1sysmQG-cnk0RoeWUS8o9d3F2dfjQJbicgHvo5Jq1-w4VGaeiJ-uT6ZRxw5_OYAhNi/s946/Paul_Merwart_Fontainebleau_008.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="946" data-original-width="740" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMVLqQpCHPeH5DP9oUck8MLrJw0N5BiXMcvP4lxgFTsTimI2D2yh_Fdns5ouHM0QPD68Tx9MPYy4GaiVkhMDlxrF6vEkNg6GAqbZi68bKp0KW7Q4yxf17S4k1sysmQG-cnk0RoeWUS8o9d3F2dfjQJbicgHvo5Jq1-w4VGaeiJ-uT6ZRxw5_OYAhNi/w500-h640/Paul_Merwart_Fontainebleau_008.jpg" width="500" /></a></i></div><p></p><p style="text-align: center;"><i> </i><i> </i><i>Adam et Éve.</i></p><p style="text-align: center;"><i> </i></p><p style="text-align: center;"><i></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD6RTGlZ0EbO5zkbuFdYw93eMwEhXYMLbtZYL42x_rDv4P9cb3xHED28_-cpC29uzX8XGMfNsbjqB3c0bUBE7CbFXi4kn5oRGBAxzzhcVd0Pg64RNI7EC9cF4gRpXkOxOQRs-Kkj0169kSJMyGjQIlMUNSmiweS6ZKI7lV2_PFJnKcenQNRu9LKeRx/s1800/Paul_Merwart_Fontainebleau_009.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1800" data-original-width="1463" height="609" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD6RTGlZ0EbO5zkbuFdYw93eMwEhXYMLbtZYL42x_rDv4P9cb3xHED28_-cpC29uzX8XGMfNsbjqB3c0bUBE7CbFXi4kn5oRGBAxzzhcVd0Pg64RNI7EC9cF4gRpXkOxOQRs-Kkj0169kSJMyGjQIlMUNSmiweS6ZKI7lV2_PFJnKcenQNRu9LKeRx/w495-h609/Paul_Merwart_Fontainebleau_009.jpg" width="495" /></a></i></div><p></p><p style="text-align: center;"><i> </i><i> Sur une balançoire, 1881.</i></p><p style="text-align: center;"><i> </i></p><p style="text-align: center;"><i></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQzr3lXUgC1VbM1wfKtl6ObMMSPdO_VMXRnFeDhkUujvP-XGuA8-eai57ZKkJ-5Qh28pGMeUrM43On2w8wGZxaTfbZohnorNwLEatk_w8_v9GUv-RPLhgaZVsM-YoJDNdegE8fvxWr9dZtMUhHf1vTtv97E8mChQg2qi2VFIS-CVGa8l5Z-bCMk6ab/s900/Paul_Merwart_Fontainebleau_007.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="717" height="618" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQzr3lXUgC1VbM1wfKtl6ObMMSPdO_VMXRnFeDhkUujvP-XGuA8-eai57ZKkJ-5Qh28pGMeUrM43On2w8wGZxaTfbZohnorNwLEatk_w8_v9GUv-RPLhgaZVsM-YoJDNdegE8fvxWr9dZtMUhHf1vTtv97E8mChQg2qi2VFIS-CVGa8l5Z-bCMk6ab/w492-h618/Paul_Merwart_Fontainebleau_007.jpg" width="492" /></a></i></div><p></p><p style="text-align: center;"><i> Allégorie du Jour et de la Nuit, 1879.</i></p><p style="text-align: center;"><i> </i></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTZ_Ww2hgwNcE5jVoQhsYJbHVq1oaM9vU8_UkUDOX-QG14-tw5s4EkP2lTxg083DuSM9M4HWlrPMEnpdGvCeJokKY4yYHvpOcbn6IPPrnkOi_i4EvGzAZ1IhsRtClaEF-Wrncj52A6pjZ2w5V07mehdocP_cWNq7D5YKuWlY-H9IEfZRkEe1JehdgA/s3772/Paul_Merwart_Fontainebleau_011.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3772" data-original-width="2423" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTZ_Ww2hgwNcE5jVoQhsYJbHVq1oaM9vU8_UkUDOX-QG14-tw5s4EkP2lTxg083DuSM9M4HWlrPMEnpdGvCeJokKY4yYHvpOcbn6IPPrnkOi_i4EvGzAZ1IhsRtClaEF-Wrncj52A6pjZ2w5V07mehdocP_cWNq7D5YKuWlY-H9IEfZRkEe1JehdgA/w412-h640/Paul_Merwart_Fontainebleau_011.jpg" width="412" /></a></div><p></p><p style="text-align: center;"><i>L'atelier du sabotier.</i></p><p style="text-align: center;"><i> </i></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiw_Up0HLDA1e9Zkh9QmfFg3-eCz3bc5TbhfnnOnL2PSob5ZUYcsBR96KRBwl2bJHRWYa80JR-UmoeYoGU91cFO7vj5JLZX6r6Ojni9wzZ-o72VqcZ97GqJNj7BzdksrFEdw6plY3bW9zjsyUYqkMTt_e6WDdVTk8bGBXCHPWYduzfV1oYLdtogQ2Y4/s1396/Paul_Merwart_Fontainebleau_014.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="906" data-original-width="1396" height="399" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiw_Up0HLDA1e9Zkh9QmfFg3-eCz3bc5TbhfnnOnL2PSob5ZUYcsBR96KRBwl2bJHRWYa80JR-UmoeYoGU91cFO7vj5JLZX6r6Ojni9wzZ-o72VqcZ97GqJNj7BzdksrFEdw6plY3bW9zjsyUYqkMTt_e6WDdVTk8bGBXCHPWYduzfV1oYLdtogQ2Y4/w614-h399/Paul_Merwart_Fontainebleau_014.jpg" width="614" /></a></div><i></i><p></p><p style="text-align: center;"><i>Le foyer de la Comédie Française.</i></p><p style="text-align: center;"><i> </i></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDc-QkOGFoN05GDTigdoY4YpBwAsJGbpORWZij-dGbW7Ma4kIlAYypD09sCnFIv9MarIoMHs3-6pAuVqkxsEttNVGi7lfZL18p19-XrI8Y5GnAfk7LKkw4aOAFxOnV97Kx8Q7rpKwUNve_mgCF58vYv1izP8LTQdoGf14DvDO_qX_zudjcVo1oMaUW/s2000/Paul_Merwart_Fontainebleau_015.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1522" data-original-width="2000" height="464" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDc-QkOGFoN05GDTigdoY4YpBwAsJGbpORWZij-dGbW7Ma4kIlAYypD09sCnFIv9MarIoMHs3-6pAuVqkxsEttNVGi7lfZL18p19-XrI8Y5GnAfk7LKkw4aOAFxOnV97Kx8Q7rpKwUNve_mgCF58vYv1izP8LTQdoGf14DvDO_qX_zudjcVo1oMaUW/w609-h464/Paul_Merwart_Fontainebleau_015.jpg" width="609" /></a></div><p></p><p style="text-align: center;"><i>Sur les bords de l'eau.</i></p><p style="text-align: center;"><i> </i></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3Q3lr0NXeXokZcqIZBu-MiKwMKygTgA8S8mQoB1Sq41GxzJ4zpgt3WY-wHahfqSjpJKy1WpelAo-O9qp_DNLXB_4jqnG4QA6GQ4EiZHbCvYX9gNXjJzvWVNvIlprhC6YA4UH0xYKuMA2V6id0fHGt9B3I8pcD7nnH1CdzPtjsD544ydjPazH0MkKD/s1800/Paul_Merwart_Fontainebleau_016.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1476" data-original-width="1800" height="492" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3Q3lr0NXeXokZcqIZBu-MiKwMKygTgA8S8mQoB1Sq41GxzJ4zpgt3WY-wHahfqSjpJKy1WpelAo-O9qp_DNLXB_4jqnG4QA6GQ4EiZHbCvYX9gNXjJzvWVNvIlprhC6YA4UH0xYKuMA2V6id0fHGt9B3I8pcD7nnH1CdzPtjsD544ydjPazH0MkKD/w601-h492/Paul_Merwart_Fontainebleau_016.jpg" width="601" /></a></div><p></p><p style="text-align: center;"><i>Portrait de femme.</i></p><p style="text-align: center;"><i> </i></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoysY7YYzhk9ystlGOIpddwFLJQXB6fMTE2hXhgs5OHS5BzDfCakg0SZvYTmNEaCfDC_FQlIKGyE-ulUK_dqxJbExGJQVNjrFgktpBMVAXXai2bQ2vq3CNTQJYaMV6zQmoGL8-QtH1m6GE2VOJGQFf7hfA1MlQO7QVIjduvLjNRPKZlVewl_H5MyKF/s1500/Paul_Merwart_Fontainebleau_018.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1233" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoysY7YYzhk9ystlGOIpddwFLJQXB6fMTE2hXhgs5OHS5BzDfCakg0SZvYTmNEaCfDC_FQlIKGyE-ulUK_dqxJbExGJQVNjrFgktpBMVAXXai2bQ2vq3CNTQJYaMV6zQmoGL8-QtH1m6GE2VOJGQFf7hfA1MlQO7QVIjduvLjNRPKZlVewl_H5MyKF/w526-h640/Paul_Merwart_Fontainebleau_018.jpg" width="526" /></a></div><p></p><p style="text-align: center;"><i> </i><i>Portrait de femme.</i></p><p style="text-align: center;"><i> </i></p><p style="text-align: center;"><i></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4ezSTs46IsdCe45Zg3aUs35gj8_djCBOWoaaLbsn3mkEbHOUEBNCmqG630LXx2M_g4EJZFO4ICTu1OjPwdRwdZUMC33lJexEPOCxPfRPslQlK26kAjA15scC-obr6bSjl5VBZj6v_fK-4Xf59Jb2ctDr3Y_GYDEHSLbvjC9HAIzHc8wVj55XgCXr8/s929/Paul_Merwart_Fontainebleau_019.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="704" data-original-width="929" height="484" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4ezSTs46IsdCe45Zg3aUs35gj8_djCBOWoaaLbsn3mkEbHOUEBNCmqG630LXx2M_g4EJZFO4ICTu1OjPwdRwdZUMC33lJexEPOCxPfRPslQlK26kAjA15scC-obr6bSjl5VBZj6v_fK-4Xf59Jb2ctDr3Y_GYDEHSLbvjC9HAIzHc8wVj55XgCXr8/w640-h484/Paul_Merwart_Fontainebleau_019.jpg" width="640" /></a></i></div><p></p><p style="text-align: center;"><i> </i><i> L'écrivain.</i></p><p style="text-align: center;"><i> </i></p><p style="text-align: center;"><i></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj98mCT9Ehs-_SjUjAxLeyDhTq72etyDFwhyRwGMKXTuFhrCso0rNfvoV0rwZRXcVQ7FbA3LAP5J5qprBPwjbuIycBZlALTtJeb3mHTHoO87vlS5hY_OP068gMKSGGekbERgXMi8Mrpj71ZTs-QPgNVSGLTnUNyw482xIkE6r3_vuMb6GUZPIwyFbrO/s1136/Paul_Merwart_Fontainebleau_021.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="833" data-original-width="1136" height="470" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj98mCT9Ehs-_SjUjAxLeyDhTq72etyDFwhyRwGMKXTuFhrCso0rNfvoV0rwZRXcVQ7FbA3LAP5J5qprBPwjbuIycBZlALTtJeb3mHTHoO87vlS5hY_OP068gMKSGGekbERgXMi8Mrpj71ZTs-QPgNVSGLTnUNyw482xIkE6r3_vuMb6GUZPIwyFbrO/w640-h470/Paul_Merwart_Fontainebleau_021.jpg" width="640" /></a></i></div><i><br /></i></div><div style="text-align: center;"><i> Le perroquet blanc.</i></div><p></p><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlfRFpoJkcjRRcdzXQOEawf5RFY7y5o9AoqBKZjT7WK-sPHNMUElbPSFx9DtcdgAa8jHP_qKCxFY57dx9qupPIZbhsbg2BZZqXxaepAK6pO6jDiTs1wLVQVs7Ce3Iz53yvFf308CXQZxP2s1OygXHlMu872ujAXluCHVm4bhENK1ZTzu-cmqDB6fO8/s2500/Paul_Merwart_Fontainebleau_005.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2500" data-original-width="2500" height="517" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlfRFpoJkcjRRcdzXQOEawf5RFY7y5o9AoqBKZjT7WK-sPHNMUElbPSFx9DtcdgAa8jHP_qKCxFY57dx9qupPIZbhsbg2BZZqXxaepAK6pO6jDiTs1wLVQVs7Ce3Iz53yvFf308CXQZxP2s1OygXHlMu872ujAXluCHVm4bhENK1ZTzu-cmqDB6fO8/w517-h517/Paul_Merwart_Fontainebleau_005.jpg" width="517" /></a></div><br /></div><div style="text-align: center;"><i> Le petit chaperon rouge.</i><br /></div><div><p></p><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div></div>Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.com77300 Fontainebleau, France48.404675999999988 2.7016220.094442163821142 -32.45463 76.714909836178833 37.85787tag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-78161735079418305842023-04-03T13:21:00.004+02:002023-04-03T18:45:21.677+02:00Histoire des Croix de la forêt de Fontainebleau<div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">La tradition d’ériger des croix en forêt de Fontainebleau existe depuis fort longtemps. Du Moyen Âge au siècle des Lumières, elles étaient nombreuses à marquer les carrefours de la forêt. Dans l'imaginaire des hommes et des femmes des siècles passés, le croisement est un lieu dangereux, on risque de s'y perdre en prenant le mauvais chemin, celui qui mène vers les profondeurs de la forêt et non vers le village, car plus on pénétre dans les bois inconnus, plus on se rapproche des puissances maléfiques. Une fois engagé dans la fausse direction, tout peut arriver, surtout le pire. Ainsi, les croix servaient de repères et symboliquement, elles apportaient une protection. En 1095, le pape Urbain II décide d'étendre le droit d'asile, jusque-là réservé aux églises, aux calvaires et aux croix des routes et des chemins, quiconque se réfugie près d'eux échappe à ses ennemis qui risquent l'excommunication. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJFV2l4p9ZlWT5ANhi2glzbAv2wBPjcPZ_qJkMpKcZm9XEWf35l8-TJl10d4ovBbuQtzrXRlV3SQaPQbPP_Vdr6VCO7asPumZsFEhD4HIwsZoPhtSKOznV9bkccbvQShlcAUAKxvk6zvCMKjp2rhWatPpNilQvSSKa5uXjSR52dxVCtboM2HMmdFsH/s1500/Belle_Croix_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Belle Croix, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="381" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJFV2l4p9ZlWT5ANhi2glzbAv2wBPjcPZ_qJkMpKcZm9XEWf35l8-TJl10d4ovBbuQtzrXRlV3SQaPQbPP_Vdr6VCO7asPumZsFEhD4HIwsZoPhtSKOznV9bkccbvQShlcAUAKxvk6zvCMKjp2rhWatPpNilQvSSKa5uXjSR52dxVCtboM2HMmdFsH/w570-h381/Belle_Croix_Fontainebleau.jpg" width="570" /></a></div><div style="text-align: center;"><i><a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2023/04/belle-croix.html" target="_blank">La Belle Croix</a> est la plus ancienne croix de la forêt, la première fut érigée vers 1304.</i></div><div style="text-align: center;"><br /></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Autrefois, les croix de la forêt servaient à désigner une « garde », c’est-à-dire une zone précise de la forêt. Elles étaient le lieu-dit de « quêtes et de relais », pour les équipages des chasses du roi. Le cortège s’y formait puis s’y retrouvait, parfois plusieurs fois par jour. Il était habituel de chasser successivement plusieurs animaux, ce qui nécessitait de changer de monture et de mettre à la meute des chiens plus frais. L’ordonnance royale de 1669, « Sur le fait des Eaux et Forêts », à l’initiative de Colbert et rédigée par Paul Barillon d’Amoncourt, édicte qu’une croix, un poteau ou une pyramide de pierre devait s’élever à chaque carrefour avec indication des lieux où conduisait ces chemins. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhANhyuSJfRmtukxl_c9SpA4S91B8LbC6BCrKwwPYswjKa5W2LmnAF-7bBtUAVxZI5UJ1tTwNAqpO1nk6JQTqlxLJP1HCTi7JCp3nsDynEzOXOCOMjtcQtdD0iThRw_vLsrbjpIIbCjmskrUA-zv4sp0TVg7wFtH3wEK_HiaPr_hNUlWRfpttsI9MKO/s1333/Ordonnance_de_1669.JPEG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Conférence de l'ordonnance de Louis XIV du mois d'août 1669, sur le fait des eaux et forêts." border="0" data-original-height="1333" data-original-width="928" height="497" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhANhyuSJfRmtukxl_c9SpA4S91B8LbC6BCrKwwPYswjKa5W2LmnAF-7bBtUAVxZI5UJ1tTwNAqpO1nk6JQTqlxLJP1HCTi7JCp3nsDynEzOXOCOMjtcQtdD0iThRw_vLsrbjpIIbCjmskrUA-zv4sp0TVg7wFtH3wEK_HiaPr_hNUlWRfpttsI9MKO/w346-h497/Ordonnance_de_1669.JPEG" width="346" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Conférence de l'ordonnance de Louis XIV du mois d'août 1669, sur le fait des eaux et forêts.</i></div><div style="text-align: center;"><i> </i><br /></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Chaque croix donnait son nom à une Garde, elle-même divisée en « triage », du verbe trier, qui signifie dans la terminologie de l’administration des Eaux et Forêts, choisir un endroit plutôt qu’un autre pour faire une coupe de bois. Sous la monarchie de Juillet, de 1830 à 1848, le nombre de triages de la forêt de Fontainebleau s’élevait à 175.
Dans son <i>Dictionnaire historique et artistique de la forêt de Fontainebleau</i>, publié en 1903, Félix Herbet dénombre plus de quarante anciennes croix, en comptant celles qui existent encore. Ces croix ont progressivement disparu au XVIIIe siècle. Dans son livre, <i>Description historique des château bourg et forest de Fontainebleau</i>, publié en 1731, l’abbé Guilbert dénombre treize croix. Aujourd'hui, il en reste douze, en comptant la <a href="https://www.fontainebleau-photo.fr/2023/03/pyramide-de-la-croix-de-toulouse.html" target="_blank">Pyramide de la Croix de Toulouse</a> et <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2023/03/obelisque-de-fontainebleau.html" target="_blank">l’Obélisque</a> qui remplaça, en 1785, l'ancienne Croix Saint-Jacques. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsT7DfTS0UdZTXaN2bc9Mw-qfzSeF1L0Y-bjMQETTtnBlXvonqDz6lgJipiw0d1C-Z1eYX40weC-vC2uc56GQA9I0n6g2k4nQ6EC8g6evNz9Xspgv5-M7a0Yffs_mo7fXWi0--XJipxa9zQFEuNgEdsyBAqxlKcqbNcLwSIbtashLkfSbIbVoH5uJD/s1444/Carte_1697.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="plan de Fontainebleau par Nicolas de Fer, 1697." border="0" data-original-height="817" data-original-width="1444" height="339" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsT7DfTS0UdZTXaN2bc9Mw-qfzSeF1L0Y-bjMQETTtnBlXvonqDz6lgJipiw0d1C-Z1eYX40weC-vC2uc56GQA9I0n6g2k4nQ6EC8g6evNz9Xspgv5-M7a0Yffs_mo7fXWi0--XJipxa9zQFEuNgEdsyBAqxlKcqbNcLwSIbtashLkfSbIbVoH5uJD/w599-h339/Carte_1697.jpg" width="599" /></a></div> <style>@font-face
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{page:WordSection1;}</style></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Détail du plan de Fontainebleau par Nicolas de Fer, dressé en 1697. On y voit la Croix Saint-Jacques remplacée par l'Obélisque et la Croix Lanterne, tombée de vétusté en 1728.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Lors de la campagne iconoclaste de la Révolution, toutes les croix de la forêt de Fontainebleau « signes de fanatisme et d’esclavage » sont détruites par une décision officielle de la municipalité en date du 9 brumaire an II , (30 octobre 1793). <i>La Société populaire de Fontainebleau</i>, club jacobin fondé le 5 mai 1791, s'efforce de « fouler aux pieds tous les anciens préjugés qui tiennent de loin ou de près au despotisme théologique. » Sous le Premier Empire, on se préoccupe de rétablir ces croix « pour le Service des chasses et la décoration des forêts impériales », un projet est présenté à Napoléon en 1809, mais les travaux ne sont pas exécutés. En 1826, sous la Restauration et le règne de Charles X, le baron Édouard Mounier, intendant général des bâtiments de la Couronne, donne des instructions pour rétablir les croix. L’architecte du palais de Fontainebleau, Jean-Baptiste Lepère, est chargé du projet et de son financement. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-6Sd1MnRfbISP44MZDg8e_Asi9uW37CgxB4NvBQ149X40wv4LFEQ6Ztl2rme0AmYc1mncDCBOwX9st0LzOvIbySyRUuArhD8Hr7rp9HDYruHt_M3rFZoBIMqJMxfq-eur6NQC7J-NAkvcH_2MQA2rVgLYIY0BdlhfMmnSDQZ4HV92Zqq4o6VX-l-f/s1163/Lepe%CC%80re,_Jean-Baptiste.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Jean-Baptiste Lepère, architecte" border="0" data-original-height="1163" data-original-width="913" height="547" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-6Sd1MnRfbISP44MZDg8e_Asi9uW37CgxB4NvBQ149X40wv4LFEQ6Ztl2rme0AmYc1mncDCBOwX9st0LzOvIbySyRUuArhD8Hr7rp9HDYruHt_M3rFZoBIMqJMxfq-eur6NQC7J-NAkvcH_2MQA2rVgLYIY0BdlhfMmnSDQZ4HV92Zqq4o6VX-l-f/w429-h547/Lepe%CC%80re,_Jean-Baptiste.jpg" width="429" /></a></div><i>Portrait de Jean-Baptiste Lepère (1761-1844), par Ingres.</i><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Les croix de la forêt étaient situées au centre des carrefours. Pendant les Années folles, l’essor de la circulation automobile engendra de nombreux accidents, aggravés par la présence des croix au milieu de la route. C’est ainsi que disparaît la Croix de Montmorin, renversée par un camion en 1919. En 1925, le conseil d'arrondissement de Fontainebleau envisage la suppression de toutes les croix de la forêt au prétexte qu'elles dérangent la circulation automobile. Beaucoup s'émeuvent de ce projet et s'y opposent en publiant des tribunes dans la presse locale. On envisage l'éclairage des ronds-points où sont situés les croix, mais le projet est jugé trop coûteux. Eugène Plouchart, de la société historique et archéologique du Gâtinais, propose que la circulation automobile en forêt soit limitée à 12 kilomètres-heure.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiN_opz1ee2VCDpeXxsoWomTFUXDIIpEP_6O5lG3w-GXf8YIRkVGiBQzOD8d1mnDR2IvnK7d1I-lAxJGcrggdRCNKL3KlUd7eej2Ph0Im5Ab_Z3xVeMbtS39IZBxmwTOtIzqA8Z2Ln-0yBf931t2rkOxtPDOnBEN76Ac64MR3kjauIzOOqTwIz1mPgT/s1500/Croix_Montmorin_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix Montmorin, forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1019" data-original-width="1500" height="391" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiN_opz1ee2VCDpeXxsoWomTFUXDIIpEP_6O5lG3w-GXf8YIRkVGiBQzOD8d1mnDR2IvnK7d1I-lAxJGcrggdRCNKL3KlUd7eej2Ph0Im5Ab_Z3xVeMbtS39IZBxmwTOtIzqA8Z2Ln-0yBf931t2rkOxtPDOnBEN76Ac64MR3kjauIzOOqTwIz1mPgT/w577-h391/Croix_Montmorin_Fontainebleau.jpg" width="577" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La Croix de Montmorin avant qu'elle ne soit brisée en 1919. </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEil1JMR4NBsjvF-RpFS4NiXsUwSpzaAqchvmPbTEaPZkuG7iYpeiUPOYDUrlf4wS2nmW9P96CF2_sgYKC8BSgoXeI3RyzWyGt_5wSluDORno8arWQS7-pDHjbbVAcrt2Msd64AWfGcYpq-l_Pd1pFUhd6Z3Gne0mvP5ZUkcExvRRD1bMkSsUvtVW0xi/s1500/Croix_Montmorin_Fontainebleau_1923.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix Montmorin, forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="994" data-original-width="1500" height="377" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEil1JMR4NBsjvF-RpFS4NiXsUwSpzaAqchvmPbTEaPZkuG7iYpeiUPOYDUrlf4wS2nmW9P96CF2_sgYKC8BSgoXeI3RyzWyGt_5wSluDORno8arWQS7-pDHjbbVAcrt2Msd64AWfGcYpq-l_Pd1pFUhd6Z3Gne0mvP5ZUkcExvRRD1bMkSsUvtVW0xi/w569-h377/Croix_Montmorin_Fontainebleau_1923.jpg" width="569" /></a></div><br /><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La Croix de Montmorin après l'accident de 1919. Elle n'existe plus aujourd'hui.<br /></i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i><br /></i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Finalement, le Conseil Général du département de Seine-et-Marne s'oppose au projet de suppression des croix. La raison invoquée est la sécurité du piéton, les croix et leurs terre-pleins forment au milieu des carrefours, de véritables refuges qui constituent un abri contre les automobilistes conduisant à grande vitesse et surnommés les « avaleurs de lieues ». Néanmoins il est proposé de transporter les croix sur le bas côté pour éviter leur détérioration, on juge la vitesse des conducteurs « comme un mal endémique et incurable ». Lors de la création des rond-points, au début des années 2000, certaines croix furent replacées sur le terre-plein central.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="line-height: 250%; text-align: center;"><b><span style="font-size: x-large;">Les Croix de la forêt de Fontainebleau</span></b></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIMDrTO8jkYgVfQ7hLXhwt9_FKiYPSFklSMc-un8SxMCRjX0lTuTrUWr3XBvRUrLWAm7tGvqtptrA_kzG3AH1StGICeh0OPEFZlhXzXLxktfH7bYPoQZ-2Z4lcdmDTKdDjN6_nWtPEVbLxdjMSw4RV7jO4uh2Uh0OIWOb7Ir56IrTrysxLgD7IcmWU/s2000/Carte_Croix_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Carte des Croix de la forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1925" data-original-width="2000" height="616" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIMDrTO8jkYgVfQ7hLXhwt9_FKiYPSFklSMc-un8SxMCRjX0lTuTrUWr3XBvRUrLWAm7tGvqtptrA_kzG3AH1StGICeh0OPEFZlhXzXLxktfH7bYPoQZ-2Z4lcdmDTKdDjN6_nWtPEVbLxdjMSw4RV7jO4uh2Uh0OIWOb7Ir56IrTrysxLgD7IcmWU/w640-h616/Carte_Croix_Fontainebleau.jpg" width="640" /></a></div><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b><a href="https://www.fontainebleau-photo.fr/2022/11/la-croix-de-vitry.html" target="_blank">1 : Croix de Vitry</a><br /><a href="https://www.fontainebleau-photo.fr/2023/03/pyramide-de-la-croix-de-toulouse.html" target="_blank">2 : Pyramide de la Croix de Toulouse</a><br /><a href="https://www.fontainebleau-photo.fr/2023/03/la-croix-daugas.html" target="_blank">3 : Croix d'Augas</a><br /><a href="https://www.fontainebleau-photo.fr/2020/06/la-croix-du-calvaire.html" target="_blank">4 : Croix du Calvaire</a><br /><a href="https://www.fontainebleau-photo.fr/2016/01/la-croix-de-guise.html" target="_blank">5 : Croix de Guise</a><br /><a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2022/11/la-croix-du-grand-maitre.html" target="_blank">6 : Croix du Grand-Maître</a><br /><a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2022/11/la-croix-de-saint-herem.html" target="_blank">7 : Croix de Saint-Hérem</a><br /><a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2023/04/la-croix-de-souvray.html" target="_blank">8 : Croix de Souvray</a><br /><a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2022/11/la-croix-de-franchard.html" target="_blank">9 : Croix de Franchard</a><br /><a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2022/11/la-croix-du-grand-veneur.html" target="_blank">10 : Croix du Grand-Veneur</a><br /><a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2023/04/belle-croix.html" target="_blank">11 : Belle-Croix</a><br /><a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2023/03/obelisque-de-fontainebleau.html" target="_blank">12 : Obélisque</a></b></span></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div>Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-728736766492906092023-04-01T17:36:00.010+02:002023-04-26T13:15:43.981+02:00Belle-Croix<p style="text-align: center;"> <i> <br /></i></p><div style="text-align: center;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHKyO8PvLlvJUQZY8gIAUh9HolTkNwd6Ne877marn15SLbuR1UnqHPYmaEbZDTkGyCEjiCucwtf1olqLghwANbT0Qqh-kxSfQL35XB0bnhfGyCl2p20Oe-qcUKNddfIl2Mj-Qgx1qT313l6-HjyYxMWrplTeAkQ7NA-6SF_kspYELFtA84aV5aqYUj/s1500/Belle_Croix_Fontainebleau_01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Belle-Croix, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHKyO8PvLlvJUQZY8gIAUh9HolTkNwd6Ne877marn15SLbuR1UnqHPYmaEbZDTkGyCEjiCucwtf1olqLghwANbT0Qqh-kxSfQL35XB0bnhfGyCl2p20Oe-qcUKNddfIl2Mj-Qgx1qT313l6-HjyYxMWrplTeAkQ7NA-6SF_kspYELFtA84aV5aqYUj/w428-h640/Belle_Croix_Fontainebleau_01.jpg" width="428" /></a></div><br /></i></div><div style="text-align: center;"><i>La Belle-Croix est située à l'intersection de la route Ronde D142 </i></div><p></p><p style="text-align: center;"><i>et de la route forestière de Luxembourg.</i><br /></p><p style="text-align: center;"><br /></p><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">C’est la plus ancienne croix de la forêt, elle fut érigée vers 1304 par un certain Pierre Tapereau. Le plan dressé en 1624, par Hugues Picart, désigne cette croix sous le nom de Croix Tappreau. En 1504, Simon Tapereau fit remplacer la croix, alors tombée en ruine, par une autre, formée d’un seul bloc de grès de douze pieds de haut. Cette nouvelle croix était si bien travaillée que l’ancien nom de Croix Tapereau fut changé en celui de Belle-Croix. Sur le piédestal on lisait, en caractères gothiques, les mots suivants :</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /><p style="text-align: center;"><i><b>DEUX CENTS ANS A QUE DANS CE LIEU<br />PIERRE TAPEREAU FIT POSER<br />UNE CROIX EN L'HONNEUR DE DIEU,<br />POUR LA VOIR A TOUS EXPOSEE<br />PUIS NAGUERES A FAIT APPOSER<br />SIMON TAPEREAU CETTE CY<br />PRIEZ DIEU QUE REPOSER<br />PUISSENT LEURS AMES SANS NUL SOUCY<br />LE MOIS D'AOUT MDIIII.</b></i><br /></p><p style="text-align: center;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjV5KGiMEWB22InB8Asdbl-qhzI3wWoowgssEXlOWo20rQM38423mfMDIfHoEhDIRhWCTjgYtd3_tAwTcVQcXeYX8HspWNha2az1puPtaygDrG9UeMtLKs0wCTAAa9S_qtqVBQ43bjavcGpp5jnQGbVW_wKjDaXcG9EguAgKlNcmPvkmmUVuXOPth78/s1500/Belle-Croix_002.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Belle-Croix, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="601" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjV5KGiMEWB22InB8Asdbl-qhzI3wWoowgssEXlOWo20rQM38423mfMDIfHoEhDIRhWCTjgYtd3_tAwTcVQcXeYX8HspWNha2az1puPtaygDrG9UeMtLKs0wCTAAa9S_qtqVBQ43bjavcGpp5jnQGbVW_wKjDaXcG9EguAgKlNcmPvkmmUVuXOPth78/w402-h601/Belle-Croix_002.jpg" width="402" /></a><i> </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i>En 1643, la famille Tapereau, qui détenait le fief de Brolles depuis
Saint Louis, </i></div><div style="text-align: center;"><i>vendirent leur terres à Philippe Maniquet, seigneur des
Bergeries à Chartrettes. </i></div><p style="text-align: justify;"><br />La route des Ligueurs, qui part de Belle-Croix pour rejoindre le Carrefour de Paris, doit son nom à un épisode la Première guerre de Religion. Le vendredi 23 mars 1562, à la lueur de l'aube, de nombreux cavaliers quittent le château de Fontainebleau. Ils s'enfoncent dans la forêt, vers le nord, vers Paris. Ils suivent un chemin qui mène au hameau de Chailly, cette route longe l'épaisse et ancienne futaie du <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2020/12/le-gros-fouteau.html" target="_blank">Gros Fouteau.</a> La troupe escorte plusieurs lourds coches dont l'un de couleur noire portent sur ses portes un monogramme en lettre d'or, deux C entrelacés et surmontés d'une couronne. Dans cette voiture se trouve la reine de France, Catherine de Médicis et son fils le roi Charles IX, âgé de onze ans. Ils ont pour escorte de nombreux soldats et trois seigneurs à cheval : le duc François de Guise, le maréchal Jacques d’Albon de Saint-André et le connétable Anne de Montmorency, ce sont les Ligueurs dont cette route portera le nom. <br /></p><p style="text-align: center;"> </p><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWHbM1VnQT15mTWysM05RfHrRtsfEa13Fkn12WDjFCzNVkBWzEI9v9P59FcHW5PNu9yKXwQKiI6rIVSlnYYaXkdNPzIUdWrWQ0M_eky3tZVCleAHb-tsg3hep2vyDmdROKrJ8sPGD5hPqR8ED_Tph3l4wbEpDHKkwUUgvHB17FsMrCo-Z5xzQYjUZN/s1500/Charles_IX_1560.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1248" height="523" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWHbM1VnQT15mTWysM05RfHrRtsfEa13Fkn12WDjFCzNVkBWzEI9v9P59FcHW5PNu9yKXwQKiI6rIVSlnYYaXkdNPzIUdWrWQ0M_eky3tZVCleAHb-tsg3hep2vyDmdROKrJ8sPGD5hPqR8ED_Tph3l4wbEpDHKkwUUgvHB17FsMrCo-Z5xzQYjUZN/w435-h523/Charles_IX_1560.jpg" width="435" /></a><i> </i></div><div style="text-align: center;"><i>Charles IX par François Clouet, 1560, Kunsthistorisches museum, Vienne.</i></div><p></p><div style="text-align: center;"><i> </i></div><div>Le triumvirat avait formé une alliance, une ligue, lors du sacre de l'enfant roi Charles IX, une année auparavant. Pour cette ligue, la liberté accordée à l'église réformée était un scandale, parce qu'elle affaiblissait la couronne de France. La reine mère en était venue à composer avec les protestants, elle avait alors trahi la religion catholique. La ligue avait solennellement averti Catherine de Médicis, le royaume devait à tout prix rester dans la vraie et véritable foi. Les Ligueurs décident donc de ramener de Fontainebleau à Paris, le jeune
roi et la reine mère afin de s'assurer de leurs personnes. Il n'est pas
possible de les surveiller étroitement à Fontainebleau, Paris est jugé
bien plus sûr. Catherine de Médicis pourrait envisager de fuir avec son fils
dans l'espoir de soulever le pays contre le clan des Guises et de la
Ligue. </div><p style="text-align: justify;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIC2fPGEqqzL8zHTaE95jONgcSoqE9LqQTtri0ThnyNSPjnU0S9KGUlVs5-aYnsgRoEEdPxW6vBRbs0f32c3x7hmZl9KpZnDnpniCU-D61ifjywS_0N_q3btgyUInxu8aZA95eWYyXP_ZSuxb-TNuaDlxVDWNYjArL3wpsxSr99jBtbaAcFb0Od32w/s1600/Procession_de_la_Ligue_1590.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1422" height="512" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIC2fPGEqqzL8zHTaE95jONgcSoqE9LqQTtri0ThnyNSPjnU0S9KGUlVs5-aYnsgRoEEdPxW6vBRbs0f32c3x7hmZl9KpZnDnpniCU-D61ifjywS_0N_q3btgyUInxu8aZA95eWYyXP_ZSuxb-TNuaDlxVDWNYjArL3wpsxSr99jBtbaAcFb0Od32w/w455-h512/Procession_de_la_Ligue_1590.jpg" width="455" /></a><i> </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i>Procession de la Ligue sur la place de Grève, vers 1590 (détail). Musée carnavalet.</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i> </i></div><p></p><p style="text-align: justify;">Le 3 juillet 1664, le cardinal Flavio Chigi, gouverneur de Rome et neveu du pape Alexandre VII, arrive à Melun par la Seine et rejoint le château de Fontainebleau en passant par le carrefour de Belle-Croix. Le légat a entreprit le long voyage de Rome à Fontainebleau pour présenter les excuses du pape à Louis XIV. Une année auparavant, à Rome, une bagarre entre la garde corse du pape et des membres de l’ambassade de France, a dégénèré en bataille rangée. Des coups de feu ont été tirés contre l’ambassade, tuant et blessant plusieurs pages de l’ambassadeur. Louis XIV exige que le gouverneur de Rome vienne en personne lui présenter des excuses pour réparer cette insulte. Le cardinal patienta plus de trois semaines avant d'être reçu par le roi le 29 juillet. Une tapisserie des Gobelins, d’après un carton de Charles Le Brun, commémore ce moment d’abaissement du Saint-Siège devant la puissance du Roi-Soleil. Quelques jours après l'audience royale, le cardinal Chigi assiste avec toute la cour à la première représentation d'Othon, tragédie de Pierre Corneille.</p><p style="text-align: justify;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1WfRazLmIKEpoC1gVpCkYFkv96fa42iPybvOxz28_AodcFyQ28MLpLqS1mRRUfnSQJpbHuBBWh4M-zS9ZLDWyTAQTz68qtEsi-JCPOYt6xY0umSrIXk7OVwSSG2OGpryK8ZhlrDAc4Sdc8NyHt_MvDdPTKphozgmlrJ8HlaBv-vqOndwP6WaoqcZW/s1500/Cardinal_Flavio_Chigi.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1180" height="560" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1WfRazLmIKEpoC1gVpCkYFkv96fa42iPybvOxz28_AodcFyQ28MLpLqS1mRRUfnSQJpbHuBBWh4M-zS9ZLDWyTAQTz68qtEsi-JCPOYt6xY0umSrIXk7OVwSSG2OGpryK8ZhlrDAc4Sdc8NyHt_MvDdPTKphozgmlrJ8HlaBv-vqOndwP6WaoqcZW/w441-h560/Cardinal_Flavio_Chigi.jpg" width="441" /></a> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i>Le cardinal Flavio Chigi par Jacob Ferdinand Voet.</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i> </i></div><div style="text-align: justify;">Non loin du carrefour de Belle-Croix, au millieu du XVIIIe siècle, s’était établi un ermite qui n’était point un religieux. Il portait le nom de Lallemant et travaillait aux carrières de grès. Notre homme vivait dans la forêt avec sa femme et ses deux fils, l’un d’eux se fit soldat et l’autre se noya en traversant la Seine, leur mère s’éteignit à son tour laissant seul son mari. Lallemant mena un vie fort longue, vivant dans les bois jusqu’à sa mort survenue vers la fin de 1805, il avait alors 82 ans. Le carrier ermite était devenu une des curiosités de la forêt, il vivait dans une modeste grotte et possédait même des meubles ce qui surprenait beaucoup ses visiteurs. Le terrain autour de son habitation lui servait de potager, il nourrissait des poules et un chien. Les promeneurs qui le croisaient avaient beaucoup de peine à lui faire accepter un don, l’homme s’enfuyant dès qu’il apercevait une calèche. On le voyait seulement à l’église le dimanche. Sa manière de vivre attira sur lui l’attention de la police qui le surveilla quelques temps. Louis XVI fit preuve de tolérance et s’amusait de sa farouche indépendance, le souverain lui accorda le droit de vivre dans la forêt royale.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgn8GsPWK7bUwmocW-Z_lTWBfiLt_mfzyxE4ZHxszCj7FClb15NR08OIgdVUKFth8L-qJP-r-6xCa4-dnRcclo_XUnxuZo1GXMiLLvWA7RzHhTUiXOsjEBTlDwBz7jdYrLhV88gysSqNtED4CrTNwT9VNlayy2OtlefTl_4NE-eFVYAl1jHLkEH6HEP/s1500/Belle-Croix_013.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Belle-Croix, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1011" data-original-width="1500" height="362" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgn8GsPWK7bUwmocW-Z_lTWBfiLt_mfzyxE4ZHxszCj7FClb15NR08OIgdVUKFth8L-qJP-r-6xCa4-dnRcclo_XUnxuZo1GXMiLLvWA7RzHhTUiXOsjEBTlDwBz7jdYrLhV88gysSqNtED4CrTNwT9VNlayy2OtlefTl_4NE-eFVYAl1jHLkEH6HEP/w536-h362/Belle-Croix_013.jpg" width="536" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Belle Croix vers 1900.</i><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><br /></div><div>Le peintre <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2015/04/theodore-rousseau-le-peintre-qui.html" target="_blank">Théodore Rousseau</a> affectionnait tout particulièrement la platière située à l'ouest du carrefour de Belle-Croix et que l'on désigne sous le nom de <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2016/11/ancien-sentier-du-plateau-de-belle-croix.html" target="_blank">Plateau de Belle-Croix.</a> Dans plusieurs lettres à son ami Afred Sensier, il mentionne cette endroit où il aime poser son chevalet : <i>« Ah ! le silence est d'or. Ainsi quand je suis à mon observatoire de Belle-Croix, je n'ose bouger, car le silence m'ouvre le cœur des découvertes. La famille des bois se met alors en action ; c'est le silence qui m'a permis, immobile que j'étais comme un tronc d'arbre, de voir le cerf à son gîte, et à sa toilette... Celui qui vit dans le silence devient le centre du monde ».</i> À propos de son ami Rousseau, le peintre <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2014/10/jean-francois-millet-le-peintre-de-la.html" target="_blank">Jean-François Millet</a> écrit : <i>« La forêt, le silence, la solitude, Rousseau les aiment encore mieux que moi. Il y est comme le marin sur la mer. Au plateau de Belle-Croix, pendant des heures, immobile sur un rocher comme un capitaine sur sa dunette, il a l’air de faire son quart. Il ne peint pas, il contemple, il laisse ses chers arbres lui entrer lentement et profondément dans l’âme ».</i></div><div><i> </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJFyVo7uKrjPBZOn54TWLu2uV2GJN2u1Ip71sRgQ_PtiPwCgMKJfUA1aj-YdeZMnnDsP0mhI8v40GkNXqyEkjQi4A26N89My8T9sGbZIdOX1FN_TvBr0hNTORCiCVq3wMdUWw7KTJp28zMd0xVnhh_S-FB8NEl7f3kjcq2YigNaDgpd6o-37_XUTPC/s1600/Rousseau_044.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Plateau de Belle Croix par Théodore Rousseau, 1849." border="0" data-original-height="1077" data-original-width="1600" height="379" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJFyVo7uKrjPBZOn54TWLu2uV2GJN2u1Ip71sRgQ_PtiPwCgMKJfUA1aj-YdeZMnnDsP0mhI8v40GkNXqyEkjQi4A26N89My8T9sGbZIdOX1FN_TvBr0hNTORCiCVq3wMdUWw7KTJp28zMd0xVnhh_S-FB8NEl7f3kjcq2YigNaDgpd6o-37_XUTPC/w563-h379/Rousseau_044.jpg" width="563" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Le Plateau de Belle Croix par Théodore Rousseau, 1849.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><p style="text-align: justify;">En 1873, sur la plateau de Belle-Croix, eut lieu un duel qui fit les gros titres de la presse de l'époque. Le prince Constantin Soutzo blessa mortellement d'un coup de pistolet Nicolas Ghika, âgé de 24 ans et qui était l'amant de sa femme. Le jeune homme, frêle et délicat, aurait pourtant dû prendre garde à la réaction du mari. Soutzo était un officier réputé pour sa sauvagerie et son habileté au pistolet, il fut comdamné à quatre ans de prison.</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhI_BlMLsZArdyqrAI5G4yVwN7EagsbZ7kkMrzpPgXwg40EJRZ0hMJ32MCWqCYSjwPblF0sCUOsmbAPu6N0x0Cfuj_Naeeuli3UjYrV1YO8jPnp9Mif2t45IQ8CoJ7gVsC2iFBf5Cf7S3Yx-LrxZz3rcKYqSOv7zvH7x8mwGF9POP_iu8sMbiS3N2qK/s1500/Belle-Croix_0001.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Plateau de Belle-Croix, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="378" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhI_BlMLsZArdyqrAI5G4yVwN7EagsbZ7kkMrzpPgXwg40EJRZ0hMJ32MCWqCYSjwPblF0sCUOsmbAPu6N0x0Cfuj_Naeeuli3UjYrV1YO8jPnp9Mif2t45IQ8CoJ7gVsC2iFBf5Cf7S3Yx-LrxZz3rcKYqSOv7zvH7x8mwGF9POP_iu8sMbiS3N2qK/w565-h378/Belle-Croix_0001.jpg" width="565" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Le Plateau de Belle-croix où fut assassiné Nicolas Ghika.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFRL0Dq2Ww4DiQFr_KaFuJutv_qMXMDcnFwt6RHn1saSW5vVvExZk8KQmytZ1vX9cd2MHkcL3zzXxvRMPt776rZbTLWwDYVDKk7HoBP6d8nzB9cpB9tT-tqhLp6FAXlD3yJPRwhOSWqekCGC1LI2TGXc9LAjeFvVH-4tg35sgr9EulVqpgLpFNqYaN/s1500/Belle-Croix_011.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Belle-Croix, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="599" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFRL0Dq2Ww4DiQFr_KaFuJutv_qMXMDcnFwt6RHn1saSW5vVvExZk8KQmytZ1vX9cd2MHkcL3zzXxvRMPt776rZbTLWwDYVDKk7HoBP6d8nzB9cpB9tT-tqhLp6FAXlD3yJPRwhOSWqekCGC1LI2TGXc9LAjeFvVH-4tg35sgr9EulVqpgLpFNqYaN/w400-h599/Belle-Croix_011.jpg" width="400" /></a></div>Belle-Croix vue de la Route de Luxembourg.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i><br /></i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Belle-Croix est située à l'intersection de la Route D142 et de la route forestière de Luxembourg. Cette dernière porte le nom de Luxembourg en hommage à François-Henri de Montmorency-Bouteville, duc de Piney-Luxembourg (1628-1695), plus connu sous le nom de maréchal de Luxembourg. Il fut surnommé le <i>tapissier de Notre-Dame</i> en raison du grand nombre de drapeaux ennemis pris par ses troupes sur les champs de bataille et qui décoraient la nef de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le maréchal de Luxembourg fut l’un des plus fameux chefs d’armée du XVIIIe siècle et le militaire le plus en vue de la partie centrale du règne de Louis XIV. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgltJItQ0_NWkB9wjnfqlije8K5fovfv8inDEqVEMDOL5UqGRkbmK37YlxC7dIT6d-h_70fkvf-oWs-etLj04h_3psQbmkjRAK-vdQc1Qtl_QSqKm3hwCTkbkOxrr2ekUy9jO_hfsii1uLoH3uuFburC0wPdSksji9RrSo-L388zd_l8Va40p1WE-BV/s1200/francois-henri-de-montmorency-duc-de-luxembourg.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="977" height="540" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgltJItQ0_NWkB9wjnfqlije8K5fovfv8inDEqVEMDOL5UqGRkbmK37YlxC7dIT6d-h_70fkvf-oWs-etLj04h_3psQbmkjRAK-vdQc1Qtl_QSqKm3hwCTkbkOxrr2ekUy9jO_hfsii1uLoH3uuFburC0wPdSksji9RrSo-L388zd_l8Va40p1WE-BV/w440-h540/francois-henri-de-montmorency-duc-de-luxembourg.jpg" width="440" /></a></div><i>Le maréchal de Luxembourg</i><br /><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Détruite en 1793, Belle-Croix fut réédifiée en 1827, mais sans
l'inscription de Tapereau. Abattue par une tempête en décembre 1911,
elle est rétablie en 1913 par les Amis de la Forêt de Fontainebleau.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheUpkdodutM7dUaRl0oEN7BkR1-oADdbhhHB0ULjOsvGtl4b5aeJ8n_Sl9dMkotq-BT8UkDprWqtmGCEmfmMgmxvqXtBO6myX7agT4z61s5dd_Kw-giSlhr8G-h4DP32DU5vYdROt34-dtTtZdEg5eMi2gKc9PlO_CfyNOUcHeWe-iK8D2MgToGevK/s1500/DSC_4906.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Belle-Croix, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheUpkdodutM7dUaRl0oEN7BkR1-oADdbhhHB0ULjOsvGtl4b5aeJ8n_Sl9dMkotq-BT8UkDprWqtmGCEmfmMgmxvqXtBO6myX7agT4z61s5dd_Kw-giSlhr8G-h4DP32DU5vYdROt34-dtTtZdEg5eMi2gKc9PlO_CfyNOUcHeWe-iK8D2MgToGevK/w428-h640/DSC_4906.jpg" width="428" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i><i>Belle-Croix.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">À une centaine de mètre de Belle-Croix, le long d'un front de taille d'une carrière de grès, sur le <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2011/11/le-rocher-saint-germain-sentier.html" target="_blank">sentier Denecourt n°4</a>, se trouve la Fontaine Maria. Cette fontaine fut creusée par Charles Colinet en 1891, elle est dénommée du prénom de sa femme : Maria Colinet (1851-1933). Elle fut la continuatrice de l'œuvre de Denecourt et de son mari après la mort de celui-ci en 1905. Elle assura l'entretien des sentiers et la publication des guides Denecourt-Colinet jusqu'en 1921. L'association du Touring Club de France prit le relais jusqu'en 1939. Depuis 1947, c'est l'Association des Amis de la Forêt de Fontainebleau qui a en charge l'entretien et le balisage des sentiers de la forêt. Sur la paroi de grès de la fontaine, de petites vasques, en forme de nid d'oiseau, ont été aménagées pour recueillir l'eau suintante de la roche. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4gujZfzrREurdVLuQRxYeebpbl-N6Ikbowkla5fHdRr4rdH_oi_hoA236blOSvgMyivcBJoip098TMOjrAlI50Fo-XE7-nCLIgnLqvZ9AgAjd1FjEliB30NiPhVJLGiDcMvSW8voSYmAVsED_p-y5ozezRwvhrZZZAYxeMhZ6zMogsXW2jKxKU1nZ/s1500/DSC_4820.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Fontaine Maria, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="561" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4gujZfzrREurdVLuQRxYeebpbl-N6Ikbowkla5fHdRr4rdH_oi_hoA236blOSvgMyivcBJoip098TMOjrAlI50Fo-XE7-nCLIgnLqvZ9AgAjd1FjEliB30NiPhVJLGiDcMvSW8voSYmAVsED_p-y5ozezRwvhrZZZAYxeMhZ6zMogsXW2jKxKU1nZ/w375-h561/DSC_4820.jpg" width="375" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La Fontaine Maria. </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7IftCoQi6LEqAaqCyxyy54VXJFWjO_9qIIGBBx-9pvVNfguK6A8hePaMp-ycGf0iYop3cQoIr7gatB-cVyk9VYXR5KDuUbF6ZbOwohbPbeRWBiiau-LPUn8jcLz1WvdEE7upBHkrGPXmdxOrdAphMQB4FnUEC-idifAPwkIEa-SiOtKWHkkNmuvST/s1200/Saint_Germain_0016.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Fontaine Maria, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="790" data-original-width="1200" height="371" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7IftCoQi6LEqAaqCyxyy54VXJFWjO_9qIIGBBx-9pvVNfguK6A8hePaMp-ycGf0iYop3cQoIr7gatB-cVyk9VYXR5KDuUbF6ZbOwohbPbeRWBiiau-LPUn8jcLz1WvdEE7upBHkrGPXmdxOrdAphMQB4FnUEC-idifAPwkIEa-SiOtKWHkkNmuvST/w562-h371/Saint_Germain_0016.jpg" width="562" /></a></div><i>La Fontaine Maria vers 1900.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i><br /></i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Proche de la Fontaine Maria, se trouve la grotte aux Cristaux. Véritable curiosité naturelle, cette grotte fut découverte en 1771 par un carrier nommé Laroche. Le roi Louis XVI aurait fait le déplacement à Fontainebleau pour la voir. Mais ce n'est qu'en septembre 1850 qu'un ouvrier nommé Benoît révéla de nouveau la présence de cette voûte couverte de cristallisations de grès. Le lieu devint très vite populaire et les touristes affluaient pour la voir. Face à la recrudescence du vandalisme, l'administration combla la grotte. Elle fut rouverte et dégagée par Colinet en 1891 qui décida la pose de l'actuelle grille.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiR0o7M6wfK_sgC7oX3T0f9yQBO_JaBmB7QiLd5-SDWypIvwK5DqpRbDGvb2MyLXI78ehKkrzFxJBxMD4bjcFfpbDAjGRjQhBON33AQVMA0ZcDGb4txptqixQrnLuUgtZKyKicN-t1wTu6VvAipc5nPAzU9bKvqTxD_pRUvnD_ypOdHn7BD7MCXdPOx/s1500/DSC_4882.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Grotte aux cristaux, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="566" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiR0o7M6wfK_sgC7oX3T0f9yQBO_JaBmB7QiLd5-SDWypIvwK5DqpRbDGvb2MyLXI78ehKkrzFxJBxMD4bjcFfpbDAjGRjQhBON33AQVMA0ZcDGb4txptqixQrnLuUgtZKyKicN-t1wTu6VvAipc5nPAzU9bKvqTxD_pRUvnD_ypOdHn7BD7MCXdPOx/w378-h566/DSC_4882.jpg" width="378" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La Grotte aux Cristaux.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Autrefois, se trouvait près de la grotte aux Cristaux, une buvette du même nom. À l'emplacement de la buvette disparue, on trouve une roche de grès portant l'inscription gravée : « Germaine et Léon Édelé 1950. » Ce couple furent les derniers gérants de la buvette de la Roche aux Cristaux, Germaine est décédée en 1978 et Léon en 1982.<br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfnpWD6QQQxrFbPecflJRHysUICPim9LX61_dE8w0NJOF961bH9xgvOhmDnJFsVA1Y5rp5lsxB9dkvkVShWSPzpnM3RnSsp-EP4zmAe6SMrgZcw-6Fg00exxRylzbjeCzVyIOeBH_bKe2-WqRuMr8fdJRMElkta3zcerOoYKVFTJipWGPY4tlC7tkk/s1500/DSC_4859.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Buvette de la roche aux Cristaux, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="365" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfnpWD6QQQxrFbPecflJRHysUICPim9LX61_dE8w0NJOF961bH9xgvOhmDnJFsVA1Y5rp5lsxB9dkvkVShWSPzpnM3RnSsp-EP4zmAe6SMrgZcw-6Fg00exxRylzbjeCzVyIOeBH_bKe2-WqRuMr8fdJRMElkta3zcerOoYKVFTJipWGPY4tlC7tkk/w546-h365/DSC_4859.jpg" width="546" /></a></div></div><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwP2OXqzwCl09rVKHZPq0YmC9l88fnrKOlh7ZI4Qw4wQxSYp0HPpPZ7uHC_tcYb2PI7t4NKfcY5t6b2MYwHxByixqBs3i5sb9M7wz3wF2Wy6W7CngFd_HOiHmF5yUMvA7jWts_IgSJSbYaS3jUalS2z4UnFfbaymMsX0VGy5R6IsiTnzg3ALdzIM4F/s1500/Saint_Germain_0021.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="956" data-original-width="1500" height="357" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwP2OXqzwCl09rVKHZPq0YmC9l88fnrKOlh7ZI4Qw4wQxSYp0HPpPZ7uHC_tcYb2PI7t4NKfcY5t6b2MYwHxByixqBs3i5sb9M7wz3wF2Wy6W7CngFd_HOiHmF5yUMvA7jWts_IgSJSbYaS3jUalS2z4UnFfbaymMsX0VGy5R6IsiTnzg3ALdzIM4F/w560-h357/Saint_Germain_0021.jpg" width="560" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> Germaine et Léon Édelé, derniers gérants de la buvette de la Grotte aux Cristaux. </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGjWqPcorog6uITBLno98eoSl6o4mTzTUT0HHxrrc0isRysM4BvlRhKqPx-7TJZviFrgEpmQzxTF2h7HvETDEy1_qfpK45VKzae0eycx_xiPIzM9fzfwxAh29hrzYuReQN0W5pBCEsThrT2c654KZauCW0d-BDluVm8jZqu8cH2ptV_VNAtjn68-Yr/s1500/Belle-Croix_014.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Belle-Croix, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="955" data-original-width="1500" height="361" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGjWqPcorog6uITBLno98eoSl6o4mTzTUT0HHxrrc0isRysM4BvlRhKqPx-7TJZviFrgEpmQzxTF2h7HvETDEy1_qfpK45VKzae0eycx_xiPIzM9fzfwxAh29hrzYuReQN0W5pBCEsThrT2c654KZauCW0d-BDluVm8jZqu8cH2ptV_VNAtjn68-Yr/w566-h361/Belle-Croix_014.jpg" width="566" /></a></div><br /><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;">Coordonnées géographiques de Belle-Croix : <a href="https://www.google.fr/maps/place/48%C2%B026'29.7%22N+2%C2%B040'07.8%22E/@48.4415868,2.6666446,17z/data=!3m1!4b1!4m5!3m4!1s0x0:0x1eeffcd54faf563b!8m2!3d48.4415833!4d2.6688333?hl=fr" target="_blank">48°26'29.7"N 2°40'07.8"E</a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><a href="https://www.fontainebleau-photo.fr/2023/04/histoire-des-croix-de-la-foret-de.html" target="_blank">Histoire des Croix de la forêt de Fontainebleau </a><br /><p> </p></div>Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-74739232630842616482023-03-18T14:17:00.015+01:002023-04-26T13:16:18.269+02:00La croix d'Augas<div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtHpDYXKoP52VfSMm1KG0PoPZJltWbWTeT7rEfwCqo-RU_3EkA9jbmRwKUjaqjvd5BBr83iqKWGStI2Bw_v40JwzImFcvqIP4EbpPQayNztheJNMJC9I9ulZZHMZ9mASXb1jqWahJsHXev44-P_GXAlGVSuj5JMjHp5u7Yhqqbsuc3N5gdmu5d9Xdd/s2000/Croix_Augas_Fontainebleau_01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix d'Augas, Fontainebleau" border="0" data-original-height="2000" data-original-width="1335" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtHpDYXKoP52VfSMm1KG0PoPZJltWbWTeT7rEfwCqo-RU_3EkA9jbmRwKUjaqjvd5BBr83iqKWGStI2Bw_v40JwzImFcvqIP4EbpPQayNztheJNMJC9I9ulZZHMZ9mASXb1jqWahJsHXev44-P_GXAlGVSuj5JMjHp5u7Yhqqbsuc3N5gdmu5d9Xdd/w428-h640/Croix_Augas_Fontainebleau_01.jpg" width="428" /></a></div><i>La Croix d'Augas est située à l'intersection de la route </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>de Fontainebleau à Fontaine-le-Port D116 et de la route de Melun D606.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">La Croix d’Augas est mentionnée sur la carte dressée par Hugues Picart en 1624, elle portait alors le nom de Croix Dogast. Elle aurait été érigée par Jehan d’Ogas, ou Jean d'Auga, écuyer, sieur du dit lieu, gentilhomme de la Maison du Roi, capitaine et gouverneur de Fontainebleau dès 1554, Grand-Forestier de la forêt de Bière, maître des Eaux & Forêts du bailliage de Melun jusqu'en 1583. Jean d'Auga avait sous ses ordres dix gardes forestiers payés chacun vingt écus par an. On ignore la date de son décès, mais il meurt avant sa femme Antoinette Piédefer, qui rend l'âme en 1593 et dont le grand-père, Jacques Piédefer, était prévôt des marchands de Paris. Leur fille, Marguerite d'Augas, hérita de la capitainerie de Fontainebleau. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjXDpDwogHiu4boS_bJEz6zAZDG0_VQJE_AmV2QUhEsad4nSRxKiIuM9QowTik0gQ1txNIEJtxwAP6UQSPJA7aHtBUSUzxh6EfKgNamiA_PX0a-fJ3fm3S_iytLc0yDt8mVd4tGtvp6s6NOncA589B0sBkryoF_QptYbZqDIaSOUyK4TJiFxNMoc9d/s945/Croix_Augas_Fontainebleau_02.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix d'Augas, Fontainebleau" border="0" data-original-height="945" data-original-width="593" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjXDpDwogHiu4boS_bJEz6zAZDG0_VQJE_AmV2QUhEsad4nSRxKiIuM9QowTik0gQ1txNIEJtxwAP6UQSPJA7aHtBUSUzxh6EfKgNamiA_PX0a-fJ3fm3S_iytLc0yDt8mVd4tGtvp6s6NOncA589B0sBkryoF_QptYbZqDIaSOUyK4TJiFxNMoc9d/w402-h640/Croix_Augas_Fontainebleau_02.jpg" width="402" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La Croix d'Augas au début du XXe siècle.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Jean d'Auga fut le parrain de Marie Ruggieri, baptisée le 10 juin 1574, fille de Ruggiero Ruggieri, né à Bologne, artiste au château de Fontainebleau qui avait collaboré avec le Primatice. Ruggieri avait succédé au Primatice (mort en 1570) comme garde et gouverneur du grand jardin, puis en 1577, il fut surintendant des peintures à la suite de Camillo L'abbate, il est mort à Fontainebleau vers 1597. La famille d'Augas est originaire du Béarn où il existe toujours une localité de ce nom, dans le département des Pyrénées-Atlantique.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_fyPiW9WCcUEBxD052ZARBUYGUq0NIx9V9zPVDGpyV8mzq_mnMw0ZA4JNcyYJVAWgPEOni8yiMPA90JkfDEkRXgV0mDSDUMmPuGmZyl1JgIxMl7rOG82BGMiV0G14oFlo5FPsj3o6mWI6msLfEiBY-DpwBpxtJV73v2LGGtm-0E8p89L-5NgHJsv2/s1600/Augas_012.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix d'Augas, Fontainebleau" border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1144" height="591" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_fyPiW9WCcUEBxD052ZARBUYGUq0NIx9V9zPVDGpyV8mzq_mnMw0ZA4JNcyYJVAWgPEOni8yiMPA90JkfDEkRXgV0mDSDUMmPuGmZyl1JgIxMl7rOG82BGMiV0G14oFlo5FPsj3o6mWI6msLfEiBY-DpwBpxtJV73v2LGGtm-0E8p89L-5NgHJsv2/w423-h591/Augas_012.jpg" width="423" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La Croix d'Augas au début du XXe siècle.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Durant les vingt années de sa charge, sous les règnes d'Henri II, de Charles IX et d’Henri III, Jean d'Auga vécut des temps de tourmente. La guerre civile entre la Ligue catholique et les protestants battait son plein. Le 24 août 1572, c’est le massacre de la Saint-Barthélemy, le 25 août, la tuerie atteint Orléans où elle fait un millier de victimes. Des meurtres de protestants eurent aussi lieu dans la région de Melun et Fontainebleau. Les huguenots avaient l’habitude de se réunir à Chartrettes, en un lieu nommé « le Prêche ». À la suite de l'Édit de Nantes et de la conférence tenue le 4 mai 1600 à Fontainebleau, il fut autorisé l'installation d'un temple de la religion réformée dans la région. Melun et Fontainebleau ne pouvant, aux termes de l'édit, posséder dans leurs enceintes un temple protestant, on choisit à égale distance de ces deux villes un lieu où put s'installer ce lieu de culte, ce fut Bois-le-Roi. Le temple perdura jusqu'en 1682, il fut alors démoli, « jusqu'aux fondements ». Peu après, avec l'édit de Fontainebleau, signé par louis XIV, le 18 octobre 1685, le culte de la « religion prétendue réformée » fut interdit en France.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPD_g2DwACDwT0SHB6oH1Ub7tlekjj-g263HlVK9sHMHGZ6XbxgGpeiYWdf8YGkWWt7u3T4nsbc0IUPSnHbcic5mSkiUd9gnHpPAIyZ6JlRFXkjSqWREmKu6mqYpO6yi5ybvLura9LniRMkqXkGEv6OSgBFfmkBAtJUVDaSNJnKhHdXbodG7oj1HBP/s2000/Augas_011.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix d'Augas, Fontainebleau" border="0" data-original-height="1257" data-original-width="2000" height="402" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPD_g2DwACDwT0SHB6oH1Ub7tlekjj-g263HlVK9sHMHGZ6XbxgGpeiYWdf8YGkWWt7u3T4nsbc0IUPSnHbcic5mSkiUd9gnHpPAIyZ6JlRFXkjSqWREmKu6mqYpO6yi5ybvLura9LniRMkqXkGEv6OSgBFfmkBAtJUVDaSNJnKhHdXbodG7oj1HBP/w640-h402/Augas_011.jpg" width="640" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La Croix d'Augas au début du XXe siècle.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">La route, qui conduit de Fontainebleau au carrefour où se situe la Croix d’Augas, fut une des premières à être pavée, vers 1640, car sa pente assez raide était dangereuse. À la fin du XVIIe siècle, lors d'un mois de novembre pluvieux, le chevalier Dauberon traverse le carrefour de la Croix d'Augas et descend rapidement vers Fontainebleau. La route est glissante, le chevalier chute de sa monture, un pied reste coincé dans un étrier, le cheval affolé s'emballe traînant l'infortuné cavalier sur les pavés de la route. Le chevalier en danger de mort prie la sainte Vierge de le secourir. Soudain, son cheval s'arrête et le sieur Dauberon a la vie sauve. Croyant à un miracle, il remercie Marie en plaçant un petit oratoire sur un chêne situé là où son cheval s'est arrêté. Quelques années plus tard, en 1690, les habitants de Fontainebleau élèvent une chapelle sur le lieu du miracle qu'ils nomment Notre-Dame du Bon Secours. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGN91AkzEan2QMVlfhyco8MDxkEj-acMp-6blYKOAPbWtZAN5g7U2XXbxwBF6MdGELKgzJ3l5MZDsp9exT74CtojBFyPjfIoKYHJM2DeWw41lgHSi93P5WPU1aHVd0Zq8sOe_rYH2NWhjnHMeBSNsU5V6PPc3HHLPLWN2e79F_8LKTwwKdfvmst6dz/s1600/Chevalier_Dauberon_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Chapelle Notre-Dame du Bon Secours, Fontainebleau" border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1145" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGN91AkzEan2QMVlfhyco8MDxkEj-acMp-6blYKOAPbWtZAN5g7U2XXbxwBF6MdGELKgzJ3l5MZDsp9exT74CtojBFyPjfIoKYHJM2DeWw41lgHSi93P5WPU1aHVd0Zq8sOe_rYH2NWhjnHMeBSNsU5V6PPc3HHLPLWN2e79F_8LKTwwKdfvmst6dz/w458-h640/Chevalier_Dauberon_Fontainebleau.jpg" width="458" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La chute du chevalier Dauberon.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">La chapelle Notre-Dame du Bon Secours fut détruite sous la Révolution. En 1821, une nouvelle chapelle est construite par les soins du curé de la ville, M. Philipeau, sur les plans de l'architecte du Palais M. Heurtaut. Auguste Luchet raconte avoir vu, un 20 avril, pour l'anniversaire des adieux de Napoléon en 1814, de vieux soldats, à genoux, priant la sainte Vierge : « Eux aussi avaient suspendu leur offrande de verdure et de fleurs aux modestes frises de l'oratoire champêtre ... touchante et craintive adoration ! Ces braves, devenus si doux après avoir été si terribles, n'osait pas prier Dieu pour le démon des batailles : c'était Marie qu'ils suppliaient, Marie la femme, Marie la mère, sans cesse demandant grâce et pitié pour tous. » La chapelle, classée monument historique en 1926, fut restaurée en 1864 par Napoléon III, puis de nouveau en 2015. Juste à côté de la chapelle, de l'autre côté du carrefour, se situe le début du <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2012/12/balade-le-long-du-sentier-denecourt-n2.html" target="_blank">sentier Denecourt n°2</a> ou sentier des Fontaines.<br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNQLjnMhxhcu8o00zhVhjR2wAGf0Wm5vR8MjN7Jb6VFEFecQGf8IoNJvDPu9J-AZIA6OEdAgopLR7eSf5hFsbKNiZDhA8K138l1yCjM_s1a-So3GIKn0eAyQNNDovb0kXH1ZcF1Pq_LLkaXVSA8pigQ3SBm1Wcua-CEpUFgQwDcxzx32hcjmiqd-61/s1500/Chapelle_Notre-Dame_du_Bon_Secours.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix d'Augas, Fontainebleau" border="0" data-original-height="998" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNQLjnMhxhcu8o00zhVhjR2wAGf0Wm5vR8MjN7Jb6VFEFecQGf8IoNJvDPu9J-AZIA6OEdAgopLR7eSf5hFsbKNiZDhA8K138l1yCjM_s1a-So3GIKn0eAyQNNDovb0kXH1ZcF1Pq_LLkaXVSA8pigQ3SBm1Wcua-CEpUFgQwDcxzx32hcjmiqd-61/w640-h426/Chapelle_Notre-Dame_du_Bon_Secours.jpg" width="640" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><i>La chapelle Notre-Dame du Bon Secours à Fontainebleau.</i></div><div style="text-align: center;"><i> </i></div><div style="text-align: center;"><i> </i><br /></div><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTABJgyvV6y80cZmHt14Ai3leFOD4_KE6L3HfTxFLpQLl3i30pPxZcIzrLgAjcR8pOQyLY9pzJLMqqFQYUEakVGXDo2pWrvkBDWDefLOOvcDSLq6DiXG3gOUVXVZHy1Or94QoaxPB6YCGjPmXa5m9WPh7_YneUhbwPnoDnxfSWz1e2ah1S3jx7RZJB/s1420/ND_Bon_Secours_08.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1239" data-original-width="1420" height="464" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTABJgyvV6y80cZmHt14Ai3leFOD4_KE6L3HfTxFLpQLl3i30pPxZcIzrLgAjcR8pOQyLY9pzJLMqqFQYUEakVGXDo2pWrvkBDWDefLOOvcDSLq6DiXG3gOUVXVZHy1Or94QoaxPB6YCGjPmXa5m9WPh7_YneUhbwPnoDnxfSWz1e2ah1S3jx7RZJB/w532-h464/ND_Bon_Secours_08.jpg" width="532" /></a></div><div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Pélerinage à Notre-Dame du Bon Secours au milieu du XIXe siècle.<br /></i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">En 1735, 250 arpents (à peu près 125 hectares) sont repeuplés de chêne dans le secteur de la Croix d'Augas, puis en 1752, 50 autres arpents. L'arpent était l'unité principale de mesure de superficie agraire dans la plupart des régions de France sous l'ancien régime. L'arpent représente l'aire d'un carré de dix perches de côté, soit cent perches carrées. Au XVIIe siècle la perche dite « des eaux et forêts » vaut 22 pieds du Roi, soit 7,146 mètres, d'où un arpent dit « royal », un arpent représentant environ 51 ares, soit à peu près un demi-hectare. Ces plantations à la Croix d'Augas sont mentionnées par Henri Louis Duhamel du Monceau (1700-1782) botaniste et agronome, dans son ouvrage intitulé : <i>Des semis et plantations des arbres et de leur culture</i>, publié en 1760. Du Monceau est un des fondateurs de la sylviculture moderne.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx3dFUBIgROHc6ip8NzdMPA0-paVkfd8hF70X7GqNnTMORfnwloE-0Hhwp7BQ1mbRgQZh98KhriWklEws2ifipFiL-iHSb4QMbToLTxers6_j9JGhbFnWT9QDUQbpmTAl_rscgu_1XwCx-gt9EDQA9xfbrt39B1hfFdT9kOz_rU0Kymtm6ra0AuTC3/s1029/Henri_Louis_Duhamel_du_Monceau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Monument à Henri-Louis Duhamel du Monceau à Pithiviers, fondu par le gouvernement de Vichy en 1942." border="0" data-original-height="1029" data-original-width="685" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx3dFUBIgROHc6ip8NzdMPA0-paVkfd8hF70X7GqNnTMORfnwloE-0Hhwp7BQ1mbRgQZh98KhriWklEws2ifipFiL-iHSb4QMbToLTxers6_j9JGhbFnWT9QDUQbpmTAl_rscgu_1XwCx-gt9EDQA9xfbrt39B1hfFdT9kOz_rU0Kymtm6ra0AuTC3/w426-h640/Henri_Louis_Duhamel_du_Monceau.jpg" width="426" /></a></div></div><div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Monument à Henri-Louis Duhamel du Monceau, Pithiviers. <br /></i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Fondu par le gouvernement de Vichy en 1942.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le 18 février 1814, les généraux Charpentier et Allix de Vaux, arrivant de Melun, chassent les cosaques et les Autrichiens qui occupent Fontainebleau, des combats ont lieu en forêt, notament autour de la Croix d'Augas. Tout près de la croix, dans une carrière de grès, se trouve un monument à la mémoire du peintre <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2023/04/monument-merwart.html" target="_blank">Paul Merwart</a>, mort en Martinique à Saint-Vincent, lors de l'éruption de la Montagne Pelée, le 8 mai 1902. Le monument, élevé à l'initiative de son frère Émile Merwart, fut inauguré le 16 juin 1906. Le portrait en médaillon de bronze est l'œuvre d'Ernest Dubois. Des restes du peintre ont été déposés dans une urne et scellé dans le grès derrière le médaillon. Un autre médaillon en marbre lui est consacré, il a été posé le 24 août 1952 dans la cour de la bibliothèque de Fontainebleau. Paul Merwart aimait beaucoup Fontainebleau et sa forêt, il y possédait une maison située au 27 rue Pierre Charles Comte, dans le quartier des Provenceaux. Une rue de la ville porte son nom. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieao9zD9u5AnCiz5p46-AT6VIRrJ8DFMxES4mb_8QisJq-emw4sv0jt0J0OtTHxzxhwGGO51pIs-U_tc2Te3gVCufSOkO9TOLPtzCFRZ_pWQp90OkeXfdr8aBGxcHLnPVVAR1sMAH2aY19z90hR6ySN9NorSBbk1uk3DKZtAg1LK1s21cyR_MeTsqY/s1500/Me%CC%81daillon_Merwart_CPA.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Monument en hommage à Paul Merwart, Fontainebleau" border="0" data-original-height="996" data-original-width="1500" height="393" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieao9zD9u5AnCiz5p46-AT6VIRrJ8DFMxES4mb_8QisJq-emw4sv0jt0J0OtTHxzxhwGGO51pIs-U_tc2Te3gVCufSOkO9TOLPtzCFRZ_pWQp90OkeXfdr8aBGxcHLnPVVAR1sMAH2aY19z90hR6ySN9NorSBbk1uk3DKZtAg1LK1s21cyR_MeTsqY/w593-h393/Me%CC%81daillon_Merwart_CPA.jpg" width="593" /></a></div><i>Le monument en hommage à Paul Merwart.</i><br /> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWEJif86URBqxWFMDfAQeHg-8ShSYRYMuci7ToQWIKn6ksuwegspLmtavS9w_FsoJzSmcPk2Q_ppyXzyhlRJhknwMR_i3S5WQlUX13MBiNLEe4CeSRHyLyC1Ol2lrn5uJhv0CHr8IHwA00oJLHn523UtMnmZF3TiCkv1ILdlqmtCUEe_xCeHBfchyx/s1800/Caverne_Augas_CPA_05.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Monument Paul Merwart, Fontainebleau" border="0" data-original-height="1149" data-original-width="1800" height="383" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWEJif86URBqxWFMDfAQeHg-8ShSYRYMuci7ToQWIKn6ksuwegspLmtavS9w_FsoJzSmcPk2Q_ppyXzyhlRJhknwMR_i3S5WQlUX13MBiNLEe4CeSRHyLyC1Ol2lrn5uJhv0CHr8IHwA00oJLHn523UtMnmZF3TiCkv1ILdlqmtCUEe_xCeHBfchyx/w601-h383/Caverne_Augas_CPA_05.jpg" width="601" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La caverne d'Augas et le monument Paul Merwart.</i></div><div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Juste à côté du monument hommage à <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2023/04/monument-merwart.html" target="_blank">Paul Merwart</a>, se trouve la Caverne d'Augas qui s'est effondrée dans la nuit du 3 au 4 mars 1986. Cette fameuse caverne avait été creusé par les carriers dans le sable, sous le banc de grès qui formait une voûte. En 1868, Claude-François Denecourt décrivait le site comme <i>« la plus vaste grotte de la forêt qui pourrait abriter 200 personnes si elle était complètement déblayée »</i>. Charles Colinet, le successeur de Denecout, écrivait dans son guide en date de 1898 : <i>« En 1880, nous avons pu faire exécuter une trouée de 45 m de long qui aboutit à la partie la plus vaste du souterrain »</i>. Deux issues permettaient l'exploration. Marie Colinet, l'épouse de Charles, continua à approfondir la caverne d'Augas. Les clients de la taverne, installée juste au-dessus de la caverne, aimaient visiter les lieux à la lueur de bougies puis de lampes électriques. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdAx4pwuwGSoZP9K9dWWEMLySdc_BKtzZTO0yCWcJ_H-MFSj65tpvovkl0apdiwd63CpAhDZU9HwNJAioQGO8PvAKIkfbhj8UYjjzwE3oBN-yj0R5bwrbUE8cehaQNDp--M6wDDeMAa7xGZBMp1-4-cnYTOkJVbIrGnLldGB25P0yGhLCvRR3mVhy7/s1109/Caverne_Augas_Fontainebleau_04.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Caverne d'Augas, Fontainebleau" border="0" data-original-height="1109" data-original-width="715" height="615" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdAx4pwuwGSoZP9K9dWWEMLySdc_BKtzZTO0yCWcJ_H-MFSj65tpvovkl0apdiwd63CpAhDZU9HwNJAioQGO8PvAKIkfbhj8UYjjzwE3oBN-yj0R5bwrbUE8cehaQNDp--M6wDDeMAa7xGZBMp1-4-cnYTOkJVbIrGnLldGB25P0yGhLCvRR3mVhy7/w396-h615/Caverne_Augas_Fontainebleau_04.jpg" width="396" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La caverne en 1905 et un guide des promenades montrant sa carte professionnelle.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Après la Seconde Guerre mondiale, la caverne resta accessible mais plus difficilement. On pouvait y pénètrer en y rampant puis l'explorer à genoux. En 1972, les travaux du Carrefour de la Croix d'Augas impliquant la construction d'un pont au-dessus de la route nationale 6, imposèrent la condamnation de la caverne par un ensablage des deux accès. L'effondrement de la caverne en 1986 engendra de graves fissures dans les murs et le plancher de la taverne d'Augas, le bâtiment dut être détruit et reconstruit.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXOyiqIWRlGC0i2-lHu4OjKK_YAEEF0NrXSxeNDKc9TFTANNdOFP111Ag4pGyq1PMt_JUvXB-EElYwHCEspEdhSaHmAVx5c3rckq61dycbVpLtFJS96r5uMtyiE58XLMCGqN_UFiXUiGkMPceWMfKDPY7ypt0rqU0r6bZiaaoTRQP_ndeiYlzzgF2v/s1592/Caverne_Augas_Fontainebleau_03.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Caverne d'Augas, Fontainebleau" border="0" data-original-height="1038" data-original-width="1592" height="395" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXOyiqIWRlGC0i2-lHu4OjKK_YAEEF0NrXSxeNDKc9TFTANNdOFP111Ag4pGyq1PMt_JUvXB-EElYwHCEspEdhSaHmAVx5c3rckq61dycbVpLtFJS96r5uMtyiE58XLMCGqN_UFiXUiGkMPceWMfKDPY7ypt0rqU0r6bZiaaoTRQP_ndeiYlzzgF2v/w606-h395/Caverne_Augas_Fontainebleau_03.jpg" width="606" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6E6w38EEiiD_bqGpNEYpgrqP_JKuvqNr3G2ZcmyvX5R_u6U8etA8jgRvaxiqY2Msfj8Vnqqt5JWl5adKXYvn8XO-39cGHpXX9ZjZ0y32yD72LU5K1rIDVbp-7488F15VXWNhXdq405ByraOCj4EXRZjq2ecYg2tC36_yA0CjwDDe6jj0XEoJQ0Ecm/s1575/Caverne_Augas_Fontainebleau_CPA_01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Caverne d'Augas, Fontainebleau" border="0" data-original-height="1040" data-original-width="1575" height="399" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6E6w38EEiiD_bqGpNEYpgrqP_JKuvqNr3G2ZcmyvX5R_u6U8etA8jgRvaxiqY2Msfj8Vnqqt5JWl5adKXYvn8XO-39cGHpXX9ZjZ0y32yD72LU5K1rIDVbp-7488F15VXWNhXdq405ByraOCj4EXRZjq2ecYg2tC36_yA0CjwDDe6jj0XEoJQ0Ecm/w605-h399/Caverne_Augas_Fontainebleau_CPA_01.jpg" width="605" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La caverne d'Augas au début du XXe siècle.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le 8 mai 1913, le roi d'Espagne Alphonse XIII visite Fontainebleau pour assister à des exercices militaires. Le roi arrive par le train accompagné du président de la République Raymond Poincaré. Le roi et le président prennent place dans une berline à la Daumont attelée de six chevaux et conduite par des artilleurs. Le cortège, escorté par un escadron de dragons, se met en route et traverse la ville de Fontainebleau toute pavoisée aux couleurs espagnoles, jaunes et rouges. Le service d'ordre est sévère, de nombreux soldats font la haie pendant le parcours en ville où une foule acclame les visiteurs. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioNgoO4zIYq3QPXhh2FRq3lmJ2M5NLb6xHrbNjHNoVxGwH46k82TAXi5LzwECA-4GriEPmFe_v7CbdK60JMNMW9VOzwWuX9TGH8oxNI3XptJEuvEe4j9y-OjxccvPhztMocgcoAmgwBV5aZU0YBEtsNVXZqyvfIrQKdCz4thi7LBjIo29jNPIoH4UP/s1654/Le_Roi_d'Espagne_a%CC%80_Fontainebleau_8_Mai_1913.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Fontainebleau, visite du roi d'Espagne, 8 mai 1913" border="0" data-original-height="1042" data-original-width="1654" height="372" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioNgoO4zIYq3QPXhh2FRq3lmJ2M5NLb6xHrbNjHNoVxGwH46k82TAXi5LzwECA-4GriEPmFe_v7CbdK60JMNMW9VOzwWuX9TGH8oxNI3XptJEuvEe4j9y-OjxccvPhztMocgcoAmgwBV5aZU0YBEtsNVXZqyvfIrQKdCz4thi7LBjIo29jNPIoH4UP/w590-h372/Le_Roi_d'Espagne_a%CC%80_Fontainebleau_8_Mai_1913.jpg" width="590" /></a></div><i>Le roi d'Espagne à Fontainebleau, cortège dans la rue Grande.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le roi et son cortège prennent la direction de l'hippodrome de la Solle où se situe le champ de manœuvres militaire. On passe au Carrefour de la Croix d'Augas où sont positionnés en cercle des dragons à cheval, les crinières des chevaux et leurs queues portent en torsade les couleurs espagnoles. Le long du chemin à travers la forêt, des soldats en tenue de campagne sont positionnés tous les cinq mètres. Les autorités sont inquiètes, un peu moins d'un mois plus tôt, le 13 avril 1913, alors que le roi rentrait à cheval d'une revue militaire à Madrid, un anarchiste a tiré sur lui deux coups de revolver, sans l'atteindre. Le cortège va ensuite se diriger au polygone de tir où ont lieu des exercices d'artillerie. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYYKp2PxxVlC4AUvKWTB-G0_FcK2QEh2hMUPd1XjYxQP9W8kuVLaQoI1VXgNHm1T2STEsqSmuHT9c-6LXbEkQoYIgX3LSDIgtKYZO1qMTa5hw-P52e3R3EhxoXvEtsMjZKZskVBwRDLwLvXPdrqdqGkRJi14pE-NwbBB2DHXkTTug_auJj5FJV21gC/s1443/Roi_d'Espagne.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Le roi d'Espagne à Fontainebleau" border="0" data-original-height="832" data-original-width="1443" height="350" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYYKp2PxxVlC4AUvKWTB-G0_FcK2QEh2hMUPd1XjYxQP9W8kuVLaQoI1VXgNHm1T2STEsqSmuHT9c-6LXbEkQoYIgX3LSDIgtKYZO1qMTa5hw-P52e3R3EhxoXvEtsMjZKZskVBwRDLwLvXPdrqdqGkRJi14pE-NwbBB2DHXkTTug_auJj5FJV21gC/w606-h350/Roi_d'Espagne.jpg" width="606" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Alphonse XIII et Raymond Poincaré passent en revue des troupes. </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Photographie de l'agence Rol.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">On déjeune au château dans le salon de Saint-Louis, l'après-midi est consacré à diverses festivités dont une <i>« fête hippique »</i>, le roi est un passionné de chevaux et de sport hippique. En fin d'après-midi, tout ce beau monde rentre à Paris par le train. À Paris, l'ambassade d'Espagne est sous haute protection, des anarchistes espagnoles ont prévu des manifestations et ont proféré des menaces, quelques bagarres ont éclaté avec les forces de l'ordre.<br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgovGif2673Dc5ePhOuS4EeBDzJBSMqB3BHBOlxJSN7GiYBUaSUk5kjN04P13F0nYDsC4O2eyZcHR88pgo9u9a8NMOT0wfXuc4Cvjh_oczOSLzRbBCSrfYtEW8xG1LMaKfUPIPuZXdk-4UnV_Tmitds71Q_adQe7IgnlzoWqEGjHXb3Ks2HPFmXb7mQ/s2000/Augas_010.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix d'Augas, Fontainebleau" border="0" data-original-height="1297" data-original-width="2000" height="384" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgovGif2673Dc5ePhOuS4EeBDzJBSMqB3BHBOlxJSN7GiYBUaSUk5kjN04P13F0nYDsC4O2eyZcHR88pgo9u9a8NMOT0wfXuc4Cvjh_oczOSLzRbBCSrfYtEW8xG1LMaKfUPIPuZXdk-4UnV_Tmitds71Q_adQe7IgnlzoWqEGjHXb3Ks2HPFmXb7mQ/w591-h384/Augas_010.jpg" width="591" /></a></div><i>La Croix d'Augas au début du XXe siècle.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">La Croix d'Augas est située sur le point culminant de la forêt, à 146 mètres au-dessus du niveau de la mer. En 1880, la commission chargée de la triangulation de la France décida de construire une tour en bois sur le plateau de la Croix d'Augas. Les travaux furent exécutés par le service géodésique de l'armée qui travaillait à tracer la méridienne du pays pour préparer les nouvelles cartes militaires de l'état-major. En 1886, cette tour de bois fut démolie et remplacée en 1900 par une grande tour en briques haute de 25 mètres. Au sol, fut scellée une borne géodésique. La hauteur de la structure permettait de faire passer à l'intérieur un fil à plomb, protégé du vent, afin de positionner au sommet un théodolite à l'aplomb de la borne géodésique. L'installation permettait des mesures précises avec d'autres points géodésiques comme les tours de La Chapelle-Gauthier et de La Grande-Paroisse. Un escalier extérieur fut posé en 1903 puis retiré en 1910, depuis lors cette tour géodésique ne fut plus utilisée. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiIGFar75o4X0i8vxSEu33RDrcuPBR4QJC5QLrxhFUkO4NYpjEsctjqPaHAk6NQBmmT3d0pqcQQH9IbUCqPoyrVaNIUhp_TZJB1ZFz1XcstLKT70Iz-QH2j9xNwKz2gJNNwbdoN5807d1CO1oseUiEvp7JBJZc3hkzWSS40-A6vbfRYCNjx8YcwLH6/s1000/Tour_ge%CC%81ode%CC%81sique_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Tour géodésique en forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1000" data-original-width="668" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiIGFar75o4X0i8vxSEu33RDrcuPBR4QJC5QLrxhFUkO4NYpjEsctjqPaHAk6NQBmmT3d0pqcQQH9IbUCqPoyrVaNIUhp_TZJB1ZFz1XcstLKT70Iz-QH2j9xNwKz2gJNNwbdoN5807d1CO1oseUiEvp7JBJZc3hkzWSS40-A6vbfRYCNjx8YcwLH6/w428-h640/Tour_ge%CC%81ode%CC%81sique_Fontainebleau.jpg" width="428" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>La tour géodésique du plateau de la Croix d'Augas, restaurée en 2000.<br /></i></div><div style="text-align: center;"><i> </i></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">En 1913, l'administration forestière construisit près de la tour de briques, un pylône de guet haut de 27 mètres qui servait à la lutte contre les incendies. Ce premier pylône fut remplacé en 1925, puis après la Seconde Guerre mondiale, il servit de relais radio. Ce dernier pylône fut remplacé en 1983 par une nouvelle tour haute de 45 mètres comprenant un local technique à son sommet et servant toujours de relais radio.<br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9YMO0khWT3Mc29FOYzXVVyq-6KGBUsNL-RUb0W2Zp3gyCNy2AxrmDUg2I3PN8bYPkt2S8CF80GwEt5kqzvhZHOLfHpfjsVzMT5MU4rLVEAtND1eFTRhbptiYUZGdBkqTHmZVs2Q5LX9ffGLarofMpI2wY9acATmZjdR7lhX0oHfVWeyRmk2yNQ_CX/s2000/Croix_Augas_Fontainebleau_06.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix d'Augas, Fontainebleau" border="0" data-original-height="2000" data-original-width="1335" height="575" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9YMO0khWT3Mc29FOYzXVVyq-6KGBUsNL-RUb0W2Zp3gyCNy2AxrmDUg2I3PN8bYPkt2S8CF80GwEt5kqzvhZHOLfHpfjsVzMT5MU4rLVEAtND1eFTRhbptiYUZGdBkqTHmZVs2Q5LX9ffGLarofMpI2wY9acATmZjdR7lhX0oHfVWeyRmk2yNQ_CX/w385-h575/Croix_Augas_Fontainebleau_06.jpg" width="385" /></a></div><i>La Croix d'Augas en 2016, avant sa rénovation.</i><br /><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">La Croix d'Augas fut brisée à la Révolution et rétablie en pierre en 1827. Abattue par une tempête en 1899, elle est remplacée par une nouvelle croix faite de bois en 1900. Dans la nuit du 8 au 9 octobre 1930, un camion heurte son piédestal, tout s'écroule et la croix est brisée en plusieurs morceaux. On prévoit de la reconstruire en pierre de Château-Landon, mais le projet est abandonné et la croix est restaurée en bois. Les accidents de voiture furent nombreux à la Croix d'Augas, en 1913, la<i> Revue commercial automobile </i>surnomme le rond-point de la Croix d'Augas, le<i> « cimetière des touristes »</i>. La croix fut remise à neuf en décembre 2016. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Coordonnées géographique de la Croix d'Augas : <a href="https://www.google.fr/maps/place/48%C2%B025'30.2%22N+2%C2%B042'32.6%22E/@48.4250556,2.7068669,17z/data=!3m1!4b1!4m5!3m4!1s0x0:0xf9443e991f653267!8m2!3d48.4250556!4d2.7090556?hl=fr" target="_blank">48°25'30.2"N 2°42'32.6"E </a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><a href="https://www.fontainebleau-photo.fr/2023/04/histoire-des-croix-de-la-foret-de.html" target="_blank">Histoire des Croix de la forêt de Fontainebleau </a><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><a href="http://lesaubergesdelaforet.com/?page_id=57" target="_blank">L'auberge de la Croix d'Augas.</a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTunicF2xp-VqRuUaBXPWn34xoEEeuw3NKxVV2-MsX0QcyEPtFQbAljn9U4g-CSM4tN3ay8J6LO7V-iZQUf6IQoAv9DXq9tQLKaEesVtCbwAnfrT4I6LbOe1YCgNfiWUQZBlE1gHp3sWGieFZnTkjmPRJkgIU5r8pzq7gvalVF17kXBKkNrEJ4t2gA/s1385/Croix_Augas_Fontainebleau_03.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix d'Augas, Fontainebleau" border="0" data-original-height="975" data-original-width="1385" height="417" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTunicF2xp-VqRuUaBXPWn34xoEEeuw3NKxVV2-MsX0QcyEPtFQbAljn9U4g-CSM4tN3ay8J6LO7V-iZQUf6IQoAv9DXq9tQLKaEesVtCbwAnfrT4I6LbOe1YCgNfiWUQZBlE1gHp3sWGieFZnTkjmPRJkgIU5r8pzq7gvalVF17kXBKkNrEJ4t2gA/w593-h417/Croix_Augas_Fontainebleau_03.jpg" width="593" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKMwwM_qIIQOR9iD3WH04eDHsu0bshv7sHO9e6_aeYjsnqXMcZwZ6f2w9W2O8SrrE6N0TrCkQ_gMEtqfiYKjCRbId2WLr_U7FRzpH6aDbi8vzkwCmriyOd8cgnIaK_UjXkINMPghBhuuB8ajxaXPfxov6WMMNcUC8k7-qxvP7cefpV35f0FIwa4RGK/s1435/Croix_Augas_Fontainebleau_04.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix d'Augas, Fontainebleau" border="0" data-original-height="986" data-original-width="1435" height="411" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKMwwM_qIIQOR9iD3WH04eDHsu0bshv7sHO9e6_aeYjsnqXMcZwZ6f2w9W2O8SrrE6N0TrCkQ_gMEtqfiYKjCRbId2WLr_U7FRzpH6aDbi8vzkwCmriyOd8cgnIaK_UjXkINMPghBhuuB8ajxaXPfxov6WMMNcUC8k7-qxvP7cefpV35f0FIwa4RGK/w598-h411/Croix_Augas_Fontainebleau_04.jpg" width="598" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Le restaurant de la Croix d'Augas dans les années 1980.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhf32kqYA1xE_LTVhFX1FxBKI0lW59ZxhHDW7W0y4iII4O4RdSuJk7-edZ2A_RQgMxGUhQylwPTwoUz1DLNhQRmMW1sdOo6HMk33uH9Kt8kdUZK1_LHGusAu07CpssX9PkaTIFmJaTCoU3HNJGfbd0RrerQfuuWkSQYzhLLDMJQqeZmKQPdrDFRveXc/s715/Croix_Augas_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix d'Augas, Fontainebleau" border="0" data-original-height="715" data-original-width="598" height="619" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhf32kqYA1xE_LTVhFX1FxBKI0lW59ZxhHDW7W0y4iII4O4RdSuJk7-edZ2A_RQgMxGUhQylwPTwoUz1DLNhQRmMW1sdOo6HMk33uH9Kt8kdUZK1_LHGusAu07CpssX9PkaTIFmJaTCoU3HNJGfbd0RrerQfuuWkSQYzhLLDMJQqeZmKQPdrDFRveXc/w518-h619/Croix_Augas_Fontainebleau.jpg" width="518" /></a></div> </i><i>La Croix d'Augas au début du XXe siècle.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgbnOC3qJvcw0v3cAT2mc2oqGCCwnoTkfV9k0DpaJC3rovBmYwyvW-6wSMr9WOJddjz801Zk5eN4_jJe1I55t8U52pXHXEwDd3u6ougFmX9ObLzWqRlt-peeYwvBwRtPIuXaPX5wOvFLHPSc6BOrB7I-xcDfr-sGKB_Bz9h2z1S_OSAuLKtU9BK22O/s1410/Augas.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix d'Augas, Fontainebleau" border="0" data-original-height="922" data-original-width="1410" height="389" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgbnOC3qJvcw0v3cAT2mc2oqGCCwnoTkfV9k0DpaJC3rovBmYwyvW-6wSMr9WOJddjz801Zk5eN4_jJe1I55t8U52pXHXEwDd3u6ougFmX9ObLzWqRlt-peeYwvBwRtPIuXaPX5wOvFLHPSc6BOrB7I-xcDfr-sGKB_Bz9h2z1S_OSAuLKtU9BK22O/w595-h389/Augas.jpg" width="595" /></a></div><i>Le Rendez-vous à la Croix d'Augas.</i><br /><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSR0w8Zw59sDMk2icIPPKEIeEgy1FiVu0CZisamgzlGMZk9VA4wv1oFCXtKdV4PU12BkdQLL1uJFxD4LxvuJAUm1PhhTf52NGuQ2hLOSCqZWeQgE163J3Ul9-MlGzwFBp_z4E2vLJScepnaMePNXzHpe1MnMrtQJKYyPWyBlACGT62nJgrjr5pqYAK/s1517/Croix_Augas_Fontainebleau_07.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix d'Augas, Fontainebleau" border="0" data-original-height="1517" data-original-width="1136" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSR0w8Zw59sDMk2icIPPKEIeEgy1FiVu0CZisamgzlGMZk9VA4wv1oFCXtKdV4PU12BkdQLL1uJFxD4LxvuJAUm1PhhTf52NGuQ2hLOSCqZWeQgE163J3Ul9-MlGzwFBp_z4E2vLJScepnaMePNXzHpe1MnMrtQJKYyPWyBlACGT62nJgrjr5pqYAK/w480-h640/Croix_Augas_Fontainebleau_07.jpg" width="480" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Accident dans la descente de la Croix d'Augas<br />La semaine illustrée, janvier 1912. </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4Etc6QTM9ELDFQStNLVG_npVd83s8zvHntBFlnQda8AC5o4pXK5emAhrd9Lpj65Pg7iWbXXmyBckBPkz-iXKHtBFRPsLcL3z5i9239SuW3x6jhN5QLbn1K5yq2WITb5u-2WiWfmVzfI4Cl2S4Lr0W8fona0W5eTJ6wjqj3QkrUenbXbGkgOqAD_Ic/s661/Le_Populaire_%20_journal-revue_hebdomadaire_%5B...%5DParti_socialiste_bpt6k821159t_2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix d'Augas, Fontainebleau" border="0" data-original-height="476" data-original-width="661" height="359" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4Etc6QTM9ELDFQStNLVG_npVd83s8zvHntBFlnQda8AC5o4pXK5emAhrd9Lpj65Pg7iWbXXmyBckBPkz-iXKHtBFRPsLcL3z5i9239SuW3x6jhN5QLbn1K5yq2WITb5u-2WiWfmVzfI4Cl2S4Lr0W8fona0W5eTJ6wjqj3QkrUenbXbGkgOqAD_Ic/w500-h359/Le_Populaire_%20_journal-revue_hebdomadaire_%5B...%5DParti_socialiste_bpt6k821159t_2.jpg" width="500" /></a></div>Le Populaire, journal de la SFIO, 11 avril 1933.<br /> </i><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div></div>Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.com77300 Fontainebleau, France48.404675999999988 2.7016220.094442163821142 -32.45463 76.714909836178833 37.85787tag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-36823489087205214292023-03-09T17:18:00.013+01:002024-03-28T11:57:34.343+01:00Obélisque de Fontainebleau<div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUB5uPRw0-oFzEIfcymhn58tTEBX-sn8Z11aXK_5XaI1w7AK5tqpbA5IE-avxlky7WQfcZVyqotk19aL9xHy_fMMN2M3KgOem1LpDEEYP56o5eS4oggluo5n5m8mrkN5jyQhszaOej-cUmr4H8YslbaFA9J5Fnv55iTtMPAe38r1HqUTrUrwGUj_80/s1500/Obe%CC%81lisque_02.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Obélisque de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUB5uPRw0-oFzEIfcymhn58tTEBX-sn8Z11aXK_5XaI1w7AK5tqpbA5IE-avxlky7WQfcZVyqotk19aL9xHy_fMMN2M3KgOem1LpDEEYP56o5eS4oggluo5n5m8mrkN5jyQhszaOej-cUmr4H8YslbaFA9J5Fnv55iTtMPAe38r1HqUTrUrwGUj_80/w428-h640/Obe%CC%81lisque_02.jpg" width="428" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>L'Obélisque de Fontainebleau vu du château, jardin anglais.<br /></i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Au carrefour de l’Obélisque s’élevait autrefois la Croix Saint-Jacques, érigée au début du XVIIe siècle, puis réédifiéé le 23 juillet 1670 par la Confrérie des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle qui y organisait des processions.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUmysElljBSVNnIEdmVgjPnqfur8Lwl5SWCqooi33TtnSJnzO2O7GHvXU6mhho3kQE-qhuZwGt3un_5l4Vzeh44CfJMLalaTVm05KdT0-xUBhj4aCIT_8S3ZdIVGtDC6MY6hndMvh4-FQqO3CPOcDuekWPtTu-Hj1nFGkcm0kl7PHSMdl7MGYFM_ms/s780/Croix_Saint_Jacques_Fontainebleau_1727.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix Saint Jacques, Fontainebleau 1727" border="0" data-original-height="546" data-original-width="780" height="448" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUmysElljBSVNnIEdmVgjPnqfur8Lwl5SWCqooi33TtnSJnzO2O7GHvXU6mhho3kQE-qhuZwGt3un_5l4Vzeh44CfJMLalaTVm05KdT0-xUBhj4aCIT_8S3ZdIVGtDC6MY6hndMvh4-FQqO3CPOcDuekWPtTu-Hj1nFGkcm0kl7PHSMdl7MGYFM_ms/w640-h448/Croix_Saint_Jacques_Fontainebleau_1727.jpg" width="640" /></a><i>La Croix Saint-Jacques sur la carte de Fontainebleau </i></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>dressée par André Desquinemare en 1727.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">En 1785, M. de Cheyssac, grand-maître des Eaux et Forêts de l'Île de France, prit l’initiative de faire construire un obélisque en l’honneur de la reine Marie-Antoinette et de ses enfants, à la place de l'ancienne croix Saint-Jacques. M. de Cheyssac utilisa l’argent de l'administration forestière pour financer les travaux. Haut de 21 mètres, le monument est plus fin de moitié par rapport à son modèle, l’obélisque de la place Saint-Pierre au Vatican. Les plans sont de l’architecte Pierre Rousseau, qui signa le boudoir de la reine au château. L’obélisque était autrefois supporté par quatre dauphins de pierre et surmonté d’un aigle autrichien. Sur trois des faces du monument était inscrits, en lettres de bronze, les nom des enfants de Marie-Antoinette : le dauphin Louis-Joseph, son frêre Louis-Charles, futur Louis XVII et leur sœur Marie-Thérèse. Sur la quatrième face est indiqué le nom de la reine.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh66olIX-__WtyxHbj50bb8ihjca6GjhOaBujTlyIbpP0tLmk-PZBz9Frd57cqzEpp7Gb1StkjcAUy2nfL1v5QbmhDIJ6lw46TdLEUBxki473BEXz2nSd16FTUbnEkT-qms2GiG_ghjIuEUbmWTF_9Rqme9hwUH6BySERLq9lZ6NDD2xc9uON4wGCiP/s1500/Obe%CC%81lisque_03.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Obélisque de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1152" height="578" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh66olIX-__WtyxHbj50bb8ihjca6GjhOaBujTlyIbpP0tLmk-PZBz9Frd57cqzEpp7Gb1StkjcAUy2nfL1v5QbmhDIJ6lw46TdLEUBxki473BEXz2nSd16FTUbnEkT-qms2GiG_ghjIuEUbmWTF_9Rqme9hwUH6BySERLq9lZ6NDD2xc9uON4wGCiP/w444-h578/Obe%CC%81lisque_03.jpg" width="444" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div><div style="text-align: center;"><i>L'Obélisque de Fontainebleau par Antoine-Laurent Castellan, vers 1830.</i><br /></div><p></p><p><br /></p><div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Avec la Croix de Franchard, l’Obélisque échappa à la fureur révolutionnaire. On se contenta, le 13 août 1792, de faire disparaître les inscriptions en bronze ainsi que les chaînes qui reliaient les bornes et qu’on accusait d’être un emblême d’esclavage. Trois jours plus tard, sur la demande du curé constitutionnel de Fontainebleau, un bonnet phrygien en fer blanc fut transporté, en procession, après la messe, jusqu’à l’Obélisque. Là, il fut hissé à son sommet en présence des autorités. Au pied du monument « ainsi purifié des souillures de ses origines », la garde nationale fit dire une messe solennelle pour le repos de ses frères d’armes tués dans la journée du 10 août, lors de la prise du palais des Tuileries. En 1804, lorsque Bonaparte découvrit l’Obélisque, il demanda si le monument était orienté comme en Égypte, personne ne sut lui répondre. Le Premier consul, observant sur le pavé l’ombre du monument, déclara : « Non, elle n’est point orientée, elle fait face à la ville, c’est bien ». Le 5 février 1805, le bonnet phrygien fut remplacé par un aigle impérial que Louis XVIII fit retirer dès son retour. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUKkCpwzu3XGQW0cC8pNnBsmhQ1V9Zb75eirfYy80fqsHtv1xY1dnYrBhXn12tB5XFkPoBQwfpEH8V5DRyqvA09-HeQHJnoRugZGMydoMtusAtAJr7JVPRch5c_Hfs8gLuFnD6gEyMWX8IfePW-xUD7OMaQm3GYjN2hKuv0ol0pKTdG6e3-K98Z7yp/s1500/Obe%CC%81lisque_06.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Obélisque de Fontainebleau" border="0" data-original-height="855" data-original-width="1500" height="364" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUKkCpwzu3XGQW0cC8pNnBsmhQ1V9Zb75eirfYy80fqsHtv1xY1dnYrBhXn12tB5XFkPoBQwfpEH8V5DRyqvA09-HeQHJnoRugZGMydoMtusAtAJr7JVPRch5c_Hfs8gLuFnD6gEyMWX8IfePW-xUD7OMaQm3GYjN2hKuv0ol0pKTdG6e3-K98Z7yp/w640-h364/Obe%CC%81lisque_06.jpg" width="640" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>L'Obélisque de Fontainebleau vers 1850, album </i><i>genévrier édité par Denecourt.<br /></i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le 14 février 1814, les cosaques de l'ataman Matvei Platov arrivèrent à Fontainebleau et installèrent leur bivouac au rond-point de l'Obélisque. De nombreux habitants abandonnèrent la ville, les riches se rendirent à Paris, les pauvres se cachèrent en forêt. Le maire de la ville, M. Dubois d'Arneuville, décida d'envoyer une délégation s'entendre avec l'ennemi des termes de la capitulation, en espérant éviter à Fontainebleau que ces farouches guerriers entrent dans la ville. Mais les cavaliers russes ne l'entendirent pas ainsi, ils entrèrent, montés sur leurs petits chevaux gris, l'air hirsute, avec leurs grandes barbes, coiffés de bonnets pointus, armés de longues lances et de pistolets. Le soir, les cosaques furent renforcés de six mille Autrichiens et Badois, nombre d'entre eux s'installèrent sur la route de Paris. Fontainebleau fut frappée d'une contribution de guerre consistant en bestiaux, fourrage, pain, vin, eau-de-vie, étoffes et plus de cent mille francs, somme considérable à l'époque, faute de quoi, deux jours de pillage militaire seraient infligés à la ville. Cette contribution pécuniaire fut impossible à réaliser et le pillage semblait inévitable quand le 17 février, au lever du jour, les troupes des généraux Charpentier et Allix de Vaux débouchèrent de la route de Melun et chassèrent l'ennemi de Fontainebleau. Les derniers coups de feu furent tirés sur les Hongrois qui campaient encore autour de l'Obélisque, quelques éclats de boulets des canons français touchèrent le monument. Chassées de Fontainebleau, les troupes étrangères y revinrent le 5 juin 1815.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgg-LmE4CKkbgZg7x36yVvnZhwPLe_Fb0T2MFWmRPlGW_30j1_fXFaNeySEjMMNAsGma9T11tddjFE24WB4YmAnMwaSg3en8i_sE8FFs7fIAlxYgmb3j1HIeB7IQsfbWdM6kJXHISchePaiczYXme1LL5byWCRT15hCP4ks9_DGRyQNQd4MBXFWz1v5/s1500/Obe%CC%81lisque_07.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Obélisque de Fontainebleau" border="0" data-original-height="960" data-original-width="1500" height="410" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgg-LmE4CKkbgZg7x36yVvnZhwPLe_Fb0T2MFWmRPlGW_30j1_fXFaNeySEjMMNAsGma9T11tddjFE24WB4YmAnMwaSg3en8i_sE8FFs7fIAlxYgmb3j1HIeB7IQsfbWdM6kJXHISchePaiczYXme1LL5byWCRT15hCP4ks9_DGRyQNQd4MBXFWz1v5/w640-h410/Obe%CC%81lisque_07.jpg" width="640" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>L'Obélisque de Fontainebleau vers 1900. </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br />En 1817, Maximilien Hurtault, l'architecte du palais, restaura l'Obélisque ainsi que les bornes et les chaînes qui l’entouraient. Le carrefour fut agrandi et orné de colonnes de grès qu’on plaça à l’entrée des principales routes. Ces colonnes, qui faisaient office de bornes routières, ont été plusieurs fois déplacées, elles sont inscrites aux monuments historiques depuis 1949. En 1864, Napoléon III fit rétablir les inscriptions en lettres de bronze. Une erreur fut alors commise, on se trompa sur la date de naissance de Marie-Thérèse de France, surnommée « Madame Royale ». Il fut inscrit : 28 décembre 1778, alors que le premier enfant de Marie-Antoinette est née le 19 décembre. L'erreur trouve son origine dans l'ouvrage de référence donné au graveur au moment de la restauration de l’Obélisque : l'Abrégé chronologique de l'Histoire de France de Hénault, Auguis et Boudot, édition de 1822. Cet ouvrage fut réédité à de nombreuses reprises sans que jamais la date de naissance de Marie-Thérèse ne soit corrigée. À la fin du XIXe siècles, nombre de lettres des inscriptions de l'obélisque étaient manquantes, elles furent remplacées en 1929 par quatre plaques de marbre incrustées dans le monument. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguBVTqFr7MqwPvQEDM4CGp7JyT8iYmtSQ3KQGBxGraKZZ3zlGFjVzl8V-Rz-5wD020d2jTNDZHR70Y8PZJWqhHoJDoAz7Ayb1G1Ti3uKxfGTtYQHbk3FMEdM7Lr5WXxPs28arIuXBpTaHuVxXjLqpJkCet_KGrrqTKdSGHq2wWbBh3gZ5g1s28g3Wr/s1200/Marie-The%CC%81re%CC%80se+Louis.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="983" height="501" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguBVTqFr7MqwPvQEDM4CGp7JyT8iYmtSQ3KQGBxGraKZZ3zlGFjVzl8V-Rz-5wD020d2jTNDZHR70Y8PZJWqhHoJDoAz7Ayb1G1Ti3uKxfGTtYQHbk3FMEdM7Lr5WXxPs28arIuXBpTaHuVxXjLqpJkCet_KGrrqTKdSGHq2wWbBh3gZ5g1s28g3Wr/w410-h501/Marie-The%CC%81re%CC%80se+Louis.jpg" width="410" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Marie-Thérèse et son frère le Dauphin Louis par Élisabeth Vigée Le Brun, 1784.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le canton située au sud-ouest de l'Obélisque, porte le nom de Champs Minette. Cette parcelle de forêt fut donné par Henri IV à Jean-Louis de Beringhem son premier écuyer, mais ses successeurs n'ayant pu produire l'acte de donation, le réformateur M. Barillon d'Amoncourt, en ordonna la réunion au domaine royal en 1664. Le locataire de M. de Beringhem était un sieur Minette : d'où le nom du canton. Louis XIV y fit établir un Parquet. Alexis Durand, dans son ouvrage sur Fontainebleau publié en 1851, nous donne une autre version de l'origine du nom de Champ Minette : « Le 13 novembre 1776, il y eut ici une course de chevaux, au milieu d'un grand concours d'amateurs. Une somme assez considérable devait être le prix de la victoire. Le comte d'Artois, qui brillait dans ces sortes d'exercices, avait, à cet effet, acheté en Angleterre un cheval fin nommé King-Pépin, et qui coûta 17,700 louis, dit notre historien. Il arriva secrètement en France, on ne le montrait à personne, et il ne fut exhibé que le jour de la lutte. Il y avait au nombre des concurrents une jeune jument, appelée Minette, appartenant au comte Falkenstein. Minette remporta le prix. Le comte d'Artois en fut si fort affligé que, de colère, il voulait tuer son cheval. On fut obligé de le dérober à ses regards, et le nom de la jeune bête est restée à cette plaine aujourd'hui boisée. » Le Champ Minette est aujourd'hui une réserve biologique dirigée qui permet la protection de l'alouette lulu, <i>Lullula arborea</i>.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKitUgzRbFKAI9_eXRbTyF_CC5sqw4EROawERKiVxf1NXlwvrrTB_cLgSggzFGC3_ohs22BTwlE2M5x0vA6HstTtO_J7vhqe2eL1OvIvO3achZnfQE2EsZHyXBd27h5FQxMtJ36gKWk6q3X9vSGv6Fy35fzAGJvgwqrsf3q40uaPsjE5MYy6yESsuy/s1107/Obe%CC%81lisque_Fontainebleau_01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Obélisque de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1107" data-original-width="720" height="582" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKitUgzRbFKAI9_eXRbTyF_CC5sqw4EROawERKiVxf1NXlwvrrTB_cLgSggzFGC3_ohs22BTwlE2M5x0vA6HstTtO_J7vhqe2eL1OvIvO3achZnfQE2EsZHyXBd27h5FQxMtJ36gKWk6q3X9vSGv6Fy35fzAGJvgwqrsf3q40uaPsjE5MYy6yESsuy/w378-h582/Obe%CC%81lisque_Fontainebleau_01.jpg" width="378" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>L'Obélisque de Fontainebleau vers 1900. </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">En août 1900, au carrefour de l’Obélisque, on pouvait remarquer une tente blanche sur laquelle on lisait : <br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><b><span style="font-size: large;">M. et Mme O’Malley<br />Voyageurs autour du monde<br />1897-1902</span></b><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br />George O’Malley était un jeune Canadien, âgé de vingt-sept ans lors de son passage à Fontainebleau. Sportif accompli et grand marcheur, il avait gagné plusieurs compétitions dans son pays et aux États-Unis d’Amérique. Lors de l’une de ses courses à pied, il battit un Australien du nom de Jean-Louis Fontaine. Ce dernier était un homme de couleur noire, ce qui n’était pas fréquent dans le monde sportif de l’époque. L’Australien Fontaine, déçu d’être vaincu par O’Malley, lui lança un défi : faire le tour du monde à pied en moins de cinq ans, avec possibilité naturellement de prendre le bateau pour passer d’un continent à l’autre. Le défi fut accepté et, le 20 octobre 1897, chacun des deux concurrents partit de San Francisco, sans un sou en poche. Des journaux décidèrent d'allouer un prix de 75.000 dollars au vainqueurs, somme alors considérable. O’Malley prit la route de l’est, avec comme premier objectif de traverser les États-Unis et rejoindre New York. Fontaine s’embarqua sur un vapeur à destination de la Chine dans l’espoir de traverser l’Asie à pied. Au moment où O’Malley concluait son pari, il allait se marier. Sa fiancée ne voulut pas le laisser partir seul et décida de l'accompagner dans son tour du monde. Les deux jeunes gens se marièrent la veille du départ et le lendemain ils partaient pour un très long voyage de noces. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuR_S1uZ2gPaOIW-VqD7QPSto7K366uEmPynkvmfpS43G5h5QCbBKdgAZ18ZhTySyIa9eoO0Ygu5ySS8YUkQRAR528lbK9j4ftUQYtr7WIIWECV0vPxT-APTlukfrqbxeqXmP-OMfjmquM7GaSezaJpoBRDkJRaoLCmG11xpcwrqOzaq99LA0BYwFk/s1273/OMalley.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="944" data-original-width="1273" height="434" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuR_S1uZ2gPaOIW-VqD7QPSto7K366uEmPynkvmfpS43G5h5QCbBKdgAZ18ZhTySyIa9eoO0Ygu5ySS8YUkQRAR528lbK9j4ftUQYtr7WIIWECV0vPxT-APTlukfrqbxeqXmP-OMfjmquM7GaSezaJpoBRDkJRaoLCmG11xpcwrqOzaq99LA0BYwFk/w586-h434/OMalley.jpg" width="586" /></a></div><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le couple O’Malley traversa le continent américain jusqu'à Québec où il embarqua pour Liverpool. Puis il traversa l'Angleterre, la Belgique et arriva à Paris le 14 juin 1900. Après un bref séjour à Fontainebleau, les O’Malley reprirent leur périple vers le sud de la France pour rejoindre Marseille et embarquer vers Tanger afin de marcher jusqu'au Caire. De l'Égypte, ils avaient l'espoir de traverser l'Orient et l'Asie en moins de deux années. En mars 1903, ils sont à Naples, de retour de Palestine toujours à pied. Ils ont l’intention de finir leur tournée à bicyclette. En février 1904, on les attend au Canada après 41 000 km. Le couple a renoncer à traverser l'Asie. Quelques années plus tard, en 1911, on retrouve les O'Malley en Australie où ils donnent des conférences intitulées : « 62.000 miles on foot » ( 99.200 km à pied). Qu'est devenu l'Australien Jean-Louis Fontaine qui prit la route vers l'ouest ? Nul ne le sait.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhthR1jJrJ_ht9VH80Ec30adQ60gBK4D3P6ThLTODjPz7Gi5yTYye-LjESvgwfDRXuoLwl9rKrw9fNV96UQxr5hJu7PLO7YjvQfEdrKzLRMM9SEAkuic-C8JrTrwmLgPmbKSxGKoeHdJJu3XhJCME6M-wwGQCIy34069vMFjdoxMpI5cR1op_Y9kq-m/s1500/Obe%CC%81lisque_05.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Obélisque de Fontainebleau" border="0" data-original-height="959" data-original-width="1500" height="410" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhthR1jJrJ_ht9VH80Ec30adQ60gBK4D3P6ThLTODjPz7Gi5yTYye-LjESvgwfDRXuoLwl9rKrw9fNV96UQxr5hJu7PLO7YjvQfEdrKzLRMM9SEAkuic-C8JrTrwmLgPmbKSxGKoeHdJJu3XhJCME6M-wwGQCIy34069vMFjdoxMpI5cR1op_Y9kq-m/w640-h410/Obe%CC%81lisque_05.jpg" width="640" /></a></div><i>En 1903, le premier tour de France passe par Fontainebleau au rond point de l'Obélisque. </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQjOrkjmx5IViukCFR8ykExNwUUd_gnFpMg0YyCjcrQ7gO_6zI4p5lbRhJ5F14sZM3mDZg3uAfIpOX8US6y0J3-e_bMAteyQIQgxCEDay5XlUUSxaYxWzdHcGsgN07IJDIDMOTL1sIpU8cPJ2TzwH5oROBksvaMab3bQA-Ue_KyUg0JC_Ls8XWeBOh/s948/Obe%CC%81lisque.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Obélisque de Fontainebleau" border="0" data-original-height="620" data-original-width="948" height="418" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQjOrkjmx5IViukCFR8ykExNwUUd_gnFpMg0YyCjcrQ7gO_6zI4p5lbRhJ5F14sZM3mDZg3uAfIpOX8US6y0J3-e_bMAteyQIQgxCEDay5XlUUSxaYxWzdHcGsgN07IJDIDMOTL1sIpU8cPJ2TzwH5oROBksvaMab3bQA-Ue_KyUg0JC_Ls8XWeBOh/w640-h418/Obe%CC%81lisque.jpg" width="640" /></a></div></i><i>Service de livraison de journaux de Paris à Fontainebleau, vers 1910.</i><br /><i> </i><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh7TPur9RS6S1L8b6o9fODTr7q4hY4KKj-3_lSluzM1SiYHEmz32dOsBLzHaMy1LA3RLCwqk2Big_b3lSWw1weKSJgzs3ll3n83DBnw9s-04aV_cOgNkbWJXiSwjE2y97CVjzAP9WmswL52FSy2GafidGm05J1CFtqhRYpGZHuinEPjfMTA1HKZv9L/s1500/Fontainebleau_Bol_d'or.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Obélisque de Fontainebleau" border="0" data-original-height="923" data-original-width="1500" height="394" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh7TPur9RS6S1L8b6o9fODTr7q4hY4KKj-3_lSluzM1SiYHEmz32dOsBLzHaMy1LA3RLCwqk2Big_b3lSWw1weKSJgzs3ll3n83DBnw9s-04aV_cOgNkbWJXiSwjE2y97CVjzAP9WmswL52FSy2GafidGm05J1CFtqhRYpGZHuinEPjfMTA1HKZv9L/w640-h394/Fontainebleau_Bol_d'or.jpg" width="640" /></a></div><i>Départ du Bol d'Or 1927, rond point de l'Obélisque à Fontainebleau. </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le Bol d'or de 1927 s'est déroulé exceptionnellement en forêt de Fontainebleau. Violette Morris est la gagnante de la catégorie automobile 1100cc sur une Bollack, Netter et Cie après avoir parcouru 1619 km en 24 heures. La même année, elle perd sa licence de pilote pour port insistant du costume masculin. Collaboratrice de l'armée allemande durant l'Occupation, Violette Morris est abattue par des maquisards le 26 avril 1944 à l'âge de 51 ans.<br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCX3fvAVhF-YPTgGIztC-B9JIFl4epB0jhD6oZrsMhCcgo8mb_9kQS61ysy4WSeqBCjSgbMSCUq4r0wRwEc0Hnp9a1xCrpK6zrX6-MHUGKwp_EVPffqglGlhOHOteAvgVmbCcegZ-vhJpz-E9CDadzeyLj-CZJDWHLlgD28B8WItRM4DmAhrqxmCxn/s1400/Obe%CC%81lisque_04.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Obélisque de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1060" data-original-width="1400" height="484" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCX3fvAVhF-YPTgGIztC-B9JIFl4epB0jhD6oZrsMhCcgo8mb_9kQS61ysy4WSeqBCjSgbMSCUq4r0wRwEc0Hnp9a1xCrpK6zrX6-MHUGKwp_EVPffqglGlhOHOteAvgVmbCcegZ-vhJpz-E9CDadzeyLj-CZJDWHLlgD28B8WItRM4DmAhrqxmCxn/w640-h484/Obe%CC%81lisque_04.jpg" width="640" /></a><br /><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>L'Obélisque de Fontainebleau vers 1950. </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i><br /></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdPSc8X15ZZuk37lfNCfiVCAzaliyrYCu2GvKNMDLH6MoM9rYa_VNVWxzJR7o-GW9qauHpYvFk66NVwYBZ9Ugzv3UfWYyc62QO4qBq4iRnEiGAhUDwPC9Ww5FhDuzoBpWecsbfKSgW4kM2f81i4uJeVqEFE1lWhLGyAu5ojin7uICQJSPyBF6RMKqQ/s3599/Fontainebleau_Vue_ae%CC%81rienne.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Obélisque de Fontainebleau" border="0" data-original-height="3599" data-original-width="3120" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdPSc8X15ZZuk37lfNCfiVCAzaliyrYCu2GvKNMDLH6MoM9rYa_VNVWxzJR7o-GW9qauHpYvFk66NVwYBZ9Ugzv3UfWYyc62QO4qBq4iRnEiGAhUDwPC9Ww5FhDuzoBpWecsbfKSgW4kM2f81i4uJeVqEFE1lWhLGyAu5ojin7uICQJSPyBF6RMKqQ/w554-h640/Fontainebleau_Vue_ae%CC%81rienne.jpg" width="554" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Le rond-point de l'Obélisque à Fontainebleau, vue aérienne de 1935.</i><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> Coordonnées géographique de l'obélisque de Fontainebleau : <a href="https://www.google.fr/maps/place/48%C2%B023'49.3%22N+2%C2%B041'31.9%22E/@48.3970278,2.6921944,17z/data=!3m1!4b1!4m4!3m3!8m2!3d48.3970278!4d2.6921944" target="_blank">48°23'49.3"N 2°41'31.9"E </a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><a href="https://www.fontainebleau-photo.fr/2023/04/histoire-des-croix-de-la-foret-de.html" target="_blank"> Histoire des Croix de la forêt de Fontainebleau</a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> </div></div></div>Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-9643203095808193922023-03-09T13:18:00.009+01:002023-04-26T13:17:40.230+02:00Pyramide de la Croix de Toulouse<div><div style="line-height: 250%; ont-size: 18px; text-align: justify;"><p style="text-align: center;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWKHzna0RpQYM_JmwEaKlZISijEfgrLCI71kQfmGjtz-OJ_7C4iXbsCez51K84Cgqqipt0A6xgfgm1T4EL4XOCSg04iCeV9qyLgtG_2VenyR4KxRGwydn8Rf66tbB5QStJ5XIBntBfqH18YyOy_kJYNezvhNd_FJierAMKs5WtDxk7-1p_uH9e6qhD/s1500/Toulouse_01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Pyramide de la Croix de Toulouse, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWKHzna0RpQYM_JmwEaKlZISijEfgrLCI71kQfmGjtz-OJ_7C4iXbsCez51K84Cgqqipt0A6xgfgm1T4EL4XOCSg04iCeV9qyLgtG_2VenyR4KxRGwydn8Rf66tbB5QStJ5XIBntBfqH18YyOy_kJYNezvhNd_FJierAMKs5WtDxk7-1p_uH9e6qhD/w428-h640/Toulouse_01.jpg" width="428" /></a><i> </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i>La pyramide de la Croix de Toulouse est située à l'intersection de l'ancienne route de Bourgogne D138 et de la route de Fontainebleau à Fontaine-le-Port D116. </i></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div>Plusieurs arrêts du Conseil de Louis XV, datés de 1723 à 1725, ordonnent le percement de nouvelles routes de chasse à travers la forêt et la construction d’une croix au croisement de la route de Bourgogne et de la route de Fontainebleau à Fontaine-le-Port : <i>« Sur ce qui a été représenté au Roi, en son Conseil, par le sieur marquis de Montmorin, gouverneur et capitaine des chasses de Fontainebleau, que Louis XV, dans l'intention de faire planter une croix dans la forêt dudit Fontainebleau par les soins du sieur marquis de Saint Herem, père du susnommé, lui avait donné une colonne pour être employée à cet usage ; en conséquence Sa Majesté a ordonné que cette colonne servirait à la construction dont il s'agit, dans l'un des carrefours de la forêt de Fontainebleau, et a enjoint au sieur de La Faluère, grand maître des eaux et forêts du département de Paris, de tenir la main à l'exécution de cet arrêt. » </i></div><div>Construite en 1725, la croix de Toulouse est un hommage à un ami cher du jeune Louis XV alors âgé de 16 ans, son mentor de chasse, Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse, fils illégitime de Louis le quatorzième.</div><p> </p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGWHweiGXiksf32ay4jZrwFu6R_NnzLA6oGRfSQhPKIXRDg6Y7KYdrw7BXQfkro_eFv4O-5eHg3qjTOqgzB91rvG04hYz_nDL2T4a-SXrgm_PrCUKaJW3Eq8k_ct6LcIWbv-jVyhv0X96IbHrh8tKcGH5mcDYQUBBujxiwpKkDnEYRqcw3JpOlvKAG/s1500/Toulouse_03.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Pyramide de la Croix de Toulouse, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGWHweiGXiksf32ay4jZrwFu6R_NnzLA6oGRfSQhPKIXRDg6Y7KYdrw7BXQfkro_eFv4O-5eHg3qjTOqgzB91rvG04hYz_nDL2T4a-SXrgm_PrCUKaJW3Eq8k_ct6LcIWbv-jVyhv0X96IbHrh8tKcGH5mcDYQUBBujxiwpKkDnEYRqcw3JpOlvKAG/w428-h640/Toulouse_03.jpg" width="428" /></a><i> </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i>La Pyramide de la Croix de Toulouse en 2022.</i></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div>La colonne offerte par Louis XV pour édifier la Croix de Toulouse provenait de la Belle-Cheminée du château de Fontainebleau, située dans la salle du même nom. Cette monumentale cheminée fut démontée vers 1725 en vue d'établir une salle de théâtre. La Belle-Cheminée fut construite par Henri IV et achevée en 1599, elle comportait quatre colonnes de marbre. L'abbé Guilbert, dans son ouvrage sur le château de Fontainebleau publié en 1731, mentionne <i>« quatre colonnes d'ordre de Corinthe, d'un très beau marbre brogatelle »</i>. Le marbre de brocatelle rappelle l'étoffe du même nom, il est généralement de couleur rougeâtre. </div><div>Une autre des quatre colonnes de marbre de la Belle Cheminée servit à supporter sur la Place d'Arme de la ville de Fontainebleau le buste de Marat, lors de la fête civique donnée par le Club des Amis de la Constitution le 20 vendémiaire de l'an II (11 octobre 1793). Une autre, dit-on, servit à orner le jardin de la propriété Guérin à Fontainebleau. Enfin, une dernière colonne a été placée en 1887 dans le jardin Anglais du château, au lieu où s'élevait autrefois la Fontaine Belle-Eau. Sous le règne de Louis XVI, en 1787, des travaux d’aménagement sont effectués afin d’élargir le carrefour de la Croix de Toulouse, à cette occasion, de nombreux ormes sont plantés à l’initiative du grand-maître de Cheyssac.</div><p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7nDAvGvG85V0SVOdJq7PE_ZdEh8Kf2-kuaZQqwr1n_aVgblO1TEsBRXaYcgM1hEMhhsKGz44huBKJ3z7A--11vF0TZn0RZ-AEQXXYM7d7beOfmB7bYrJ0cYVZQgXAJdrY7CaQ9dLBDtXzdadg_xXQUAVyLi6JmArEK4Y_Og7583qBX9T_98Jt2ahW/s3529/Louis_Alexandre_de_Bourbon_Atelier_Rigaud_Versailles_MV2115.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Portrait du comte de Toulouse par Hyacinthe Rigaud," border="0" data-original-height="3529" data-original-width="2680" height="548" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7nDAvGvG85V0SVOdJq7PE_ZdEh8Kf2-kuaZQqwr1n_aVgblO1TEsBRXaYcgM1hEMhhsKGz44huBKJ3z7A--11vF0TZn0RZ-AEQXXYM7d7beOfmB7bYrJ0cYVZQgXAJdrY7CaQ9dLBDtXzdadg_xXQUAVyLi6JmArEK4Y_Og7583qBX9T_98Jt2ahW/w416-h548/Louis_Alexandre_de_Bourbon_Atelier_Rigaud_Versailles_MV2115.jpg" title="Pyramide de la Croix de Toulouse, forêt de Fontainebleau" width="416" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Portrait du comte de Toulouse par Hyacinthe Rigaud, Château de Versailles.</i><br /></div></div><div style="line-height: 250%; ont-size: 16px; text-align: justify;"><p><br />La croix doit son nom à Louis-Alexandre de Bourbon, né en 1678, dernier des enfants naturels que Louis XIV eut avec la marquise de Montespan. Légitimé par son père en 1681, il reçoit à l'occasion le titre de comte de Toulouse, puis celui de duc de Penthièvre et duc de Rambouillet. Nommé amiral de France à cinq ans, il n'en a que quatorze lorsqu'il accompagne son père en Belgique, où il participe au siège de Mons, puis de Namur en Hollande où il est légèrement blessé. En 1702, le comte de Toulouse prend la tête d'une escadre qui lutte à Messine et à Palerme lors de la guerre de Succession d’Espagne. En 1704, il combat les Britanniques à Malaga et leur inflige de lourdes pertes. Comprenant qu’il allait bientôt mourir, Louis XIV fait promulguer un édit daté de juillet 1714, déclarant le comte de Toulouse apte à succéder au trône à la suite des princes légitimes et lui donnant le rang de prince du sang.<br /></p><p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8k_nus7s1LQr8a6ZJT1nE4drPMRtUVK1LbK0gCbhaGIhN-0BPduiciCcwwHj9mGdsid-1lvcIla6NQL1hwpr-EvGohJgiDKA4vj54p2cT4bUbw3cEdtzgjMISHzqgrPI3mE3oj1z1-DHVi-Fp0LJfn3cU0QvqmGBwbk6KzDScVGXNN1Gu3MMpWhYc/s2000/Louis_Alexandre_de_Bourbon.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Portrait du comte de Toulouse par François de Troy" border="0" data-original-height="2000" data-original-width="1482" height="562" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8k_nus7s1LQr8a6ZJT1nE4drPMRtUVK1LbK0gCbhaGIhN-0BPduiciCcwwHj9mGdsid-1lvcIla6NQL1hwpr-EvGohJgiDKA4vj54p2cT4bUbw3cEdtzgjMISHzqgrPI3mE3oj1z1-DHVi-Fp0LJfn3cU0QvqmGBwbk6KzDScVGXNN1Gu3MMpWhYc/w417-h562/Louis_Alexandre_de_Bourbon.jpg" width="417" /></a></div></div><div style="line-height: 250%; ont-size: 16px; text-align: center;"><i>Portrait du comte de Toulouse par François de Troy, collection privée.</i></div><div style="line-height: 250%; ont-size: 16px; text-align: center;"><i> </i><br /></div><div style="line-height: 250%; ont-size: 16px; text-align: justify;"><p></p><p>Après la mort du Roi-Soleil en 1715, Louis XV succéde à son arrière-grand-père et l’édit attribuant rang de prince du sang au comte de Toulouse est cassé par le Parlement de Paris en 1717. Le nouveau roi n’ayant que cinq ans, la régence est confiée à son oncle, le duc d’Orléans. Toulouse sait se faire modeste face au nouveau pouvoir, il refuse de participer aux intrigues contrairement à son frère, le duc du Maine. On le récompense en lui offrant la direction du Conseil de la Marine et il conserve sa charge d’amiral de France. Il est Grand Veneur de 1714 à 1737, date de sa mort. Selon Saint-Simon, Toulouse acheta sa charge 500.000 livres au duc de La Rochefoucauld, et joignit sa meute à celle de son père, l’augmentant considérablement. La charge sera ensuite transmise à son fils, Louis-Jean-Marie de Bourbon. </p><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLMA5vCsDJX-_TLJ1cmkoEW68SOSoVfp4TjE19TungTLvMmwOcxV-FeRKO6nDE9a-OCOKC4HEf1PLKErr80u87TgdUfgNuWh6s-htI77xj5ifvlKbFrlEHqC1QIE_BNYAKcYqzcyZ2ia9o-a227-ZbcK2XaD5pJILtw7kcxDCJRAwJXyD-AEDjrIOU/s1249/Chasse.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Le Forhu à la fin de la curée, Jean-Baptiste Oudry, 1746," border="0" data-original-height="1249" data-original-width="1008" height="541" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLMA5vCsDJX-_TLJ1cmkoEW68SOSoVfp4TjE19TungTLvMmwOcxV-FeRKO6nDE9a-OCOKC4HEf1PLKErr80u87TgdUfgNuWh6s-htI77xj5ifvlKbFrlEHqC1QIE_BNYAKcYqzcyZ2ia9o-a227-ZbcK2XaD5pJILtw7kcxDCJRAwJXyD-AEDjrIOU/w436-h541/Chasse.jpg" width="436" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Le Forhu à la fin de la curée, Jean-Baptiste Oudry, 1746, </i></div><div style="text-align: center;"><i>Château de Fontainebleau.</i></div><div style="text-align: center;"><br /></div></div><div style="line-height: 250%; ont-size: 16px; text-align: justify;"><p>Le comte de Toulouse est réputé pour sa beauté, il a hérité de la blondeur bouclée et du beau regard de sa mère et des lèvres ourlées de son père. Mais sa grâce naturelle est amoindrie par une grande froideur et un regard triste. Il est connu pour son laconisme et son goût du secret, il n’est pas bavard. Est-ce l’effet des sentiments qu’il inspire à la cour ? Sa légitimité est toujours battue en brèche par les courtisans des deux règnes, on se charge de lui rappeler qu’il n’est et restera toujours qu’un bâtard. Au mois d’avril 1724, Louis XV, alors âgé de quatorze ans, se rend à Rambouillet chez le comte de Toulouse. Le jeune roi participe à sa première chasse à courre et se découvre une passion qui l’animera toute sa vie. La même année, le roi se rend à Fontainebleau et y séjourne plus de trois mois, il chasse le cerf et le sanglier presque tous les jours. Le 3 novembre, jour de la Saint-Hubert, patron des chasseurs, une grande chasse est organisée. Les équipages du roi et de nombreux princes réunissent plus de mille chevaux et autant de chiens. On se rassemble à la Croix de Toulouse, qui devient désormais le rendez-vous des chasses de la <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2010/10/saint-hubert.html" target="_blank">Saint-Hubert</a>.</p><p> </p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhURWw1C4T1984dbBLGaFcpjZnhb94fopXD7ly9uuoke4Oml6vmULepFkNsxsEHgdA3_x08nJICaaVfEmj2IhLellyZ256yXLj8WZTQZ92QSSzj3B7zv6r9iKTo_FHwDanARI836Aa0WXE7Zt4gDPN1D-wd-_6u17XOUUIE3j2LrGpACZmig-SzuOG0/s2184/Franchard_Chasse_Oudry.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1138" data-original-width="2184" height="334" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhURWw1C4T1984dbBLGaFcpjZnhb94fopXD7ly9uuoke4Oml6vmULepFkNsxsEHgdA3_x08nJICaaVfEmj2IhLellyZ256yXLj8WZTQZ92QSSzj3B7zv6r9iKTo_FHwDanARI836Aa0WXE7Zt4gDPN1D-wd-_6u17XOUUIE3j2LrGpACZmig-SzuOG0/w640-h334/Franchard_Chasse_Oudry.jpg" width="640" /></a></div><p></p><div style="text-align: center;"><i>Cerf aux abois dans les rochers de Franchard, Jean-Baptiste Oudry, 1738</i></div><div style="text-align: center;"><i>Château de Fontainebleau.</i></div><div style="text-align: center;"><i> </i></div><p style="text-align: center;"><i></i></p><p>Le père jésuite Tournemire flatte la passion cynégétique du jeune roi en déclarant « que l'inclination dominante pour la chasse est dans un jeune Prince le présage d'une vertu héroïque » car « la chasse est l'image de la guerre ». La bourgeoisie est plus réprobatrice, en août 1724, l'avocat au parlement de Paris Jean-François Barbier note dans son journal que « le roi ne songe qu'à la chasse. C'est dommage, il est bien fait et beau prince, mais qu'y faire si c'est son goût ? Il est en place à ne point se gêner ». </p></div><p style="text-align: center;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB8AUw8K-n5vocIiXNr40b_Ek5A7eKVOCnjoDQ1jH8xyRC2PcKrRT_3oFf10Di89CNQtYZxSKRRTpHzMA1xawNfUSzqTbU_fX-jGMj0_di5b6zfp99jC1_6lNmyByj-hC165WnN0yG5SiOi64UGMFEKkXJkUfhLo0FfTpalV5-0TYFdDHDdFkUQNnf/s1500/Rosalba_Carriera_-_Louis_XV_of_France_as_Dauphin_(1720-1721)_-_Google_Art_Project.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Louis XV, Rosalba Carriera, c. 1721" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1119" height="598" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB8AUw8K-n5vocIiXNr40b_Ek5A7eKVOCnjoDQ1jH8xyRC2PcKrRT_3oFf10Di89CNQtYZxSKRRTpHzMA1xawNfUSzqTbU_fX-jGMj0_di5b6zfp99jC1_6lNmyByj-hC165WnN0yG5SiOi64UGMFEKkXJkUfhLo0FfTpalV5-0TYFdDHDdFkUQNnf/w447-h598/Rosalba_Carriera_-_Louis_XV_of_France_as_Dauphin_(1720-1721)_-_Google_Art_Project.jpg" width="447" /></a></div><div style="line-height: 250%; ont-size: 16px; text-align: center;"><i>Louis XV, Rosalba Carriera, c. 1721, Gemäldegalerie Alte Meister.</i></div><br /><div style="line-height: 250%; ont-size: 16px; text-align: justify;"><p>Le comte de Toulouse décède à son domaine de Rambouillet, le 1er décembre 1737, et y est inhumé. Son épouse, Marie-Victoire de Noailles, obtient du roi que leur fils, le petit duc de Penthièvre hérite des charges d’Amiral de France, de gouverneur de Bretagne et de Grand Veneur. Toujours très proche du monarque, la comtesse de Toulouse décédera en 1766. À l’image de son père, Louis Jean-Marie de Bourbon restera à l’écart des intrigues de la cour et sera apprécié de Louis XV comme de Louis XVI. </p><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnlamXvFO40Du7lmJRtbxSktkR3-29qS7BL7uBKaTiBcOGDh20k79P73p_OSUqMGp3-CuvJcVBUMRS6W9Hk_QVqnWlsG2NSspJNgt1p7Xvtyo3-O6nQ-gNJyqXVrvQj-IzFDpZY2ZMTq5ubKs7LaR39AdvIcDEM6R9yVz8661jJ0P7wG9LZrJl-kwL/s1500/Louis_Jean_Marie_de_Bourbon.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1191" height="538" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnlamXvFO40Du7lmJRtbxSktkR3-29qS7BL7uBKaTiBcOGDh20k79P73p_OSUqMGp3-CuvJcVBUMRS6W9Hk_QVqnWlsG2NSspJNgt1p7Xvtyo3-O6nQ-gNJyqXVrvQj-IzFDpZY2ZMTq5ubKs7LaR39AdvIcDEM6R9yVz8661jJ0P7wG9LZrJl-kwL/w427-h538/Louis_Jean_Marie_de_Bourbon.jpg" width="427" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Louis Jean-Marie de Bourbon par Jean-Marc Nattier, musée d'art de Toulouse</i></div><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div><div>En décembre 1783, il doit céder à Louis XVI son domaine de Rambouillet, le roi désirant un vaste domaine de chasse dans la forêt des Yvelines. En quittant à regret le domaine où il était né et qu'il avait tant aimé, le duc de Penthièvre emporte les cercueils de son père, de sa mère, de sa femme et de ses enfants, qu'il fait déposer dans la collégiale Saint-Étienne de sa propriété de Dreux. À la fin de sa vie, il voit la chute de la monarchie et l'avènement de la Première République avant de mourir le 4 mars 1793, en son château de Bizy, en Normandie.</div><div> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiT-z7AO1Ve1YfOIsQfffC7NMRueVbOVlXGWscHsGnbnXh2hAz1jYwvkQ_esd0nqdt7al8U70qZJGd7KP9w6leuMq3HB1EAL_NoPGoaMEfIcgcAMFCyVxOXA_aCl6Y40VOARylIk0YBqh93kzWwFotXS1tR-1Gzu_QSRvU-m2XA30H8hV32HJsuqTO8/s1647/Rambouillet_Cha%CC%82teau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="879" data-original-width="1647" height="324" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiT-z7AO1Ve1YfOIsQfffC7NMRueVbOVlXGWscHsGnbnXh2hAz1jYwvkQ_esd0nqdt7al8U70qZJGd7KP9w6leuMq3HB1EAL_NoPGoaMEfIcgcAMFCyVxOXA_aCl6Y40VOARylIk0YBqh93kzWwFotXS1tR-1Gzu_QSRvU-m2XA30H8hV32HJsuqTO8/w607-h324/Rambouillet_Cha%CC%82teau.jpg" width="607" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Le château de Rambouillet</i></div><div style="text-align: center;"><i> </i></div>Au carrefour de la Croix de Toulouse se trouvait un kiosque en forme de pavillon chinois, bâti en 1784 par l'architecte Rousseau pour la reine Marie-Antoinette. Autour du pavillon on avait planté des arbres exotiques qu’on désirait acclimater à la forêt : pins de lord Weymouth, génévriers de Virginie, pins laricios, épicéas, platanes, tulipiers et autres espèces. La reine visita son pavillon lors des séjours de 1785 et 1786. Le pavillon de <i>« la scélérate Capet, source de tous les maux »</i>, guillotinée le 16 octobre 1793, fut rasé de fond en comble la même année.</div><div style="line-height: 250%; ont-size: 16px; text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2dUC0cM1Ncf-dWNqHFpc9YSzX3JkNLCs0-V7Nwb3jLknkXDbH_qXXv_yKc8niTSh0kiXBJPIjlGWk1IO9JQEoiVzcwPGRMo8xFQXO6UlBelsn1KmOT1d73SotHDQig9VaWygS5s7BVllw76kJIgU-BbU1_CIKj2ye7vRoBSluv3t6QYUQQwrHYGOM/s1252/Marie_Antoinette_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1252" data-original-width="996" height="526" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2dUC0cM1Ncf-dWNqHFpc9YSzX3JkNLCs0-V7Nwb3jLknkXDbH_qXXv_yKc8niTSh0kiXBJPIjlGWk1IO9JQEoiVzcwPGRMo8xFQXO6UlBelsn1KmOT1d73SotHDQig9VaWygS5s7BVllw76kJIgU-BbU1_CIKj2ye7vRoBSluv3t6QYUQQwrHYGOM/w419-h526/Marie_Antoinette_Fontainebleau.jpg" width="419" /></a></div><br /><div style="line-height: 250%; ont-size: 16px; text-align: center;"><i>Marie-Antoinette en robe de mousseline, dite aussi en « gaulle », tenant une rose,<br />par Élisabeth Vigée le Brun. Darmstadt, Schlossmuseum. Exposé au Salon de 1783, ce tableau fit scandale, car on trouvait que la reine ainsi vêtue était « comme une femme de chambre ».</i></div><div style="line-height: 250%; ont-size: 16px; text-align: center;"><br /></div><div style="line-height: 250%; ont-size: 16px; text-align: justify;">Alexis Durand raconte qu’en 1776, pendant un voyage à Fontainebleau, Marie-Antoinette, alors âgée de 20 ans, suivait une chasse de son mari Louis XVI non loin de la Croix de Toulouse. Une jeune dame de sa cour fit une chute de cheval et ses vêtements restant accrochés, elle fut obligée de suivre sa monture en courant. Deux gentilhommes se portèrent à son secours mais très vite les deux hommes se découvrent rivaux car ils s’étaient amourachés de la belle cavalière quelques jours plus tôt. Oubliant de lui porter secours, les deux prétendants devenus d’implacables ennemis, se livrent à un combat sans merci. Bientôt arriva une brillante calèche, c’était la reine qui venait elle-même au secours de sa dame d’honneur. Le roi fut informé de cette affaire et réprimanda sévèrement les deux amoureux. </div><div style="line-height: 250%; ont-size: 16px; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhH-lSCbt9bWNF-M4u8uvL5VALoxJtWoj-GTn607NzJR5xlXtCvT37QGp0D6SU30kyd6iJ4nSTw8fDhY1uU-VmZZkXKgMfCehrBPXXVGQo401j7PQa11M54mZ6m7Y2XOgHpded9pMcVUnVKbFdTJ2biKFjIkJfw7UTCxHHPCQNMuJSS3pjVdlRNor3j/s1500/Toulouse_CPA_01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Toulouse, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="916" data-original-width="1500" height="355" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhH-lSCbt9bWNF-M4u8uvL5VALoxJtWoj-GTn607NzJR5xlXtCvT37QGp0D6SU30kyd6iJ4nSTw8fDhY1uU-VmZZkXKgMfCehrBPXXVGQo401j7PQa11M54mZ6m7Y2XOgHpded9pMcVUnVKbFdTJ2biKFjIkJfw7UTCxHHPCQNMuJSS3pjVdlRNor3j/w583-h355/Toulouse_CPA_01.jpg" width="583" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><i>La Croix de Toulouse vers 1910.</i><br /></div><div><div><div style="line-height: 250%; ont-size: 16px; text-align: justify;"> </div><div style="line-height: 250%; ont-size: 16px; text-align: justify;">Un acte de la mairie de Fontainebleau, daté du 19 frimaire an II (9 décembre 1793), indique que « les citoyens Barthélemy et Athanase Dressu, chargés de la démolition de plusieurs croix, n'ont pu procéder à l'enlèvement de la Croix de Toulouse, attendu que cette croix a été donnée à la commune de Moret ». D'après l'historien Ernest Bourges (1896) la colonne de marbre de la croix de Toulouse fut néanmoins brisée en 1793, d'autres source disent qu'elle fut vendue. D'après l'historien Paul Domet (1873), la croix fut remplacée par une pyramide à la fin du règne de Louis XVIII, pourtant elle figure sur une carte de 1809 avec l'indication de « Pyramide de la croix de Toulouse ».<br /></div><div style="text-align: center;"><i><i><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMY_Xign04av0Vu41z7YQ9Ub8BOL2735ls3TfO4R-F9iifs4peOdfdZUxpx0A9t7Vhvd6Xu4Jdhl-J74avN-_2pM119h94MjCO_Ut_nmBgeWVjV8M939rH5zqKRCL4qsZZlyubGR6A1mc9MPH0yO02S0NFB0Ys5wlnWfx9UZo_ql9DxVqR9S5laZg0/s1500/Toulouse_09.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Pyramide de la Croix de Toulouse, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMY_Xign04av0Vu41z7YQ9Ub8BOL2735ls3TfO4R-F9iifs4peOdfdZUxpx0A9t7Vhvd6Xu4Jdhl-J74avN-_2pM119h94MjCO_Ut_nmBgeWVjV8M939rH5zqKRCL4qsZZlyubGR6A1mc9MPH0yO02S0NFB0Ys5wlnWfx9UZo_ql9DxVqR9S5laZg0/w428-h640/Toulouse_09.jpg" width="428" /></a></div><div style="text-align: center;"><i> </i></div><div style="text-align: center;"><i>La pyramide de la croix de Toulouse aujourd'hui.</i><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><div style="text-align: center;"> <div class="separator" style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3K_4WRWR9IyspA8xB9PScBQt9u-MZ5gU1UV1ZIarAKdv4_xd7nr0zju6Kx8Y2_fQ7C6M7i84nRQ8QlNfK6547Ug5_CHyEd5dCE-Qdmdpk02efjhuARHEa994FrLMlQ1mc0rpb5BwTgXLkxbjKgr1CC955hsKZ8vlWmrLs3yjlLNkvBxg1NYtyggap/s1600/Croix_Toulouse_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Pyramide de la Croix de Toulouse, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1018" height="664" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3K_4WRWR9IyspA8xB9PScBQt9u-MZ5gU1UV1ZIarAKdv4_xd7nr0zju6Kx8Y2_fQ7C6M7i84nRQ8QlNfK6547Ug5_CHyEd5dCE-Qdmdpk02efjhuARHEa994FrLMlQ1mc0rpb5BwTgXLkxbjKgr1CC955hsKZ8vlWmrLs3yjlLNkvBxg1NYtyggap/w423-h664/Croix_Toulouse_Fontainebleau.jpg" width="423" /></a></div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0o5r73SOWvpQvmIhlfgqhTJW_hkynXAcThcoyDoU3bBt3HXQMvd1uWlTRqA76H1KhgLdRed3iWs7TXBtmWfkathCcP3qENO8TkYBL2pQkZn1NX_n7Sh_1pNC0qjpe3zSIwFGhQQ3FwdDpJUdxKPKToVmIBPsxKBDNHtnYnXDVaF5uL54uLR5E_oOw/s1500/DSC_0137.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Colonne de marbre du Jardin Anglais, château de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0o5r73SOWvpQvmIhlfgqhTJW_hkynXAcThcoyDoU3bBt3HXQMvd1uWlTRqA76H1KhgLdRed3iWs7TXBtmWfkathCcP3qENO8TkYBL2pQkZn1NX_n7Sh_1pNC0qjpe3zSIwFGhQQ3FwdDpJUdxKPKToVmIBPsxKBDNHtnYnXDVaF5uL54uLR5E_oOw/w428-h640/DSC_0137.jpg" width="428" /></a></div>Colonne de marbre du jardin Anglais du château de Fontainebleau. Cette colonne proviendrait de la Belle-Cheminée construite par Henri IV et demontée en 1725. Une de ces colonnes servit de support à la Croix de Toulouse, elle a disparu pendant la Révolution Française. <br /></div></i></i><i><i><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> <div style="line-height: 250%; ont-size: 16px; text-align: justify;">Coordonnées géographiques de la Pyramide de la Croix de Toulouse : <a href="https://www.google.fr/maps/place/48%C2%B026'38.2%22N+2%C2%B043'06.1%22E/@48.4439444,2.7161724,17z/data=!3m1!4b1!4m5!3m4!1s0x0:0x1362a669fe3df465!8m2!3d48.4439444!4d2.7183611?hl=fr" target="_blank">48°26'38.2"N 2°43'06.1"E</a></div><div style="line-height: 250%; ont-size: 16px; text-align: justify;"><a href="https://www.fontainebleau-photo.fr/2023/04/histoire-des-croix-de-la-foret-de.html" target="_blank">Histoire des Croix de la forêt de Fontainebleau </a><br /></div><div style="line-height: 250%; ont-size: 16px; text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdbaZe7gY1ysQ6QV2Ik2Pb7AxPCz7dZHVAl_rgjy0tPNxquHBRD0LwDnG32zUpZeW-SY5-VtHURyGqNyHhJVAkDmF4zN2GQTzidzgf5A2HeeRjLd6cf3ec7w2l9qu_17qJX9oRlVwgOwZvAXR6E_jvkbWYK9lEGsj9Gkf1Uccq6muyf48pa_XcTVt-/s949/Croix_Toulouse_02.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Pyramide de la Croix de Toulouse, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="617" data-original-width="949" height="416" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdbaZe7gY1ysQ6QV2Ik2Pb7AxPCz7dZHVAl_rgjy0tPNxquHBRD0LwDnG32zUpZeW-SY5-VtHURyGqNyHhJVAkDmF4zN2GQTzidzgf5A2HeeRjLd6cf3ec7w2l9qu_17qJX9oRlVwgOwZvAXR6E_jvkbWYK9lEGsj9Gkf1Uccq6muyf48pa_XcTVt-/w640-h416/Croix_Toulouse_02.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdmTzat8vcBTBuwUwFOTsz7uBTU8I9cyuGaZGFennD6S2P7IvYKTZ5aVOXD65vtaU632a07XZ_X4kqxyo38Xy6jXu15Gpc1IacH_fzryJAJUfaEhogUdlrZDpO68IZdjKoNN6zxQvCnfzmYo2Pd6YGw3UtBKPqO8tUD2hplRfKhbZS3Ljv1g6ermM3/s1594/Toulouse.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Pyramide de la Croix de Toulouse, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1031" data-original-width="1594" height="414" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdmTzat8vcBTBuwUwFOTsz7uBTU8I9cyuGaZGFennD6S2P7IvYKTZ5aVOXD65vtaU632a07XZ_X4kqxyo38Xy6jXu15Gpc1IacH_fzryJAJUfaEhogUdlrZDpO68IZdjKoNN6zxQvCnfzmYo2Pd6YGw3UtBKPqO8tUD2hplRfKhbZS3Ljv1g6ermM3/w640-h414/Toulouse.jpg" width="640" /></a></div><br /><div style="line-height: 250%; ont-size: 16px; text-align: justify;"><br /><p></p></div><div style="line-height: 250%; ont-size: 16px; text-align: justify;"><br /></div></div></i></i></div></div></div>Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.com77300 Fontainebleau, France48.404675999999988 2.7016220.094442163821142 -32.45463 76.714909836178833 37.85787tag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-73698663745238503552022-11-24T16:34:00.008+01:002023-05-04T13:55:35.987+02:00La Croix du Grand Maître<div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsS2LrguqywcQSdcCNXGz9_4VMj6szvTfzFJ_ZBlArdAaxIWZbYbXXyT1BAwo34xRsSKDg7yTRJLu_9n2EK2VtzTd1AslYd-MFtlpXPOmi_KuhD2CYbcegrVZxXOtiYYg1O3Ws2hNHvihJeR2IEYeR57JhQV8Udtuurann1zwG3SmHUNXABkyPnYlD/s1500/DSC_4228.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Grand Maître, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsS2LrguqywcQSdcCNXGz9_4VMj6szvTfzFJ_ZBlArdAaxIWZbYbXXyT1BAwo34xRsSKDg7yTRJLu_9n2EK2VtzTd1AslYd-MFtlpXPOmi_KuhD2CYbcegrVZxXOtiYYg1O3Ws2hNHvihJeR2IEYeR57JhQV8Udtuurann1zwG3SmHUNXABkyPnYlD/w428-h640/DSC_4228.jpg" width="428" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>À l'intersection de la route Ronde D301 et de la route D148.</i> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">La Croix du Grand Maître fut érigée en 1723, par les soins d'Alexandre Claude Lefebvre de la Faluère. Cette première croix était en pierre de Lagny, sculptée en armoiries et surmontée d'un croisillon en fer, elle coûta la somme de 1550 livres. En 1809, la garde de la Croix du Grand Maître comprenait 17 cantons représentant une surface de 2337 hectares. Claude Lefebvre de la Faluère, seigneur de La Jonchère, est né en 1674 à Veigné en Indre-et-Loire et mort à Bourbonne en 1747 (aujourd'hui Bourbonne-les Bains dans la Haute-Marne). Il fut Maître d'hôtel ordinaire du roi Louis XV. Le roi le chargea de reboiser le bois de Vincennes, son nom est cité sur l'obélisque élevé en 1731 pour commémorer ce reboisement et une voie du bois porte son nom. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_NZCgssdOPcxn0GeRBP40bZtjvZ2sl-B-tX-UmvL6bgGEeVXsVbcQH5zF3YL2Tr_ALi9vE659e54D6I_ARX7qERhcf2Dv23l-cbtzOdL3k4eAMu5mYIbxKnI4kJS6iZCI6GDnhFwO11ja9NP-8wOonwMzvI6f99end6rjXphdcRktopAyaWQAiWtG/s1446/Pyramide_Vincennes.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Obélisque du bois de Vincennes" border="0" data-original-height="1446" data-original-width="948" height="557" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_NZCgssdOPcxn0GeRBP40bZtjvZ2sl-B-tX-UmvL6bgGEeVXsVbcQH5zF3YL2Tr_ALi9vE659e54D6I_ARX7qERhcf2Dv23l-cbtzOdL3k4eAMu5mYIbxKnI4kJS6iZCI6GDnhFwO11ja9NP-8wOonwMzvI6f99end6rjXphdcRktopAyaWQAiWtG/w365-h557/Pyramide_Vincennes.jpg" width="365" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>L'obélisque du bois de Vincennes.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">M. de la Faluère fut grand-maître des Eaux et Forêts du département de Paris et de l'Isle de France, de 1703 à 1745, ainsi qu'enquêteur et général réformateur des Eaux et Forêts de France. Il comptait parmi ses prérogatives, la haute main sur tous les aménagements en forêt de Fontainebleau. Il ordonna que soit réalisée une carte détaillée de la forêt de Fontainebleau qui fut édité en 1727.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9uOovsP9jCfhFPcw92JuTpaO3f6A56jqH-hebO3Y8fDk5toljhwqAfT1td75inWVk9hFy7X792t5sJ23YWHaahJdILhL1d6cWf-cF0oNeKMuL38mOk4bD2ytPDUDwqb08_VX9gX5bg2uj-LIj4b-S8CZpY4mFpQ0BbOYYRjGzYCF72vkID6qWi0iu/s1061/Croix_Grand_Mai%CC%82tre_Carte.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Grand Maître, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="715" data-original-width="1061" height="352" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9uOovsP9jCfhFPcw92JuTpaO3f6A56jqH-hebO3Y8fDk5toljhwqAfT1td75inWVk9hFy7X792t5sJ23YWHaahJdILhL1d6cWf-cF0oNeKMuL38mOk4bD2ytPDUDwqb08_VX9gX5bg2uj-LIj4b-S8CZpY4mFpQ0BbOYYRjGzYCF72vkID6qWi0iu/w521-h352/Croix_Grand_Mai%CC%82tre_Carte.jpg" width="521" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>La Croix du Grand Maître sur la carte de la forêt de 1727. <br /></i></div><div style="text-align: center;"><br /></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">M. de la Faluère fit établir l'arpentage de la forêt de Fontainebleau en 1716 et fixa les limites des cantons. Il obligea les riverains de la forêt à se mettre en règle avec l’ordonnance sur le fait des Eaux et Forêts de 1669. Ce texte commandait aux habitants des villages limitrophes d’entretenir les fossés, murs et bornes mitoyennes. Charles-François de Montmorin, l’officier en charge de la maîtrise de Fontainebleau, ne fit guère appliquer les directives de la Faluère pourtant son supérieur hiérarchique. La Croix du Grand-Maître fut élevée en même temps que la Croix de Montmorin au carrefour du Puits-de-la-Lieue, ainsi dénommé car autrefois s’y trouvait un puits, voir notre article sur <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2022/10/la-legende-du-puits-du-cormier.html" target="_blank">les puits de la forêt</a>. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0_rjvpLkPT2vmf0PSWuhJuXFdOJL9sEflmjHm8FW4jVasIfHtRdIClsa0TIeopBS_CrMG21DL-wEUY1FvmrItv7uEvKPIJQF51azKWZ_F_34zoge7J7iTfB7i30IldImDI1KyZHC2cVh1ExSMfVr63U4DqFB8GgkbG61JtjuYrtnscwR4is2dbzUz/s1500/Croix_Grand_Mai%CC%82tre_05.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Grand Maître, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1143" height="586" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0_rjvpLkPT2vmf0PSWuhJuXFdOJL9sEflmjHm8FW4jVasIfHtRdIClsa0TIeopBS_CrMG21DL-wEUY1FvmrItv7uEvKPIJQF51azKWZ_F_34zoge7J7iTfB7i30IldImDI1KyZHC2cVh1ExSMfVr63U4DqFB8GgkbG61JtjuYrtnscwR4is2dbzUz/w447-h586/Croix_Grand_Mai%CC%82tre_05.jpg" width="447" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <i>La Croix du Grand Maître vers 1920.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Lors de sa visite de 1716 en forêt de Fontainebleau, M. de la Faluère donna une description de différentes gardes. À propos de <i>« la chaisne de rochers du Mont aux bicques, du Mauvais passage et le Rocher aux putains »</i>, il écrivait : <i>« Contenant toute la chaisne quatre vingt quatre parcelles plantée de bouleaux de tous les ages jusque quatre vingt et cent ans, le tout servant d'ornement et décoration aux Rochers. Pourquoi il ne parroist pas de lieu d'y faire aucune coupe »</i>. De même, il juge qu'aucune coupe n'est nécessaire dans les <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2012/05/franchard-sentier-denecourt-n7.html" target="_blank">Gorges de Franchard</a> car les bouleaux servent d'ornement à la forêt. Le Rocher aux putains mentionné par M. de la Faluère correspond à l'actuel <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2013/07/rocher-des-demoiselles-sentier.html" target="_blank">Rocher des Demoiselles.</a><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOzS5ctcpupqcMFDHJxsRNGUCNvBNXq0TgfvbFNKAbUC_xCWa0CkRZK6UWd7fhB0TEpdNGJHigPrH5G8odfNo08HvCGegsKxpCNL009SFXYYdl45j7I5R-k64WfYcMY0OsWR_6zpi38Ehp2XvsZYM867MsfN0H8Ea03zFX-G8M2S6cjUCbNnu8vlyJ/s1500/Croix_Grand_Mai%CC%82tre_01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Grand Maître, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="617" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOzS5ctcpupqcMFDHJxsRNGUCNvBNXq0TgfvbFNKAbUC_xCWa0CkRZK6UWd7fhB0TEpdNGJHigPrH5G8odfNo08HvCGegsKxpCNL009SFXYYdl45j7I5R-k64WfYcMY0OsWR_6zpi38Ehp2XvsZYM867MsfN0H8Ea03zFX-G8M2S6cjUCbNnu8vlyJ/w413-h617/Croix_Grand_Mai%CC%82tre_01.jpg" width="413" /></a></div><i>La Croix du Grand Maître, parcelle 501.<br /></i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">M. de la Faluère possédait à Fontainebleau un bel hôtel particulier, doté d'un grand jardin, ainsi que l'hôtellerie portant pour enseigne :<i> Le Pied de Biche Couronné</i>, situé rue Grande, dans le quartiers des Suisses (1). Sa fille, Marguerite-François, apporta l'hôtel particulier en dot lors de son mariage avec Alexandre d'Argouges, la demeure fut alors connue sous le nom d'hôtel d'Argouges. La famille d'Argouges possédait le château de Fleury-en-Bière </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div></div><div style="text-align: center;"><i> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgB9wCw0gTloPSy2hUA_B6EgfDv5AH06a-SaJKNyo96ydMehI3paO4VidqTDv0D51aRRXXQ8Aiyauq45akyeVM3jD5QH09GcBpkmKm--JzNz0gyFxq5hEFb6z981AUcFZ6xNbkpRp8GVndZ_zk7v5SNrd3rSGIyuGx-1bkfEZtbp3rAflhlxz7zNQjL/s1500/Croix_Grand_Mai%CC%82tre_03.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Grand Maître, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgB9wCw0gTloPSy2hUA_B6EgfDv5AH06a-SaJKNyo96ydMehI3paO4VidqTDv0D51aRRXXQ8Aiyauq45akyeVM3jD5QH09GcBpkmKm--JzNz0gyFxq5hEFb6z981AUcFZ6xNbkpRp8GVndZ_zk7v5SNrd3rSGIyuGx-1bkfEZtbp3rAflhlxz7zNQjL/w428-h640/Croix_Grand_Mai%CC%82tre_03.jpg" width="428" /></a></div><br /></i></div><div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Les forêts repésentaient pour le roi de France une source importante de ses revenus, sous le règne de Saint Louis, elles représentaient le quart de son budget annuel. Les forêts étaient le gisement d'un matériau indispensable aux armées, à la marine et aux constructions du royaume : le bois. L'intérêt primordial qu'accordait le roi à ses forêts, avec le souci de les préserver et de les gérer de la meilleure manière, nécessitait une administration spécialisée. Cette administration, qui avait connu un <i>« préfet des forêts »</i> sous Charlemagne, possédait une hiérarchie qui allaient des personnages les plus importants du royaume jusqu'à un très modeste personnel travaillant sur le terrain. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhw4jae8qYHAt4fWdUX2rS3JYA3xLDWnAz0K54_qo-zw2OM6Nlb0mSgW2JhhKHBEsiU72IzDTr_UFjNyqZk-YgLnEMICmy0tx3xM11Km0dCcOwiWD7NgjzsMPJ1_NWIDUErD-qBtUYtYNqUE7rqdvM3fTK6k5lmliahoN5sDvsvuU2Fers-Y1emTHSP/s1557/Che%CC%82ne_Saint_Louis.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Chêne de Saint Louis à Vincennes" border="0" data-original-height="1557" data-original-width="1171" height="574" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhw4jae8qYHAt4fWdUX2rS3JYA3xLDWnAz0K54_qo-zw2OM6Nlb0mSgW2JhhKHBEsiU72IzDTr_UFjNyqZk-YgLnEMICmy0tx3xM11Km0dCcOwiWD7NgjzsMPJ1_NWIDUErD-qBtUYtYNqUE7rqdvM3fTK6k5lmliahoN5sDvsvuU2Fers-Y1emTHSP/w432-h574/Che%CC%82ne_Saint_Louis.jpg" width="432" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Le chêne de Saint Louis à Vincennes, gravure du XIX<sup>e</sup> siècle.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i> <br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Au XIII<sup>e</sup> siècle, l’administration des eaux et forêts appartenait aux baillis et sénéchaux. En 1291, une ordonnance de Philipe le Bel est adressée <i>« aux maistres de noz eaues et forestz »</i>. C'est la première fois que l'existence d'un maître est mentionnée. En 1360, fut établi par le roi Jean II dit le Bon, la charge de <i>« Souverain maître et général réformateur des eaux et forêt du royaume »</i>. C'est le vicomte Jean de Melun qui obtint la charge de Souverain maître. Cette charge lui fut retirée à la suite d’un procès que lui intentèrent les communautés villageoises dépendantes du diocèse de Sens (qui incluaient celles bordant la forêt de Bière). </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1Keluu_o7Rph02SAVK7dzHOCft3gfqsbfRA5uMIhCKtixFhxYUniY8UKUZfo8t7oIQBrZF3BNYGV01jgMoIf3RDIF9i_xjlZS6NOTMIr9lCD_jPPeOjWvxZ218KQajnjbISsnVbMnOzXCHkF0Tn69Z50rMg1_K4YPHRSutbA6Yievlcb8b5-rk5cJ/s1500/DSC_4215.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Grand Maître, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1003" data-original-width="1500" height="363" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1Keluu_o7Rph02SAVK7dzHOCft3gfqsbfRA5uMIhCKtixFhxYUniY8UKUZfo8t7oIQBrZF3BNYGV01jgMoIf3RDIF9i_xjlZS6NOTMIr9lCD_jPPeOjWvxZ218KQajnjbISsnVbMnOzXCHkF0Tn69Z50rMg1_K4YPHRSutbA6Yievlcb8b5-rk5cJ/w543-h363/DSC_4215.jpg" width="543" /></a></div><i>La Croix du Grand Maître.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Les paysans bénéficiaient depuis des temps immémoriaux de nombreux droits d'usage, c’est-à-dire l’autorisation du roi de laisser les animaux de ferme en pâture dans la forêt, c'est ce que l'on nommait le pasnage, le droit de ramasser les glands des chênes (la glandée) et les faînes des hêtres (la faugne), le droit de ramassage de bois de feu parmi le bois mort (l'affouage), etc. Mais l'archevêque Guillaume de Melun fit mettre en état d’arrestation de nombreux utilisateurs de ces droits, les mettant aux fers et demandant rançon à leurs familles. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCnLgc4wYLqTqg4BByfdmqoetevc8ok2cjDgmzA2-OZGMBvMYewUiwCRmTUONPLwCm87Ue8TUqKhbdWIqXcrFrwHNBO3VgK-O2CpIOV20RUcN26iPVo2BM9nq9tzlRMHCQ5k_LRhO-OJoYXnsedy0HuVI26X44-VDG4zkD9kmu6JZ-kGLh-1l72Uqs/s893/Tacuinum_sanitatis.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="893" data-original-width="813" height="521" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCnLgc4wYLqTqg4BByfdmqoetevc8ok2cjDgmzA2-OZGMBvMYewUiwCRmTUONPLwCm87Ue8TUqKhbdWIqXcrFrwHNBO3VgK-O2CpIOV20RUcN26iPVo2BM9nq9tzlRMHCQ5k_LRhO-OJoYXnsedy0HuVI26X44-VDG4zkD9kmu6JZ-kGLh-1l72Uqs/w473-h521/Tacuinum_sanitatis.jpg" width="473" /></a></div><i>La glandée, enluminure de 1450. Tacuinum sanitatis, Ibn Butlân.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">L'arrêt de la Cour de Justice royale décida en 1375 que les droits d'usage soient restitués, la justice temporelle de l'archevêché fut confisquée par le roi Charles V dit <i>le Sage</i> et Jean de Melun se vit retirer sa charge de Souverain maître des eaux et forêts. L'année suivante, en juillet 1376, Charles V promulgua l'Ordonnance dite <i>de Melun</i>, véritable règlement d’exploitation forestière en cinquante-deux articles. Les forêts royales sont confiées à six maîtres forestiers devant inspecter deux fois par an les forêts dont ils ont la charge, à l'échelon subalterne sont institués des gruyers et des verdiers, officiers publics ayant une juridiction.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEix77yePuzhTjO-1sOlG4OljgRI5enmrhAzA_kxRXjaMemyk7lcgwC8VCgTeD6wndm1Uupx2LQBek7JA6JIzq7lsCEv9CYJywlqqrOKfFBgj61ACP9IXPE_J3Kg3McAs1GsFP30LHZhLufhGF1uJ8b0GHzefQp76MX8QPnaNAJFzATXn2fqfSTvw-Hx/s960/Chasse_Phe%CC%81bus.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Le livre de chasse de Gaston Phebus" border="0" data-original-height="880" data-original-width="960" height="454" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEix77yePuzhTjO-1sOlG4OljgRI5enmrhAzA_kxRXjaMemyk7lcgwC8VCgTeD6wndm1Uupx2LQBek7JA6JIzq7lsCEv9CYJywlqqrOKfFBgj61ACP9IXPE_J3Kg3McAs1GsFP30LHZhLufhGF1uJ8b0GHzefQp76MX8QPnaNAJFzATXn2fqfSTvw-Hx/w496-h454/Chasse_Phe%CC%81bus.jpg" title="Croix du Grand Maître, forêt de Fontainebleau" width="496" /></a></div><i>Le livre de chasse de Gaston Phebus, composé entre 1387 et 1389.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Au début du XV<sup>e</sup> siècle, il y avait sept grands maîtres, puis leur nombre fut augmenté et ils furent appelés <i>maîtres particuliers</i>. Tous étaient sous l'autorité du Souverain maître. Lorsqu'en 1515 François Ier accéda au trône, on dénombrait une vingtaine de maîtrises particulières avec à leur tête le Souverain maître. Les maîtrises particulières étaient occupées par des nobles, parfois par des bourgeois. Tous étaient nommés par le roi, ou confirmés en cas de changement de règne. Chaque maître particulier avait plusieurs forêts sous sa responsabilité et sous ses ordres se trouvait les maîtres affectés à une seule forêt, qu'on appelait une « garde » d'où l'expression de garde forestier. À Fontainebleau, fut créée en 1534 par François Ier, la charge de grand-maître des eaux et forêts de l’Île-de-France. Le roi, en instituant cette charge, réunit sous la juridiction du grand-maître, tous ses domaines à quinze lieues autour de Paris (environ 60 km.), afin d’avoir à sa disposition le titulaire qu’il avait nommé. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxobdEkREASOjPgSp80QJj3cotnuQVOqsYN6DYDePr71svkQSgiPS27L8elGxmdRj5d1KZTFCsPxpCVbT0lNAJsC-7jmRDk7Y6gOh8cOruKRDYHpIymDMsev07bUrKPFoAvQ_MUyS1F7JPQEnqRE4v97qxs6Sr3wT0Rr_4hznA7KMx0WtNqBX3Ldj0/s1266/Franc%CC%A7ois_Ier_Chasse.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="François Ier à la chasse" border="0" data-original-height="1266" data-original-width="1075" height="494" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxobdEkREASOjPgSp80QJj3cotnuQVOqsYN6DYDePr71svkQSgiPS27L8elGxmdRj5d1KZTFCsPxpCVbT0lNAJsC-7jmRDk7Y6gOh8cOruKRDYHpIymDMsev07bUrKPFoAvQ_MUyS1F7JPQEnqRE4v97qxs6Sr3wT0Rr_4hznA7KMx0WtNqBX3Ldj0/w420-h494/Franc%CC%A7ois_Ier_Chasse.jpg" title="Croix du Grand Maître, forêt de Fontainebleau" width="420" /></a></div><i>François Ier à la chasse en forêt de Bière. Enluminure de Godefroy le Batave dans les</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Commentaires de la Guerre Gallique, par François Demoulins de Rochefort, 1519.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">En 1575, Henri III abolit la charge de Seigneur maître et destitua Henri Clausse, seigneur de Fleury-en-Bière, détenteur du titre, pour établir à sa place six maîtres généraux. Sous le ministère de Colbert, l’ordonnance de 1669 divise le domaine forestier du roi en dix-huit grandes maîtrises. La Révolution supprima ces maîtrises par la loi du 4 septembre 1791. En 1801, le I<sup>er</sup> consul Napoléon Bonaparte décrète la création de l’Administration Générale des Forêts qui deviendra, en 1966, l’Office National des Forêts.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhruqMNAXRC5__h5tOywLhSH8qbijdegenyGLQMU9SJiZuuesNEYU9XNB7NcZyFdNgpBTdN2EwTQQVDBT-NdoJgu-c2Ky4-Ra8lcSJcKOovromXy3pwDizB4tB7yAPTfM2lk8q3TtW2tBRLTZD-HDDsM0h1CGNgVzUhq2BeF4f8RINxvpSUvHXPklX3/s1500/Croix_Grand_Mai%CC%82tre_02.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Grand Maître, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhruqMNAXRC5__h5tOywLhSH8qbijdegenyGLQMU9SJiZuuesNEYU9XNB7NcZyFdNgpBTdN2EwTQQVDBT-NdoJgu-c2Ky4-Ra8lcSJcKOovromXy3pwDizB4tB7yAPTfM2lk8q3TtW2tBRLTZD-HDDsM0h1CGNgVzUhq2BeF4f8RINxvpSUvHXPklX3/w428-h640/Croix_Grand_Mai%CC%82tre_02.jpg" width="428" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> La Croix du Grand Maître.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">En 1723, M. de la Faluère fit construire une grande table taillée dans le grès qui fut installée dans un nouveau carrefour de la forêt. Cette table prit le nom de table du Grand Maître, elle est située près de la route D142, parcelle 224. La table est constituée d’un plateau de grès de 24 cm d’épaisseur et mesurant 230 cm sur 133 cm. Elle était autrefois placée au centre d’un carrefour disparu lors de l’élargissement de la route départementale.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZCZetJzEolM1SN7YRbP_UCsP70KTBFoFjPEe4y7Ip2E2cUi5iDVpXy6hnet3Nzu_rYzSNWoNGjhM2qCR36iDGEtNOQ_Sef0iv0Wcr4GUvYVck6xzRdgcTV-xoBafaHYyB71seufqGsPYovXwdEFZSe4LUy4JKKsoYsvmcAXQyBVHDvXdZN5hfpkSk/s1569/CPA_Table_Grand_Mai%CC%82tre.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Table du Grand Maître, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1007" data-original-width="1569" height="410" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZCZetJzEolM1SN7YRbP_UCsP70KTBFoFjPEe4y7Ip2E2cUi5iDVpXy6hnet3Nzu_rYzSNWoNGjhM2qCR36iDGEtNOQ_Sef0iv0Wcr4GUvYVck6xzRdgcTV-xoBafaHYyB71seufqGsPYovXwdEFZSe4LUy4JKKsoYsvmcAXQyBVHDvXdZN5hfpkSk/w640-h410/CPA_Table_Grand_Mai%CC%82tre.jpg" width="640" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La table du Grand Maître au début du XX<sup>e</sup> siècle.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeKHJ4zKmEB-CV2TE_zfNDMDapitE38qNF--y3PlAzq_AxW9-Jr44dji3mWHpWx-fPusRAzB9DHhBI5AwYYgDpiyVxwkuVF-_i90M-8xkInD5e4-I-jx6bY_Pcl3rbHvFeoj8TwVXTO51sgozzyTElJgMkG_jx8FoMyHAbv3rrdnV9I_oGv31wj3DP/s1500/DSC_4204.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Grand Maître, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="399" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeKHJ4zKmEB-CV2TE_zfNDMDapitE38qNF--y3PlAzq_AxW9-Jr44dji3mWHpWx-fPusRAzB9DHhBI5AwYYgDpiyVxwkuVF-_i90M-8xkInD5e4-I-jx6bY_Pcl3rbHvFeoj8TwVXTO51sgozzyTElJgMkG_jx8FoMyHAbv3rrdnV9I_oGv31wj3DP/w597-h399/DSC_4204.jpg" width="597" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Carrefour de la Croix du Grand Maître.</i><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: left;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: left;"><b>Notes :</b><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">(1) « Les anciennes enseignes de Fontainebleau », par Félix Herbet, 1898. L'hôtel particulier d'Argouges fut détruit au XIXe siècle. Le quartier des Suisses s'étendait entre la rue Grande et la caserne Damesme. Ce quartier doit son nom au corps de garde du roi constitué de soldat suisse. Les « Suisses », logés chez l'habitant, détenaient le privilège de vendre du vin au détail sans payer de droits. Ils servaient de prête-nom à de nombreux vendeurs de vin installés Place de l'Étape aux Vins. <br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><span>Coordonnées géographiques </span>de la Croix du Grand Maître : <a href="https://www.google.fr/maps/place/48%C2%B022'35.0%22N+2%C2%B044'22.8%22E/@48.3763835,2.7374631,17z/data=!4m5!3m4!1s0x0:0x3467e2f7cc94e7aa!8m2!3d48.3763835!4d2.7396518?hl=fr" target="_blank">48°22'35.0"N 2°44'22.8"E</a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><a href="https://www.fontainebleau-photo.fr/2023/04/histoire-des-croix-de-la-foret-de.html" target="_blank">Histoire des Croix de la forêt de Fontainebleau</a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> <br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div></div>Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.com77300 Fontainebleau, France48.404675999999988 2.7016220.094442163821142 -32.45463 76.714909836178833 37.85787tag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-18528974393751463312022-11-24T16:33:00.012+01:002023-04-26T13:19:11.490+02:00La Croix de Saint-Hérem<div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsXn34gCC2vSvd4LQdXPbbpqJwaOQ9ymSBec0RFtazzGKLJcsktCqaAaTG-UumzMQQmnRUBJZWKpDS6l8Gx4cFobwmn1Fz6PPjhUQnjrDcUzd7N6u2-btMmK0eIl7do7LxJJefmLv0dteRzCaA0xtvtqGOA20jW9BhwX7rQ-pb6aBN4JM__B2X-n2o/s1500/Herem_006.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Saint-Hérem, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsXn34gCC2vSvd4LQdXPbbpqJwaOQ9ymSBec0RFtazzGKLJcsktCqaAaTG-UumzMQQmnRUBJZWKpDS6l8Gx4cFobwmn1Fz6PPjhUQnjrDcUzd7N6u2-btMmK0eIl7do7LxJJefmLv0dteRzCaA0xtvtqGOA20jW9BhwX7rQ-pb6aBN4JM__B2X-n2o/w428-h640/Herem_006.jpg" width="428" /></a></div><i>La croix est située à l'intersection de la Route Ronde D301 </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>et de la Route de Fontainebleau à Nemours D607 (ex N7).</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Édifiée entre 1655 et 1664, la Croix de Saint-Hérem doit son nom à François-Gaspard marquis de Saint-Hérem, baron de Montmorin et de Saint-Gervais, comte de Volore, seigneur de Chasteauneuf et de la Molière, maréchal de camp, capitaine, garde et gouverneur de la forêt de Bière, bourg et château royal de Fontainebleau, maître particulier des eaux et forêts du bailliage de Melun et prévôté de Moret, capitaine des chasses de ces mêmes lieux, bois et buissons de Brie, maître concierge et gardes des clefs des maisons, château, jardins, parcs, fontaines et canaux de Fontainebleau. (D'après l'état de la France 1699). Saint-Hérem acheta la charge de Grand louvetier de France en mars 1655, à Nicolas de Bailleul et la garda jusqu'à sa mort. Il succéda dans ses charges forestières à Louis Thisboust de Berry en 1656 et dans celles relatives au château, au duc d'Anville en 1661.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">La maison de Montmorin tire son nom d'une terre d'Auvergne, elle compte parmi les plus anciennes familles du royaume. Une charte du prieuré de Saucillange mentionne au IXe siècle un certain Calixte seigneur Montmorin, vivant sous le règne de Lothaire Ier empereur d'Occident. La château de seigneurs de Montmorin existe toujours, il est situé sur la commune de Montmorin, à trois km. au sud de Billom dans le Puy-de-Dôme.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVWnLMJjo5sjGaxOaTNPswYtO9RhGgVs4cirDRX3r0EYX9mdrzXGdfuEBhyZ9aNzI0lXJWt-s0kXZ5ayPDl7NvRToREqSXJN_Fx_Nokedm_h-HjVfq1hNlYIk0GQFgfFq6jsdu9zGmHiOH86DeWolY2ci-iOHXOQ5rRTTFU77mkeqEI6ChGNb4p6eI/s1108/Cha%CC%82teau_Montmorin.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Château Montmorin" border="0" data-original-height="1108" data-original-width="718" height="597" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVWnLMJjo5sjGaxOaTNPswYtO9RhGgVs4cirDRX3r0EYX9mdrzXGdfuEBhyZ9aNzI0lXJWt-s0kXZ5ayPDl7NvRToREqSXJN_Fx_Nokedm_h-HjVfq1hNlYIk0GQFgfFq6jsdu9zGmHiOH86DeWolY2ci-iOHXOQ5rRTTFU77mkeqEI6ChGNb4p6eI/w386-h597/Cha%CC%82teau_Montmorin.jpg" width="386" /></a></div><i>Les ruines du château des Montmorin.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le marquis de Saint-Hérem est né en 1621, il suivit d’abord la carrière des armes et participa au siège d’Arras en 1640, en compagnie de Savinien Cyrano de Bergerac. Capitaine de cent hommes d’armes, il commandait en 1646 le régiment de cavalerie de La Tour-Bassompierre. En 1651, il épousa Anne Le Gras de Vaubercey, fille de l’intendant de la reine Anne d’Autriche. Sa femme lui donna dix enfants et un hôtel particulier (qui existe toujours) situé place Royale, aujourd'hui place des Vosges à Paris. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Saint Simon raconte dans ses mémoires que Madame de Montmorin avait une grande peur des orages. Au premier coup de tonnerre, elle faisait monter tous ses gens sur son lit et se glissait dessous espérant ainsi échapper à la foudre. Elle aimait beaucoup se baigner dans la Seine à Valvins, et quand l'eau était trop froide, elle en faisait chauffer quantité et verser dans l'eau du fleuve afin de la réchauffer. <br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9eUnroSeOfqPLahaH6YfcI45DHIH9bgNzgvkC9mgkjvn2MAXqGFvsGhiSyB5Tgphr1iTEJn0e--K-nULd2T858HP2rl1VlmHvnhQJR4WiDIDmZrodXZOt7nMXhHmMfyC1MH2gkV1y9Hx8gllPJtDksWzKprRwBeH5sC05RHet6kvf1Xfe_8MWRZzt/s1928/Louis_XIV_et_Anne_d'Autriche.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1928" data-original-width="1483" height="515" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9eUnroSeOfqPLahaH6YfcI45DHIH9bgNzgvkC9mgkjvn2MAXqGFvsGhiSyB5Tgphr1iTEJn0e--K-nULd2T858HP2rl1VlmHvnhQJR4WiDIDmZrodXZOt7nMXhHmMfyC1MH2gkV1y9Hx8gllPJtDksWzKprRwBeH5sC05RHet6kvf1Xfe_8MWRZzt/w396-h515/Louis_XIV_et_Anne_d'Autriche.jpg" width="396" /></a></div><i>Louis XIV et sa mère Anne d'Autriche, Musée du Château de Versailles.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">La guerre civile déclenchée par la Fronde des Princes met les campagnes du sud de Paris à feu et à sang. De nombreux cadavres sont laissés sans sépulture, des loups nécrophages s'accoutument à la chair humaine. Certains animaux s'enhardissent et s'attaquent à l'homme, choisissants parmi les plus faibles des miséreux errants sur les chemins. De 1652 à 1657, plusieurs loups mangeurs d'hommes sont chassés et tués dans une vingtaine de villages du Gâtinais, situés entre la forêt de Fontainebleau et les bois du Hurepoix, on recense 58 victimes. Une première <i>« bête du Gâtinais »</i> est tuée en 1653, elle fait l'objet d'une gravure, voir ci-dessous. En octobre 1655, le marquis de Saint-Hérem devient une célébrité lorsque après huit jours de traque, aidé par une meute de cent-vingt chiens, il réussit à mettre à mort une terrible <i>Male Beste</i>. C’était une louve avide de chair humaine qui semait la terreur dans la population plus d’un siècle avant la célèbre Bête du Gévaudan. Le poète Jean Loret écrivit un récit en vers de l’exploit de Saint-Hérem : <i>« grand louvetier, homme de cœur et de vaillance, et la terreurs des loups de France ». </i><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpiDu-lOP7PvFTaTB2rToV7uUBlYC6ST5mMgs19qNluIIcxeDKENpNPjWo3bk7fZ-oOiHaFKPmAm_s-jriB0idcyJogMSsdtNypeY9fcWgDet6Qv3Vpk72hzCpWiH642wwj0ARQdI-iwRMvE3TLWzfKgJQexnTgxuyNXip3etm3u-cWZqsSvATKNgl/s1364/Be%CC%82te_du_Ga%CC%82tinais_(1653)_02.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="969" data-original-width="1364" height="420" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpiDu-lOP7PvFTaTB2rToV7uUBlYC6ST5mMgs19qNluIIcxeDKENpNPjWo3bk7fZ-oOiHaFKPmAm_s-jriB0idcyJogMSsdtNypeY9fcWgDet6Qv3Vpk72hzCpWiH642wwj0ARQdI-iwRMvE3TLWzfKgJQexnTgxuyNXip3etm3u-cWZqsSvATKNgl/w592-h420/Be%CC%82te_du_Ga%CC%82tinais_(1653)_02.jpg" width="592" /></a></div><i>« Description d’une partie des meurtres et carnages faits par l’horrible monstre ci-dessus dépeint dans le pays de Gastinois, qui fut tué le vendredi saint vingtième jour d’avril 1653, </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>apporté à sa majesté par les habitants de Moigny ». </i><br /><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le marquis de Saint-Hérem jouissait d'avantages très important tirés directement de l'exploitation de la forêt. Il louait à son profit des garennes (Grobois, Queue de Fontaine) et exploitait des taillis et des futaies. En 1664, le grand-maître et reformateur des Eaux et Forêts, Barillon d'Amoncourt, tenta de supprimer ces avantages, mais Montmorin n'en tint aucun compte.
Saint-Hérem était d’une laideur proverbiale, l’écrivain Isaac de Benserade le décrivit comme : <i>« l’homme le plus laid de son temps ».</i> Il s'éteint en 1701.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGj6WkWxtxmt3uaeZgU_A8md-wEJXKronaVYrbrAc47-QYqz5eJyAKRtMxOfutcBKDiU7k7G8psgflLRfGagVGOE7dap5mKBncDGLxqXBDBvhimTxCAcn2iYbTRuoGJB24ODC_q8ZWmKLdShwy6N-DbFWqmuHfqhf_emKjOo0_tS1VoSBzexz-e6Ix/s1500/Herem_001.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix de Saint-Hérem, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="581" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGj6WkWxtxmt3uaeZgU_A8md-wEJXKronaVYrbrAc47-QYqz5eJyAKRtMxOfutcBKDiU7k7G8psgflLRfGagVGOE7dap5mKBncDGLxqXBDBvhimTxCAcn2iYbTRuoGJB24ODC_q8ZWmKLdShwy6N-DbFWqmuHfqhf_emKjOo0_tS1VoSBzexz-e6Ix/w389-h581/Herem_001.jpg" width="389" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <i>La Croix de Saint-Hérem.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Son fils aîné, Jean-François-Gaspard de Montmorin, marquis de Saint-Hérem, reçu la survivance de ses charges en 1677 mais ne les exerça pas et entra dans les ordres. Charles-Louis de Montmorin, deuxième fils de François-Gaspard, reçut en survivance les charges de son père en 1686, il exerça réellement en 1701 et mourut en 1722. Charles-Louis de Montmorin distribua contre rétribution et sans autorisation de nombreuses commissions de lieutenant et garde de la forêt. L'arrêt du conseil du 16 mai 1686 annula ces nominations, les jugeant comme « sunuméraire et inutiles ». Jean-Baptiste-François de Montmrorin, fils du précédent (1704-1798), reçu en survivance les charges de son père en 1717 mais il n'exerça que réellement qu'à la mort de son père et jusqu'en 1784. Son fils, Jean-Baptiste-Calixte de Montmrorin (1727-1782), reçu en survivance les charges de son père en 1755 mais il n'exerça pas. Louis-Victore-Hippolyte-Luce de Montmrorin, deuxième fils du précédent, né à Fontainebleau en 1762, reçu en survivance les charges de son père en 1773. Premier maire de Fontainebleau, il fut assassiné avec son fère Armand-Marc, lors des massacres du 2 septembre 1792, à la prison de l'Abbaye à Paris, il n'avait pas trente ans.<br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> <br /></div><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8BPvMsQ3q_cF4GA80U4LR1Nj9rVbTnsHL1XPWWD40Qn0iYERRCOTUDGgSXNW5qr8cVgnKOCqN4cBuN8i0L84BhUiwTJRXf8z2X5C91Y5euPoZy46bTVYZH_WM65wtfkDEQQBUXThAytHqS3uDnjzp5yICxUx4E6DIONKLLHQl57-_TXE03tN3qeJ3/s1280/Massacre_Septembre_1792.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1014" data-original-width="1280" height="423" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8BPvMsQ3q_cF4GA80U4LR1Nj9rVbTnsHL1XPWWD40Qn0iYERRCOTUDGgSXNW5qr8cVgnKOCqN4cBuN8i0L84BhUiwTJRXf8z2X5C91Y5euPoZy46bTVYZH_WM65wtfkDEQQBUXThAytHqS3uDnjzp5yICxUx4E6DIONKLLHQl57-_TXE03tN3qeJ3/w533-h423/Massacre_Septembre_1792.jpg" width="533" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Massacre des prisonniers de la prison de l'Abbaye, Jules-Adolphe Chauvet.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Sur le plan de Nicolas de Fer, daté de 1697, la Croix de Saint-Hérem est appelée « de Hérant ». Alexis Durand écrit dans sa <i>Chronologie des fastes de Fontainebleau</i>, que la Croix de Saint-Hérem a été bénite par le père Lebel en 1660. Étienne Pivert de Senancour, dans son roman intitulé <i>Obermann</i>, publié en 1804, parle de la Croix de Saint-Hérant. La croix fut détruite en 1793, puis relevée en 1827, reconstruite en pierre en 1864 par Alexis Paccard sur ordre de Napoléon III et restaurée en 1930. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhG_XYBXnMyUQW5xeM_SnSkgFpq3PFYg5qdkPdX2Wlowszd0o_cclZ4Km_-ohIRA-_u1lOOr1-7zoP6k6Nkv4KIRF419SLuU4e_nL_E5AAI-joUsztAtplbmYA5wxJs8kY97uiOLMFcjUQLQxQiCWfz9xVWe6rvgWAYoIZPpgR3T9gSlF59ADx6zlS3/s1500/Herem_021.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Saint-Hérem, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1032" height="575" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhG_XYBXnMyUQW5xeM_SnSkgFpq3PFYg5qdkPdX2Wlowszd0o_cclZ4Km_-ohIRA-_u1lOOr1-7zoP6k6Nkv4KIRF419SLuU4e_nL_E5AAI-joUsztAtplbmYA5wxJs8kY97uiOLMFcjUQLQxQiCWfz9xVWe6rvgWAYoIZPpgR3T9gSlF59ADx6zlS3/w395-h575/Herem_021.jpg" width="395" /></a></div><i>L'ancienne Croix de Saint-Hérem, croquis su sculpteur Isaac Testu, 1660.</i><br /> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">La route de Fontainebleau à Larchant passe par le carrefour de la Croix de Saint-Hérem. Au Moyen Âge, un pèlerinage important se développa à la basilique de Saint-Mathurin à Larchant, là où se trouvait de précieuses reliques. On y venait demander l’intercession du saint pour la guérison des fous et des possédés. Nombreux furent les rois de France à emprunter cette route, comme Charles IV en 1325, François Ier en 1519, Henri IV en 1599. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDOqXbWdGePdSt7ybW_zVz4f9oypvSfKfQRO788RRuONMdimohPzVQWxJ3CRpRmiM2uocuTfcBxI7YVTcSGnKDM83C-ZQBcoSsrLR_AbTzZV5tNqpcDR6tMgYhkHilvgXVmvkZKVg6r5CnTw-3uh3HfUaPBincOYiwByZTjF-zUWXtTjzaUvFcWr74/s1109/Larchant.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1109" data-original-width="701" height="590" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDOqXbWdGePdSt7ybW_zVz4f9oypvSfKfQRO788RRuONMdimohPzVQWxJ3CRpRmiM2uocuTfcBxI7YVTcSGnKDM83C-ZQBcoSsrLR_AbTzZV5tNqpcDR6tMgYhkHilvgXVmvkZKVg6r5CnTw-3uh3HfUaPBincOYiwByZTjF-zUWXtTjzaUvFcWr74/w372-h590/Larchant.jpg" width="372" /></a></div><i>Église Saint-Mathurin de Larchant.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le 16 novembre 1646, Louis XIV, alors âgé de huit ans, et sa mère Anne d’Autriche, régente du royaume, se rendirent au devant du duc d’Orléans, qui revenait de sa campagne en Flandre. Sur le chemin, ils passèrent par le carrefour de Saint-Hérem. Gaston de France, duc d’Orléans, l’oncle du jeune roi, venait de remporter plusieurs victoires face aux Espagnols. Né à Fontainebleau en 1608, le duc était un homme cultivé et amoureux des arts, il prit sous son aile la troupe de Molière. Durant l’été 1649, l’illustre écrivain Pierre Corneille quitta Rouen pour se rendre à Nemours chez le médecin Dubé, un parent éloigné. Sa route passa par le carrefour de Saint-Hérem.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiP38gNXNOD4VnVlrVULwwPDimrt4nuxqHx0nPHz8o_gRHYR6E1FNka8Jv45lGjFoXK5PwNQZfQ-EG1CbA1Mz_GLoNshhn43-UWXoo0T882ZzqUq2YGy7kbTTNyzvv5S5UZkgrEeIwCa5LMwrcqFGwCS5JB1fz4H6JGd2vNqbUCA4fjjT3R0Jen_8fp/s1260/Gravure_Pierre_Corneille.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1260" data-original-width="1000" height="517" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiP38gNXNOD4VnVlrVULwwPDimrt4nuxqHx0nPHz8o_gRHYR6E1FNka8Jv45lGjFoXK5PwNQZfQ-EG1CbA1Mz_GLoNshhn43-UWXoo0T882ZzqUq2YGy7kbTTNyzvv5S5UZkgrEeIwCa5LMwrcqFGwCS5JB1fz4H6JGd2vNqbUCA4fjjT3R0Jen_8fp/w410-h517/Gravure_Pierre_Corneille.jpg" width="410" /></a></div><i>Pierre Corneille, né à Rouen en 1606 et mort à Paris en 1684.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Louis XIV traversa une nouvelle fois le carrefour de Saint-Hérem en novembre 1696, la croix était alors présente. Bien que souffrant de la goutte et de furoncles, le roi tenait à se rendre à Montargis pour y accueillir Marie-Adélaïde de Savoie. La jeune princesse n'avait que onze ans, elle était conduite en France pour y être formée aux usages de la cour et achever son éducation en attendant son mariage avec le dauphin. Elle donna naissance à trois fils, deux moururent en bas âge, le troisième devint le roi Louis XV. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8A0hpz01mQv5fveSX58d0NFoJFITKNz7j4GtjQnx89s1EB2MYDDokuuVfNLZm6Syz0MLdbGnp9HShhra1JJnGs1eflK3l4M-JKqXP0wUN1GYDVRf5WbmKmtWU1zSxcNZRRYm-4Yulc0tjPod1rXuYd8sc6t-akmFQnhF-IhfnZYw_o6L7DjQjM0Jb/s990/Marie_Adelaide_de_savoie.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="990" data-original-width="800" height="520" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8A0hpz01mQv5fveSX58d0NFoJFITKNz7j4GtjQnx89s1EB2MYDDokuuVfNLZm6Syz0MLdbGnp9HShhra1JJnGs1eflK3l4M-JKqXP0wUN1GYDVRf5WbmKmtWU1zSxcNZRRYm-4Yulc0tjPod1rXuYd8sc6t-akmFQnhF-IhfnZYw_o6L7DjQjM0Jb/w421-h520/Marie_Adelaide_de_savoie.jpg" width="421" /></a></div><i>Marie-Adélaïde de Savoie, par François de Troy, 1697.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Au début de septembre 1725, le jeune Louis XV traversa le carrefour Saint-Hérem, se rendant au château de Bourron, pour rendre visite à sa future femme Marie Leszczynska. Le roi, âgé de 15 ans, trouva Marie plutôt vieille fille, elle avait déjà 22 ans. Au moins était-elle en âge d’avoir des enfants, contrairement à sa précédente fiancée, l’infante d'Espagne, qui n’avait que 7 ans. Le mariage eut lieu au château de Fontainebleau le 5 septembre, et fut consommé le soir même. Le roi prolongea la lune de miel jusqu'en décembre. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipyV-hP000BVbN_xBkjtHZt8crLKPJA7VYrQt5E3I9I7llbs3Ua0wo_WN2cwXB26s-tK_Fsb3Q70Mt194GLAyleiWOdd2RFu1bvTu-5i_MgyJ4aBEedxaKJwax56qnuddqmemiMQDkyECtezqRLNJm9Q6d1fjGm64Abs00xqoarGxaJcjwKTfmjfnL/s815/Mariage_Louis.XV_Fontainebleau(2).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="815" data-original-width="703" height="529" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipyV-hP000BVbN_xBkjtHZt8crLKPJA7VYrQt5E3I9I7llbs3Ua0wo_WN2cwXB26s-tK_Fsb3Q70Mt194GLAyleiWOdd2RFu1bvTu-5i_MgyJ4aBEedxaKJwax56qnuddqmemiMQDkyECtezqRLNJm9Q6d1fjGm64Abs00xqoarGxaJcjwKTfmjfnL/w457-h529/Mariage_Louis.XV_Fontainebleau(2).jpg" width="457" /></a></div><i>Le mariage de Louis XV et de <span>Marie Leszczynska au</span></i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><span><i>château de Fontainebleau, le 5 septembre 1725.</i><br /></span></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le 12 mai 1771, Louis XV prend le chemin de Nemours pour aller à la rencontre de la princesse Marie-Joséphine-Louise de Savoie, qui venait en France épouser le comte de Provence, âgé de quinze ans, petit-fils du roi et futur Louis XVIII. Âgée de dix-sept ans, la jeune femme est la fille du duc de Savoie et roi de Sardaigne, Victor-Amédée III. La rencontre a lieu au carrefour Saint-Hérem, dès l'instant où la princesse savoyarde descend de son carrosse, la déception se lit sur les visages des Français. La future comtesse de Provence ne plaît pas, elle est trop brune, ses sourcils sont épais, elle est affligée d'un système pileux développé. Pour revenir à Fontainebleau, le roi fit placer la princesse à côté de lui dans son carrosse. Le lendemain, toute la cour partit pour Versailles où se fit le mariage. L'union sera malheureuse et sans enfant. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZp1mbZjkBBuAnwuopk78AHo51z2vw0C8AuwYCjPyibY71f7MfRINaOILRL_cVUIfZXBQGZk0Gbj7-w6IcGvmrBpHsARVVaBrAOF9NFjK_Sv8OCiwXIrAG25ggCD9u0_JNxBRx25seowbuN3xL2_WSxojIe9nNV_L28w80iUKVwnxMfQIUiY6f0GjT/s1292/Marie-Jose%CC%81phine-Louise_de_Savoie.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1292" data-original-width="1020" height="544" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZp1mbZjkBBuAnwuopk78AHo51z2vw0C8AuwYCjPyibY71f7MfRINaOILRL_cVUIfZXBQGZk0Gbj7-w6IcGvmrBpHsARVVaBrAOF9NFjK_Sv8OCiwXIrAG25ggCD9u0_JNxBRx25seowbuN3xL2_WSxojIe9nNV_L28w80iUKVwnxMfQIUiY6f0GjT/w430-h544/Marie-Jose%CC%81phine-Louise_de_Savoie.jpg" width="430" /></a></div><i>Marie-Joséphine Louise de Savoie, d’après Élisabeth Vigée Le Brun.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le 14 novembre 1773, le roi et la cour se rendent de nouveau sur la route de Nemours au-devant de Marie-Thérèse de Savoie qui vient épouser le comte d’Artois, troisième petit-fils de Louis XV et futur Charles X. Marie-Thérèse est la cadette de Marie-Joséphine, venue deux ans plus tôt, au même endroit, épouser le frère du comte d’Artois. Le carrosse de la princesse s'arrête au carrefour Saint-Hérem, où il est maintenant d'usage que les jeunes mariés de la famille royale se rencontrent pour la première fois. Marie-Thérèse et Marie-Joséphine sont les belles-sœurs de la dauphine Marie-Antoinette. Le mariage a lieu à Versailles le 16 novembre, Charles-Philippe, comte d'Artois, a seize ans, Marie-Thérèse en a dix-sept. Aucune des deux sœurs de la maison de Savoie ne deviendra reine de France, bien que leurs époux respectifs seront tous les deux couronnés. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhv-XgrDou6yjB2cX43he9qI3sO-5deMWMsAgX9pnFFRQGlo7tWCE74Vq5rIFuKlAKDKaelzFIVDKTwxVs7yMPQcmcAC06_JklatitJMxNLjBQNlv0Pf1wcYY7uomi45ecFA-XAt8sIibOU25fBBDdA4nKmipXQUd79VEn-eOVLPJ1uKcr3FjS3quf4/s2000/Marie_Therese_de_Savoie.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2000" data-original-width="1589" height="562" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhv-XgrDou6yjB2cX43he9qI3sO-5deMWMsAgX9pnFFRQGlo7tWCE74Vq5rIFuKlAKDKaelzFIVDKTwxVs7yMPQcmcAC06_JklatitJMxNLjBQNlv0Pf1wcYY7uomi45ecFA-XAt8sIibOU25fBBDdA4nKmipXQUd79VEn-eOVLPJ1uKcr3FjS3quf4/w446-h562/Marie_Therese_de_Savoie.jpg" width="446" /></a></div><i>Marie-Thérèse de Savoie par François-Hubert Drouais, c. 1775, Château de Versailles.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">En novembre 1804, Napoléon et Joséphine arrivent au château de Fontainebleau et le dimanche 25 de ce mois (4 frimaire an XIII), ils se dirigent sur la route de Nemours accompagnés d'un équipage de chasse. L'empereur et sa suite traversent le carrefour de <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2023/03/obelisque-de-fontainebleau.html" target="_blank">l'Obélisque</a> et, passant devant le polygone de tir, ils sont salués par dix coups de canon tirés par les élèves de l'école militaire. À la Croix de Saint-Hérem, le grand veneur fait son rapport : <i>« Sire, cette nuit trois sangliers se sont introduits dans des fourrés où sont des loups. Peut-être est-il imprudent de lancer une chasse avec nos chiens qui ne sont pas habitués à de tels adversaires. »</i> Napoléon lui répond d'un ton martial : <i>« Nous avons des armes ! »</i>. Mais la chasse ne peut commencer, vers le sud un nuage de poussière annonce l'arrivée d'une troupe escortant une grosse berline. Napoléon n'est pas surpris, il est venu au carrefour de Saint-Hérem pour attendre précisément ce voyageur, c'est le pape Pie VII qui vient pour le sacrer empereur. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinnj0F-_vBhfNB3HeVCI2-YQ5tYa54VGYCKH7idysjc4gcHv7IEn5Mz-Qof99zyJHLmHGLFSfLnjNQvA7OqP19E9-C4L38xbEW2xO_Dawe8C6pKu0qN6n262wkPwYfzIKCTOnKDbzsPNw08KHbXwtwH-1GSbWgY5d9uJbI1Wd6fgNyksxfMoW80GHx/s1600/Napole%CC%81on_Saint_Herem_litho.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="433" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinnj0F-_vBhfNB3HeVCI2-YQ5tYa54VGYCKH7idysjc4gcHv7IEn5Mz-Qof99zyJHLmHGLFSfLnjNQvA7OqP19E9-C4L38xbEW2xO_Dawe8C6pKu0qN6n262wkPwYfzIKCTOnKDbzsPNw08KHbXwtwH-1GSbWgY5d9uJbI1Wd6fgNyksxfMoW80GHx/w577-h433/Napole%CC%81on_Saint_Herem_litho.jpg" width="577" /></a></div><i>La rencontre entre Pie VII et Napoélon à la Croix de Saint-Hérem.</i><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">On fait mine de s'étonner de cette rencontre faussement fortuite. Alors que les deux importants acteurs de cette pièce sont en train de se saluer, un incident survient. Les chevaux de la voiture impériale s'emportent ce qui sépare les deux souverains. Napoléon en profite pour monter dans la voiture du Pape et s’installer à la droite de ce dernier, place symbolique qu’il entend désormais toujours conserver. De retour à <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2023/03/obelisque-de-fontainebleau.html" target="_blank">l'Obélisque</a>, la voiture du Pape et de Napoléon prend à droite afin d'arriver au palais par la <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2012/08/la-porte-doree.html" target="_blank">Porte Dorée</a>, comme le fit Charles Quint en son temps. Napoléon fait les honneurs du château à Pie VII. <br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNRgs1J_XhYSoca7rFnonmEgW2SED56x9ZYvlwhCmnxmd-vogVa7b_F1iEzJwFPwgja9KeGX0l02SGaqvX56ckpjGKpMlS6L-x2dB_NbZrjdcuxCxJjtKOAoDE4g4KK3QtXBfIGseIHyLjBcwyvp2NTsK41ymhSUoBEsHf-rSJLgeYfN_FOgvvU3gL/s1362/Pape_Napole%CC%81on_CPA.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1362" data-original-width="966" height="534" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNRgs1J_XhYSoca7rFnonmEgW2SED56x9ZYvlwhCmnxmd-vogVa7b_F1iEzJwFPwgja9KeGX0l02SGaqvX56ckpjGKpMlS6L-x2dB_NbZrjdcuxCxJjtKOAoDE4g4KK3QtXBfIGseIHyLjBcwyvp2NTsK41ymhSUoBEsHf-rSJLgeYfN_FOgvvU3gL/w379-h534/Pape_Napole%CC%81on_CPA.jpg" width="379" /></a></div><i>La rencontre entre Pie VII et Napoélon à la Croix de Saint-Hérem.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le pape aurait alors dû méditer les vers de Virgile dans l'Énéide : <i>« Nescia mens hominum fati sortisque futurae » — « L'esprit humain ignore le destin et son sort futur ».</i> Le pontife devait revenir à Fontainebleau en juin 1812 et une nouvelle fois traverser le carrefour de la Croix de Saint-Hérem, mais ce fut alors en tant que prisonnier de l’empereur. En 1814, une année après avoir signé le concordat de Fontainebleau, le Saint-Père fut autorisé à rentrer à Rome et prit la route d'Orléans le 22 janvier. Avant de quitter la forêt, il croisa la <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2023/04/la-croix-de-souvray.html" target="_blank">Croix de Souvray</a>. Le concordat ne fut jamais appliqué et la rancune du Saint-Siège fut tenace, plus aucun pape ne foula le sol français avant Jean-Paul II, en 1980.
</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOX7psyf9xwRl9FAzihuD1oXVOw2WEPo4BQks_aWni7YveXkde4BtlytugHnV2k7z02zr7n7SCaJfxJqXhp1drNDwS-vcmj1L3pom2NVUe2UHx5DhL1HRd6QAiHhk9ptAInoZI08byzn7I0h3vevrTgchJgG52tUKcRaQdvtmOXHOraZZ2AV8aMTk2/s1400/Herem_015.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Saint-Hérem, forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1400" data-original-width="935" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOX7psyf9xwRl9FAzihuD1oXVOw2WEPo4BQks_aWni7YveXkde4BtlytugHnV2k7z02zr7n7SCaJfxJqXhp1drNDwS-vcmj1L3pom2NVUe2UHx5DhL1HRd6QAiHhk9ptAInoZI08byzn7I0h3vevrTgchJgG52tUKcRaQdvtmOXHOraZZ2AV8aMTk2/w428-h640/Herem_015.jpg" width="428" /></a></div><i>Croix de Saint-Hérem, forêt de Fontainebleau.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">L’invasion de 1814 eut, comme l’écrit Denecourt, <i>« un funèbre écho dans notre paisible forêt. » </i>Un kilomètre au sud de la Croix Saint-Hérem, l’armée française plaça douze canons sur le sommet de la vallée Jauberton pour balayer la route de Nemours empruntée par les armées de la Sixième Coalition. Devant l’avancée des forces autrichiennes, bavaroises et russes, les troupes françaises quittèrent la ville de Fontainebleau le 14 février 1814, abandonnant toutes les positions. Napoléon traduisit le général de brigade Montbrun devant un conseil d'enquête pour s'être retiré de Fontainebleau vers Essonnes sans défendre la ville dont il avait la charge avec mille-huit-cent hommes. L’ennemi occupa aussitôt ce qu’on appela ensuite <i>« la Redoute de Bourron »</i>. La position fut reprise par les généraux Charpentier et Allix de Vaux. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglqlJmilW6wZ4tlAFQmWZegt21ZqEtyLpD7DHt_VY2TrjqisJ5CJ-nLZ7EhwEKS1dNQd-bek8eYasS3mN85wieuhFM2qyJQu0yTnuaxQ16UGNcp_2uNvMstu5upxjON6byu7iXUXkEBgcBgu1d8BIVV8QTbToYf1fIXpIRPgsKDNlnREIrIvNPdaZo/s1500/Herem_016.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Saint-Hérem, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="974" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglqlJmilW6wZ4tlAFQmWZegt21ZqEtyLpD7DHt_VY2TrjqisJ5CJ-nLZ7EhwEKS1dNQd-bek8eYasS3mN85wieuhFM2qyJQu0yTnuaxQ16UGNcp_2uNvMstu5upxjON6byu7iXUXkEBgcBgu1d8BIVV8QTbToYf1fIXpIRPgsKDNlnREIrIvNPdaZo/w416-h640/Herem_016.jpg" width="416" /></a></div><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le 15 juin 1816, à la Croix Sain-Hérem, Louis XVIII vient avec son neveu, Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry, à la rencontre de la princesse Marie-Caroline de Naples et de Sicile, qui va devenir duchesse de Berry. Le 13 janvier 1820, le duc de Berry est blessé à mort par le bonapartiste Louis Pierre Louvel. Agonisant, il murmure à sa femme Marie-Caroline alors enceinte<i> — « Mon amie, ménagez-vous pour l'enfant que vous portez dans votre sein »</i>. Le 29 septembre 1820, Henri Charles Ferdinand Marie Dieudonné d'Artois, duc de Bordeaux, naissait aux Tuileries, c’est le nouveau dauphin de France, il est aussitôt surnommé <i>« l’Enfant du miracle »</i>. Henri V ne régnera jamais, les Bourbons furent remplacés en 1830 par les Orléans, eux-même chassés en 1848 et plus aucun roi ne régnera sur la France. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh__DXQaGdtn9szQ5I3mCuU3tqUpXmVSKv3mh5LWRVHXstxlLYjhpUuwpNlbLcE0l5Eif5dRDARGv5IJxCiasPoTo6kuwaseF12_DtS0l4y3RGZ-FElfZmIXz_Ad-MgMNsxR04h2PTZ4GCKj8Rv8nJRvCUNWlxkTkBtEGqRZk4w_qTU_o3mgYCg5fy7/s1600/Herem_020.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="954" data-original-width="1600" height="382" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh__DXQaGdtn9szQ5I3mCuU3tqUpXmVSKv3mh5LWRVHXstxlLYjhpUuwpNlbLcE0l5Eif5dRDARGv5IJxCiasPoTo6kuwaseF12_DtS0l4y3RGZ-FElfZmIXz_Ad-MgMNsxR04h2PTZ4GCKj8Rv8nJRvCUNWlxkTkBtEGqRZk4w_qTU_o3mgYCg5fy7/w640-h382/Herem_020.jpg" width="640" /></a></div><i>La rencontre entre Louis XVIII, le duc de Berry </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>et sa future épouse, Marie-Caroline de Naples.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le 20 juin 1913, à la maison forestière de la Croix Saint-Hérem, fut fondé l'Association des Naturalistes de la vallée du Loing et du Massif de Fontainebleau : <a href="http://ANVL." target="_blank">ANVL.</a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_iYmUIOcP5eGMs2N0UXnJC_X90aHh2_4ZuQdNsarVw9Bg1JU9hYcva_xbKzNFG03weTaMSlJP2KdcxVMWglLZqkNALHKnUTlpyezBzGXf5C-A4QkTG0qz1oR7ya4y7a3oCwat0Yt8fUEYLfHF_NgRrJCBNMR1s98oRkheAQQEZqOiFZHErDloiTNe/s1500/Herem_017.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Maison forestière de la Croix Saint-Hérem" border="0" data-original-height="988" data-original-width="1500" height="422" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_iYmUIOcP5eGMs2N0UXnJC_X90aHh2_4ZuQdNsarVw9Bg1JU9hYcva_xbKzNFG03weTaMSlJP2KdcxVMWglLZqkNALHKnUTlpyezBzGXf5C-A4QkTG0qz1oR7ya4y7a3oCwat0Yt8fUEYLfHF_NgRrJCBNMR1s98oRkheAQQEZqOiFZHErDloiTNe/w640-h422/Herem_017.jpg" width="640" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <i>Maison forestière de la Croix Saint-Hérem.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbQk_z_2zw73e-9466VSNmYk_SrWUAtORkWQmi1ykQmiqulMtcSp6tDV1u7zlSQkiK_tZEAoNCp2iVkgdzH8wONFFORxFkD8Cnis1Kc0lTiLrT1sG4stONWzrzdobYq73NoCWCQOKp2iQajwUagtixWM996lhKWLfrSPuSDgbTvtaZloV8KvcKOS-C/s1500/Herem_002.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Saint-Hérem, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbQk_z_2zw73e-9466VSNmYk_SrWUAtORkWQmi1ykQmiqulMtcSp6tDV1u7zlSQkiK_tZEAoNCp2iVkgdzH8wONFFORxFkD8Cnis1Kc0lTiLrT1sG4stONWzrzdobYq73NoCWCQOKp2iQajwUagtixWM996lhKWLfrSPuSDgbTvtaZloV8KvcKOS-C/w640-h428/Herem_002.jpg" width="640" /></a></div><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsnO60Fg82cPM55JITGr5u2w5uIJHHO8UBkp9G1nRwDSI0inRUa-CSLVFIL5QU_eY01CeyPt1A8lDo9xckT86OeNpD81AiChf3ahpcBRqoB78X_xze6BRWUJ0lDJHyU1gHyVWXN3GgrLV6Eb8VE9Ms-jNXHTO2iTTJiGTYqEFK2-RwHSPV-tfCRfAM/s1500/Herem_004.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Saint-Hérem, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsnO60Fg82cPM55JITGr5u2w5uIJHHO8UBkp9G1nRwDSI0inRUa-CSLVFIL5QU_eY01CeyPt1A8lDo9xckT86OeNpD81AiChf3ahpcBRqoB78X_xze6BRWUJ0lDJHyU1gHyVWXN3GgrLV6Eb8VE9Ms-jNXHTO2iTTJiGTYqEFK2-RwHSPV-tfCRfAM/w640-h428/Herem_004.jpg" width="640" /></a></div><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggIo9pRZI6bB8xS1Qf3QoT-bCjtgsWrFd01mVtk54ECCNDhzkEhMKvoKSAThj8K7thRK4gvF7LnuGSGPgQ45QaZRnu3FsZsp9tdcf6xmctLwaaBEL22ypdQzfd7w91tEavYsb7doAMw83X3D6YRem6eUl0ZJu8BZdMSa9I83UfVROKrUiZl89r423k/s1500/Herem_013.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Saint-Hérem, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggIo9pRZI6bB8xS1Qf3QoT-bCjtgsWrFd01mVtk54ECCNDhzkEhMKvoKSAThj8K7thRK4gvF7LnuGSGPgQ45QaZRnu3FsZsp9tdcf6xmctLwaaBEL22ypdQzfd7w91tEavYsb7doAMw83X3D6YRem6eUl0ZJu8BZdMSa9I83UfVROKrUiZl89r423k/w640-h428/Herem_013.jpg" width="640" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigJmzqWRO_4G21uuUr0rFGN4qScPd8lUhX9aMBoAUzANbhHx0srzdEtz0eMtSpirqmjSIhXzQ7M7SMWVMaHBcegPIsWsJJLASyoSkD_GIRMW3SnlQnTifKhV4DXGSgqYMic3LQBvUwCR78pA4xQtAosWWIbyDAR6JeJN7wC5yQpRYexpKmiIvorfns/s837/Croix%20Saint%20Herem.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Saint-Hérem, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="548" data-original-width="837" height="420" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigJmzqWRO_4G21uuUr0rFGN4qScPd8lUhX9aMBoAUzANbhHx0srzdEtz0eMtSpirqmjSIhXzQ7M7SMWVMaHBcegPIsWsJJLASyoSkD_GIRMW3SnlQnTifKhV4DXGSgqYMic3LQBvUwCR78pA4xQtAosWWIbyDAR6JeJN7wC5yQpRYexpKmiIvorfns/w640-h420/Croix%20Saint%20Herem.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEha2mpsBWzU97BqTXnJCd2PsyYWpWIktd3ogO49rFr_u9Wf5iCF6k7vsoXGC008G7U1X9CzrSbPw2dFcA5D_cy0hL5Taco1HxAMBytJMVM9qNdrAtcBux7bnWlqDYezLP1TWXaBsM3eP6_aO9ZjZfHNvnFQAbUB4HuY2WByZFPyQEdQgg4sdr7ZP9SH/s987/Saint_He%CC%81rem_01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Saint-Hérem, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="639" data-original-width="987" height="414" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEha2mpsBWzU97BqTXnJCd2PsyYWpWIktd3ogO49rFr_u9Wf5iCF6k7vsoXGC008G7U1X9CzrSbPw2dFcA5D_cy0hL5Taco1HxAMBytJMVM9qNdrAtcBux7bnWlqDYezLP1TWXaBsM3eP6_aO9ZjZfHNvnFQAbUB4HuY2WByZFPyQEdQgg4sdr7ZP9SH/w640-h414/Saint_He%CC%81rem_01.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4WjJoKTvTzuf977nqzjdtJwAxLwoHnWTf4sBl909_VzMTNuBxfKQVxIpiH20Bk8trGnWS0vL-1Iq1oo1Be3J3xEuQgN11AghhJH73uWVAj56-Fm5CC2FZVVqeRTNST1DLQfMiqTZxsq5fTVL6YEzkipfaXjKxk4duehzSljH3fAu_zzDmaXbyhrEe/s960/Saint_He%CC%81rem_02.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Saint-Hérem, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="617" data-original-width="960" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4WjJoKTvTzuf977nqzjdtJwAxLwoHnWTf4sBl909_VzMTNuBxfKQVxIpiH20Bk8trGnWS0vL-1Iq1oo1Be3J3xEuQgN11AghhJH73uWVAj56-Fm5CC2FZVVqeRTNST1DLQfMiqTZxsq5fTVL6YEzkipfaXjKxk4duehzSljH3fAu_zzDmaXbyhrEe/w640-h412/Saint_He%CC%81rem_02.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW0sZfwcqOpJqJM9pgHOhgb0xhB7_-VFTsCLRC9EdsW4qHEe4zEQHdzKr6VVMOtKMCqbWXB3LuqyreoX5mC6KcSA5D3k1Ll-v_G3KUE_JujZlf1Sx6rj1MjMSUUOTAgrGnE3sASAFNlGEfPwFWPeHxhOGMJzVFFJ-dIuSkPEn2WOLBTJSs1awdK0b_/s997/Croix_St_Herem_01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Saint-Hérem, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="625" data-original-width="997" height="402" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW0sZfwcqOpJqJM9pgHOhgb0xhB7_-VFTsCLRC9EdsW4qHEe4zEQHdzKr6VVMOtKMCqbWXB3LuqyreoX5mC6KcSA5D3k1Ll-v_G3KUE_JujZlf1Sx6rj1MjMSUUOTAgrGnE3sASAFNlGEfPwFWPeHxhOGMJzVFFJ-dIuSkPEn2WOLBTJSs1awdK0b_/w640-h402/Croix_St_Herem_01.jpg" width="640" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;">La Croix de Saint-Hérem. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Coordonnées géographiques de Croix de Saint-Hérem : <a href="https://www.google.fr/maps/place/48%C2%B021'47.2%22N+2%C2%B041'29.8%22E/@48.3631111,2.6894224,17z/data=!3m1!4b1!4m5!3m4!1s0x0:0x217d3b5e1615eed!8m2!3d48.3631111!4d2.6916111?hl=fr" target="_blank">48°21'47.2"N 2°41'29.8"E </a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><a href="https://www.fontainebleau-photo.fr/2023/04/histoire-des-croix-de-la-foret-de.html" target="_blank">Histoire des Croix de la forêt de Fontainebleau</a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> <br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div>Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.com77300 Fontainebleau, France48.404675999999988 2.7016220.094442163821142 -32.45463 76.714909836178833 37.85787tag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-29477739860100416372022-11-24T16:32:00.010+01:002023-04-26T13:19:29.238+02:00La Croix de Franchard<div><br /></div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYPsOLN2OHuc0ikyDmNHpSMDRQnWVmZK7QQ1MnSgiR_h2XYrTu64s9NH3970CMhAo65vYIjC7T9L2cQeKBc7pTbZ_h1crjVTDYieCNl03RI8APBuiY-1js-8pmFFFptcf8buyNTZzdoFZgMhd3RPj35wf6jOK00KAQHrcw0mvbmjUNo5gYUcWJPwU6/s1500/Croix_Franchard_001.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Franchard, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYPsOLN2OHuc0ikyDmNHpSMDRQnWVmZK7QQ1MnSgiR_h2XYrTu64s9NH3970CMhAo65vYIjC7T9L2cQeKBc7pTbZ_h1crjVTDYieCNl03RI8APBuiY-1js-8pmFFFptcf8buyNTZzdoFZgMhd3RPj35wf6jOK00KAQHrcw0mvbmjUNo5gYUcWJPwU6/w428-h640/Croix_Franchard_001.jpg" width="428" /></a><br /></div><div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><i> La Croix de Franchard est située à l'intersection de la route Ronde D301 </i></div><div style="text-align: center;"><i>et de la route forestière de l'Ermitage. Voir notre article sur les <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2012/05/franchard-sentier-denecourt-n7.html" target="_blank">Gorges de Franchard.</a></i></div><div style="text-align: center;"><i> </i></div>La croix de Franchard existait déjà en 1624, elle portait alors le nom de Croix Saint-Félix. Elle prit ensuite le nom de Croix-Rouge en raison de la couleur de son bois. Sur le plan de 1697 dressé par le géographe Nicolas de Fer, elle porte le nom de Croix Franchard. En 1786, est construit le socle de grès qui supporte la croix faite de fer. Ces travaux sont dus à André de Cheyssac, grand maître des Eaux et Forêts. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYLEQ6978bMhiSHYUuq43RvoU8aVBK-mnEyb8aQ9e1WKjHddjUdMtruAiqktx1Dgk_Sxo51KbifdDCJcFOcfed8rIMeiSR-bLs9SpcVKGoE6pdtMkRvA7nLSsg8di2wmOQ2TdGizKXcc6ot0_ELhOcxYaclimIU3SRZQuptJl8V_x4NYHF6GmV5sps/s1500/Croix_Franchard_005.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Franchard, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="348" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYLEQ6978bMhiSHYUuq43RvoU8aVBK-mnEyb8aQ9e1WKjHddjUdMtruAiqktx1Dgk_Sxo51KbifdDCJcFOcfed8rIMeiSR-bLs9SpcVKGoE6pdtMkRvA7nLSsg8di2wmOQ2TdGizKXcc6ot0_ELhOcxYaclimIU3SRZQuptJl8V_x4NYHF6GmV5sps/w520-h348/Croix_Franchard_005.jpg" width="520" /></a></div><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Dans son rapport sur les <i>Travaux de la forêt de Fontainebleau</i>, M. de Cheyssac s’adresse au roi Louis XVI en ces termes : <i>« La croix de Franchard qui n’existait plus depuis longtemps dans le carrefour de ce nom, a été rétablie ; c’est un bloc de grès de huit pieds de long, piqué et arrondi sur huit pouces de diamètre surmonté d’un croisillon, et posé sur une douzaine de morceaux de grès brut pris dans les environs et amoncellés sans ordre les uns sur les autres ».</i> L'ouvrage coûta la somme de 360 livres. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgx627JEfdvCzmc4rVi5kikTwnZUhYbH5iFKl-a716S3-WhUNRv-OS6QINNm4V1t5yRD--njiVUdxFMbw_boyi0Gb-faX_P0Qskg167cLRah_hDqDqRvLiI_F6-Ka9pu0VVOzJzrpF8dmABoQNl0oFB0xXb_jNBjZU8L_lnXA5oeZrB5OEVK1JzI7jT/s1442/Croix_Franchard_008.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Franchard, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1101" data-original-width="1442" height="389" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgx627JEfdvCzmc4rVi5kikTwnZUhYbH5iFKl-a716S3-WhUNRv-OS6QINNm4V1t5yRD--njiVUdxFMbw_boyi0Gb-faX_P0Qskg167cLRah_hDqDqRvLiI_F6-Ka9pu0VVOzJzrpF8dmABoQNl0oFB0xXb_jNBjZU8L_lnXA5oeZrB5OEVK1JzI7jT/w510-h389/Croix_Franchard_008.jpg" width="510" /></a></div></div><div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La Croix de Franchard vers 1900.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">André de Cheyssac, chevalier, sieur de la Rivière en Périgord, est né le 14 août 1739 à Bergerac, il meurt à Paris en 1817 ou 1818. En 1763, il achète l'office de grand-maître des eaux et forêts du Languedoc. De 1786 à 1791, il est le dernier titulaire de la charge de grand-maître des eaux et forêts du département de Paris et de l'Ile-de-France dont dépendait la forêt de Fontainebleau. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSsov7_EucK4DAxw0spIpj4CLhryhfTIsVW9Uxg_9qOwOdYJ2MGptqZYpbA_jl6MphsoQQpeTXtyosRf66K2NppTVD6bId81xgft15Q6Dnl8w_PHq9s14Y4DkKdCXlmgrphcCe7Z77HGFehv0y5Pv6OpzjEZFCHCPgP7M0r2VC1L_thrDvL58AUFV5/s1500/Croix_Franchard_003.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Franchard, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="357" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSsov7_EucK4DAxw0spIpj4CLhryhfTIsVW9Uxg_9qOwOdYJ2MGptqZYpbA_jl6MphsoQQpeTXtyosRf66K2NppTVD6bId81xgft15Q6Dnl8w_PHq9s14Y4DkKdCXlmgrphcCe7Z77HGFehv0y5Pv6OpzjEZFCHCPgP7M0r2VC1L_thrDvL58AUFV5/w534-h357/Croix_Franchard_003.jpg" width="534" /></a></div><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Après la nuit du 4 août 1789, abolissant les privilèges, la forêt fut envahie de coupeur de bois illégaux. M. de Cheyssac, mis au courant de la situation par les officiers de la maîtrise, leur écrivit le 15 août 1789 qu'on allait employer tous les gardes-chasse disponibles à la défense de la forêt et prescrivit aux milices de Melun, Moret et Fontainebleau d'empêcher l'entrée dans ces villes du bois coupé illégalement. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEid_qmJn6j8aXhgzikdtCj8mc-8_7aXy5YAr8Y2GPbzEjM-O1nrJdln3Gw2t0KBZa2z0mtSK6yFnog4qcSnK5xtvmryRQrLXaNY-OBIAVGRqJU-1Ueo8SXlyLB66X3wrEQ9e5biE1ZvpRJyZrDuv2KeZ6N9VvAL-wFnDGCaqzpV4oemlQUx3XZeQ0kg/s1397/img041.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1195" data-original-width="1397" height="457" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEid_qmJn6j8aXhgzikdtCj8mc-8_7aXy5YAr8Y2GPbzEjM-O1nrJdln3Gw2t0KBZa2z0mtSK6yFnog4qcSnK5xtvmryRQrLXaNY-OBIAVGRqJU-1Ueo8SXlyLB66X3wrEQ9e5biE1ZvpRJyZrDuv2KeZ6N9VvAL-wFnDGCaqzpV4oemlQUx3XZeQ0kg/w534-h457/img041.jpg" width="534" /></a></div><br /><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">M. de Cheyssac sema des graines de pins maritimes à la Plaine des Pins et au <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2012/04/sentier-denecourt-n10-le-rocher-davon.html" target="_blank">Rocher d’Avon</a>. La plupart des jeunes plants périrent de froid pendant l’hiver 1788-1789, il renonça alors à ce projet. En 1785, il prit l’initiative de faire construire un <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2023/03/obelisque-de-fontainebleau.html" target="_blank">obélisque</a> à Fontainebleau, en l’honneur de la reine Marie-Antoinette et de ses enfants, à la place de l'ancienne croix Saint-Jacques. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEI_ctZCdZmo4idabPHb8qOfBubvZFyBkVaU9yCg5NTjmeny4rMjnwuwR5qUABLTQDh67TkphQvpHm6psp-B0IDrZlqheXOQmfeSIfX5hG3du99J8FY86yzv-x0hTltMh9PC3w_XZN48ObrIqBbbse1pBUC0fVAXLtKS_9DupddpJQPWvmqqu7_Nxn/s1500/Croix_Franchard_006.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Franchard, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEI_ctZCdZmo4idabPHb8qOfBubvZFyBkVaU9yCg5NTjmeny4rMjnwuwR5qUABLTQDh67TkphQvpHm6psp-B0IDrZlqheXOQmfeSIfX5hG3du99J8FY86yzv-x0hTltMh9PC3w_XZN48ObrIqBbbse1pBUC0fVAXLtKS_9DupddpJQPWvmqqu7_Nxn/w539-h360/Croix_Franchard_006.jpg" width="539" /></a></div><i>Une route de la forêt porte le nom de M. de Cheyssac.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">En 1790, M. de Cheyssac organisa une petite fête en forêt de Fontainebleau, à la <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2017/11/la-gorge-aux-loups.html" target="_blank">Gorge aux Loups</a>. À cette occasion, il fit graver sur un rocher le nom de <i>Bébé</i>, pour perpétuer le souvenir de la forte impression qu'une jeune femme avait faite sur lui et qu'on appelait affectueusement <i>Bébé</i> et qui résidait en villégiature au château de Bourron.<i> Bébé</i> était le surnom de Marie-Jeanne Colbert de Chabanais, née à Paris le 10 novembre 1771 et morte le 16 octobre 1795 à l'âge de vingt-trois ans. Elle avait pour frères deux généraux du Ier Empire, Édouard et Auguste Colbert Chabanais.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpIbCPGcvShIzQMdGuVTfp2dRMO4_ZUaKS52bq0sNfNR_wdlU9F60GSECu-CZImLIvWG3Iv3M4NDriloTcZjoQpzx-027z8LCQwGPogehB1sjhHl-qMco0d665AYkrCKArWh9miTtsEHhx_9LeWKOldHB_kBTiZycDpr1QvYPjCVQuoN7_n_xEZ6_V/s1500/Loups_0100.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Rocher bébé, Gorge aux Loups, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="998" data-original-width="1500" height="357" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpIbCPGcvShIzQMdGuVTfp2dRMO4_ZUaKS52bq0sNfNR_wdlU9F60GSECu-CZImLIvWG3Iv3M4NDriloTcZjoQpzx-027z8LCQwGPogehB1sjhHl-qMco0d665AYkrCKArWh9miTtsEHhx_9LeWKOldHB_kBTiZycDpr1QvYPjCVQuoN7_n_xEZ6_V/w537-h357/Loups_0100.jpg" width="537" /></a></div><i>Le rocher bébé dans la Gorge aux Loups</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">La Croix de Franchard fut détruite pendant la Révolution. Elle fut rétablie en 1827 avec des fleurs de lys, symboles royaux qui furent supprimées en 1830. En 1881, l’administration forestière perpétua le souvenir du terrible hiver de 1879-1880, en plaçant sur le socle de la croix une inscription commémorative sur une plaque de bronze, aujourdhui disparue. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjswezH3U3Ov_6ItqTCA5wrwJv4Wuwo7_rqy8_nbB5aJr1Wx4lePBhpF_sg-KA6Dm9Kz-yDWR2B6FUE3QRjVuGmDiqbuF8mnMEILULucA6hICxO2Xjsq2dZqS4OjjcyoqjEPD9ZD10bB0VvFhdKthgi1GeEs_gOqS5N0wqnpanvpIs7k4q6jLTLhn_K/s1494/Verglas_1879_01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Franchard, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1494" data-original-width="1046" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjswezH3U3Ov_6ItqTCA5wrwJv4Wuwo7_rqy8_nbB5aJr1Wx4lePBhpF_sg-KA6Dm9Kz-yDWR2B6FUE3QRjVuGmDiqbuF8mnMEILULucA6hICxO2Xjsq2dZqS4OjjcyoqjEPD9ZD10bB0VvFhdKthgi1GeEs_gOqS5N0wqnpanvpIs7k4q6jLTLhn_K/w448-h640/Verglas_1879_01.jpg" width="448" /></a></div><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Cet hiver, le plus rigoureux du XIXe siècle, fut dévastateur pour la forêt. 500.000 stères de pins furent détruits. Les feuillus souffrirent aussi beaucoup du froid ainsi que les bruyères. En janvier 1880, la terre était gelée à 45 cm de profondeur. À Paris, la Seine restera gelée pendant plusieurs semaines, la circulation se faisait en traîneaux. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQYMPO5O9C-_KxG-k8S1GLmFEGIyMFjJAc7tisnQ9SOMMnccSSPq1uwATCkJnYE9uwbeUgoMxgWwJ5HoA010Hff5slS-07EgXe1bbtg2rN6aZ1fG5Q_G4a_qPjlflfOl0LNwIQUwnzOs6UtHfgWieZXk0mEcqbr6vNJ7B69uF87JG_jSuyE-XeZgYA/s1500/Croix_Franchard_010.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Franchard, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1104" data-original-width="1500" height="395" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQYMPO5O9C-_KxG-k8S1GLmFEGIyMFjJAc7tisnQ9SOMMnccSSPq1uwATCkJnYE9uwbeUgoMxgWwJ5HoA010Hff5slS-07EgXe1bbtg2rN6aZ1fG5Q_G4a_qPjlflfOl0LNwIQUwnzOs6UtHfgWieZXk0mEcqbr6vNJ7B69uF87JG_jSuyE-XeZgYA/w535-h395/Croix_Franchard_010.jpg" width="535" /></a></div><i>La Croix de Franchard vers 1900.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">En novembre 1984, la Croix de Franchard est déplacée du centre de la route Ronde vers un terre-plein à l’Est. Le socle est démantelé et reconstruit après numérotage de ses blocs. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhouyMi-ljqvssQEuJOykR2eAEsup8h_jejhatVz8yvQhCH3VEVRrxuWGZpNp-rzjgYVBGbj17w4PfgZA-6KtPzjBYm5FKwh85dDuPaVvNtfeRlMWH3fSKLvjzuTHuSUKBNOxxb_PCvjLIsYO8dIosjiW-r0bu7G2_Yzyv0CHav8Ld0Imt2fuVvuLJ5/s1500/Croix_Franchard_002.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Franchard, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="998" height="575" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhouyMi-ljqvssQEuJOykR2eAEsup8h_jejhatVz8yvQhCH3VEVRrxuWGZpNp-rzjgYVBGbj17w4PfgZA-6KtPzjBYm5FKwh85dDuPaVvNtfeRlMWH3fSKLvjzuTHuSUKBNOxxb_PCvjLIsYO8dIosjiW-r0bu7G2_Yzyv0CHav8Ld0Imt2fuVvuLJ5/w383-h575/Croix_Franchard_002.jpg" width="383" /></a></div><br /><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;">Coordonnées géographiques de la Croix de Franchard : <a href="https://www.google.fr/maps/place/48%C2%B024'30.8%22N+2%C2%B038'20.5%22E/@48.4085556,2.6368391,17z/data=!3m1!4b1!4m5!3m4!1s0x0:0xcffe26bcaa8c4ffb!8m2!3d48.4085556!4d2.6390278?hl=fr" target="_blank">48°24'30.8"N 2°38'20.5"E </a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><a href="https://www.fontainebleau-photo.fr/2023/04/histoire-des-croix-de-la-foret-de.html" target="_blank">Histoire des Croix de la forêt de Fontainebleau </a><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLkZtH26wEftvtXC1pxgAT_-L5C9ZCXys5h-DmhDwhhX9JTPlLXoC6EkzvWfgsbaHCs_diFYQ10wBzLllaqtFj8exjbJJE0NYf7hfgnqVCsxKqVM1tIU8E_xXVOOvnnngGb2HHl34N0HrncKAQIXcWuO59rv8W8lbfeNeqFkGPcxfY-Yoa5qxDh56I/s937/Croix_Franchard_011.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Franchard, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="937" data-original-width="642" height="590" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLkZtH26wEftvtXC1pxgAT_-L5C9ZCXys5h-DmhDwhhX9JTPlLXoC6EkzvWfgsbaHCs_diFYQ10wBzLllaqtFj8exjbJJE0NYf7hfgnqVCsxKqVM1tIU8E_xXVOOvnnngGb2HHl34N0HrncKAQIXcWuO59rv8W8lbfeNeqFkGPcxfY-Yoa5qxDh56I/w404-h590/Croix_Franchard_011.jpg" width="404" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La Croix de Franchard vers 1920.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div></div>Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.com77300 Fontainebleau, France48.404675999999988 2.7016220.094442163821142 -32.45463 76.714909836178833 37.85787tag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-25269302902917503632022-11-24T16:31:00.031+01:002023-06-21T13:57:03.105+02:00La Croix du Grand-Veneur<div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZSizfk_DC65OZlGse5fHTYKhkE2J9_g4tLxg2XyyKRdIGraUCdAgS6gDYr-jqysxlnYOVtq3z4dGihm_6Opr8a0ofdT_HHAdN0SFGD0g1YNaeZyitqbN_P0S1OBG1t6tqFMZKsH1hItXJZASTOtuODzG80H_UUXrQbe3zn7kzQ5jFEFX2c7KzfVMF/s1500/Grand_Veneur_004.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix du Grand-Veneur, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZSizfk_DC65OZlGse5fHTYKhkE2J9_g4tLxg2XyyKRdIGraUCdAgS6gDYr-jqysxlnYOVtq3z4dGihm_6Opr8a0ofdT_HHAdN0SFGD0g1YNaeZyitqbN_P0S1OBG1t6tqFMZKsH1hItXJZASTOtuODzG80H_UUXrQbe3zn7kzQ5jFEFX2c7KzfVMF/w428-h640/Grand_Veneur_004.jpg" width="428" /></a></div><i>La Croix du Grand-Veneur est située à l'intersection de la route D607 (ex N7) </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>et de la route Ronde D301.</i><br /> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Cette croix portait déjà le nom de Grand-Veneur sur la plus ancienne carte de la forêt, dressée par Hugues Picart en 1624. Elle aurait disparu autour de 1640 et fut rétablie en 1670 par François VII, duc de La Rochefoucauld, pair de France, prince de Marsillac, baron de Verteuil, grand-maître de la garde robe du roi, gouverneur du Berry, grand veneur de France, chevalier des ordres du Roi. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieo_TedMYkbRonnQ93-LmI6KnrjeMaLU6q2CzatCX2W7LAAxuFH9znpiXhuZlzUbu_w4OpK2sBngiUXxRUa3pBE5M4y0Ff5QP83hO1XtqV4oeHc9G_drr4GaW-dxEmpl5nRA0IG2OufrKJXCadD-q5tbcii_UDtsz27tllH19sefD7_x6E-a2L2FNh/s1739/Franc%CC%A7ois_VII_de_La_Rochefoucauld.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix du Grand-Veneur, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1739" data-original-width="1330" height="558" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieo_TedMYkbRonnQ93-LmI6KnrjeMaLU6q2CzatCX2W7LAAxuFH9znpiXhuZlzUbu_w4OpK2sBngiUXxRUa3pBE5M4y0Ff5QP83hO1XtqV4oeHc9G_drr4GaW-dxEmpl5nRA0IG2OufrKJXCadD-q5tbcii_UDtsz27tllH19sefD7_x6E-a2L2FNh/w427-h558/Franc%CC%A7ois_VII_de_La_Rochefoucauld.jpg" width="427" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>François VII duc de La Rochefoucauld, portrait anonyme daté de 1683. </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">François VII est né le 15 juin 1634 à Paris, il est le fils aîné de François VI de La Rochefoucauld, célèbre écrivain et gouverneur du Poitou, et de son épouse Andrée de Vivonne. François VII est nommé Grand-Veneur par Louis XIV en 1679, fonction qu'il garde jusqu’à la fin de sa vie malgré le fait qu'il soit devenu aveugle. Il meurt à Versailles dans sa maison du Chenil, le 11 janvier 1714, à l'âge de 80 ans. La maison de La Rochefoucauld est une ancienne famille de la noblesse, dont l'origine remonte aux seigneurs de la Roche en Charente, mentionnés dès le Xe siècle. Une tradition familiale, instaurée par le baron François de La Rochefoucauld, parrain en 1494 du futur roi François Ier, veut que tous les fils aînés se prénomment François. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMtLHHRGKnBRhsriIK55xHuyQfO-ZBB_TaqNpQulpbdXZbID1NuhOIcMaO8jiKWtUlxP9qDP_-Swlm8pkSF1alEnk3D2NTm2TMCLiWw1fLY_YW0RJoQA2LCsCfJ9J_QUP50Jx-EnAEvaOh5sMl0-b5csY_ZjGAMR0Oh2qALG1FZurarQZf04AK7Xs4/s1532/Cha%CC%82teau.de.La.Rochefoucauld.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix du Grand-Veneur, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="958" data-original-width="1532" height="355" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMtLHHRGKnBRhsriIK55xHuyQfO-ZBB_TaqNpQulpbdXZbID1NuhOIcMaO8jiKWtUlxP9qDP_-Swlm8pkSF1alEnk3D2NTm2TMCLiWw1fLY_YW0RJoQA2LCsCfJ9J_QUP50Jx-EnAEvaOh5sMl0-b5csY_ZjGAMR0Oh2qALG1FZurarQZf04AK7Xs4/w568-h355/Cha%CC%82teau.de.La.Rochefoucauld.jpg" width="568" /></a></div></div><div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Le château de La Rochefoucauld en Charente et la rivière Tardoire.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">François VII de La Rochefoucauld fait une brillante carrière militaire. Affecté au corps d'armée du vicomte de Turenne, il participe au siège de la ville de Landrecies en 1655, tenue par les Espagnols. C'est une victoire pour Louis XIV qui vient en personne passer ses troupes en revue après la prise de la ville, la province de l'Artois devient alors Française. L'année suivante, en août 1656, il est blessé lors du siège de Valenciennes, défaite cinglante infligé à Turenne par le prince de Condé, cousin du roi passé au service de l'Espagne. Mestre de camp d'un régiment de cavalerie, La Rochefoucauld participe avec le roi à la conquête de la Flandre en 1667 et de la Franche-Comté en 1668, lors de la guerre de Dévolution. Il se signale au passage du Rhin en 1672, où il reçoit un coup de mousquet qui lui fracasse l'épaule gauche. Rétabli de sa blessure, il participe aux siège de Maastricht (1673), de Besançon (1674), de Limbourg (1675) de nouveau au siège de Valenciennes (1677) et aux batailles de Cambray, Ypres et Namur.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgt9s4eJcl8n8vVV2zNLcUFjip6KPU4GLXxskuLGBur01j7ddxVB3XjJIW-NsP5v2xJz-Dso7jvJDOsGy-lcJpc0ylBFq7JOphzDsNo4U3bPTeWD6DwQ7sG6kMWyK0_IdEuEnKVwt_FMY6v4N_DW3v87QnFLTKCbxcsoOeWCkUZ7SqCpxPdJ7O7J-wa/s1391/Traverse_Rhin_1672.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix du Grand-Veneur, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1092" data-original-width="1391" height="424" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgt9s4eJcl8n8vVV2zNLcUFjip6KPU4GLXxskuLGBur01j7ddxVB3XjJIW-NsP5v2xJz-Dso7jvJDOsGy-lcJpc0ylBFq7JOphzDsNo4U3bPTeWD6DwQ7sG6kMWyK0_IdEuEnKVwt_FMY6v4N_DW3v87QnFLTKCbxcsoOeWCkUZ7SqCpxPdJ7O7J-wa/w541-h424/Traverse_Rhin_1672.jpg" width="541" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Le passage du Rhin par l'armée française, le 12 juin 1672 par Adam Frans van der Meulen.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">François VII épouse le 13 novembre 1659 au château de Liancourt, Jeanne-Charlotte du Plessis-Liancourt, riche héritière âgée de 13 ans. Elle meurt le 30 septembre 1669, à l'âge de 23 ans. Elle été très apprécié par son beau-père, le célèbre mémorialiste, qui écrit dans une lettre à madame de Sablé : « Ma belle fille est la plus aimable petite créature qui se puisse voir ». Très affecté par la mort de femme, François VII ne se remariera jamais. Le couple eut trois enfants, François VIII, quatrième duc de La Rochefoucauld, Henri-Roger, marquis de Liancourt et Charlotte-François-Gabrielle, morte à l'âge de 15 ans. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOi387jXwQtj5nagWOS_b1FI7bDPgZs-nRHuB3DHY0WTS7cKu7V850PN-m65JwA7bS-L5Ortj--1R9GD5kepfkl6cOJQ3MdVrOxC--nN7tditnfKqiH5Q457dLgIaFNDt0yqV-BDY84LjDE6VX_GsP0mEsrCqJ2SvnqQ2igcL5xEXuitAJxhaS-qhL/s2174/Cha%CC%82teau_de_Liancourt.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1356" data-original-width="2174" height="338" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOi387jXwQtj5nagWOS_b1FI7bDPgZs-nRHuB3DHY0WTS7cKu7V850PN-m65JwA7bS-L5Ortj--1R9GD5kepfkl6cOJQ3MdVrOxC--nN7tditnfKqiH5Q457dLgIaFNDt0yqV-BDY84LjDE6VX_GsP0mEsrCqJ2SvnqQ2igcL5xEXuitAJxhaS-qhL/w540-h338/Cha%CC%82teau_de_Liancourt.jpg" width="540" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>L'ancien château de la Rochefoucauld à Liancourt.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Louis XIV detestait le père de François VII, il lui reprochait d'avoir pris le partie de la Fronde. Malgré la brouille entre son père et le roi, François VII est un proche du souverain, son statut de favori provoque jalousie et quolibets à son égard. Le roi le nomme gouverneur du Berry en 1671 à la place du duc de Lauzun, après la disgrace de ce dernier. Jusqu'à la mort de son père en 1680, François VII est connu à la cour sous le nom de prince de Marcillac, titre porté par les fils aînés de la maison de La Rochefoucauld. En 1686, il achete, sous un prête-nom, le grand château de la Celle Saint-Cloud.<br /><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdbHiLTJ8msrbcfJu-HrQONc6Gg757-bXWwy1CNFvKMDQseaLOD5KBFoC3kF2VomIwUXqR39v4_jxFPccQA2pFrhXozAED34rOxW5vMCoSBl8btZksscO9ARC331xOfqdIZ8Msrw-_mt96xVBo5At8bjxDnI9yRAmeNlaFxsk1u94oYRmRoAsycI_r/s2000/Saint-Cloud.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1390" data-original-width="2000" height="391" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdbHiLTJ8msrbcfJu-HrQONc6Gg757-bXWwy1CNFvKMDQseaLOD5KBFoC3kF2VomIwUXqR39v4_jxFPccQA2pFrhXozAED34rOxW5vMCoSBl8btZksscO9ARC331xOfqdIZ8Msrw-_mt96xVBo5At8bjxDnI9yRAmeNlaFxsk1u94oYRmRoAsycI_r/w564-h391/Saint-Cloud.jpg" width="564" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Le château de La Celle par Étienne Allegrain, 1675.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Saint-Simon dresse dans ses mémoires un portrait à charge de François VII qu'il n'aimat guère : <i>« Un homme entre deux tailles, maigre avec de gros os, un air niais quoique rude, des manières embarrassées, une chevelure de filasse... M. de La Rochefoucauld était borné d'une part, ignorant de l'autre à surprendre, glorieux, dur, rude, farouche et ayant passé toute sa vie à la cour, embarrassé avec tout ce qui n'était pas subalterne ou de son habitude de tous les jours. Il était rogue, en aîné des La Rochefoucauld qui le sont tous par nature et par conséquent très repoussants. » </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEB80ilJvTo1ybmw1z3xWyu8f2k25MbhpwAoGRvZFeV4yYmDZR-QjMMiFhgymcwn-Hc5q-yC83J1hOauvoc29B2Fq1qJALovDjIdTMXhH-daB_G2tDD6-wZdRgbrTr5wPYqm6mG2z7nWa1JdCx2uM9fBYT6z58HfAj1gG62BBTuhroPwoRpJCPHKnB/s1500/Grand_Veneur_CPA_03.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix du Grand-Veneur, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1009" data-original-width="1500" height="355" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEB80ilJvTo1ybmw1z3xWyu8f2k25MbhpwAoGRvZFeV4yYmDZR-QjMMiFhgymcwn-Hc5q-yC83J1hOauvoc29B2Fq1qJALovDjIdTMXhH-daB_G2tDD6-wZdRgbrTr5wPYqm6mG2z7nWa1JdCx2uM9fBYT6z58HfAj1gG62BBTuhroPwoRpJCPHKnB/w528-h355/Grand_Veneur_CPA_03.jpg" width="528" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La Croix du Grand-Veneur, vers 1900.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le célèbre mémorialisre raconte comment le jeune François VII attira l'amitié de Louis XIV en étant un témoin privilégié des amours royaux : <i>« M. de Marcillac, que je nommerai désormais duc de La Rochefoucauld, était le seul confident des amours du roi, et le seul qui, le manteau sur le nez comme lui, le suivait à distance lorsqu'il allait à ses premiers rendez-vous. Il fut ainsi dans l'intimité de Mme de La Vallières, de Mme de Montespan, de Mme de Fontanges, de tous leurs particiliers avec le roi, et de tout ce qui se passait dans le secret de cet intérieur. »</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><i> </i><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwjAy9ddqJI8OdHMSKoqa_trRf6Hq8LpP9XTCxJCccBOEPqLNs0eq2OKpFk64nVuECxW7xthUyAMu2ykAT6tdzldNHa9hIF7frrmCrQvbP998hJ-wJk7QpM1zAQX_qUppMxdLBDG0Jkl9aW5Nx6i1K5imzj7O_vewvLiD-GDHLdiI8sjOEZt23z7S8/s1500/Grand_Veneur_003.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix du Grand-Veneur, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="994" height="545" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwjAy9ddqJI8OdHMSKoqa_trRf6Hq8LpP9XTCxJCccBOEPqLNs0eq2OKpFk64nVuECxW7xthUyAMu2ykAT6tdzldNHa9hIF7frrmCrQvbP998hJ-wJk7QpM1zAQX_qUppMxdLBDG0Jkl9aW5Nx6i1K5imzj7O_vewvLiD-GDHLdiI8sjOEZt23z7S8/w361-h545/Grand_Veneur_003.jpg" width="361" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La Croix du Grand-Veneur aujourd'hui.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le 11 octobre 1690, le château de Fontainebleau reçoit la visite du roi d’Angleterre Jacques II et son épouse la reine Marie de Modène, tous deux chassés de leur pays par la Glorieuse Révolution et réfugiés en France. Le 18 octobre, Louis XIV raccompagne jusqu'à Chailly ses invités anglais. Le cortège emprunte la route où se situe la Croix du Grand-Veneur. Cette route, qui traverse la forêt entre les belles futaies du<a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2020/12/le-gros-fouteau.html" target="_blank"> Gros Fouteau</a> et de <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2015/11/la-tillaie-et-la-vente-des-charmes.html" target="_blank">la Tillaie</a>, vient d'être élargie et pavée. Le couple de monarques anglais reviennent à Fontainebleau à plusieurs reprises.<br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGPUxJI-w9Vlf7T7C3fV0OqSOfjHlhraas9C0u1HrUjJtxlSOxiXMglSfJldmD6z6Zxu15_P6VTdKezxmiqHET_FQL0gxN9cfUGSbjEsnD6WzbDXl3jZEhXoUlbgCWFn1s_tNbcKgAFYCmSSVMANIAy0iUZ88jqpY7QcjdJXh5D0cL5W6FSA_o3qe1/s1024/famille_jacques_II_mignard.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="796" data-original-width="1024" height="433" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGPUxJI-w9Vlf7T7C3fV0OqSOfjHlhraas9C0u1HrUjJtxlSOxiXMglSfJldmD6z6Zxu15_P6VTdKezxmiqHET_FQL0gxN9cfUGSbjEsnD6WzbDXl3jZEhXoUlbgCWFn1s_tNbcKgAFYCmSSVMANIAy0iUZ88jqpY7QcjdJXh5D0cL5W6FSA_o3qe1/w556-h433/famille_jacques_II_mignard.jpg" width="556" /></a><i> </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i>Jacques II, la reine Marie et leurs enfants par Pierre Mignard, 1694.</i></div><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le 8 juillet 1773, Jean-Baptiste François de Montmorin, marquis de Saint-Hérem (voir la <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2022/11/la-croix-de-saint-herem.html" target="_blank">Croix de Saint-Hérem</a>), se rend à Fontainebleau dont il est le gouverneur pour recevoir au palais la distinction de chevalier de l'ordre de Saint-Michel. Afin de l’accueillir dignement, huit cents hommes de troupe, accompagnés d’une nombreuse foule, quittent Fontainebleau pour rejoindre le carrefour de la Croix du Grand-Veneur. Les fifres et les tambours, les timbaliers et les trompettes font entendre leurs musiques jusqu’au fond des anciennes futaies du <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2020/12/le-gros-fouteau.html" target="_blank">Gros Fouteau</a> et de <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2015/11/la-tillaie-et-la-vente-des-charmes.html" target="_blank">la Tillaie</a> qui bordent le pavé de Chailly. La troupe est composée de grenadiers à l’uniforme bleu paré de jaune, de plusieurs compagnies de volontaires à l’uniforme rouge paré de blanc, d’une compagnie de cavalerie et de dragons avec tout l’attirail militaire, les armes brillent, les chevaux sont fringants, la satisfaction rayonne sur les visages.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_E2uq3bkxxMrxBIKQ7tnpkgLIYf0LHMn-audqkTivkRRSoQkW5zpyhJa3RWBdgBKkB7V0kTrzlvLmwFlrvQJKfhQ5v8fntJVHLxUThbME0rMoS3Ky1k-cHhxvSysYbHsb7TY-jkZVuMft-U4VjGB5MNyZtfGkUXfp4eOz_3h96LYnj6BFScWB0xD3/s1620/Grand_Veneur_CPA_01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix du Grand-Veneur, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1620" height="362" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_E2uq3bkxxMrxBIKQ7tnpkgLIYf0LHMn-audqkTivkRRSoQkW5zpyhJa3RWBdgBKkB7V0kTrzlvLmwFlrvQJKfhQ5v8fntJVHLxUThbME0rMoS3Ky1k-cHhxvSysYbHsb7TY-jkZVuMft-U4VjGB5MNyZtfGkUXfp4eOz_3h96LYnj6BFScWB0xD3/w585-h362/Grand_Veneur_CPA_01.jpg" width="585" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La Croix du Grand-Veneur, vers 1900.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Vers sept heures du soir, le marquis de Saint-Hérem arrive enfin à la Croix du Grand-Veneur, accompagné de son fils et de son escorte. Un courrier s’élance aussitôt vers Fontainebleau pour annoncer l’arrivée du grand homme qui vient recevoir l’honneur du ruban bleu. On descend la côte vers l’entrée de la ville, arrivé à la barrière de Paris, le marquis reçoit son premier compliment et monte dans un carrosse brillant sous les vivats et les applaudissements des nombreux spectateurs venus l’attendre. En ville, toutes le boutiques sont fermées, les maisons désertes, les habitants sont dehors et se pressent de l’entrée de Fontainebleau jusqu’à la place d’Armes qui suffit à peine pour contenir une foule de curieux. Le marquis se rend en sa demeure, l’hôtel du Gouvernement, situé rue de Nemours, aujourd’hui boulevard Magenta et qui vient d’être reconstruit. L’hôtel est tout illuminé, on a dressé de nombreuses tables, la marquise fait distribuer à la foule et aux soldats du pain et de la viande, des tonneaux de vin sont percés. Enfin, un feu d’artifice est tiré et on danse jusqu’au matin.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd7jc8vFJ-Ju2bc-wVqc4HW0Ra5v57x8FIMKK_jKvj63a_w8Z9fPgsIwJ0aUUBbYHed0Px9_VybU8eU37v2-E-I7ZfMOVWpcE4FiGEPSmqNeYNMNgEpK6r635MzWiNyXZbbhk4lRDOjJunw37IsTNgThSfM-YPekZtrJEayYKoi4so7RB-to71hR4d/s1500/Grand_Veneur_CPA_02.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix du Grand-Veneur, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1035" data-original-width="1500" height="387" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd7jc8vFJ-Ju2bc-wVqc4HW0Ra5v57x8FIMKK_jKvj63a_w8Z9fPgsIwJ0aUUBbYHed0Px9_VybU8eU37v2-E-I7ZfMOVWpcE4FiGEPSmqNeYNMNgEpK6r635MzWiNyXZbbhk4lRDOjJunw37IsTNgThSfM-YPekZtrJEayYKoi4so7RB-to71hR4d/w560-h387/Grand_Veneur_CPA_02.jpg" width="560" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La Croix du Grand-Veneur, vers 1900.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le 20 novembre 1803, Napoléon Bonaparte, arrivant de Boulogne se rendit à Fontainebleau. La ville avait alors pour maire M. Dubois d'Arneuville et l'inspecteur de la forêt était M. de Boisdhyver. Ces messieurs, à la tête de nombreux habitants, allèrent à la rencontre du Premier consul. Le vainqueur d'Arcole, des Pyramides, de Marengo, le restaurateur de la paix en France, inspirait une vive curiosité. La rencontre eut lieu au sommet de la Montagne de Paris, en face de la route qui conduisait au bel arbre appelé le « Bouquet du Roi », au carrefour de la Croix du Grand-Veneur, alors modeste croix en bois. Napoléon était accompagné de sa sœur Pauline et de son mari le prince Borghèse, des généraux Murat et Brune et de l’ambassadeur du sultan de l’Empire ottoman. Napoléon mit pied à terre et entra dans la forêt. À l’aspect majestueux des futaies de <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2015/11/la-tillaie-et-la-vente-des-charmes.html" target="_blank">la Tillaie</a> et du <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2020/12/le-gros-fouteau.html" target="_blank">Gros Fouteau</a>, il s’écria dans sa langue natale : « Eccoci giunti alla selva fata del Tasso ! » — « Nous sommes dans la forêt enchantée du Tasse ! ». Napoléon faisait référence au célèbre poète italien Torquato Tasso et à son poème intitulé <i>La Forêt enchantée</i>, treizième chant de son poème épique <i>La Jérusalem délivrée</i>, publié en 1581. Ayant repris la route, l’équipage arriva au château, à sa vue Napoléon s’étonna de l’état du palais, mais confiant il déclara : « C’est une ruine dont on pourra faire quelque chose ».</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3tpiB_V6mLrqY1kxSC6Z5ea9i8catGRVVe6IwMOqMKCn15FK1w0wZsoow0Vtc8L9U4TWnnbA8K-0ZUnFKkEbTAfh2M92Kk20OrONUL1GJKI-L7Weh-1sQFkUCUcCLg-GlI-rylQ0ht6qpyuVNs5QknInb_OgOvCHoF6Qg5lHlrAKzG6kJzIhtbVEu/s1500/DSC_0972.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="577" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3tpiB_V6mLrqY1kxSC6Z5ea9i8catGRVVe6IwMOqMKCn15FK1w0wZsoow0Vtc8L9U4TWnnbA8K-0ZUnFKkEbTAfh2M92Kk20OrONUL1GJKI-L7Weh-1sQFkUCUcCLg-GlI-rylQ0ht6qpyuVNs5QknInb_OgOvCHoF6Qg5lHlrAKzG6kJzIhtbVEu/w386-h577/DSC_0972.jpg" width="386" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Le Bouquet du Roi du temps de Napoléon est mort vers 1870.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Un second chêne de <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2015/11/la-tillaie-et-la-vente-des-charmes.html" target="_blank">La Tillaie</a> fut alors nommé du même nom, </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>il succomba à son tour sous le poid des années, son chablis est toujours visible.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le 19 mars 1815, Fontainebleau attend Napoléon qui revient de son exil forcé à l'île d'Elbe. On ne sait pas encore si l'empereur va venir dans son palais ou rejoindre Paris au plus vite. D'anciens militaires portant l'uniforme et un bouquet de violettes, symbole des fidèles à l'empereur durant la Première Restauration, parcourent les cours et appartements du château, allumant de nombreuses lanternes et déployant le drapeau tricolore sur le pavillon central. Le temps est doux, le ciel semé d'étoiles et la lune presque dans son plein, une foule se presse au palais. Napoléon arrive le 20 mars, entre trois et quatre heures du matin, accompagné d'environ quatre cents hommes. Dans sa voiture, se trouve les fidèles généraux Bertrand et Labédoyère. On se restaure et on se repose puis, à onze heures du matin, apprenant que la famille royale a quitté Paris, Napoléon rassemble ses troupes dans la cour où il fit ses adieux moins d'un an auparavant. On se prépare au départ et la cohorte se met en marche prenant la route de Paris. Une multitude d'admirateurs et de curieux accompagnent le convoi jusque dans la forêt au carrefour de la Croix du Grand-Veneur. Là, Napoléon s'arrête, remercie la foule et l'engage à rentrer en ville. Alors la population, de concert avec les soldats, fait entendre encore une fois le cri de « Vive l'empereur ! ». C'est ainsi que Napoléon quitta Fontainebleau qu'il ne devait plus jamais revoir.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEbGH8cLyCRtahYgs8JbfScd-aYI0XVMmkIGAiZiC05qL80duVM2ScZeZkrv6GST-pU_RYma_7kDEQkxQt7pMgiI7vgfNjyParaOhuidg36kYQ_zmCdkOY-CUmH4mpX0PtA9vj6eJBUC3GFBDfpra8QB2NKHd2285vNNeZJxcIpSS6n3_1LsrkiG3d/s1132/Napoleeon_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1132" data-original-width="920" height="531" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEbGH8cLyCRtahYgs8JbfScd-aYI0XVMmkIGAiZiC05qL80duVM2ScZeZkrv6GST-pU_RYma_7kDEQkxQt7pMgiI7vgfNjyParaOhuidg36kYQ_zmCdkOY-CUmH4mpX0PtA9vj6eJBUC3GFBDfpra8QB2NKHd2285vNNeZJxcIpSS6n3_1LsrkiG3d/w431-h531/Napoleeon_Fontainebleau.jpg" width="431" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Napoléon à Fontainebleau par Georges Cain.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Dans son livre intitulé <i>Mémoires d’une forê</i>t, publié en 1875, Jules Levallois situe au carrefour de la Croix du Grand-Veneur, l’apparition du spectre du Chasseur noir de la forêt de Fontainebleau. La légende de cette chasse infernale, menée par un cavalier fantastique, entouré d’une meute de chiens fantômes dont les cris glaçaient d’épouvante, connue un grand succés et traversa les siècles. La première apparition eu lieu le 8 septembre 1598, vers dix heures du soir, lorsque le roi Henri IV revenait de la chasse. Le premier à en parler fut le diplomate Jacques Bompars dans une lettre en date du 25 octobre 1598 et intitulée <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2013/10/la-legende-du-chasseur-noir-de-la-foret.html" target="_blank">« Des monstres et des spectres ».</a> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsNKpMfrIbR42m-C3OkRkO6Y2A5ih24ZWvWLfCgWA19c1Zd16DiV3FYQCcjC6VsNaUtxG6Npu8freeg1l0NPqpKaF5O9cZuz1DR7MDXeaUrXA8lbVL8mNymY0dmxIQ9Oo2yy4wKXkViLMphaGHWxex2g9gSXTWOFeAzEEMZKq2DU7duhexCsiubN-5/s1500/Grotte_Chasseur_Noir_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Grotte du Chasseur Noir, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="579" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsNKpMfrIbR42m-C3OkRkO6Y2A5ih24ZWvWLfCgWA19c1Zd16DiV3FYQCcjC6VsNaUtxG6Npu8freeg1l0NPqpKaF5O9cZuz1DR7MDXeaUrXA8lbVL8mNymY0dmxIQ9Oo2yy4wKXkViLMphaGHWxex2g9gSXTWOFeAzEEMZKq2DU7duhexCsiubN-5/w387-h579/Grotte_Chasseur_Noir_Fontainebleau.jpg" width="387" /></a></div></div><div></div><div><div style="text-align: center;"><i> La Grotte du Chasseur Noir et l'hommage à Denecourt,</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>situé sur le sentier de la <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2012/07/les-gorges-du-houx.html" target="_blank">Gorge du Houx.</a></i><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Pierre Victor Palma Cayet était un théologien protestant qui abjura pour devenir prêtre catholique, il fut suspecté de magie car il cherchait à résoudre le mystère de la pierre philosphale. En 1606, il publia sa Chronologie septenaire dans laquelle il donne des détails intéressants à l'histoire du chasseur fantôme de la forêt de Fontainebleau : <i>« De tout temps les charbonniers, buscherons et paysans d'autour la forest de Fontainebleau disent que quelquesfois ils voyent un grand homme noir, avec une meute de chiens, chasser par la forest, lequel ne leur faict pourtant aucun mal, et l'appellent le Grand Veneur ; et ceux à qui ils contoient cela le prenoient pour fable : mais il advint qu'au printemps de ceste année, Sa Majesté estant à Fontainebleau, se donnant du plaisir à la chasse, accompagné de plusieurs seigneurs, estant au plus espais de la forest, ils entendent corner des chasseurs et abboyer des chiens, comme de bien fort loing, puis à l'instant tout auprès d'eux. Quelques seigneurs près du roy s'advancent à ce brui et pour voir ce que c'estoi ; ils n'eurent pas faict vingt pas qu'ils advisent un grand homme noir parmy des halliers, lequel leur fit une telle peur, que ce fut à qui fuyroit le mieux. Cest homme noir leur parla d'une parole si espouvantable, qu'ils n'eurent l'asseurance ny le loisir de bien discerner ce qu'il leur dit ; les uns rapportent qu'il dit : M'attendez vous, les autres : m'entendez vous ? et d'autres : amendez vous ». </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMm0d6PV4sb1j8Lwbm0sAA60SCsiVDmU5z0xgt0aQwJ3qiH7TO0ZI3kyC_tXxQJ4-Hs_T9YvWBG7ziELFm67vfNFWRgRFTTqENCT4uVnAFJrSFnRfr1qIkMkeqIMV_NEnqwtug014ZB2FP6kQVErfk6V7FUXYAurXIfQgw63m9xQGVRo7eHamknczQ/s1500/Chasseur_Noir_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Chasseur Noir, Grand Veneur, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="574" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMm0d6PV4sb1j8Lwbm0sAA60SCsiVDmU5z0xgt0aQwJ3qiH7TO0ZI3kyC_tXxQJ4-Hs_T9YvWBG7ziELFm67vfNFWRgRFTTqENCT4uVnAFJrSFnRfr1qIkMkeqIMV_NEnqwtug014ZB2FP6kQVErfk6V7FUXYAurXIfQgw63m9xQGVRo7eHamknczQ/w384-h574/Chasseur_Noir_Fontainebleau.jpg" width="384" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><i> </i></div><div style="text-align: center;"><i>Le Grand-Veneur ou chasseur noir de la forêt de Fontainebleau.</i><br /></div><div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">De 1748 à 1836, Fontainebleau voyait régulièrement arriver la « chaîne » des forçats allant de Bicêtre à Toulon où était le bagne. Le passage lugubre des condamnés et de leurs gardes-chiourmes attirait de nombreux curieux. Ils arrivaient par la route de Paris, passaient le carrefour de la Croix du Grand-Veneur puis empruntaient la descente qui mène à La Fourche où se situe l'entrée de la ville. Là, ils étaient conduits dans une remise de l'auberge de la Tour d'Argent. Cette grande propriété, qui comportait une écurie pour soixante chevaux, se tenait rue de Nemours, aujourd'hui boulevard Magenta. Les chaînes des bagnards étaient cadenassées aux nombreux anneaux qui servaient aux marchands de bœufs ayant l'habitude de faire halte dans cette auberge. Les hommes et les animaux étaient ainsi traités de la même manière. Après une nuit de repos, la « chaîne » reprenait sa longue route vers le sud, elle passait par <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2023/03/obelisque-de-fontainebleau.html" target="_blank">l'Obélisque</a> et prenait la route de Moret pour rejoindre la grande route de Bourgogne.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgPT3QYm_ZAWfbLuiy424RJHlw2hSbyhNlHNmhagHojFdgxY09sj6otakFndsXfvgbl8luK-eVRy2ZZjSL2_OLU2qlOhT4dWSF4Lmt5kqfw6mP2Mm7ZmKe4-RqOlBmG272jOxtUwhWEtANyfMBvLPjWAgVe1nsxstdHZrAhBUpSOR4JmXy7QELYcUv/s1600/La_prison_de_Bice%CC%82tre_a%CC%80_Gentilly._Le_de%CC%81part_de_la_chai%CC%82ne_des_forc%CC%A7ats_-_Gabriel_Cloquemin.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="935" data-original-width="1600" height="374" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgPT3QYm_ZAWfbLuiy424RJHlw2hSbyhNlHNmhagHojFdgxY09sj6otakFndsXfvgbl8luK-eVRy2ZZjSL2_OLU2qlOhT4dWSF4Lmt5kqfw6mP2Mm7ZmKe4-RqOlBmG272jOxtUwhWEtANyfMBvLPjWAgVe1nsxstdHZrAhBUpSOR4JmXy7QELYcUv/w640-h374/La_prison_de_Bice%CC%82tre_a%CC%80_Gentilly._Le_de%CC%81part_de_la_chai%CC%82ne_des_forc%CC%A7ats_-_Gabriel_Cloquemin.jpg" width="640" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Le départ de la chaîne des forçats à la prison de Bicêtre, vers 1830 par Gabriel Cloquemin.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">La charge de grand veneur, organisateur des chasses royales, est très ancienne. Sous le règne de Saint Louis, la charge appartient à un certain Geofroi dit « le veneur du roi ». Autrefois, le titre de grand veneur se confondait avec celui de Grand Maître des Eaux et Forêts. C’est Charles VI qui sépare les deux charges vers 1413. Sous le règne d’Henri IV, la vènerie comporte plus de cent-quatre-vingt personnes : lieutenants, sous-lieutenants, gentilshommes, piqueurs, écuyers, valets de chiens à cheval ou ordinaires, médecins, apothicaires... Le dernier grand veneur est nommé en 1865, c’est le général Edgar Ney, aide de camp de Napoléon III, il suivra l’empereur en captivité. La Troisième République abandonne les chasses à courre de l’État et la vènerie devient alors une pratique privée.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5eJ6zm66QhxF7TZdG47Vr5wg7LEpVHoLjoIxLoHvSk4tedAgtLYuQCzKZThl6UgQAEO_JNME_wyDq2AhHfBnurQI77J-SHoeBZ2q22oUUh5WR4KOipuUlH7yNWfM_JP-PNHeao_lDT_pPqCOgTTouqpHPvCYmBLyqyUIeqDkQmlmwRJMtFsaHunvI/s1200/Edgar_Ney.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="872" height="536" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5eJ6zm66QhxF7TZdG47Vr5wg7LEpVHoLjoIxLoHvSk4tedAgtLYuQCzKZThl6UgQAEO_JNME_wyDq2AhHfBnurQI77J-SHoeBZ2q22oUUh5WR4KOipuUlH7yNWfM_JP-PNHeao_lDT_pPqCOgTTouqpHPvCYmBLyqyUIeqDkQmlmwRJMtFsaHunvI/w390-h536/Edgar_Ney.jpg" width="390" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Portrait d'Edgar Ney en tenue de vénerie par Gustave Le Gray.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">La Croix du Grand-Veneur fut détruite à la Révolution, elle a été réédifiée en bois, puis en grès en 1846 pour la somme de 2000 francs. Renversée en 1919 par une automobile, elle est rétablie la même année puis de nouveau renversée en 1926. La croix est réédifiée sur le bas-côté puis le Conseil Général du département décide de la rétablir au centre du carrefour. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3QM-3BmKIeGQWRLigPp3HT9w3jg5588koqa_cckjJCpR2CRnlwpCTwttCdzm2nKD8esp4z0JwE49DyXXDxiMaYF7c46OFPgqVu5H4QwbpfzFJfjIjQcfKQWh4A7PeVRiyQBECrR9EMm7a7BFbCcyt7_KHNL18uHzX7C0j3zNYuQsTZxbXZSxxi0UO/s1600/Grand_Veneur_012.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix du Grand-Veneur, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1067" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3QM-3BmKIeGQWRLigPp3HT9w3jg5588koqa_cckjJCpR2CRnlwpCTwttCdzm2nKD8esp4z0JwE49DyXXDxiMaYF7c46OFPgqVu5H4QwbpfzFJfjIjQcfKQWh4A7PeVRiyQBECrR9EMm7a7BFbCcyt7_KHNL18uHzX7C0j3zNYuQsTZxbXZSxxi0UO/w426-h640/Grand_Veneur_012.jpg" width="426" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>La Croix du Grand-Veneur avant qu'elle ne soit rétablie au centre du carrefour.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDkgr0ha3gq7vmL6w4CMTdIN3OGgDYsIBvDs3Iy_NR6qaKf8Jy-ef0oDA-aT03l36kwHPk5azxHXuO_vgzdHYDZ2rYJ42cZPvvSLjdHDdF62eWq7ht29cZ9KgrzJw_nqTQJaJouTY0fwEms2NMHOSedmJa5pg_OrmHoeEgnRdW375fGQLbEVSmXWxe/s1500/Grand_Veneur_009.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La Croix du Grand-Veneur, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="625" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDkgr0ha3gq7vmL6w4CMTdIN3OGgDYsIBvDs3Iy_NR6qaKf8Jy-ef0oDA-aT03l36kwHPk5azxHXuO_vgzdHYDZ2rYJ42cZPvvSLjdHDdF62eWq7ht29cZ9KgrzJw_nqTQJaJouTY0fwEms2NMHOSedmJa5pg_OrmHoeEgnRdW375fGQLbEVSmXWxe/w418-h625/Grand_Veneur_009.jpg" width="418" /></a></div><br /></div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: center;">Coordonnées géographiques de la Coix du Grand Veneur : <a href="https://www.google.fr/maps/place/48%C2%B025'49.6%22N+2%C2%B039'40.6%22E/@48.4304444,2.6590838,17z/data=!3m1!4b1!4m5!3m4!1s0x0:0xbf7e9473aa0a761d!8m2!3d48.4304444!4d2.6612778?hl=fr" target="_blank">48°25'49.6"N 2°39'40.6"E</a></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><a href="https://www.fontainebleau-photo.fr/2023/04/histoire-des-croix-de-la-foret-de.html" target="_blank">Histoire des Croix de la forêt de Fontainebleau</a></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> <br /></div><div style="text-align: center;"> </div></div>Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.com77300 Fontainebleau, France48.404675999999988 2.7016220.094442163821142 -32.45463 76.714909836178833 37.85787tag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-87490080307348309282022-11-24T16:31:00.027+01:002023-04-28T13:16:58.542+02:00La Croix de Vitry<div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiC7pxYpSqjO-Q-4x3zsU3qDvqnMKTY8ZasnIy4uFlfVd-5hvXrClSYm_GKtRJgtp0_6gDXJPEG9UsVFkYY4YyBPooXK5enU5WrP0xxO0FdGeFp7eubUgqBmGdvUmGyvy_oxuwlBpiUjmnm5PAKxBGDzo7QbRp-MZvU9V6LswRVAH9TCVdx-uIVbuP5/s2000/Croix-Vitry_001.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Vitry, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="2000" data-original-width="1335" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiC7pxYpSqjO-Q-4x3zsU3qDvqnMKTY8ZasnIy4uFlfVd-5hvXrClSYm_GKtRJgtp0_6gDXJPEG9UsVFkYY4YyBPooXK5enU5WrP0xxO0FdGeFp7eubUgqBmGdvUmGyvy_oxuwlBpiUjmnm5PAKxBGDzo7QbRp-MZvU9V6LswRVAH9TCVdx-uIVbuP5/w428-h640/Croix-Vitry_001.jpg" width="428" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i> La Croix de Vitry est située à l'intersection de l'ancienne route de Bourgogne D138 </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>et de la route du Pavé de la Cave D606.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">La Croix de Vitry aurait été érigée en 1598 par Louis de Gallucio de L'Hospital, marquis de Vitry. Né vers 1555, Louis de L'Hospital était d’une famille originaire du royaume de Naples, les Galluccio, qui vint s’établir en France et dont Jean de Galluccio (1) fut naturalisé par Philippe VI en 1349. Il avait comme grand-oncle, Henri-Alof de L’Hospital, favori de François Ier, seigneur de Choisy-aux-Loges, grand forestier de la forêt de Bière (1532), chambellan du roi, gouverneur de Brie, capitaine de Fontainebleau. À cette époque, le capitaine du château s'occupait, entre-autres, de la conservation du gibier et de la répression des délits de chasse. Il avait sous ses ordres tout un personnel de garde qui faisait la police de la forêt.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzY24VwhOSQJDjEAEw7FSZZtFWfdL_F-Us9vwvwdkYvHutr0qBFNgOCym8q7GSVQTOIQ-Bcd50wzdo75O6nTHDr2blKBu9ZEPVx4DwZkye29XOh6qbpHHLa2gR097C63Hybptg4QpEYJvza0VrqtApyMHB_HX3Nt-vJSYi4j3Xb6jI4LJ_4Je7lWt4/s1424/Louis_de_L'Hospital_03.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Louis de L'Hospital, marquis de Vitry" border="0" data-original-height="1424" data-original-width="1331" height="498" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzY24VwhOSQJDjEAEw7FSZZtFWfdL_F-Us9vwvwdkYvHutr0qBFNgOCym8q7GSVQTOIQ-Bcd50wzdo75O6nTHDr2blKBu9ZEPVx4DwZkye29XOh6qbpHHLa2gR097C63Hybptg4QpEYJvza0VrqtApyMHB_HX3Nt-vJSYi4j3Xb6jI4LJ_4Je7lWt4/w466-h498/Louis_de_L'Hospital_03.jpg" title="Croix de Vitry, forêt de Fontainebleau" width="466" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Louis de L'Hospital, marquis de Vitry</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Minutes du Recueil pour servir à l'histoire de l'Ordre et des commandeurs, </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>chevaliers et officiers de l'Ordre du Saint-Esprit, par Clairambaul, XIV Année 1597 <br /></i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le marquis de Vitry fut un membre important de la Ligue catholique opposée aux royalistes menés par Henri IV. Il était attaché à François de France, duc d'Alençon et frère du roi Henri III. Après la mort du duc d'Alençon en 1584, Vitry passa au service du roi. Lorsque ce dernier fut assassiné, le 1er août 1589 par le moine dominicain Jacques Clément, Vitry refusa d'obéir au nouveau roi Henri IV, car il était un Protestant frappé d'anathème. Il rejoignit la Ligue catholique en passant au service du duc Charles de Mayenne de la maison de Guise. Vitry participa à la défense de Paris, lors du siège de 1590 par les royalistes, en se battant ardemment à la tête de ses 250 hommes. Durant les trois années qui suivirent, il ne cessa de combattre Henri IV qui luttait pour reconquérir son royaume. Vitry était pourtant apprécié par le Béarnais de par son rôle de négociateur entre les royalistes et la Ligue. Louis de L'Hospital proposa au roi de se convertir au catholicisme afin de terminer la guerre : « si vous étiez catholique, Paris viendrait vous adorer comme un dieu sur terre. »</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhza-xA3sL0t2ktNMc-1QIzF5XuPv_ZcES-wXkS7zm_MVKTj-PGaJReq2hMWC-FelD59DcSV7mO5zLs8-HzS2dsvxmvxSOLNGDn5Ip5lzmwpI0Fs5bfbKxNmhX85OlNXMfxQRmpwH3A9oAftX4bmrtlMZOaod75BoQ9qAHMKJMeGBIukncwIEqGKdyZ/s1451/Siege_Paris_1590.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Vitry, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1182" data-original-width="1451" height="416" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhza-xA3sL0t2ktNMc-1QIzF5XuPv_ZcES-wXkS7zm_MVKTj-PGaJReq2hMWC-FelD59DcSV7mO5zLs8-HzS2dsvxmvxSOLNGDn5Ip5lzmwpI0Fs5bfbKxNmhX85OlNXMfxQRmpwH3A9oAftX4bmrtlMZOaod75BoQ9qAHMKJMeGBIukncwIEqGKdyZ/w509-h416/Siege_Paris_1590.jpg" width="509" /></a></div><div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Henri IV faisant entrer des vivres dans Paris </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>par François André Vincent, 1783, Musée du Louvre.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br />Le 6 février 1592, Henri IV mit le siège devant Rouen. Des troupes espagnoles, alliées à la Ligue, commandé par le duc de Parme Alexandre Farnèse, se rendirent au secours de la ville. S'étant porté à la rencontre des Espagnols, le roi fut mis en difficulté près du village d'Aumale, sur la rivière Bresle. Henri IV, accompagné d'une quarantaine d'arquebusiers à cheval, se réfugia dans une maison isolée. Vitry était alors à l'avant-garde des troupes Espagnols, voyant Henri IV en grand danger, il décida de ralentir l'ardeur des ligueurs et laissa au roi le temps de battre en retraite. Mais le duc de Mayenne engagea la poursuite des royalistes, un tir de mousquet atteignit Henri IV qui fut légèrement blessé. Le roi ne dut son salut qu'à une habitante d'Aumale, Jeanne Leclerc, qui abaissa le pont-levis juste le temps nécessaire pour qu'il se réfugie dans la ville fortifiée. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGHgmO7ryCN2aMafvP0reXxVISFlceNpW7rPtyq2znZ4xd4j66ItXqHWx4xINyrPQuaGJQpyObC842YbQaKfLtySr_KLrnjgclCgztthLwdfQ5PL5zM9eEgWcSu7PeDpirMr38BGdDoRB89ZhLrLJg-UWUVpmk-gWOoBuVerU6xcTSAzSnaq1jjQF9/s1610/Aumale_Pont_Henri_IV.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Vitry, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1047" data-original-width="1610" height="363" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGHgmO7ryCN2aMafvP0reXxVISFlceNpW7rPtyq2znZ4xd4j66ItXqHWx4xINyrPQuaGJQpyObC842YbQaKfLtySr_KLrnjgclCgztthLwdfQ5PL5zM9eEgWcSu7PeDpirMr38BGdDoRB89ZhLrLJg-UWUVpmk-gWOoBuVerU6xcTSAzSnaq1jjQF9/w558-h363/Aumale_Pont_Henri_IV.jpg" title="Pont Henri IV, Aumale en Seine-Maritime." width="558" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Pont Henri IV, Aumale en Seine-Maritime.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br />le 25 juillet 1593, à la basilique de Saint-Denis, Henri IV abjure le protestantisme et se convertit au catholicisme. Dès lors, Vitry se rallia à la couronne, abandonnant définitivement le camp de la Ligue. Il déclara au duc de Mayenne que, puisque le roi était maintenant catholique, il ne pouvait demeurer plus longtemps dans le parti de ses ennemis. La veille de Noël 1593, il rassembla les notables de Meaux, leur remit les clefs de la ville, congédia la garnison et se retira dans sa maison. Mayenne, furieux, envoya des troupes à Meaux, mais les portes de la ville restèrent closes. Début janvier 1594, Henri IV prit la ville sans combattre. Dans la foulée de son ralliement au roi, Louis de L'Hospital publia le <i>Manifeste de Monsieur de Vitry, Gouverneur de Meaux, à la noblesse de France</i>. Ce texte eut une grande influence et de nombreux nobles suivirent son exemple. Le 22 mars 1594, Vitry accompagna Henri IV lors de son entrée triomphale dans Paris. Le roi, reconnaissant, le nomma capitaine de ses gardes, maître de camp de la cavalerie, lieutenant de la Vénerie et Fauconnerie, gouverneur de Meaux et capitaine de Fontainebleau. Il lui fut permis d’ajouter une fleur de lys dans ses armes. En 1597, il fut gratifié du collier de l'ordre du Saint-Esprit. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinhZ6GbFMRmnyCAyds48pEYpkvcrXt4uYvFbNpKaqX9bt60CrigP4IKxzAGmuMkJtFyFNdnDlMbTUn4nlhv_XeUajpt1aRzYBhCVgEWAYJ533UO83QK0pPh_qimxIo2ImAcSTw68so4q23iJEXoPvu-8i2QVbeovuPqOX9yzylw_V_RFV5A38fqYxR/s1689/Entre%CC%81e_Henri_IV_Paris_1594.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1626" data-original-width="1689" height="477" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinhZ6GbFMRmnyCAyds48pEYpkvcrXt4uYvFbNpKaqX9bt60CrigP4IKxzAGmuMkJtFyFNdnDlMbTUn4nlhv_XeUajpt1aRzYBhCVgEWAYJ533UO83QK0pPh_qimxIo2ImAcSTw68so4q23iJEXoPvu-8i2QVbeovuPqOX9yzylw_V_RFV5A38fqYxR/w496-h477/Entre%CC%81e_Henri_IV_Paris_1594.jpg" width="496" /></a></div><i>Entrée d'Henri IV à Paris, 22 mars 1594. Gravure de Léonard Gaultier. </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>« Les Monumens de la Monarchie Françoise », Bernard de Montfaucon, 1733</i>.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Dans la soirée du 14 juin 1602, à Fontainebleau, le roi demanda au marquis de Vitry d'arrêter le Maréchal de Biron et le comte d'Auvergne pour avoir conspiré contre sa personne. Vitry s'acquitta de sa tâche puis escorta les prisonniers à la Bastille, à Paris, où le duc de Biron fut décapité le 31 juillet. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8NXx-itH_mW4nisx_jeq3nlaZ1nctmroYitwgNBuIfUuI4oAgxhW7cFvOGxlbrOXippXSAQhyWzo5Q3IjQDQ7QPClnaq4lRckyJ4eDWA4HPHf7DQhIOImcZW3Pw1QK8TqNcuFYw69uZkJLv9uEMPpBRn30hYKn6us3Yid_H2rjg-_JmYAEng_hr74/s949/Vitry_Biron(2).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="940" data-original-width="949" height="440" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8NXx-itH_mW4nisx_jeq3nlaZ1nctmroYitwgNBuIfUuI4oAgxhW7cFvOGxlbrOXippXSAQhyWzo5Q3IjQDQ7QPClnaq4lRckyJ4eDWA4HPHf7DQhIOImcZW3Pw1QK8TqNcuFYw69uZkJLv9uEMPpBRn30hYKn6us3Yid_H2rjg-_JmYAEng_hr74/w444-h440/Vitry_Biron(2).jpg" width="444" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Le duc de Vitry mettant aux arrêts le Maréchal de Biron à Fontainebleau.</i></div></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Le 14 mai 1610, jour de l’assassinat d'Henri IV, au moment de quitter le Louvre pour se rendre à l’Arsenal, le roi avait donné l’ordre à Vitry de préparer le retour de la reine. « Pour le moins, sire, avait répondu Vitry, que je vous laisse mes gardes — Non, dit le roi, je ne veux ni de vous, ni de vos gardes ; je ne veux personne autour de moi. » Alors, le poignard de Ravaillac ne rencontra plus aucun rempart. Marié à François de Brichanteau, le couple eut trois filles, Antoinette, Louise et Anne et deux fils, François et Nicolas, qui furent tous deux élevés à la dignité de maréchal de France. Louis de L'Hospital avait sa résidence au château de Nandy en Seine-et-Marne, il meurt en 1611 à Paris ou Londres selon certaines sources.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheyMEx1t-Dg6RpkeQz_OsbmjxdO1sCYD3zS7-lunqJ_JMtfmobvrPDrhHVvn5lBFUW0haw-NjKXhlQ_WQ67hmROmvOn_dWsABygn8fC9uVINPNxw0HmsZSlTn4_NX2mNMMhEZ4soKhHHsdTcvasvtFr5ehqLS3yWB_R8tMa-Ag5cVpnVLkTGjH-iwz/s1400/Assassinat_Henri_IV.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Vitry, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1400" data-original-width="1083" height="556" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheyMEx1t-Dg6RpkeQz_OsbmjxdO1sCYD3zS7-lunqJ_JMtfmobvrPDrhHVvn5lBFUW0haw-NjKXhlQ_WQ67hmROmvOn_dWsABygn8fC9uVINPNxw0HmsZSlTn4_NX2mNMMhEZ4soKhHHsdTcvasvtFr5ehqLS3yWB_R8tMa-Ag5cVpnVLkTGjH-iwz/w431-h556/Assassinat_Henri_IV.jpg" width="431" /></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Assassinat d'Henri IV par Charles-Gustave Housez, 1860. Musée d'Orsay.</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">La Croix de Vitry finit par tomber en vétusté. Elle fut relevée en 1679 par François-Marie de L'Hospital, deuxième duc de Vitry, le marquisat de Vitry étant devenu un duché du temps de son père. Il est le petit-fils de Louis de L'Hospital et le fils de Nicolas de L'Hospital (1581-1644). Né vers 1620, François-Marie suivit d’abord la carrière des armes et devint maître de camp du régiment d'infanterie de la reine Anne d’Autriche, mère de Louis XIV. Mécontent de son avancement dans l’armée, il entra dans le parti de la Fronde dont il fut l’un des généraux. Après le pardon du roi Louis XIV, en 1660, il fut nommé lieutenant-général en Brie et maréchal de camp. Le duc de Vitry servit la diplomatie du royaume de France en tant qu'ambassadeur à la Diète de Ratisbonne et envoyé extraordinaire en Bavière. Il participa aux négociations qui aboutirent aux Traités de Nimègue, mettant fin à la guerre de Hollande mené par Louis XIV. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgONLSeMf1bbo8kfLYoX9iNTqxv7fF6bwhleoZemNRMIXG-qKCzfjEPJlGuorlJgjQHUzrsfY0O29CscHhMlGZNba0RKps3eSM_flXPweSTCwAVnHRlaCWf8pjjNFsGoREs5F33SzMnBPlkG-DgVfupPA7Ng0XldgpDjePv_jnAnBNEoOVTbKVJlPS2/s1569/Croix_Vitry_CPA_02.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Vitry, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="999" data-original-width="1569" height="408" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgONLSeMf1bbo8kfLYoX9iNTqxv7fF6bwhleoZemNRMIXG-qKCzfjEPJlGuorlJgjQHUzrsfY0O29CscHhMlGZNba0RKps3eSM_flXPweSTCwAVnHRlaCWf8pjjNFsGoREs5F33SzMnBPlkG-DgVfupPA7Ng0XldgpDjePv_jnAnBNEoOVTbKVJlPS2/w640-h408/Croix_Vitry_CPA_02.jpg" width="640" /></a></div>Le duc de Vitry reconstruisit presque entièrement le château familial de Nandy, près de Melun, fortement dégradé durant les guerres de Religion. On le disait proche du poète Nicolas Boileau et pourvu d’un caractère ombrageux et colèrique. Trouvant son épouse trop volage, le duc de Vitry fit enfermer sa femme, Louise-Elisabeth-Aimée Pot de Rhodes, dans un couvent de Paris. Cette réclusion n'empêcha nullement « la Vitry » d'avoir de nombreuses aventures avec des étrangers de passage, les chansonniers s'en amusaient beaucoup et rimaient des vers licencieux sur la vie sexuelle de la duchesse.<br /><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i>Beau Montrevel, ne croyez pas<br />Que la Vitry paye vos charmes,<br />Vous vendez trop cher vos appas, <br />Et donnez au coeur mil allarmes;<br />Mais son Palefrenier, son cocher, ses Laquais<br />La baisent a moins de frais.</i><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><br />Le cardinal de Retz, dans ses mémoires, se plaint des excès du duc de Vitry et de ses amis : « Ils étaient cruellement débauchés et la licence publique leur donnait encore plus de liberté, ils s'emportaient toujours dans des excès qui allaient jusqu'au scandale ». Peut-être est-ce un retour à Dieu, à la fin de sa vie, qui fit que François-Marie restaura la croix érigée par son aïeul. Le 4 juin 1679, le curé de Bois-le-Roi donna sa bénédiction à la nouvelle croix. Le duc de Vitry n'était pas présent pour assister à la cérémonie, il rendit son dernier souffle quelques semaines auparavant, le 9 mai 1679. Il fut inhumé dans l'église du couvent des Minimes de la place Royale, aujourd'hui place des Vosges, l'église fut détruite en 1801.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgiJW_PTCFOzhsz7zdyi1bhFu3aNAjg7t7r2J97qyWnuxosKFQNyBtOahYnBPFXHjKi2Yx6DsltsAlMSO4jvSuZkC-F8yACkCyEjL1qJ3DXWAile3UbZU8qq9QgI3ohAMmbnnh626WMmEG6U3o3LPHa2kpOUQc4dwk5iQqaYnFgKUeuPkSJ8wJTqUZy/s2000/Croix-Vitry_003.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Vitry, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1155" data-original-width="2000" height="370" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgiJW_PTCFOzhsz7zdyi1bhFu3aNAjg7t7r2J97qyWnuxosKFQNyBtOahYnBPFXHjKi2Yx6DsltsAlMSO4jvSuZkC-F8yACkCyEjL1qJ3DXWAile3UbZU8qq9QgI3ohAMmbnnh626WMmEG6U3o3LPHa2kpOUQc4dwk5iQqaYnFgKUeuPkSJ8wJTqUZy/w640-h370/Croix-Vitry_003.jpg" width="640" /></a> La Croix de Vitry est abattue en 1793 et rebâtie en 1827. En 1996, un camion la renverse, elle est alors restaurée puis remplacée en 2006. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Coordonnées géographiques de la Croix de Vitrey : <a href="https://www.google.fr/maps/place/48%C2%B028'28.5%22N+2%C2%B040'43.1%22E/@48.4745833,2.6764502,17z/data=!3m1!4b1!4m5!3m4!1s0x0:0x715172e9470cc1c5!8m2!3d48.4745833!4d2.6786389?hl=fr" target="_blank">48°28'28.5"N 2°40'43.1"E</a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><a href="https://www.fontainebleau-photo.fr/2023/04/histoire-des-croix-de-la-foret-de.html" target="_blank">Histoire des Croix de la forêt de Fontainebleau </a><br /></div><br />Note (1) : Jean de Galluccio prit le nom de l'Hospital car un des parents de son beau-père, Jean de l'Hospital, clerc des arbalétriers du roi Philippe VI de Valois, seigneur de Montignon et d'Ozouer-le-Voulgis, le fit son héritier à condition qu'il porte son nom et ses armes. Jean de Galluccio de l'Hospital épousa Jeanne de Braque, dame de Choisy-aux-Loges, fille de Nicolas, seigneur de Châtillon-sur-Loing. Il meurt le 13 décembre 1376. (Dictionnaire de la Noblesse par De la Chenaye-Desbois et Badier, 1866.)<br /></div><br /><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtBqziMdkkU5WmR0Vhp4cD8lKbrnEouQNNlnz8EzDXaSjESXDecrgEWKWUw0uBEoUC4uHoxJlp98QjzCLs-UApmwqMiCiLFd7YdrI-8ouod9Nd81k5N8lNk9_1-fYUOQJCPazegClo3mg7G_tNtzzhO_WymvdIeY0U7iN7JbRiyEgM20cH4ODDgoT2/s2000/Croix-Vitry_004.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix de Vitry, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="2000" data-original-width="1361" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtBqziMdkkU5WmR0Vhp4cD8lKbrnEouQNNlnz8EzDXaSjESXDecrgEWKWUw0uBEoUC4uHoxJlp98QjzCLs-UApmwqMiCiLFd7YdrI-8ouod9Nd81k5N8lNk9_1-fYUOQJCPazegClo3mg7G_tNtzzhO_WymvdIeY0U7iN7JbRiyEgM20cH4ODDgoT2/w436-h640/Croix-Vitry_004.jpg" width="436" /></a></div><div style="text-align: center;"><i> </i></div><div style="text-align: center;"><i>La Croix de Vitry en 1930</i></div><div style="text-align: center;"><i> </i></div><div style="text-align: center;"><i> </i><br /></div>Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.com77300 Fontainebleau, France48.404675999999988 2.7016220.094442163821142 -32.45463 76.714909836178833 37.85787tag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-21853908986185509502022-10-06T14:17:00.009+02:002022-11-12T12:34:53.765+01:00La légende du Puits du Cormier<div style="line-height: 200%;">
<div style="font-size: 16px;">
<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgx_eRZwodg373rxnEIpFLXf7aTogU12cU6Z4Ivt13fj2sKxlyO_Ayv0OzAbcMioyiNxFovr_ToQIGO_cuNujJuitB_QcwIuK1wRPnYeFqvMbsPgq0NAngXROweiiEkst-sFzquZ8pQdcTlaAm-Yr-SfGx4Kz0MJX-mRvEBy_Yk7-vuqy9czlyQGT0e/s1772/DSC_2721.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Puit du Cormier, Fontainebleau" border="0" data-original-height="1772" data-original-width="1183" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgx_eRZwodg373rxnEIpFLXf7aTogU12cU6Z4Ivt13fj2sKxlyO_Ayv0OzAbcMioyiNxFovr_ToQIGO_cuNujJuitB_QcwIuK1wRPnYeFqvMbsPgq0NAngXROweiiEkst-sFzquZ8pQdcTlaAm-Yr-SfGx4Kz0MJX-mRvEBy_Yk7-vuqy9czlyQGT0e/w428-h640/DSC_2721.jpg" width="428" /></a></div> </div><div style="text-align: justify;">La forêt de Fontainebleau comportait autrefois plusieurs puits destinés à donner à boire aux chiens de chasse mais aussi aux gibiers. En 1642, le Supérieur du couvent des Mathurins de Fontainebleau (1), le Père Dan, mentionne huit puits de la forêt (2) dans son ouvrage intitulé <i>Le Trésor des merveilles de la maison royale de Fontainebleau</i> : « Divers Puits qui sont encore en cette Forest font croire à plusieurs qu'ils ont été faits pour abreuver les bestes Fauves & noires tandis qu'elle estoit close, y ayant alors des hommes exprès pour y tirer de l'eau dans de grandes auges de pierre ; quoy que quelques autres estiment que c'était seulement pour abreuver les Chiens de chasse, à cause qu'il y a peu de mares dans cette Forest, & où l'Esté particulierement à peine se trouve-t-il de l'eau. Ces Puits étoient fort grands & larges, la plupart desqueles sont maintenant comblez. » </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Le Père Dan mentionne les puits suivants : </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><i>Le Puits de Vauceruelle en la grande Route de Paris. </i></div><div style="text-align: justify;"><i>Le Puits de Moret, autrement dit de la Lieuë. </i></div><div style="text-align: justify;"><i>Le Puits de la Tranchée en la Route de Vidossan. </i></div><div style="text-align: justify;"><i>Le Puits Fondu au chemin de Montigny. </i></div><div style="text-align: justify;"><i>Le Puits au Gien au Triege dit l'Attila. </i></div><div style="text-align: justify;"><i>Le Puits autrement dit de la Fosse aux Loups. </i></div><div style="text-align: justify;"><i>Le Puits d'Ury. </i></div><div style="text-align: justify;"><i>Le Puits du Cormier entre le chemin d'Achere, & l'Attelier Grand Jean ; lequel Puits estoit autrefois accompagné d'un grand corps de bastiment, couvert de pierre en terrasse, qui naguere a esté démoly.</i></div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTz8HtQmLFhgSBXYo5wds4gzGAMSSo6_cZdFKs4D7Tnzkz_K8WQtTJDG917q3nDZsJBKvK9uKhLexJtNh8LMXNAPjcoGxfVzuFsLOWa21jGtL5RkKVh-NRGXGYd3VjNNKngrstPzPZKiYDZr5I7cZTO2VvCzaJViTXDBb212ffvpd6s2WXRmdlw9XI/s1500/Puit_Cormier_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="374" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTz8HtQmLFhgSBXYo5wds4gzGAMSSo6_cZdFKs4D7Tnzkz_K8WQtTJDG917q3nDZsJBKvK9uKhLexJtNh8LMXNAPjcoGxfVzuFsLOWa21jGtL5RkKVh-NRGXGYd3VjNNKngrstPzPZKiYDZr5I7cZTO2VvCzaJViTXDBb212ffvpd6s2WXRmdlw9XI/w560-h374/Puit_Cormier_Fontainebleau.jpg" width="560" /></a></div><div style="text-align: justify;"><b> <br /></b></div><div style="text-align: justify;"><b>Le Puits de Vaurcevelles.</b><br />Ce puits était situé près de la Croix de Vaurcevelles. Ce puits et cette croix n'existent plus. D'après l'abbé Guilbert (3), des vestiges de construction de ce puits subsistaient encore en 1731. La Croix de Vaurcevelles s'élevait à l'intersection de la route de Melun et de la route du Luxembourg, au lieu-dit du Cabaret Masson. En 1642, le Père Dan l'indique sur la grande route de Paris. Elle figure encore sur une carte de la forêt daté de 1809, à l'entrée de la Vallée de la Solle. Elle est pour la dernière fois indiquée sur le plan qui accompagne le livre d'Étienne Jamin, publié en 1837 (4).<br /><br /><b>Le Puits de Moret ou de la Lieue.</b><br />Ce puits était situé près de l'intersection de la Route Ronde (D301) et de la Route de Moret (D606), au Carrefour de l'ancienne Croix de Montmorin (renversée par un camion en 1919 et jamais remplacée), aujourd'hui Carrefour de la Route Ronde. Ce puits figure sur le plan de la forêt établie par Nicolas Defer en 1697 sous le nom de <i>puits de la Lieue. </i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Le Puits de la Tranchée.</b><br />Ce puits est distinct du puits Fondu qui se trouvait dans le même secteur. Le prieur de l'abbaye de Ferrières, Dom Guillaume Morin (5), mentionne en 1630 le puits de la Tranchée « proche la beaute au diable », c'est à dire le canton de la Vente au Diable. Le père Dan indique qu'il se trouvait « en la Route de Vidossan ». L'historien Félix Herbet, indique dans son <i>Dictionnaire historique et artistique de la forêt de Fontainebleau </i>(1903), qu'il existe encore, dans l'angle formé par la Route du Rapport et la Route de Fontainebleau à Montigny (parcelles 63 et 64), un puits qui doit être l'ancien puits de la Tranchée. Aujourd'hui, il n'existe plus aucune trace de ce puits. La Route de Vidossang actuelle relie la Croix du Grand Maître (parcelle 436) à l'aqueduc de la Vanne près de Moret (parcelle 428). <br /></div><div style="text-align: justify;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjn0hgpoDcU5Lc5h7Hox5gB-81d7wQ2al4dFaKJTq7Vr3uzTySciopNA7mVcK2wstkPcLnFdPI2gyOL010Gy3hGcZPhvjJx5srRX4EZdHvBBpPMFUbSCCR9znv96CP__KE0qeHTqnOg0QmJnXLx1wM0AswBZGbZMjm778963RHakz-lzzV7UTV-NpnM/s1500/DSC_3849.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La légende du Puits du Cormier, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="356" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjn0hgpoDcU5Lc5h7Hox5gB-81d7wQ2al4dFaKJTq7Vr3uzTySciopNA7mVcK2wstkPcLnFdPI2gyOL010Gy3hGcZPhvjJx5srRX4EZdHvBBpPMFUbSCCR9znv96CP__KE0qeHTqnOg0QmJnXLx1wM0AswBZGbZMjm778963RHakz-lzzV7UTV-NpnM/w533-h356/DSC_3849.jpg" width="533" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La Route de Vidossang fut nommé ainsi en souvenir de Monsieur Vidossant
qui fut tué en duel par Jean Zamet, près de la Croix du Grand Maître. En novembre 1608, au château de Fontainebleau, un bal eut lieu dans les appartements des filles de la reine Marie de Médicis. Parmi les participants se trouvait Jean Zamet, âgé de 23 ans, capitaine et gentilhomme de la chambre du roi. Il était le fils de Sébastien Zamet, gouverneur du château de Fontainebleau. Le jeune Zamet n’était pas bon danseur. Un plaisantin, nommé Monsieur de Vidossant, le ridiculisa en imitant ses pas de façon grotesque. Ayant été humilié publiquement, le fils du gouverneur exigea réparation. Le duel eu lieu près de la Croix du Grand Maître au croisement de l’ancienne route du Montoir et de celle qui porte aujourd’hui le nom de la victime. Après s’être salués, les duellistes retirèrent leurs chemises et engagèrent le combat avec chacun une épée et un poignard. Vidossant cria: « ouyda ! » et attaqua le premier, mais très vite il glissa sur des feuilles de chêne mouillées. Zamet en profita pour lui planter son épée dans le flanc, blessant à mort son opposant « décédé, à son grand regret et déplaisir ». Le vainqueur fut pardonné par Henri IV qui rédigea une lettre de rémission en sa faveur, le roi préférant un bon bretteur à un mauvais danseur (6).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIqBxzeqqc1D9l3d7yDVgSkcHw0CDFomRatqo-fdtZZzrx1BCFXc9lmz4VeNfWM7bjN3tP85UTO1a1nBjLHqH2sbq_Cb29Dy49XsdFi-XKyFMpfIwiltHnIbpsFO1Uo-t6rkWFFrBELSGL8IncIEH-86wQFSAhNFQSNwqrTIdqRwaqd15rYowUTmHW/s1200/DSC_4867.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La légende du Puits du Cormier, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="804" data-original-width="1200" height="357" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIqBxzeqqc1D9l3d7yDVgSkcHw0CDFomRatqo-fdtZZzrx1BCFXc9lmz4VeNfWM7bjN3tP85UTO1a1nBjLHqH2sbq_Cb29Dy49XsdFi-XKyFMpfIwiltHnIbpsFO1Uo-t6rkWFFrBELSGL8IncIEH-86wQFSAhNFQSNwqrTIdqRwaqd15rYowUTmHW/w534-h357/DSC_4867.jpg" width="534" /></a></div><br /><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Le Puits Fondu.</b><br />Ce puits est indiqué sur le plan de la forêt établi par Defer en 1697. Des travaux de creusement de puits au lieu dit la Vente au Diable sont mentionnés pour l'année 1537 dans les <i>Compte des Bastiments du Roy</i> (7) : « Façon de puis pour le Roy en la forest de Bièvre, au lieu dit la Vente au Diable lez ledit Fontainebleau. A Pierre Dubois, faiseur de puis, la somme de 64 lv. 16 s. 8d., à luy ordonnée par ledit sieur de Neufville. » Une route de la forêt porte son nom.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi82BnG3--6dEcaaf8Xcko-WB33dz9Al2n3fuCpdp7XiJGXewCrsu_Sl2sdc13R_Hd6p_kStfoVb2isBX4cJjGULDMIjae7XEseNwe8Ntqgd5ZA049wZ6VClV7-D0_rwVLG6ri4tZbWN9NRnFPpnTpnfRJ_WSOkXicB25Q2Kwz-0gg-gcV4FjqzaPLv/s1500/DSC_3859.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Puits de la forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="363" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi82BnG3--6dEcaaf8Xcko-WB33dz9Al2n3fuCpdp7XiJGXewCrsu_Sl2sdc13R_Hd6p_kStfoVb2isBX4cJjGULDMIjae7XEseNwe8Ntqgd5ZA049wZ6VClV7-D0_rwVLG6ri4tZbWN9NRnFPpnTpnfRJ_WSOkXicB25Q2Kwz-0gg-gcV4FjqzaPLv/w543-h363/DSC_3859.jpg" width="543" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><b>Le Puits au Gien.</b><br />Ce puits correspond au puits au Géants (nom d'un canton) situé dans le triage dit de la <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2015/11/la-tillaie-et-la-vente-des-charmes.html" target="_blank">Tillaie</a>. Le prieur Dom Morin indique <i>le puitz au grez à la fillace</i>. Le plan de Defer indique <i>le puits au guien</i> et le plan Matis de 1709,<i> le puits Augien</i>.<br /><br /><b>Le Puits autrement dit de la Fosse aux Loups.</b><br />La Fosse aux Loups est marquée sur le plan de 1697 comme une très vaste excavation carrée, à peu près à l'endroit de la Mare à Bauge. Du Moyen Âge au début du XXe siècle, la fosse à loups ou « louvière » fut un moyen de lutter contre ce prédateur autrefois si redouté. Ce piège a marqué la toponymie de nombreux lieux-dits. En forêt de Fontainebleau, plusieurs fosses à loups sont attestées dès le XIVe siècle, il en existait une vers la Mare à Bauge, une autre vers les Vente Cumiers entre Bourron et Reclose, elle est mentionnée dans une charte de Philippe le Bel datée de 1302. Une troisième fosse à loup est mentionnée en 1402 en bordure de la seigneurie de Bourron. Voir l'ancien sentier de la <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2017/11/la-gorge-aux-loups.html" target="_blank">Gorge au Loups.<br /></a><br /><b>Le Puits d'Ury.</b><br />Ce puits est mentionné par le prieur Dom Morin en 1630 : <i>le puits Dury</i> et par le père Dan en 1642.<br /> <br /><b>Le Puits du Cormier.</b></div><div style="text-align: justify;">C'est le seul rescapé des huit puits mentionné par le père Dan en 1642. Aujourd'hui à sec, il doit son nom au cormier (Sorbus domestica) ou sorbier domestique. Ce puits était autrefois accompagné d'un corps de bâtiment couvert de pierre en terasse comme l'indique le père Dan. Cette structure a été ensuite démoli et ses ruines étaient encore présente au début du XIXe siècle comme l'atteste l'eau-forte d'Antoine-Laurent Castellan. Le Puits du Cormier est situé à environ 200 mètres au sud-est du carrefour éponyme, entre les parcelles 125 et 134. Le puits est dans la zone dite du polygone, ancien champ de tir, terrain militaire interdit d'accès. Le Puits de Cormier est aussi le nom d'un canton de la forêt (61 hectares) et une rue de Barbizon porte son nom.</div><div style="text-align: justify;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfGfaKQvVfz6ROhkf3sU4MNP_98aJP2YUk5wZd21A5rtyAQ3CIZ2sabGlsGbHtwytC4sT1nOHrX_O2K3-1Z3-ytWIover5zrfk2H6wu3ijfra_uQZ3Dh12PWgB6gQzIlKv9j_jZ0hEACnZSDh9e9DuMffgaA-AZpNe0YSFI-4jM20LY2qx173EpQQo/s1772/DSC_2736_1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1772" data-original-width="1183" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfGfaKQvVfz6ROhkf3sU4MNP_98aJP2YUk5wZd21A5rtyAQ3CIZ2sabGlsGbHtwytC4sT1nOHrX_O2K3-1Z3-ytWIover5zrfk2H6wu3ijfra_uQZ3Dh12PWgB6gQzIlKv9j_jZ0hEACnZSDh9e9DuMffgaA-AZpNe0YSFI-4jM20LY2qx173EpQQo/w428-h640/DSC_2736_1.jpg" width="428" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Le Puit du Cormier en 2022.<br /></i></div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div>La légende du Puits du Cormier est mentionnée pour la première fois en 1840, dans l'ouvrage d'Antoine-Laurent Castellan (8), intitulé : <i>Fontainebleau études pittoresques et historiques.</i> L'auteur avance qu'il a découvert, en marge d'un exemplaire du <i>Trésor des Merveilles de Fontainebleau</i>, l'ouvrage du Père Dan publié en 1642, une note manuscrite mentionnant une ancienne tradition. L'historien Félix Herbet (9) émet des doutes quant à la véracité de cette légende : « Castellan est bien capable de l'avoir inventé ; cependant elle a un caractère de sincérité qui manque à ses autres narrations, celle de la Chaise-à-Marie et celle du Rocher de la Salamandre par exemple. » </div><div style="text-align: justify;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9XOHEu4AgMtfZ0tGu1rS1Kc3OBWeWtBTkgy4N7vthausbMOEAB0bobSvajOjitlDFOOkjx8cUAj5sAxhwKCciUHGavzSKAckZ992-R7BNZ2YgaK7DZAi6hNYVOElpXe11CPg_sM45nqnYI3z8e34ePVuJmTRXpRq8Wf6B6iFERku1Qw-D446xZqvt/s1772/DSC_2790.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1772" data-original-width="1396" height="529" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9XOHEu4AgMtfZ0tGu1rS1Kc3OBWeWtBTkgy4N7vthausbMOEAB0bobSvajOjitlDFOOkjx8cUAj5sAxhwKCciUHGavzSKAckZ992-R7BNZ2YgaK7DZAi6hNYVOElpXe11CPg_sM45nqnYI3z8e34ePVuJmTRXpRq8Wf6B6iFERku1Qw-D446xZqvt/w416-h529/DSC_2790.jpg" width="416" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Le Puits du Cormier dessiné et gravé par d'Antoine-Laurent Castellan, 1840.</i></div></div><div style="text-align: justify;"><br />L'écrivain et journaliste Auguste Luchet (10), reprends la légende du Puits du Cormier de Castellan dans ses <i>Souvenirs de Fontainebleau</i>, publié en 1842 : </div><div style="text-align: justify;">« Il y a dans la forêt, entre le chemin qui mène au village d'Achères et lieu dit l'Atelier Grandjean, un puits fort ancien et fort bizarre qu'on appelle le Puits du Cormier. Pourquoi ce nom ? on n'en sait rien. C'est vainement que vous chercheriez aux alentours le plus petit vestige d'un cormier jeune ou vieux. Des traditions de toute sorte s'attachent à cette antique construction. Les uns veulent y voir les oubliettes d'un château féodal, d'autres l'in pace d'un affreux couvent. Les plus positifs ne savent qu'en dire, et, en effet, ces données là et d'autres encore pouvaient être vraisemblables à propos d'un souterrain de fort mauvaise mine qui tourne sur lui-même et aboutit à un trou noir probablement très profond. Les amours ont aussi leur part dans les légendes contradictoires de ce vieux coin de la forêt. Jadis l'eau du puits du Cormier donnait aux amans la constance et aux époux la fécondité. Le serment par le Cormier, un peu d'eau, bue à deux dans la même tasse, constituaient un irrévocable engagement, et si, comme dit naïvement l'histoire, au bout d'un an et un jour la sage-femme n'était pas appelée, l'eau du puits plus efficace que ne fut jamais eau de Vichy ou de Forges, venait encore au secours du ménage insuffisamment béni. Les époux choisissaient une nuit, entre eux, et dans le plus profond secret, ils ne se couchaient point cette nuit-là, mais ils s'agenouillaient dos à dos dans leur chambre et priaient ensemble, la fenêtre ouverte ; la femme ayant autant que possible le visage tourné vers la lune, en supposant qu'il y eût de la lune. Puis, quand minuit avait sonné, les époux sortaient de chez eux à pas de loup, sans être vus ni entendus de personne, car autrement l'affaire eut été manquée, et ils se mettaient en route pour la forêt, sans se rien dire, les bras entrelacés, marchant du même pied toujours, la femme avec une cruche sur la lête, le mari avec une corde en crin pendue au cou. Ils prenaient ainsi un chemin nullement praticable, parfaitement affreux, mais le seul bon, parce qu'il était le plus direct. Ils traversaient la Fosse à Rateau, la Tète à l'Ane et autres cantons tout aussi peu chrétiennement baptisés ; ensuite, laissant à droite le sauvage Mont-Fessas, le magnifique Mont-Aigu, ils s'engageaient dans une horrible chaîne de rochers où restaient bien souvent les souliers de la femme et partie des bottes du mari ; puis enfin, après bien du mal, bien du mal, ils trouvaient une niche avec un banc pour une personne, où ils se reposaient l'un après l'autre. Il fallait prendre bien garde de s'endormir là ; un œil fermé aurait encore tout perdu. Donc, après une courte halte, les intéressans époux descendaient droit devant eux dans la vallée, sans se rien dire toujours, la femme avec la cruche, l'homme avec la corde, par un chemin fourré et touffu à ne voir ni ciel ni terre. Pourtant on arrivait au puits, ou on n'y arrivait pas ; c'était selon comme on avait sagement et pieusement vécu pendant l'année. Alors le mari attachait la cruche de sa femme à sa corde et il puisait, et la femme s'en allait toute seule, pauvre effrayée qu'elle était ! vider la cruche loin du puits, dans une auge où buvaient les loups et autres sires forestiers. Et elle allait ainsi du puits à l'auge, de l'auge au puits, jusqu'à ce que l'auge fut pleine ; et il fallait qu'elle eût fini avant que le premier rayon du soleil levant vint frapper la Pierre-Blanche, qui est une haute pointe parmi celles dont le Mont-Aigu se couronne. Alors la pauvre femme venait se jeter brisée, haletante, dans les bras de son mari ; et puis, ma foi, je ne sais plus ! La corvée était rude, comme vous voyez ; mais il paraît que l'effet en était infaillible. Quand par hasard les pèlerins ne réussissaient pas, c'est qu'il y avait eu de leur faute, très certainement ; de l'indiscrétion, du bavardage, la corde ou la cruche mal portée, paresse à remplir l'auge, sommeil sur le banc de la niche, impatience dans le mauvais chemin ! On rit de toutes ces choses aujourd'hui que le puits est à sec. Ainsi se tarissent toutes les croyances, me disait d'une voix tristement moqueuse l'aimable curé de Guercheville. O grand peuple de grands esprits ! si l'eau coulait, tu croirais encore à ses vertus. »</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgUtmu2X6dAH63oAmmYmQR0O-4NPw481TatgQhT6lBzCqGRd_A-pWx4q_ZmWoo7y8J33b7aWprE1apBuL1UxGF3qwSYYdH9kcrGCL43xYUqdkoJu-AmnEUMrWU5z7nn19y_XfQECjZCQISe6bv2kcQC7eQx4AmcPCuHCrkL1SbVcKOxGkysZcJgCOd/s1772/Auguste_Luchet_Carjat2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1772" data-original-width="1127" height="547" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgUtmu2X6dAH63oAmmYmQR0O-4NPw481TatgQhT6lBzCqGRd_A-pWx4q_ZmWoo7y8J33b7aWprE1apBuL1UxGF3qwSYYdH9kcrGCL43xYUqdkoJu-AmnEUMrWU5z7nn19y_XfQECjZCQISe6bv2kcQC7eQx4AmcPCuHCrkL1SbVcKOxGkysZcJgCOd/w349-h547/Auguste_Luchet_Carjat2.jpg" width="349" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Auguste Luchet photographié par Étienne Carjat.</i><br /></div></div><div style="text-align: justify;"> <br /><span style="font-size: medium;"><b>Notes</b></span><br /><br /><b>1</b> - L'ordre de la Très Sainte Trinité et de la Rédemption des Captifs, dit ordre des Trinitaires ou Mathurins, est un ordre religieux catholique fondé en 1194 à Cerfroid par Saint Jean de Matha. Les Trinitaires étaient chargé de racheter les chrétiens captifs des Maures. En 1259, Saint Louis décide de fonder un couvent royal à Fontainebleau et procéde à l'installation des Trinitaires en leur faisant donation de la chapelle Saint-Saturnin fondée par Louis VII et en leur confiant la charge d'un hôpital et d'une nouvelle chapelle, dédiée à la Trinité. Les Trinitaires vont rester à Fontainebleau jusqu'à la Révolution. Les Trinitaires n'étaient autorisés, par leur règle, à ne voyager que sur un âne. C’est pourquoi, dans son <i>Grand Dictionnaire historique</i> de 1674, Louis Moréri les nomme : « les frères asnes de Fontainebleau ». Le père Dan fut chargé du rachat des chrétiens esclaves à Alger en 1634.
Il racontera son voyage dans ouvrage intitulé <i>Histoire de la barbarie
et de ses Corsaires</i>, publié en 1637. Une rue de Fontainebleau porte son nom.<br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcGc7eoi5c1HHrLKUlVNYlBw8qQ6rOa06I_sYkFEoMhSWC7WxzHsHkaK2HT9iTJJ_SUKXbPiunsgeA-7e4zs_Xj2T4epyEINUaO75hXtnv4zx8npIVltP0dppsNZquA6MbYX_0Y0T5ZqgxknYdVzRWGYzUV9_ey1e9Hsb0CvaaiDW0bXxd4A8SUECg/s1309/Histoire_de_Barbarie_Pierre_Dan.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1253" data-original-width="1309" height="384" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcGc7eoi5c1HHrLKUlVNYlBw8qQ6rOa06I_sYkFEoMhSWC7WxzHsHkaK2HT9iTJJ_SUKXbPiunsgeA-7e4zs_Xj2T4epyEINUaO75hXtnv4zx8npIVltP0dppsNZquA6MbYX_0Y0T5ZqgxknYdVzRWGYzUV9_ey1e9Hsb0CvaaiDW0bXxd4A8SUECg/w402-h384/Histoire_de_Barbarie_Pierre_Dan.jpg" width="402" /></a></div></div><div style="font-size: 16px; text-align: center;"><i>Le père Dan rachète des captifs chrétiens.</i></div><div style="font-size: 16px; text-align: center;"><i>Page de garde de l'Histoire de la barbarie
et de ses Corsaires.</i></div><div style="font-size: 16px;"><div style="text-align: justify;"><br /><b>2</b> - Il existait d'autres puits en forêt qui ne sont pas mentionné par le père Dan : Le puit Bardin (1621) et le puits Saint-Loups (1613) à Samois près du Rocher de Samois ; le puits de Bréon ou Brion, mentionné dans un acte de 1256 dans le secteur de Bessonville ; le puits de Busseau, secteur de la Commanderie, cité dans un acte de 1523, Busseau est un hameau dépendant de Villiers-sous-Grez, le puits existe toujours ; le puits de Buteaux, cité dans un acte de 1523, Butteaux est un hameau dépendant de la Chapelle-la-Reine ; le puits du Chêne Corbin, mentionné comme neuf et vidangé en 1535 d'après les <i>Compte des Bastiments du Roy</i>. À la différence de ces anciens puits aujourd'hui disparus, le puits de Franchard est plus récent, il a été creusé en 1813, profond de 66 mètres, il n'a jamais donné d'eau.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7aN8LrS7uA1ZV0U0IzUBVS83-zR3kzocmlnAehAUF_GYNQNSKgxuZXBilhz2_Mc84kj3fRd3j9kl9daHhU4iCq4LaJCwuXziyS3bI-ORGXU--yXuz46jVBiNklFD7H0x1cmqwIG1mmzC_wtS9Hgkerq8M_U0QiWSn3rYR9EXdbNo_CYi6SoDh0_Rn/s1557/Puits_ermites_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="987" data-original-width="1557" height="291" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7aN8LrS7uA1ZV0U0IzUBVS83-zR3kzocmlnAehAUF_GYNQNSKgxuZXBilhz2_Mc84kj3fRd3j9kl9daHhU4iCq4LaJCwuXziyS3bI-ORGXU--yXuz46jVBiNklFD7H0x1cmqwIG1mmzC_wtS9Hgkerq8M_U0QiWSn3rYR9EXdbNo_CYi6SoDh0_Rn/w458-h291/Puits_ermites_Fontainebleau.jpg" width="458" /></a></div> <br /><b>3</b> - L'abbé Guilbert reprends les informations du père Dan dans sa <i>Description historique des châteaux, bourg et forest de Fontainebleau</i> publiée en 1731, chez André Cailleau à Paris. Pierre Guilbert (1697-1759), était le Précepteur des pages de Louis XV et un écrivain janséniste.</div><div style="text-align: justify;"><br /><b>4</b> - <i>Quatre promenades dans la forêt de Fontainebleau, ou description physique et topographique de cette forêt royale</i> par Étienne Jamin, officier de la conciergerie, chez H. Rabotin libraire-éditeur à Fontainebleau, 1837.</div><div style="text-align: justify;"><br /><b>5</b> - Dom Guillaume Morin est né à Paris vers 1570, dans une famille de la noblesse de robe. Son père vint à Ferrières (aujourd'hui Ferrières-en-Gâtinais) pour y exercer la charge de bailli. Pieux et lettré, Guillaume fut d'abord nommé prieur de Saint-Pierre de Chaon en Sologne, puis revint à Ferrières où il fut nommé grand prieur de l'abbaye de Saint-Pierre-et-Saint-Paul. Dom Morin poursuivit les travaux de restauration et d'embellissement de l'abbaye, après les destructions faites par les huguenots. Restauration du clocher en 1621 ; restauration des bâtiments conventuels ; construction des deux chapelles latérales de Notre-Dame de Bethléem, l'une dédiée à saint Roch, l'autre au Saint Esprit. Dom Morin est connu pour être l'auteur d'une <i>Histoire générale des pays du Gastinois, Senonois et Hurepoix, contenant la description des Antiquités, des villes, bourgs, chateaux, abbayes, églises et maisons nobles desdits pays ; avec les généalogies des seigneurs et familles qui en dépendent</i>, publié en 1630, après sa mort survenue en 1628. Il fut enseveli dans la chapelle Saint-Esprit de l'église de Notre-Dame de Bethléem de Ferrières, sa pierre tombale s'y trouve encore.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiVmfQRpudWDr9HRu81M_pWNvhk1xFGrdgb3pHyFfOhv4sZ8uh7GxA1GMIgH1PIC22TESgT787aW5RebTCtoR701o5N8vtp5tHxQiqUCNTlkwsAJRj2YVaplBiD-r--1ZzeWI_Scdi0_5_wxqj0Oy4R1ahXSylyQDwf5DDZ-iVQx5pBt4pY-mePJxp/s834/Dom_Morin.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="834" data-original-width="591" height="429" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiVmfQRpudWDr9HRu81M_pWNvhk1xFGrdgb3pHyFfOhv4sZ8uh7GxA1GMIgH1PIC22TESgT787aW5RebTCtoR701o5N8vtp5tHxQiqUCNTlkwsAJRj2YVaplBiD-r--1ZzeWI_Scdi0_5_wxqj0Oy4R1ahXSylyQDwf5DDZ-iVQx5pBt4pY-mePJxp/w305-h429/Dom_Morin.jpg" width="305" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><i>Histoire générale des pays du Gastinois, Senonois et Hurepoix, 1621.<br /></i></div><div style="text-align: justify;"> <br /><b>6</b> - <i>Duels tragiques dans la forêt de Fontainebleau</i> par Félix Herbet, Fontainebleau, 1899.</div><div style="text-align: justify;"><br /><b>7</b> - En 1877 et 1880, la Société de l’histoire de l’art français publia deux volumes intitulés <i>Les Comptes des Bâtiments du roi</i> (1528-1571), parachevant ainsi un ouvrage préparé dès 1855 par le marquis Léon de Laborde mais demeuré inachevé de son vivant. Le document principal de la publication est la transcription d’un manuscrit conservé à la Bibliothèque nationale, lui-même une copie sélective et abrégée des <i>Comptes des Bâtiments du roi</i>, réalisé par André Félibien, avant 1680, pour servir d’appui à d'une <i>Histoire des maisons royales et bastiments de France</i>, restée à l’état de notes. Pour l'année 1537, dans ces <i>Comptes des Bâtiments</i>, il est écrit : « Fafion des puits faits par le Roy en la forest de Bièvre lès Fontainebleau. A Pierre du Bois et Claude de Creil, pour avoir par eux faits lesdits puis, audit lieu, par l’ordonnance desdits sieurs de Neufville et Babou, la somme de 158 liv. 1 s. 8 d. ». Et pour l'année 1535 : « Payez par ledit présent commis, de l’ordonnance du sieur de Villeroy, en ensuivant l’advis et opinions desdits contreroleurs, pour les journées des manœuvres qni ont travaillé à faire les vuydanges du puis fait de neuf en la forest dudit Fontainebleau, au lieu dil le Chesne Corbin et autres. A plusieurs manouvriers, qui ont travaillé esdiles vuydanges, la somme de 167 liv. 12 s. 6 d. ».</div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDme7vwW5uqYakEz_cSV8WukOV7cUKUWCNZ1rTy2htg9ljbLLs2ES72J9YKqCgjSDoFSmAW1x07xyZFZVAGUWXzmxMjKknJTgbbNg8XcjHGIMhUYfMGbrftkDdCuLmmBldjs7prXYDcB-X0dDS40A1wR_Js_GGoEp6zHUHxLKDPoso6CNpbVwVMqmZ/s1493/Le%CC%81on_de_Laborde.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1127" data-original-width="1493" height="374" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDme7vwW5uqYakEz_cSV8WukOV7cUKUWCNZ1rTy2htg9ljbLLs2ES72J9YKqCgjSDoFSmAW1x07xyZFZVAGUWXzmxMjKknJTgbbNg8XcjHGIMhUYfMGbrftkDdCuLmmBldjs7prXYDcB-X0dDS40A1wR_Js_GGoEp6zHUHxLKDPoso6CNpbVwVMqmZ/w494-h374/Le%CC%81on_de_Laborde.jpg" width="494" /></a></div><div style="text-align: center;"><b> </b><i>Les Comptes des Bâtiments du roi et le marquis Léon de Laborde (1807-1869).<br /></i></div><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><b>8</b> - Antoine-Laurent Castellan naquit à Montpellier en 1772 et décéda à Paris en 1838. Il fut peintre, aquarelliste, graveur et écrivain, reçu à l'Académie des beaux-arts en 1816. Son père, qui était caissier des états du Languedoc, s'opposa aux penchants artistiques de son fils mais finit par céder en l'inscrivant en tant qu'élève dans l'atelier du peintre Pierre-Henri de Valenciennes qui lui apprit l'art du paysage. Pendant la Révolution, « effrayé de ce tumulte et atteint par la réquisition, Castellan, pour n'attirer l'orage ni sur lui, ni sur sa famille, prit le parti d'entrer dans les charrois militaires, où il resta tout le temps que dura la terreur. » La tumulte révolutionnaire ne l'empêcha pas de participer au Salon de 1793 à 1808. Castellan voyagea en Turquie, en Grèce, en Italie et en Suisse. Ses voyages furent sa principale source d'inspiration, il peignit ainsi de nombreux tableaux orientalistes et publia des souvenirs de ses pérégrinations. Son voyage en Orient eut lieu de janvier à juillet 1797, comme attaché dessinateur à l'ingénieur Fergeau, que le Directoire envoyait à Constantinople à la demande de la Sublime Porte pour des travaux portuaires qui n'eurent jamais lieu. Il raconta ce voyage dans un livre, orné de ses gravures et publié en 1808 : <i>Lettres sur la Morée et les îles de Cérigo, Hydra et Zante</i>. A son retour, il travailla aux archives du Sénat et s'installa à Paris. En 1804. Il épousa une des filles de l'architecte Antoine-François Peyre, architecte des bâtiments du roi à Fontainebleau et Saint-Germain-en-Laye. Peyre se retira au château de Fontainebleau pendant la Révolution française, il y fut emprisonné pendant la Terreur. C'est par ses liens familliaux que Castellan découvrit Fontainebleau, il y restera attaché toute sa vie : « Retiré une partie de l'année à Fontainebleau, où il s'était fait une retraite conforme à la modestie des ses goûts, il se livrait paisible et heureux, à l'étude de la nature, au dessin, à la peinture. » Son œuvre la plus connu, Mœurs, usages, costumes des Othomans, et abrégé de leur histoire, publié en 6 volumes en 1812, fit l'admiration du poète britannique Lord Byron qui écrivit à son propos : « Je pars pour visiter Contantinople, et j'emporte mon petit Castellan avec moi : — N'allez pas en Turquie, sans avoir Castellan dans votre poche. » Son livre sur Fontainebleau sera publié à titre posthume en 1840, Castellan s'éteignit à Paris en 1838. Les citations sont tirées de la notice d'introduction à son livre sur Fontainebleau. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBlH025RM6zvQpuEXlUEbLNoPGTv72rD5t97HEwcLIFRyx5WQ0Je23PefmpQ5bjpV44obmJu-3C2Tn4GZqfEBILrVm0Yl6FyQA9JrYFHQggtl5u1cOSnLeui7y_vvN_Sw2v0soXXL4QwnscVkS8FM6rXDLIEtLy22UEzqhYl7wJSm6dZ06eC2-Pr_J/s1115/Antoine-laurent_Castellan.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1115" data-original-width="900" height="473" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBlH025RM6zvQpuEXlUEbLNoPGTv72rD5t97HEwcLIFRyx5WQ0Je23PefmpQ5bjpV44obmJu-3C2Tn4GZqfEBILrVm0Yl6FyQA9JrYFHQggtl5u1cOSnLeui7y_vvN_Sw2v0soXXL4QwnscVkS8FM6rXDLIEtLy22UEzqhYl7wJSm6dZ06eC2-Pr_J/w381-h473/Antoine-laurent_Castellan.jpg" width="381" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Fontaine Turque à Gallipoli, Antoine-Laurent Castellan, 1808.</i><br /></div></div><div style="font-size: 16px;"><div style="text-align: justify;"><br /><b>9</b> - <i>Dictionnaire historique et artistique de la forêt de Fontainebleau</i>, 1903. Félix Herbet (1847-1917) avocat, historien, maire du VIe arrondissement de Paris, est l'auteur de nombreux ouvrages sur Fontainebleau. Une rue de Fontainebleau porte son nom. Charles Colinet, a nommé un des plus vieux chêne de la forêt du nom de Félix Herbet, il est toujours là, au <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2012/10/le-bas-breau.html" target="_blank">Bas Bréau</a>, près de Barbizon. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvEkX4J_N4YjjEr5IJVFfv_k31OIpLAgN0MEyeIGw_liEfEyswPcsWjfLeo5fLanYswOcF-V7uU3tY3n0QtgvxH3JSUAa23VSafLqmnp1S-qZZDAAe0D7grgLl3PINwxAI_NInPCRLMvuTvuj9-RmQgvhroTBeFRQWUCg5Mmesk2ZyF8YHnSGaxnRa/s737/Fe%CC%81lix_Herbet.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="737" data-original-width="555" height="420" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvEkX4J_N4YjjEr5IJVFfv_k31OIpLAgN0MEyeIGw_liEfEyswPcsWjfLeo5fLanYswOcF-V7uU3tY3n0QtgvxH3JSUAa23VSafLqmnp1S-qZZDAAe0D7grgLl3PINwxAI_NInPCRLMvuTvuj9-RmQgvhroTBeFRQWUCg5Mmesk2ZyF8YHnSGaxnRa/w316-h420/Fe%CC%81lix_Herbet.jpg" width="316" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Félix Herbet (1847-1917) </i></div><div style="text-align: center;"><i> </i><br /></div></div><div style="text-align: justify;"><b>10</b> - Auguste Luchet (1806-1872) est un écrivain, auteur dramatique, journaliste, critique d’art, chroniqueur et militant politique, fervent républicain. Né à Paris, il passe sa jeunesse à Dieppe et retourne dans la capitale en 1823 où il entre dans une maison de commerce. Il abandonne vite le travail en magasin et se lance dans une carrière littéraire. En 1830, il participe activement à la révolution qui fait tomber Charles X. Sous le règne de Louis-Philippe, ses écrits lui valent d’être condamné à deux ans de prison, il s’exile à Jersey où il passe cinq années. Après la Révolution de 1848, la toute jeune seconde République le nomme gouverneur du château de Fontainebleau, il n’occupe le poste que brièvement. On lui doit le rétablissement des aigles de l’Empire sur la grille de la cour des Adieux. Luchet écrira pour <i>Le Temps</i>, journal de centre gauche sous la monarchie de Juillet, puis pour <i>La Réforme</i>, fondé par Ledru-Rollin, aux idées beaucoup plus radicales, républicaines et sociales ; ses articles cotoiront alors ceux de Marx, Proudhon et Bakounine. <i>La Réforme</i> sera interdit en 1851 par Napoléon III. Proche des idées de Saint-Simon, il professe un socialisme à caractère religieux. La République est selon lui démontrée par les Évangiles, idée partagée par de nombreux acteurs de la révolution de 1848 qui voyaient en Jésus, « le premier des Montagnards ». Jean Jaurès reprendra ces idées à la fin du XIXe siècle. Claude-François Denecourt et Auguste Luchet, liés d'amitié, feront liste commune à l’élection législative d’avril 1848. Ensemble, ils militeront contre le premier gouvernement du président Louis Napoléon Bonaparte. Luchet rédigera pour les guides Denecourt une histoire du château de Fontainebleau et défendra l’œuvre de son ami le Sylvain. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqNJcdFiQrioJUpE2t2dtPn0qJot1BzsZ9MRT20yVClmQaH1r6i1oaXhr2kuGOR09dsBphP7NLoIWH9HWDXETen1kws1d3Ghp-67Gt6w6-eQ2LWDKYQqlWx6XA4D9Ti3pYX5LjSnA6E8paA7wTn4CsJUzBmL0B9pi9wDkDB2ISY7_97712-h2idNHK/s1200/Auguste_Luchet_Nadar.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="897" height="466" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqNJcdFiQrioJUpE2t2dtPn0qJot1BzsZ9MRT20yVClmQaH1r6i1oaXhr2kuGOR09dsBphP7NLoIWH9HWDXETen1kws1d3Ghp-67Gt6w6-eQ2LWDKYQqlWx6XA4D9Ti3pYX5LjSnA6E8paA7wTn4CsJUzBmL0B9pi9wDkDB2ISY7_97712-h2idNHK/w348-h466/Auguste_Luchet_Nadar.jpg" width="348" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Auguste Luchet photographié par Nadar.</i></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La légende du Puits du Cormier selon Antoine-Laurent Castellan, publié en 1840 dans son ouvrage posthume : <i>Fontainebleau études pittoresques et historiques.</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">« Nous avons trouvé, en marge d'un exemplaire du <i>Trésor des Merveilles de Fontainebleau</i>, une note explicative sur cet usage ; elle est d'une ancienne écriture qui remonte au temps de Louis XIII. Pour obtenir quelque fruit d'une pareille entreprise, il fallait remplir certaines conditions, et la non réussite était attribuée au manque de foi, à l'oubli d'une formalité ou cérémonial indispensable. Le jeune couple devait passer les premières heures de la nuit en prières, partir de chez lui avant une heure du matin, ayant bien soin que personne ne se doutât de cette escapade, car on se serait exposé à quelque malencontre. Il fallait marcher ensemble du même pied, les bras entrelacés ; la femme portant sur sa tête une cruche vide, le mari une corde de crin. Ils prenaient le chemin le plus direct quoique le moins praticable, et traversaient les cantons de la forêt désignés sous le nom de la <i>Fosse au Rateau, la Tête à l'Ane</i>, laissaient à droite le <i>mont Fessas et le mont Aigu</i>, traversaient la chaîne de rochers vers l'endroit où s'étendent maintenant les sinueux murs d'enceinte de la Faisanderie. Arrivés au sommet du coteau où il existait un rocher creusé en forme de niche avec un banc, où ne pouvait s'asseoir qu'une seule personne, le couple aventureux reposait, en ayant bien soin de ne pas s'endormir, quelque envie qu'il en eût, pour être prêt à terminer sa tâche avant l'aurore. On n'avait plus ensuite qu'à descendre jusqu'au fond de la vallée, alors couverte d'une épaisse verdure. Il fallait s'enfoncer sous ces berceaux, sous ces dômes de branches entrelacées et couvertes d'un feuillage impénétrable aux rayons du soleil, et qui, la nuit surtout, lorsque la lune et les étoiles ne scintillaient pas, dérobaient dans une obscurité complète les sentiers à peine tracés sur le gazon, et que l'instinct plutôt que le raisonnement faisait suivre au couple tremblant et saisi autant par la crainte de s'égarer que par la fraîcheur glaciale de ces sombres retraites. Arrivait-on enfin, à travers tous ces obstacles, au puits consacré, une dernière épreuve attendait la jeune épouse. Le vase qu'on avait apporté attaché à la corde, était plongé au fond du puits et retiré plein d'eau, la femme le posait sur sa tête et allait seule le vider dans une auge qu'elle devait remplir et qui était située à une assez grande distance : il fallait que ce travail pénible et périlleux, surtout dans une obscurité aussi profonde, fut terminé avant que le premier rayon du soleil levant eût frappé la pierre blanche, point le plus élevé du mont Aigu. Que se passait-il encore dans cette nuit de frayeur, de fatigue et de mystère ? Notre vieille chronique se tait. On ne voit plus de jeunes époux rôder la nuit autour du puits desséché. »<br /><br /></div></div></div>Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-60246605638857626812020-12-15T17:53:00.111+01:002024-03-10T15:00:46.325+01:00Le Gros Fouteau<div style="line-height: 200%; text-align: left;"><p>
</p><div style="font-size: 16px;"><p>
</p><div style="text-align: justify;"><p>La futaie du Gros Fouteau doit son nom à un hêtre si énorme qu’il mesurait plus de huit mètres de tour. Il était encore vivant à la fin du XVIII<sup>e</sup> siècle et les gens <i>« l’appelaient vulgairement le Pot à la graisse, parce qu’il avait une plaie d’où coulait continuellement une humeur végétale ressemblant à de la graisse. » </i>(Jamin, 1837). Fouteau est un nom ancien, issu du latin fagus, et qui désigne le hêtre (fagus sylvatica), on disait aussi fayard, faux, fau, fou, faine, fène... (Dictionnaire de Trévoux). Olivier de Serres, agronome du XVI<sup>e</sup> siècle, mentionne dans son <i>Théâtre d'Agriculture</i> : <i>les ormes, fresnes, fousteaux, erables</i>. Aujourd'hui, le Gros Fouteau est constitué de deux parcelles (268 et 277) de 23 hectares, classé en réserve biologique intégrale depuis 1953. La route du Mont Chauvet, qui sépare les deux parcelles, fut ouverte en 1725. </p></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtHAfNtH528TzYMz425shJ9As8egAsGErwkGO0OXJzRHsfTgyvrPNxHz2qtNEXvbNY3UEV9NFfOZqO1zuG6Qs4_fdqZ-dqnYSaHLjL3_i8qeK4DzY0o8rXJg6MGYstVqhyphenhyphenxu_le5CIARc/s1500/Gros_Fouteau_Joanne.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1056" data-original-width="1500" height="450" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtHAfNtH528TzYMz425shJ9As8egAsGErwkGO0OXJzRHsfTgyvrPNxHz2qtNEXvbNY3UEV9NFfOZqO1zuG6Qs4_fdqZ-dqnYSaHLjL3_i8qeK4DzY0o8rXJg6MGYstVqhyphenhyphenxu_le5CIARc/w640-h450/Gros_Fouteau_Joanne.jpg" width="640" /></a></p></div><div style="text-align: justify;"><p>Cette futaie s’étend sur un plateau calcaire, recouvert de sables éoliens, à une altitude moyenne de 130 m. La dernière coupe à blanc remonterait à 1372, toute pratique sylvicole aurait été absente ou très légère depuis lors, particulièrement du fait du classement en chasses royales sous Louis XIV, puis du statut de réserve artistique en 1853. L’absence d’interventions sylvicoles depuis de longues périodes fait du Gros Fouteau, avec la réserve de <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2015/11/la-tillaie-et-la-vente-des-charmes.html" target="_blank">la Tillaie</a>, un milieu presque unique en France. </p></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVlJELLmsqjYHOHLjWtq5rRM_Jxfzh_FGGedV0Mjd_4IKmEAiqInLEs8O6qJn7NGtUGtcOoaY59RMnPraLClu9W13LteS9gCYk5FWIxNMSasdthiBLtCBmPSz3rfcJabJyKT_H2crS87g/s2000/DSC_4973%25282%2529.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Le Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1335" data-original-width="2000" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVlJELLmsqjYHOHLjWtq5rRM_Jxfzh_FGGedV0Mjd_4IKmEAiqInLEs8O6qJn7NGtUGtcOoaY59RMnPraLClu9W13LteS9gCYk5FWIxNMSasdthiBLtCBmPSz3rfcJabJyKT_H2crS87g/w640-h428/DSC_4973%25282%2529.jpg" width="640" /></a><i>Route de Notre Dame du Bon Secours, parcelle 277. <br /></i></p></div><p style="text-align: justify;">Le peuplement ligneux est constitué par le hêtre, qui est de loin l’essence dominante, le chêne est assez bien réparti dans la parcelle avec quelques sujets très anciens. On y trouve aussi diverses autres essences comme le charme, l'alisier, le bouleau, l'érable champêtre, le frêne, le merisiser, le tilleul, le pin sylvestre, le tremble et le houx très envahissant. Le hêtre s'étend de plus en plus aux dépens du chêne grâce à sa plus grande résistance à l'ombrage et malgré une moins grande longévité. Le Gros Fouteau est décrit en 1664 comme un peuplement <i>« âgé de 150 ans et au-dessus jusqu'à 200 ans d'essence de chênes et hêtres mêlés de quelques charmes »</i>. L'inventaire de 1902 y dénombre encore 500 chêne de futaie. En 1988, il n'en restait plus que 131 ayant au moins un mètre de diamètre. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6pmAGh1dK82Z6bI-ScTOOMmGA2Kw4Bay7I5svatmM3zkXbJEWlYyz71N5CwjNZarSXoAWw968yRMAan03gYn63fIfrTTLxusqZjhKF6-zMBQYajjJ5uKU1otUxTXzi4-bQCr31k8oy1U/s1500/DSC_3475.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Le Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6pmAGh1dK82Z6bI-ScTOOMmGA2Kw4Bay7I5svatmM3zkXbJEWlYyz71N5CwjNZarSXoAWw968yRMAan03gYn63fIfrTTLxusqZjhKF6-zMBQYajjJ5uKU1otUxTXzi4-bQCr31k8oy1U/w428-h640/DSC_3475.jpg" width="428" /></a></p></div><p style="text-align: center;"><i>Route du Gros Fouteau, parcelle 276.</i> <br /></p><p style="text-align: justify;">En janvier 1972, l'ONF procède à une coupe massive de la parcelle 276, trente-quatre très vieux chênes sont abattus. L'étude dendochronologique effectués sur vingt trois de ces chênes montre que trois avaient plus de 450 ans, le comptage des anneaux de croissance a donné une moyenne de 390 ans pour une circonférence de 4,20 m. Certains chênes comptent un peu plus de 380 cernes annuels pour 3,80 m de tour, ce qui a conduit à conclure que l'on peut attribuer un siècle d'âge par mètre de circonférence. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlMO4DTRRvFGGL9RZL1jp_y9gJuhlQ_MsrHLL8bNP5hw4EPSQSbbNdEwiI7SvQ4OPWN34Oc-KC8TS3ShvH8xNbNlEdM2RI_dmfVbD15BD6MV5gsd21zwbrSfFPtiXldodDLWOOz5G_K5E/s1500/Carte_Gros_Fouteau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Le Gros Fouteau, forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1321" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlMO4DTRRvFGGL9RZL1jp_y9gJuhlQ_MsrHLL8bNP5hw4EPSQSbbNdEwiI7SvQ4OPWN34Oc-KC8TS3ShvH8xNbNlEdM2RI_dmfVbD15BD6MV5gsd21zwbrSfFPtiXldodDLWOOz5G_K5E/w376-h426/Carte_Gros_Fouteau.jpg" width="376" /></a><i> </i></p></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><i>Carte édité par le Touring Club de France, c. 1920. <br /></i></p></div><p style="text-align: justify;">Par arrêté du 28 janvier 2014, la réserve biologique intégrale (RBI) et la réserve biologique dirigée (RBD) du Gros Fouteau, la RBI des Hauteurs de la Solle et la RBD du Mont Ussy - Butte aux Aires fusionnent en une RBI, appelée RBI du Gros Fouteau-Hauteurs de la Solle (303,74 ha).</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzUPUX1ijOkwK-8Jrd69LMuyfuia8_0-WmR9rGVR7GemJfg_rg91DJD89aikWScCFKYmv3q7rkmMcGLPUNI3MQRZ-zXq0_7U35-2RJ3K3DKXSrbRGcfpyMVR4-rcSaSKnKFDFnPsLgkKI/s1500/DSC_0586.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Le Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzUPUX1ijOkwK-8Jrd69LMuyfuia8_0-WmR9rGVR7GemJfg_rg91DJD89aikWScCFKYmv3q7rkmMcGLPUNI3MQRZ-zXq0_7U35-2RJ3K3DKXSrbRGcfpyMVR4-rcSaSKnKFDFnPsLgkKI/w640-h428/DSC_0586.jpg" width="640" /></a></p></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8lU7XLwJfQwQF05fMbIEICXj4YkkavGI3yfXW7cXPr1zaCasvR0fSaNaPBmjEoCA7sBy2DOJkj0oPPCHygNXS_gFsGmU3HqQaTuUG72LJFMdeU4ab1Cwrn9ZFINV5R7KWqbdjHYhnLOY/s1500/Gros_Fouteau_004.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Le Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8lU7XLwJfQwQF05fMbIEICXj4YkkavGI3yfXW7cXPr1zaCasvR0fSaNaPBmjEoCA7sBy2DOJkj0oPPCHygNXS_gFsGmU3HqQaTuUG72LJFMdeU4ab1Cwrn9ZFINV5R7KWqbdjHYhnLOY/w640-h428/Gros_Fouteau_004.jpg" width="640" /></a></p></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFKc1eNjh9uhUtxL1f5DAsum7qbeh9k5EOEYf_7lY1J34R7F3w3t3w122j9EC6_Nf9JBI5eOXQxWFqcRjuAOuUywsP-un91HRW6ijOIpapP8nBGBcYNa86FSa1h3aeX0glCpfg8-L023U/s1500/Gros_Fouteau_005.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Le Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFKc1eNjh9uhUtxL1f5DAsum7qbeh9k5EOEYf_7lY1J34R7F3w3t3w122j9EC6_Nf9JBI5eOXQxWFqcRjuAOuUywsP-un91HRW6ijOIpapP8nBGBcYNa86FSa1h3aeX0glCpfg8-L023U/w640-h428/Gros_Fouteau_005.jpg" width="640" /></a></p></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0suN09VrEZ5czU2-vU00PLM9tZ7C2BlTDpPZNncT92WUe4g8eOXBxkYOr7TkTLsAT9VipCFPLL3vsentjp427shJzGVR0e8YiGH65pBo0kXAgXjy_9uZBgzwzFQomrEPU_CJuO8ZLT10/s1500/Gros_Fouteau_006.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Le Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0suN09VrEZ5czU2-vU00PLM9tZ7C2BlTDpPZNncT92WUe4g8eOXBxkYOr7TkTLsAT9VipCFPLL3vsentjp427shJzGVR0e8YiGH65pBo0kXAgXjy_9uZBgzwzFQomrEPU_CJuO8ZLT10/w640-h428/Gros_Fouteau_006.jpg" width="640" /></a></p></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinqbNRioU29UZmBO9i9QNh2kuaxPG3ngQBWlIx18wmEXKDwpPhs62xs8ommu2m_3ttHSMVo8V7lNktbf0B-f5hfXVv4g_gWh_dCAP1NszczBeyiEumFLVnjuSFEPPzHPrel7g7lQFSjUk/s1500/Gros_Fouteau_007.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Le Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinqbNRioU29UZmBO9i9QNh2kuaxPG3ngQBWlIx18wmEXKDwpPhs62xs8ommu2m_3ttHSMVo8V7lNktbf0B-f5hfXVv4g_gWh_dCAP1NszczBeyiEumFLVnjuSFEPPzHPrel7g7lQFSjUk/w640-h428/Gros_Fouteau_007.jpg" width="640" /></a></p></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><b>L'arbre du Souvenir.</b></span></p><p style="text-align: center;"><b> </b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2JIpRqZ_ksFQ-WYf8RzNhsGt_ig-ePC2m7xAsGPIhAZQpZFpABhB4zhJxnzZqRxDF22qwucTA1c1wYU9yp8cIHQi7GGHjL-mHZDSSU9cDlfGHArxbYdg2xIqLrKBGgSXsI9y0dY80y3s/s1500/Gros_Fouteau_008.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2JIpRqZ_ksFQ-WYf8RzNhsGt_ig-ePC2m7xAsGPIhAZQpZFpABhB4zhJxnzZqRxDF22qwucTA1c1wYU9yp8cIHQi7GGHjL-mHZDSSU9cDlfGHArxbYdg2xIqLrKBGgSXsI9y0dY80y3s/w428-h640/Gros_Fouteau_008.jpg" width="428" /></a><i> </i><i> </i></p><p style="text-align: center;"><i>L'arbre du Souvenir, </i><i><i>chêne rouge d'Amérique.</i></i> </p><p style="text-align: justify;">À l’emplacement de l’ancien carrefour Reuss, se dresse toujours le Chêne du Souvenir. Il fut planté le 12 novembre 1929, à la place d’un premier arbre qui avait été inauguré le 11 novembre 1921. Lors de la cérémonie de 1929, l’inspecteur des forêt Lapoule rappelait dans son allocution : <i>« Il y a dix ans on planta un Arbre du Souvenir. Depuis cette époque il poussait dans ce carrefour. L’an dernier un fou l’a frappé de la hache. En dépit des soins et d’une blessure peu profonde, il n’a pas résisté ».</i> Le second arbre, un chêne rouge d’Amérique (Quercus borealis), était âgé de dix ans à sa plantation, il mesurait six mètres de haut et provenait des semis naturels du Rocher d’Avon. Étaient présent lors de cette seconde cérémonie, Paul Tavernier, président et membre fondateur des Amis de la Forêt de Fontainebleau et Madame Reuss, veuve de l’ancien inspecteur en activité pendant la guerre de 14-18, d’où cet ancien carrefour tire son nom. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhErl4RCQJvYBrHS2poCAG4Zi1vTFcHu1Sm9juZ8D5crBUDECBQtCuIAVusGXcumVuRLRXMFyMS0PorR2zvOifprdqcRst6_C3eC8fAGFMDpNFLKkrYP0ZBQ-pR1iUsXfOpzXWTJtcAraI/s869/Euge%25CC%2580ne_Reuss_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Eugène Reuss, forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="869" data-original-width="624" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhErl4RCQJvYBrHS2poCAG4Zi1vTFcHu1Sm9juZ8D5crBUDECBQtCuIAVusGXcumVuRLRXMFyMS0PorR2zvOifprdqcRst6_C3eC8fAGFMDpNFLKkrYP0ZBQ-pR1iUsXfOpzXWTJtcAraI/w460-h640/Euge%25CC%2580ne_Reuss_Fontainebleau.jpg" width="460" /></a><i> </i></p><p><i>Eugène Reuss.</i></p></div></div><p style="text-align: justify;">Eugène Reuss est né à Saverne en 1847, il entre à l’École forestière en 1868 puis il est nommé garde général à Villers-Cotterêts. Après avoir été professeur à l’École forestière il est nommé en Algérie puis à Fontainebleau en 1897 où il demeure jusqu’à sa retraite. Il reprend du service pendant toute la Grande guerre et assume la gestion de son ancienne Inspection. Il meurt à Fontainebleau en 1926. A l’ancien carrefour Reuss, se dressaient autrefois de grands chênes très anciens. Du temps de Denecourt, on pouvait admirer un chêne de plus de cinq mètres de tour, nommé le Superbe ou Bouquet de l’Impératrice, cet arbre vénérable est mort en 1901 et s'écroula en 1919. Autour de lui, se dressait l’Auguste Barbier, le Théodore Gudin, le Daguerre. Cette parcelle, riche de vieux chênes, fut entièrement coupé par l’ONF en janvier 1972, seul fut conservé le Chêne du Souvenir.<b> </b></p><p style="text-align: justify;"><b> </b></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><b>Chêne d'Étienne Jamin.</b></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4-W6tf7a0sK48mW8o9df0I-DKp_9n7Wie43iUj0ISBQnxGmeBNqUStWI57jY3BzsSEXxim75Ff5ffx2L0S4RlFaBkCStDPtGH7KI6hqIogDyRgkKEe6PSB-pMFmKU74rIqeff1DvN1h8/s1500/DSC_4309.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Le Gros Fouteau, chêne d'Etienne Jamin, Forêt de Fontainebelau." border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4-W6tf7a0sK48mW8o9df0I-DKp_9n7Wie43iUj0ISBQnxGmeBNqUStWI57jY3BzsSEXxim75Ff5ffx2L0S4RlFaBkCStDPtGH7KI6hqIogDyRgkKEe6PSB-pMFmKU74rIqeff1DvN1h8/w428-h640/DSC_4309.jpg" width="428" /></a></b></p></div><p style="text-align: justify;">Ce chêne remarquable est situé le long de la <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2016/03/route-et-mare-des-ligueurs.html" target="_blank">Route des Ligueurs</a>. Étienne Jamin (1795-1871) fut professeur de l'université, commis à la conciergerie du palais de Fontainebleau et la régie du domaine. Il est l'auteur de : <i>« Fontainebleau, ou notice historique et descriptive sur cette résidence royale. »</i> Paris, 1834. <i>« Fontainebleau sous le roi des Français Louis-Philippe I<sup>er</sup>. »</i> 1835. <i>« Quatre promenades dans la forêt de Fontainebleau, ou description physique et topographique de cette forêt royale. »</i> 1837, dédié au menuisier et poète Alexis Durand. Dans cette ouvrage, le premier qui décrit des promenades en forêt, Jamin demande à ce que l'on préserve les vieux chênes de la forêt. Claude-François Denecourt demanda à Étienne Jamin de l'aider à rédiger son premier guide consacré au château et à la forêt publié en 1839.<b><br /><br /></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><b>Chêne de Chateaubriand.</b></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAMqaQEPUvz4GXDJzCFDHXycQaU5QEM88l85yFKQHhxHcsPMVI3L-3uP6sL4q5AtfvdPQZ9MOmvv70ThJy3ezG4q94TPSMGDKCh0vqPsVIvP8DtiJoqlHegDGaqrX6wB7O5Si2_pyP8f0/s1500/Gros_Fouteau_009.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Gros Fouteau, arbre remarquable, Forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAMqaQEPUvz4GXDJzCFDHXycQaU5QEM88l85yFKQHhxHcsPMVI3L-3uP6sL4q5AtfvdPQZ9MOmvv70ThJy3ezG4q94TPSMGDKCh0vqPsVIvP8DtiJoqlHegDGaqrX6wB7O5Si2_pyP8f0/w428-h640/Gros_Fouteau_009.jpg" width="428" /></a></p></div><p style="text-align: justify;">Ce chêne est situé le long de la Route de la Tête à l'âne, parcelle 277, il a une circonférence de 480 cm de circonférence, ce qui indique un âge d'environ 480 ans. Un premier grand chêne portait ce nom au même endroit, baptisé ainsi par <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2011/01/claude-francois-denecourt_30.html" target="_blank">Denecourt</a> en hommage à François-René de Chateaubriand (1768-1848), écrivain romantique et homme politique. En 1834, le poète et menuisier Alexis Durand conduisit Chateaubriand, pour une promenade en forêt à travers le gros Fouteau jusqu'à la fontaine du Mont Chauvet.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><b>La Forêt</b><br />François-René de Chateaubriand<br />Tableaux de la nature, 1784-1790.<br /><br /><i>Forêt silencieuse, aimable solitude,<br />Que j’aime à parcourir votre ombrage ignoré !<br />Dans vos sombres détours, en rêvant égaré,<br />J’éprouve un sentiment libre d’inquiétude !<br />Prestiges de mon cœur ! je crois voir s’exhaler<br />Des arbres, des gazons une douce tristesse :<br />Cette onde que j’entends murmure avec mollesse,<br />Et dans le fond des bois semble encor m’appeler.<br />Oh ! que ne puis-je, heureux, passer ma vie entière<br />Ici, loin des humains !… Au bruit de ces ruisseaux,<br />Sur un tapis de fleurs, sur l’herbe printanière,<br />Qu’ignoré je sommeille à l’ombre des ormeaux !<br />Tout parle, tout me plaît sous ces voûtes tranquilles ;<br />Ces genêts, ornements d’un sauvage réduit,<br />Ce chèvrefeuille atteint d’un vent léger qui fuit,<br />Balancent tour à tour leurs guirlandes mobiles.<br />Forêts, dans vos abris gardez mes vœux offerts !<br />A quel amant jamais serez-vous aussi chères ?<br />D’autres vous rediront des amours étrangères ;<br />Moi de vos charmes seuls j’entretiens les déserts.</i></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYBgPUnRh5rFF9R6WbYAw-YCElvCgva4gXajvKuI76yTLcYcrXifz9NcJs1bKCEIc_uV-c5Id9b1-_O4LC7kDwHICnCLdDXby6Fd4ryhKLjrZ88fdbU3GpL4TA4_LFB145gX2S6aCBy1c/s1723/Chateaubriand.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1723" data-original-width="1188" height="519" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYBgPUnRh5rFF9R6WbYAw-YCElvCgva4gXajvKuI76yTLcYcrXifz9NcJs1bKCEIc_uV-c5Id9b1-_O4LC7kDwHICnCLdDXby6Fd4ryhKLjrZ88fdbU3GpL4TA4_LFB145gX2S6aCBy1c/w358-h519/Chateaubriand.jpg" width="358" /></a></p></div></div><div style="text-align: center;"><p><i>Portrait de Chateaubriand par Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson, </i></p></div><div style="text-align: center;"><p><i>Musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.</i></p></div><div style="text-align: center;"><p><i> </i></p></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR2YuYW1qzk0Q3BX9wW4eH7_oh9H_d4C5v0YdoOG5Y7067r0YjFbt33A-szOhNT9DT_lEmpGd3OuEdHxwswFHaXKWwxXho5a8VONMVq8mn6bXA_jsRDbPnTXKDi5VD_XcPGxwl-D3yzJY/s1500/Gros_Fouteau_010.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR2YuYW1qzk0Q3BX9wW4eH7_oh9H_d4C5v0YdoOG5Y7067r0YjFbt33A-szOhNT9DT_lEmpGd3OuEdHxwswFHaXKWwxXho5a8VONMVq8mn6bXA_jsRDbPnTXKDi5VD_XcPGxwl-D3yzJY/w428-h640/Gros_Fouteau_010.jpg" width="428" /></a></p></div><div style="text-align: center;"><p><i>Route de la Tête à l'Âne, parcelle 277.</i></p></div><div style="text-align: center;"><p><i><br /></i></p></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1qMwwb2-eQtc63WG7y4NNUCcFgIA4rnOqIyyOw_M3lBAfwp1FItufAzX3kNToKKsseQhlV5vKiwPXqJlvbnpjVs0xJf52vt1K4JbHwt42vZra_gpmZkC7UArhjKgTqD52FVt4l2wSPQU/s1500/Gros_Fouteau_011.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1qMwwb2-eQtc63WG7y4NNUCcFgIA4rnOqIyyOw_M3lBAfwp1FItufAzX3kNToKKsseQhlV5vKiwPXqJlvbnpjVs0xJf52vt1K4JbHwt42vZra_gpmZkC7UArhjKgTqD52FVt4l2wSPQU/w428-h640/Gros_Fouteau_011.jpg" width="428" /></a></p></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKOFu0Gq3qsBK2HkOVaD5wbWX4ImNcFhEdq9FgQ1PqzsEvlXpORSttn5a_qbNyVQKsy-6m8jM69QxDm2z4AveEgPWa4Wnxv1duVcWekUhom9nCq3HHACCRoBaiX1m-_aqqKgqVTGYWmyM/s1500/Gros_Fouteau_012.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKOFu0Gq3qsBK2HkOVaD5wbWX4ImNcFhEdq9FgQ1PqzsEvlXpORSttn5a_qbNyVQKsy-6m8jM69QxDm2z4AveEgPWa4Wnxv1duVcWekUhom9nCq3HHACCRoBaiX1m-_aqqKgqVTGYWmyM/w428-h640/Gros_Fouteau_012.jpg" width="428" /></a></p></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqWQ0OvPUjR48NPsl-eyvETt_PwbuHLnzVTMl3g4K6SbdMuKuasS7sf7IgBJNzfeIGcoy7Ul3EEdU0HiSB1eRwATQHy8NnFeXwOHNPNS7EdLPsIxe_ZVGoaQ93pMICSRdqkpMhsa0mkqo/s1500/Gros_Fouteau_013.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Merisier, Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqWQ0OvPUjR48NPsl-eyvETt_PwbuHLnzVTMl3g4K6SbdMuKuasS7sf7IgBJNzfeIGcoy7Ul3EEdU0HiSB1eRwATQHy8NnFeXwOHNPNS7EdLPsIxe_ZVGoaQ93pMICSRdqkpMhsa0mkqo/w428-h640/Gros_Fouteau_013.jpg" width="428" /></a></p></div><div style="text-align: center;"><p><i>Merisier du Gros Fouteau, parcelle 277.</i></p></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2Uag0bAKNtwGrW2Tfs-qF3x3ti4Nmh5zNoq9rUjQx5PCjP7UzVGvC7VSiRVW6c0AFmsTptQFRKImJnBVhUeyj-VK-kM_A3vfF-RaOTrdJ-z4m65lxrPFhDU0FWhsp0M5s8_bLU8G7LaE/s1500/Gros_Fouteau_014.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Route du Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2Uag0bAKNtwGrW2Tfs-qF3x3ti4Nmh5zNoq9rUjQx5PCjP7UzVGvC7VSiRVW6c0AFmsTptQFRKImJnBVhUeyj-VK-kM_A3vfF-RaOTrdJ-z4m65lxrPFhDU0FWhsp0M5s8_bLU8G7LaE/w428-h640/Gros_Fouteau_014.jpg" width="428" /></a></p></div><div style="text-align: center;"><p><i>Route du Gros Fouteau, parcelle 277.</i><b> </b></p></div><div style="text-align: center;"><p><b> </b></p></div><div style="text-align: left;"><p><span style="font-size: large;"><b>Chêne de Franklin.</b></span></p></div><div style="text-align: center;"><p><b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixDPT05B8wDP3fIpJtCpHz-xuk0_YHwV5CYXsmIlts2uBj-fDuZ-EUyuPEo1GJGgdwEPwXSvQ7eN97PLwxPpKoWR1kf858SGSq8h96ZaFEnyTwGKyEa51Razj7V1VrPR4LEhIoDufHbz0/s1500/Gros_Fouteau_015.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Arbre remarquable, Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau/" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixDPT05B8wDP3fIpJtCpHz-xuk0_YHwV5CYXsmIlts2uBj-fDuZ-EUyuPEo1GJGgdwEPwXSvQ7eN97PLwxPpKoWR1kf858SGSq8h96ZaFEnyTwGKyEa51Razj7V1VrPR4LEhIoDufHbz0/w428-h640/Gros_Fouteau_015.jpg" width="428" /></a></b></div><i> Chêne de Franklin</i></div><div style="text-align: center;"><i> </i></div><div style="line-height: 200%; ont-size: 16px; text-align: justify;"><p>Avec une circonférence de 440 cm, ce chêne est âgé d'environ 400 ans. Le Franklin, apparaît pour la première fois dans la 18<sup>e</sup> édition de l'indicateur Denecourt (1875). Il fut ainsi nommé en hommage à Alfred Franklin (1830-1917) bibliothécaire, historien et écrivain qui commença sa carrière en tant que journaliste au Journal L'abeille Impériale. En 1856, il entra à la bibliothèque Mazarine dont il devint l’administrateur en 1885. Parallèlement à ses fonctions, il produisit une œuvre considérable de bibliographe et d'historien, publiant de nombreux livres et articles, principalement sur l'histoire de Paris. Denecourt et Alfred Franklin devaient être liés d'une manière suffisamment significative pour que le Sylvain donne le nom de Franklin à un chêne de la forêt. On peut supposer que Franklin devait s'intéresser à Fontainebleau, car en 1912 il publia un ouvrage intitulé : « Christine de Suède et l'assassinat de Monaldeschi au château de Fontainebleau. » </p></div><div style="text-align: justify;"><p><b><br /></b></p></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAO5xAhtcuMbl_LDBr0NlFxBzWsOjEQ06u92j7QYUYL73iqBECBNGxAFcEdlYl4-C9a_2B43wlEsKeuwYSAQCh2fAuXcVmO5aaxO2ZEPs_1RO71Ng_2NeQ_kbrjGwecMqRRtPY8-AalfM/s1851/Alfred_Franklin.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1851" data-original-width="1351" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAO5xAhtcuMbl_LDBr0NlFxBzWsOjEQ06u92j7QYUYL73iqBECBNGxAFcEdlYl4-C9a_2B43wlEsKeuwYSAQCh2fAuXcVmO5aaxO2ZEPs_1RO71Ng_2NeQ_kbrjGwecMqRRtPY8-AalfM/w331-h452/Alfred_Franklin.jpg" width="331" /></a></p></div><p><i>Alfred Franklin (1830-1917).</i></p></div><div style="text-align: center;"><p><i> </i></p></div><div style="text-align: center;"><p><i></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioNll2xisSKdzXI7s91hp5BFOqoElaCghYRQ8pAfK2IA7oKcv3z6oW2PygPe6lBi8rJPevORHFs1AYiY9_DdxPMb_Df4S5E6g5rs-LE2iVkTSTRlVzPyYTwobgkHwokWRxCl5YKT8RvCM/s1500/Gros_Fouteau_016.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Arbre remarquable, Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau/" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioNll2xisSKdzXI7s91hp5BFOqoElaCghYRQ8pAfK2IA7oKcv3z6oW2PygPe6lBi8rJPevORHFs1AYiY9_DdxPMb_Df4S5E6g5rs-LE2iVkTSTRlVzPyYTwobgkHwokWRxCl5YKT8RvCM/w428-h640/Gros_Fouteau_016.jpg" width="428" /></a></i></div><i><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhu0ZzgnWxaKX5lD_PESPN0YC2-sCuuXtW0dPWhkriAWv85AP_Jlmn3kQH3EVhyASq0p4fBlfvYikMJwmZ0G13mBVI2WpI4zwPtU98nCiYB3SJNJiTA3N4WIW2C_chNRQrYEgCN5ZVebNg/s1500/Gros_Fouteau_017.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Arbre remarquable, Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau/" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhu0ZzgnWxaKX5lD_PESPN0YC2-sCuuXtW0dPWhkriAWv85AP_Jlmn3kQH3EVhyASq0p4fBlfvYikMJwmZ0G13mBVI2WpI4zwPtU98nCiYB3SJNJiTA3N4WIW2C_chNRQrYEgCN5ZVebNg/w428-h640/Gros_Fouteau_017.jpg" width="428" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfC2wWY2uyqSjcWwx_jmvPuh3oiEMTQwYygKL9kb_tAMFe7jfx2eWtmRX7GM_oDgUvS0s5i0LprHkKoQamVqSKBXS1SZ1OgmOSJBGWxo3RdOk6JtReYINYtgt4ZlVx4q7vpXIlbdnMgwE/s1500/Gros_Fouteau_018.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Arbre remarquable, Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau/" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfC2wWY2uyqSjcWwx_jmvPuh3oiEMTQwYygKL9kb_tAMFe7jfx2eWtmRX7GM_oDgUvS0s5i0LprHkKoQamVqSKBXS1SZ1OgmOSJBGWxo3RdOk6JtReYINYtgt4ZlVx4q7vpXIlbdnMgwE/w428-h640/Gros_Fouteau_018.jpg" width="428" /></a></div>Le chêne de Franklin, Route du Mont Chauvet, parcelle 277.</i><p></p></div><div style="text-align: left;"><p><i> </i></p></div><div style="text-align: justify;"><p><span style="font-size: large;"><b>Le Champollion-Figeac. </b></span></p></div><div style="text-align: justify;"><p><i><br /></i></p></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxd4hN4-nO1Ww-c3FFNZFJo_2WmUwhSl1xRY3PcdG9Xq-JCMpy2Eqh2xCGqbLwmbuJcWn3vL_lwvC6_PKQcMjzLBytCb9FuhvZpKctT5uKPq8Vp4X6pl8ySiuz8fsJtlHnS_hEmKCbA18/s1500/Gros_Fouteau_019.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Arbre remarquable, Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxd4hN4-nO1Ww-c3FFNZFJo_2WmUwhSl1xRY3PcdG9Xq-JCMpy2Eqh2xCGqbLwmbuJcWn3vL_lwvC6_PKQcMjzLBytCb9FuhvZpKctT5uKPq8Vp4X6pl8ySiuz8fsJtlHnS_hEmKCbA18/w428-h640/Gros_Fouteau_019.jpg" width="428" /></a></p></div><div style="text-align: center;"><p><i>Chêne de Champollion-Figeac.</i></p></div><div style="text-align: justify;"><p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3oUaBs7G-t-cPLpg7QrTRao3rNPG8BT4SyXuaXQUeiQlVanm7MIvF17gSTa0nzpYcDpJ4QU2awmWx9P8p9mL5txLQLICgz0rX8VP2gLCQXYnlri2nwkDa2AnWPYfB6JZgWA4newZsq4Y/s1500/Gros_Fouteau_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3oUaBs7G-t-cPLpg7QrTRao3rNPG8BT4SyXuaXQUeiQlVanm7MIvF17gSTa0nzpYcDpJ4QU2awmWx9P8p9mL5txLQLICgz0rX8VP2gLCQXYnlri2nwkDa2AnWPYfB6JZgWA4newZsq4Y/w428-h640/Gros_Fouteau_Fontainebleau.jpg" width="428" /></a></p></div><div style="text-align: center;"><p><i>Chêne de Champollion-Figeac. </i></p><p><i><i>Route du Mont Chauvet, parcelle 277.</i></i></p></div></div><div style="text-align: justify;"><p><i> </i></p></div><div style="line-height: 200%; ont-size: 16px; text-align: justify;"><p>Avec 480 cm de tour, cet arbre remarquable est âgé d'environ 480
ans. Ce vieux chêne fut nommé ainsi par <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2011/01/claude-francois-denecourt_30.html" target="_blank">Claude-François Denecourt</a>.
Jacques-Joseph Champollion, dit Champollion-Figeac est né à Figeac en
1778 et mort à Fontainebleau en 1867. Il est de de douze ans l'aîné de
son frère Jean-François Champollion, célèbre pour avoir été le premier à
déchiffrer les hiéroglyphes. En 1832, la mort de son frère le frappe
durement, il entreprend alors de faire vivre l’œuvre de son frère en
publiant ses manuscrits inédits comme : la<i> Grammaire égyptienne</i> et le <i>Dictionnaire égyptien</i>.
Il devient ensuite le vulgarisateur de l'histoire de l'Égypte antique
avec ses propres publications. Il poursuit sa carrière parisienne comme
conservateur de la Bibliothèque royale et comme professeur de
paléographie à l’école des Chartes. La Révolution de 1848 le frappe
durement. Il est accusé de malversations et expulsé de son logement de
fonction. C'est le temps de l'amertume et de la tristesse. En 1852, un
poste de consolation lui est attribué à la bibliothèque du palais de
Fontainebleau, ville où habite son fils Aimé. En 1852, Napoléon III le
nomme conservateur du château. Il publie en 1863, sous les ordres de
l'Empereur, une monumentale monographie du palais de Fontainebleau, avec
des dessins et gravures de Rodolphe Pfnor.</p></div><div style="text-align: center;"><p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjimXBgCg_FuNv8u3jMzB_kqzm7Tpx6SC357D_pMlk5vEKDPE9uVf8XTciIPhNKOHBvofcY2fTHcs2Jb81sODWJMv_WchMwyZFlM9ndkOZbAdqcwsjcr1s4Jdo_Zs1gpb3neSDv2ptAsTs/s1097/Champollion_Figeac_01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Jacques-Joseph Champollion. Fontainebelau." border="0" data-original-height="1097" data-original-width="673" height="493" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjimXBgCg_FuNv8u3jMzB_kqzm7Tpx6SC357D_pMlk5vEKDPE9uVf8XTciIPhNKOHBvofcY2fTHcs2Jb81sODWJMv_WchMwyZFlM9ndkOZbAdqcwsjcr1s4Jdo_Zs1gpb3neSDv2ptAsTs/w302-h493/Champollion_Figeac_01.jpg" width="302" /></a></p></div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><p><i>Jacques-Joseph Champollion. </i></p></div><div style="text-align: center;"><p><i> </i></p></div></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi42pAzJuPJJZ9p2bzObdMfUCe3kvfUcaAXR72sOufFvS7gSdms66cVDwOouAlfY2Qkw9OnaSTlOBvndQCqo1V9DZsShkSmioa70M8XX85uBDAGHXVIe6V1FgwkmTZuBbECQKkRc92Gj_Q/s1500/Gros_Fouteau_022.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi42pAzJuPJJZ9p2bzObdMfUCe3kvfUcaAXR72sOufFvS7gSdms66cVDwOouAlfY2Qkw9OnaSTlOBvndQCqo1V9DZsShkSmioa70M8XX85uBDAGHXVIe6V1FgwkmTZuBbECQKkRc92Gj_Q/w640-h426/Gros_Fouteau_022.jpg" width="640" /></a></p></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg02btMhEk-7gx96evvq_P6OSXjXKLNh2Ese5v9G1ldBKIOLK1s-QLv4bo1q9FU1C-Od6M3wt5rKffM_l11p7p0O83FyP_9aBoQBLpaMWojLuf5uB7q-ndQIKX20jR-3HzT70lB3JuUdyQ/s1500/Gros_Fouteau_021.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg02btMhEk-7gx96evvq_P6OSXjXKLNh2Ese5v9G1ldBKIOLK1s-QLv4bo1q9FU1C-Od6M3wt5rKffM_l11p7p0O83FyP_9aBoQBLpaMWojLuf5uB7q-ndQIKX20jR-3HzT70lB3JuUdyQ/w640-h428/Gros_Fouteau_021.jpg" width="640" /></a></p></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxQ57ZaJiRKwtvLwerjidiGWo4cvCW_DSMFqclMajQ3Ds1Cg3Ztnw6oXD_BKEFL75ZFk3CZAbgiLBQaCm5TlFy_j2l1EtCemHYN9SJJ6eA_qyFcn041xc4kTE0-VFrPqy4Lx2FpJH3DRQ/s1500/Gros_Fouteau_020.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxQ57ZaJiRKwtvLwerjidiGWo4cvCW_DSMFqclMajQ3Ds1Cg3Ztnw6oXD_BKEFL75ZFk3CZAbgiLBQaCm5TlFy_j2l1EtCemHYN9SJJ6eA_qyFcn041xc4kTE0-VFrPqy4Lx2FpJH3DRQ/w640-h428/Gros_Fouteau_020.jpg" width="640" /></a></p></div></div><div style="text-align: justify;"><p> </p></div><div style="text-align: justify;"><p><span style="font-size: large;"><b>Notre Dame de Délivrance, Carrefour de Paris.</b></span></p><p><span style="font-size: large;"><b> </b></span></p><p><span style="font-size: large;"><b></b></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGtq3_hukrSb-lYNoExULCt2HGn-FWS1SF1Mb8rqj7Q94seAlll8al7Km3ZzUNsWuFaNGBFx-tzKcNwBmmkutJXY4JaW7ybF5YG_DmgPKInNwKWcskelwZkHERr06czAju1uXoySSP60ueDhUEY-Dj8BW5TbsRxXyE301sG54nv40GHwD0lyW8B7v6/s1500/Gros_Fouteau_023.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau." border="0" data-original-height="1500" data-original-width="999" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGtq3_hukrSb-lYNoExULCt2HGn-FWS1SF1Mb8rqj7Q94seAlll8al7Km3ZzUNsWuFaNGBFx-tzKcNwBmmkutJXY4JaW7ybF5YG_DmgPKInNwKWcskelwZkHERr06czAju1uXoySSP60ueDhUEY-Dj8BW5TbsRxXyE301sG54nv40GHwD0lyW8B7v6/w426-h640/Gros_Fouteau_023.jpg" width="426" /></a></b></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p style="font-size: 14px; line-height: 250%; text-align: justify;">On raconte que cette chapelle fut placée ici par un voyageur qui subi la même désaventure que le capitaine Dauberon, mais dont le nom est resté inconnu. Colinet raconte qu’un jour il trouva le mot suivant, entre deux couronnes : « Notre Dame de Délivrance, faites que je trouve du travail, » avec l’adresse et le nom du garçon boulanger qui, en passant, avait imploré Marie. Le 11 octobre 1941, plus de mille personnes se réunirent au Carrefour de Paris, sans l’autorisation des Allemands, pour assister à une cérémonie ayant pour but de relever la petite chapelle sur son chêne, elle était tombée en février en 1940 sous le poid de la neige. <br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZlvw0X14yeQ0tvUzqcN1HDwt9LanfpwHKk2kYGh_d2eTdv1q_Tp3hNsDKLxovA8jRwLMsBr3TNuAX10fNY9p6Z1GUuidy5s3kdIQpJkwqh04TCMqJGWk2WkAu7QfgCWRS9sIInkMqat4/s1500/Gros_Fouteau_024.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Le gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZlvw0X14yeQ0tvUzqcN1HDwt9LanfpwHKk2kYGh_d2eTdv1q_Tp3hNsDKLxovA8jRwLMsBr3TNuAX10fNY9p6Z1GUuidy5s3kdIQpJkwqh04TCMqJGWk2WkAu7QfgCWRS9sIInkMqat4/w428-h640/Gros_Fouteau_024.jpg" width="428" /></a></p></div><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbZleJ_azpHiygD1r_Xxlpssm1AS668AbDStKUZno21MbAHZ_h1kETcMP9ReZ4wlpDS9ZCJ5X8VO6gLjSr4sO096NEedYsHGeAcdRpH_2NuUgEpi_kvRvA5zWcLfuB_mhWYDYQMGGfLtU/s1500/Gros_Fouteau_025.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Le gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbZleJ_azpHiygD1r_Xxlpssm1AS668AbDStKUZno21MbAHZ_h1kETcMP9ReZ4wlpDS9ZCJ5X8VO6gLjSr4sO096NEedYsHGeAcdRpH_2NuUgEpi_kvRvA5zWcLfuB_mhWYDYQMGGfLtU/w428-h640/Gros_Fouteau_025.jpg" width="428" /></a></p></div><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEix1LRFxSeK50ZN85bJtYVFa59N_4E9axGdMAX1xpLM0uaxR8Pbw_v9v0B1Vmz_RFxWcx3qvTEN6Csc88k1VUQJzxStQxoD2ZpHe2Jw7NNgl4LHdwXE-jpXEP3tfILJ52nb7yESZpCaQqU/s1500/Gros_Fouteau_026.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Le gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEix1LRFxSeK50ZN85bJtYVFa59N_4E9axGdMAX1xpLM0uaxR8Pbw_v9v0B1Vmz_RFxWcx3qvTEN6Csc88k1VUQJzxStQxoD2ZpHe2Jw7NNgl4LHdwXE-jpXEP3tfILJ52nb7yESZpCaQqU/w428-h640/Gros_Fouteau_026.jpg" width="428" /></a></p></div><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDJCYCBYjsf_UXfzL_7G4VxYmHysO3zNawO-mmh9iQ7sqLMqLu6BEznqtlgOKzg1VCF9oX108PNbdWpTeWlnHgrAN9e8t8e-akh1kFIoQiu3QYjrnkfInRZV5fomNqgG9kRPOpIb96k5EVcHMNBFX0VZU9cTeNYghnpl6fwjYB5KhI0B_cBDjKUaPz8E0/s1500/Mare_Fore%CC%82t_Fontainebleau.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Forêt de Fontainebleau, la mare du Gros-Fouteau" border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1001" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDJCYCBYjsf_UXfzL_7G4VxYmHysO3zNawO-mmh9iQ7sqLMqLu6BEznqtlgOKzg1VCF9oX108PNbdWpTeWlnHgrAN9e8t8e-akh1kFIoQiu3QYjrnkfInRZV5fomNqgG9kRPOpIb96k5EVcHMNBFX0VZU9cTeNYghnpl6fwjYB5KhI0B_cBDjKUaPz8E0/w428-h640/Mare_Fore%CC%82t_Fontainebleau.jpg" width="428" /></a></div><p></p><p><i>La mare du Gros-Fouteau, le long de la Route de la Reine.</i></p><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCgAaWwRZvaT8gqfpVRvPNVCID8evj-iWfdcW_TS7TMU3PMJRHbZYvAiU-Ow5JYdf_3pnKTTo8LLruqnUgg3dUIi5q9VeF-LkihTFC3CwefpZ119usXrfWI94kVAAOturcDDA1BbN89Q0/s1056/Diaz_Gros_Fouteau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Le gros Fouteau, Forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="704" data-original-width="1056" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCgAaWwRZvaT8gqfpVRvPNVCID8evj-iWfdcW_TS7TMU3PMJRHbZYvAiU-Ow5JYdf_3pnKTTo8LLruqnUgg3dUIi5q9VeF-LkihTFC3CwefpZ119usXrfWI94kVAAOturcDDA1BbN89Q0/w640-h426/Diaz_Gros_Fouteau.jpg" width="640" /></a></p></div><div style="text-align: center;"><p><i>Le Gros Fouteau, dessin de Narcisse Díaz de la Peña.</i></p></div><div style="text-align: center;"><p><i> </i></p></div><div style="text-align: justify;"><p> </p></div><div style="text-align: justify;"><p><span style="color: #e69138;"><span style="font-size: large;"><b>Les arbres remarquables du Gros Fouteau nommés par Claude-François Denecourt. </b></span></span></p></div><div style="font-size: 14px; line-height: 250%; text-align: justify;"><p>La futaie du Gros Fouteau, <i>« déjà vieille au temps de François I<sup>er</sup> </i>», était encore riche d’arbres vénérables au milieu du XIXe siècle. <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2011/01/claude-francois-denecourt_30.html" target="_blank">Claude-François Denecourt</a>, l'inventeur des sentiers de la forêt, donna un nom à un grand nombre de ces arbres remarquables qu'il surnommaient affectueusement ses <i>« vénérables burgraves »</i>. <i>Les Burgraves</i> est le titre d'une pièce de Victor Hugo (1843) qui raconte les péripéties de seigneurs du Rhin centenaires. Pour trouver les noms qu'il donna aux arbres remarquables du Gros Fouteau, Denecourt piocha dans son imagination et ses admirations, on trouve dans cette liste : vingt-deux écrivains, quinze peintres, quatre militaires, quatre philosophes, trois ministres, trois historiens, trois de ses amis, deux reines de France, deux dieux, une déesse, un héros, un empereur, un roi des Francs, un saint chrétien, une favorite, un personnage de vaudeville, un morceau de musique, un corsaire, un pirate, un gladiateur, un inventeur, un architecte, un ingénieur, un explorateur, un entomologiste, un acteur, un journaliste, un chansonnier, un sculpteur et un poète. Parmi tous ces noms, deux me sont inconnus : François Hardy et Martinus.</p></div><div style="text-align: justify;"><p> </p></div><div style="font-size: 14px; line-height: 250%; text-align: justify;"><p>Ces arbres étaient visibles entre 1850 (6<sup>e</sup> édition de l'Indicateur Denecourt) et 1876 (18<sup>e</sup> édition). Quatre-vingt huit noms furent donnés par Denecourt aux arbres remarquables du Gros Fouteau, principalement des chênes et quelques hêtres. Cette liste de noms ne correspond pas à quatre-vingt huit arbres distincts, certains furent débaptisés et renommés selon les éditions de son Indicateur. De 1850 à 1856, seules onze arbres portaient un nom. Lors de la 16<sup>e</sup> édition de son Indicateur, la plus complète, publiée en 1856, les noms d'arbres du Gros Fouteau subirent une inflation importante, soixante-sept portaient alors un nom. Lors de la dernière édition de l'Indicateur Denecourt, publié en 1876, un an après la mort du Sylvain, quarante-six arbres du Gros Fouteau portaient un nom. Charles Colinet, le continuateur de l’œuvre de Denecourt, réduisit considérablement cette longue liste et changea plusieurs noms des arbres les plus prestigieux du Gros-Fouteau. </p></div><div style="text-align: justify;"><p> </p></div><div style="font-size: 14px; line-height: 250%; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpko6EL0d6mmqgbfMGifgMSzYbPw-zFWNaOCm-0_TBC5FtxP6h5NSRokB4bg8Hrngiy_lbNZ53b2Sbo_8_BweSjNR0svZVyo7cg6YCvh2q-MBF2_duIrZb_35zVgXnNSRrlvtUqq5z1Ko/s1481/Carrefour_Louis-Philippe_CPA.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="929" data-original-width="1481" height="402" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpko6EL0d6mmqgbfMGifgMSzYbPw-zFWNaOCm-0_TBC5FtxP6h5NSRokB4bg8Hrngiy_lbNZ53b2Sbo_8_BweSjNR0svZVyo7cg6YCvh2q-MBF2_duIrZb_35zVgXnNSRrlvtUqq5z1Ko/w640-h402/Carrefour_Louis-Philippe_CPA.jpg" width="640" /></a></p></div><p><br /></p></div><div style="font-size: 14px; line-height: 250%; text-align: justify;"><p><span style="color: #e69138;"><span style="font-size: large;"><b>Du Carrefour Louis Philippe aux hauteurs de la Solle, route de la Reine.</b></span></span></p><p><br /><span style="color: #e69138;"><b>Le Spindler</b></span>, <i>très beau hêtre</i>. Louis-Pierre Spindler (1800-1889), peintre mort à Fontainbleau.<br /><span style="color: #e69138;"><b>Le Henri Walter</b></span>, <i>chêne de trois cents ans</i>. Henry Walter Bates (1825-1892), entomologiste britannique.<br /><span style="color: #e69138;"><b><span>Le Bartolomé</span>o</b></span>, <i>très beau hêtre</i>, Baccio della Porta, dit Fra Bartolomeo (1472-1517), peintre dont le Rosso fut l’élève. François I<sup>er</sup> possédait des tableaux du maître de Florence dont le célèbre Christ apparaissant à sainte Madeleine.<br /><span style="color: #e69138;"><b>Le Jean Cousin</b></span>, <i>hêtre superbe</i>. Jean Cousin (1522-1594), dit le Jeune pour le distinguer de son père Jean Cousin l’Ancien, tous deux peintres (v.1500-1560) de l’École de Fontainebleau.<br /><span style="color: #e69138;"><b>Le Frédéric Baur</b></span>, <i>très beau chêne qui dépasse trois siècle</i>. Chef de dessin à l'École d'application de l'artillerie et du génie de Fontainebleau. </p></div><div style="font-size: 14px; line-height: 250%; text-align: justify;"><p><span style="color: #e69138;"><b>Le Superb</b>e</span>, <i>« Tout aussitôt après ce rustique burgrave, nous allons aborder un carrefour d'où s'élève le Superbe, chêne des plus majestueux de la forêt, jadis : Bouquet de l’Impératrice. » </i>Ce chêne est , mort de sécheresse en 1901.<br /><span style="color: #e69138;"><b>Le Jean-Bart</b></span>, (1650-1702), corsaire célèbre pour ses exploits au service de Louis XIV. <br /><span style="color: #e69138;"><b>Le Daguerre</b></span>, <i>chêne divisé en deux belles tiges</i> (1853), <i>chêne qui dépasse trois siècle et qui est veuf de sa chère moitié</i> (1876). Louis Daguerre, (1787-1851), artiste et décorateur, inventeur du daguerréotype, pionnier de la photographie. Curieusement Denecourt écrit d’abord Daguerre (8<sup>e</sup> et 16<sup>e</sup> éditione datées de 1853 et 1855) puis Daguère dans la 18<sup>e</sup> édition de 1876.<br /><span style="color: #e69138;"><b>Le Nicolo del Abbate</b></span>, <i>chêne de quatre à cinq siècles</i>. Mentionné dès 1853 mais disparu en 1876. Niccolo dell'Abate (v.1510-1571) peintre italien de la Renaissance, mort à Fontainebleau. Denecourt n’écrit pas correctement son nom. <br /><span style="color: #e69138;"><b>Le Jules Romain</b></span>, <i>chêne de quatre cents ans, mais qui a perdu aussi la motié de lui-même</i>. Giulio Romano ou Jules Romain (v.1499-1546) peintre, architecte et décorateur italien, l’un des premiers artistes maniéristes de la Renaissance, élève favori de Raphaël. François I<sup>er</sup> appelle Giulio Romano à travailler pour lui, mais c’est l'un de ses collaborateurs, Le Primatice, qui répond et devient l'un des protagonistes de l'école de Fontainebleau aux côtés de Rosso.<br /><span style="color: #e69138;"><b>La loge de Robinson</b></span>, <i>chêne éventré et pouvant abriter un promeneur</i>. D’après le roman Robinson Crusoé de l’anglais Daniel Defoe publié en 1719. Denecourt donne le nom du plus célèbre des naufragé à une grotte du Long Rocher.<br /><span style="color: #e69138;"><b>L’Honoré Bonhomme</b></span>, <i>arbre bien droit, bien portant et superbement élancé, avec ses deux belles tiges sympathiquement rapprochés.</i> Historien, écrivain, dramaturge (1811-?) auteur de plusieurs ouvrages sur le célèbre chansonnier du XVII<sup>e</sup> siècle, Alexis Piron.<br /><span style="color: #e69138;"><b>L’Étienne Jamin</b></span>, écrivain, auteur de plusieurs ouvrages sur Fontainebleau dont « Quatre promenades dans la forêt de Fontainebleau, ou description physique et topographique de cette forêt royale. » publié en 1837.<br /><span style="color: #e69138;"><b>Le Pisano</b></span> (18<sup>e</sup> édition) ou <b>Bonano</b> (8<sup>e</sup> édition), <i>chêne colossal et penché, qui rapelle la tour de Pise et son architecte</i>. Bonanno Pisano est un sculpteur italien du XIIe siècle a qui on a longtemps attribué la réalisation des plans de la Tour de Pise. <br /><span style="color: #e69138;"><b>Le Lebrun</b></span>, Charles Le Brun (1619-1690), premier peintre de Louis XIV, directeur de l'Académie royale de Peinture et de Sculpture, et de la Manufacture royale des Gobelins. Chêne disparu dans la 18<sup>e</sup> édition de 1876.<br /><span style="color: #e69138;"><b>Chêne du Houx</b></span>, ainsi nommé à cause d’un houx qui s’est avisé de croître au millieu de la ramure très élevée de cet arbre.<br /><span style="color: #e69138;"><b>Le Girodet</b></span>, <i>chêne penché comme le Pisano</i>. Anne-Louis Girodet (1767-1824) peintre néoclassique, élève de David.<br /><span style="color: #e69138;"><b>L'Auguste Couder,</b></span> <i>dernier des très vieux chêne de la futaie</i>. Louis-Charles-Auguste Couder (1789-1873), peintre, lors de la restauration de la Galerie François I<sup>er</sup> au château de Fontainebleau, en 1834, Couder fourni le dessin illustrant la Nymphe de Fontainebleau, au milieu de la galerie. Denecourt donna le nom de Couder à un <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2014/08/le-bouquet-de-couder.html" target="_blank">hêtre remarquable </a>situé dans la Vallée de la Solle, cet arbre est toujours vivant.<br /><span style="color: #e69138;"><b>Le Picot</b></span>, chêne trois à quatre fois séculaire. François-Édouard Picot (1786-1868), peintre, élève de David. </p></div><div style="text-align: justify;"><p> </p></div><p></p></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWw_R6a1csYJRLSkc2N-1HdkQEtVZ7f-v132iU9szK0es0akgAUu83GWXj0DlH5lXCylBv_1zIyCQYsYpVwOLtX3eDBiX3x0TKIGAXrVjDHseQjjpTmc6qBLQXgL01WYYyXTp2ER1Vhtc/s1200/Rocher_Deux_S%25C5%2593urs_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="641" data-original-width="1200" height="342" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWw_R6a1csYJRLSkc2N-1HdkQEtVZ7f-v132iU9szK0es0akgAUu83GWXj0DlH5lXCylBv_1zIyCQYsYpVwOLtX3eDBiX3x0TKIGAXrVjDHseQjjpTmc6qBLQXgL01WYYyXTp2ER1Vhtc/w640-h342/Rocher_Deux_S%25C5%2593urs_Fontainebleau.jpg" width="640" /></a></p></div><div style="text-align: center;"><p><i>Lithographie tirée d'un <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2011/11/souvenir-de-fontainebleau.html" target="_blank">album genévrier</a> éditée par Denecourt, c.1860.</i></p><p><i> </i></p><div style="text-align: justify;"><p><b><span style="font-size: large;"><span style="color: #ffa400;">Du Rocher des deux sœurs au Carrefour Louis Philippe.</span></span></b></p><p><i>Les citations en italiques sont tirées des Indicateur Denecourt.</i></p><div style="font-size: 14px; line-height: 250%;"></div><p></p><p><i><br /></i></p><p><span style="color: #ffa400;"></span></p><div style="font-size: 14px; line-height: 250%;"><span style="color: #ffa400;"><b>Le Charles-Rivière</b></span>, <i>chêne de trois à quatre siècles</i>. Charles Rivière Hérard (1789-1850), officier haïtien de la guerre d'indépendance d'Haïti. Opposé à la dictature, il mène la révolution de 1843, chasse Jean-Pierre Boyer du pouvoir, proclame la République et se fait élire président de la République le 4 janvier 1844. Il est renversé par des révolutionnaires le 3 mai 1844 et exilé en Jamaïque où il meurt à l'âge de 63 ans.</div><p></p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Richelieu</b></span>, <i>vieux chêne tout courbé, tout penché, et grincheux</i>. Armand Jean du Plessis de Richelieu (1585-1642) ecclésiastique et homme d'État, pair de France et principal ministre de Louis XIII.<br /></p><p><span style="color: #ffa400;"><b>L’Ernest Bourges</b></span>, <i>joli hêtre bien droit, se terminant en bouquet</i>. Journaliste, historien, éditeur et directeur du journal l’Abeille de Fontainebleau (1828-1894).</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Florian,</b></span> Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794), est un auteur dramatique, romancier, poète et fabuliste.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Chardin</b></span>, <i>chêne de quatre cents ans</i>. Jean Siméon Chardin (1699-1779), peintre célèbre pour ses natures mortes et ses portraits aux pastels.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Charles Vincent</b><span style="color: black;">,</span></span> (1828-1888) est un chansonnier, goguettier, auteur et éditeur né à Fontainebleau.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Charles Coligny</b></span>, (1834-1874), homme de lettres et historien d’art, Secrétaire de rédaction de la revue L'Artiste de 1862 à 1870, auteur d’une célèbre histoire des principales sociétés chantantes et des biographies de chansonniers publiée en 1876.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Champollion-Figeac</b></span>, Jacques-Joseph Champollion, dit Champollion-Figeac (1778-1867) est un historien et bibliothécaire du château de Fontainebleau à partir de 1849. Son frêre cadet, Jean-François, est le célèbre égyptologue, déchiffreur des hiéroglyphes.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Genetet</b></span>, <i>arbre trois fois séculaire</i>. Nom inconnu. Cité comme homme de lettre par Denecourt dans le compte-rendu de sa souscription.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Franklin</b></span>, <i>chêne dont l’âge dépasse les trois cents ans.</i> Alfred Franklin (1830-1917) bibliothécaire, historien et écrivain.</p><p><b><span style="color: #ffa400;">Le Jolivard</span></b>, André Jolivard (1787-1851) est un peintre paysagiste victime accidentelle du coup d'État du 2 décembre 1851. Frappé d'une balle perdue au poignet alors qu'il ouvrait une fenêtre, il succombe du tétanos qui avait infecté sa blessure.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Pallas</b></span>, <i>dont la belle cime fut en grande partie déchirée et abattue par la foudre</i>. Pallas est un théonyme d'Athéna, déesse de la mythologie grecque, Minerve chez les romain, déesse de la sagesse, de la stratégie militaire, des artisans4, des artistes et des maîtres d'école.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Sylvain</b></span>, <i>géant plus formidable et plus intact. Lorsque j’ai baptisé ce colossal chêne, il y a trente ans, je ne savais pas que je l’appelais du nom qui, dix ans plus tard, me fut donné, sans quoi je l’aurais nommé autrement, assurément.</i> Sylvain fut le surnom donné à Claude-François Denecourt par l'écrivain Théphile Gautier.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Brizard</b></span>, <i>chêne de trois cents ans</i>. Jean-Baptiste Britard, dit Brizard (1721-1791), acteur français du XVIIIe siècle.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Brascassat</b></span>, <i>l’un des plus formidables</i>. Jacques Raymond Brascassat, (1805-1867), peintre animalier et paysagiste, habita Samois-Sur-Seine.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Gabriel Leroy</b></span>, <i>chêne de trois cents ans se divisant en deux belles tiges majestueusement élancées</i>. Historien et journaliste, bibliothécaire-archiviste de Melun, spécialiste de l’histoire du Gâtinais (1834-1908).</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Théophile Lhuillier</b></span>, <i>chêne respectable,</i> (1833-1904), historien et archéologue, président de la Société d'archéologie de Seine-et-Marne.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Lombard</b></span>, Henri-Édouard Lombard (1855-1929) sculpteur.</p><p><b><span style="color: #ffa400;">Le Martinus</span></b>, <i>d’au moins quatre cents ans, </i>nom inconnu.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>L’Émile Faure</b></span> (1826-1893), avocat et journaliste, a travaillé à la librairie Dentu. <br /></p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Léon Péclet</b></span>, <i>qui nous rappelle un ami dévoué et l’un des plus généreux collaborateurs de nos chers travaux.</i></p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Watteau</b></span>, Antoine Watteau, (1684-1721), peintre devenu célèbre par ses représentations de « fêtes galantes ».</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Van Spandonck</b></span>, Gérard van Spaendonck (1746-1822), est un peintre et graveur d'origine néerlandaise installé en France, spécialiste des peintures de fleurs. <br /></p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Barberousse</b></span>, Khizir Khayr ad-Dîn, dit « Barberousse », né vers 1466 dans l'île de Lesbos, mort le 4 juillet 1546, fut un corsaire Ottoman sous le règne de Soliman le Magnifique.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Shéridan</b></span>, Richard Brinsley Sheridan, (1751-1816), est un homme politique et dramaturge irlandais. </p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Casimir Delavigne</b></span>, (1793-1843) poète et dramaturge, encenseur de Napoléon Ier, membre de l’Académie française.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Léon Gozlan</b></span>, (1803-1866) est un écrivain, dramaturge, journaliste, célèbre pour son livre-souvenir sur Honoré de Balzac et intutulé Balzac en pantoufles, publié en 1856.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Charles Nodier</b></span>, (1780-1844) écrivain, académicien, on lui attribue une grande importance dans la naissance du mouvement romantique.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Châteaubriand</b></span>, <i>chêne d’environ six cents ans</i>. François-René de Chateaubriand (1768-1848), écrivain romantique et homme politique.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Fénelon</b></span>, François de Salignac de La Mothe-Fénelon dit Fénelon (1651-1715) homme d'Église, théologien et écrivain. Il tomba en disgrâce après la publication de son roman, Les Aventures de Télémaque (1699), considéré comme une critique de la politique de Louis XIV.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Voltaire</b></span>, <i>chêne le plus formidable de la futaie,</i> François-Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778), écrivain et philosophe, figure emblématique de la France des Lumières et de la lutte contre le fanatisme religieux.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Rousseau</b></span>,<i> frappé par la foudre qui lui a enlevé une de ces tiges</i>. Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) écrivain, philosophe et musicien genevois francophone.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Carolus Duran</b></span>, <i>chêne de trois cents ans</i>. Charles Émile Auguste Durand dit Carolus-Duran (1837-1917), est un peintre, parfois qualifié de « peintre mondain » car il est le portraitiste le plus apprécié par la haute société.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Michel Masson</b></span>, (1800-1883), écrivain, dramature, homme de théatre.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>L’Arthur de Circourt</b></span>, <i>nom qui nous rapelle un de nos fidèles et généreux collaborateurs.</i></p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Les Trois Hercules</b></span>, <i>géants les plus formidables de la forêt.</i><br /></p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Bison</b></span>, <i>au tronc tourmenté, bossu et à l’air grommelant.</i> Nom donné aux peintres de Barbizon. <br /></p><p><span style="color: #ffa400;"><b>L’Ésope</b></span>, écrivain grec légendaire du VIe siècle av. J.-C. à qui on a attribué la paternité de la fable.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Diogène,</b></span> Diogène de Sinope, philosophe grec mort en 327 av. J.-C., célèbre représentant de l'école cynique.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Tristan</b></span>, héros de la légende arthurienne de Tristan et Iseut, il est l'un des chevaliers de la Table ronde.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Montaigne</b></span>, Michel de Montaigne (1533-1592), écrivain, philosophe, humaniste et moraliste de la Renaissance, précurseur et fondateur des « sciences humaines et historiques » en langue française.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Saturne</b></span>, dieu de la religion romaine qui préside la période qui précède le solstice d'hiver, celle des Saturnales.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Malibran</b></span>, <i>chêne haut et bien élancé</i>. María-Felicia García, dite la Malibran, (1808-1836), artiste lyrique française d'origine espagnole.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Jazet</b></span>, <i>autre magnifique chêne</i>. Paul Léon Jazet (1848-1918), peintre de genre militaire et historique,<br />donateur à la souscription Denecourt.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Hardy</b></span>, <i>chêne colossal</i>. Nom inconnu.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Rustique</b></span>, <i>« Du pied de cet arbre imposant jetez un regard à quelque distance sur votre gauche et vous verrez encore quelques beaux débris de l'antique forêt de Biéra, entre autres les chênes d'Éléonore de Guyenne et d'Isabeau de Bavière, désignés par les numéros 98 et 99. Avant de quitter l'opulente futaie du Gros-Fouteau , disons qu'outre tous les magnifiques arbres que vous avez vus, il en existe une foule d'autres également dignes d'être mentionnés ce sont : l'Éléonore de Guyenne et l'Isabeau de Bavière. »</i> Éléonore de Guyenne, Aliénor d'Aquitaine (1122-1204), elle épouse successivement le roi de France Louis VII (1137), puis Henri Plantagenêt (1152), futur roi d'Angleterre Henri II.<br /></p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Isabeau de Bavière</b></span>, (vers1370-1422), reine de France, épouse de Charles VI.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Charles VII</b></span>, Charles Albert de Bavière, dit Charles VII (1697-1745), Empereur du Saint-Empire.<br />En 1725, il est présent à Fontainebleau pour le mariage de Louis XV et de Marie Leszczynska. </p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Dagobert</b></span>, Dagobert Ier, né vers 602/605, mort le 19 janvier 638 ou 639, est un roi des Francs de la dynastie mérovingienne.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Félibien</b></span>, André Félibien (1619-1695), est un architecte et écrivain.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>L’Helvéticus</b></span>, Claude-Adrien Schweitzer, latinisé en Helvétius, (1715-1771), est un philosophe et poète.<br />Sa pensée est présentée comme matérialiste et naturaliste déiste.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Lekain</b></span>, Henri-Louis Caïn, dit Lekain (1729-1778), est un acteur considéré comme l’un des plus grands tragédiens du XVIIIe siècle. Il fut découvert et soutenu par Voltaire. Un jour qu’il avait joué à la cour devant Louis XV, le roi dit de lui : « Cet homme m’a fait pleurer, moi qui ne pleure jamais. » Il fut le maître de Talma.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Kellerman</b></span>, François Christophe Kellermann (1735-1820), militaire et homme politique, participe à la bataille de Valmy en 1792 puis est Maréchal d'Empire et sénateur sous le premier Empire. Il se rallie ensuite à Louis XVIII qui le fait pair de France.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Masséna,</b></span> André Masséna, né Andrea Massena, duc de Rivoli et prince d'Essling, (1758-1817), général français de la Révolution et de l’Empire, élevé à la dignité de maréchal par Napoléon en 1804.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Lapérouse</b></span>, Jean-François de La Pérouse (1741-1788), officier de la Marine royale et explorateur, il est choisi pour diriger une expédition autour du monde visant à compléter les découvertes de James Cook dans l'océan Pacifique. Les deux frégates de l'expédition, la Boussole et l'Astrolabe, sont prises dans un cyclone au milieu de juin 1788, trois ans après leur départ de Brest. Les deux navires se brisent sur une barrière de corail de l'archipel des Vanikoro dans le Pacifique Sud et disparaissent corps et biens.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Macdonald</b></span>, Étienne Macdonald (1765-1840) duc de Tarente, général français de la Révolution et maréchal d'Empire.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Necker</b></span>, Jacques Necker (1732-1804), financier et homme politique genevois, ministre des Finances de Louis XVI.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Turgo</b></span>, Anne Robert Jacques Turgot, baron de l'Aulne (1727-1781), homme politique et économiste. Partisan des théories libérales, il est nommé secrétaire d’État à la Marine, puis contrôleur général des finances du roi Louis XVI.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Racine</b></span>, Jean Racine (1639-1699), dramaturge et poète, son œuvre passe pour avoir amené la tragédie classique à son « accomplissement » et son « harmonie » il est la figure du modèle classique français.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Saint-Hubert,</b></span> Hubert de Liège, (entre 656 et 658-727) saint chrétien, évêque de Tongres et de Maastricht. Chasseur passionné, il ne peut résister à sa passion un Vendredi saint et part seul traquer le cerf. Lors de cette chasse, il voit un cerf extraordinaire portant une croix lumineuse au milieu de ses bois. Une voix lui commande d'abandonenr la chasse et de se consacrer à Dieu. Il est le patron des chasseurs, des forestiers, des opticiens, des métallurgistes et des mathématiciens. Il est fêté par les chasseurs le 3 novembre.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Charles Baudelaire</b></span>, (1821-1867) poète, critique d'art, essayiste, traducteur. Une roche porte son nom au Long Rocher, sentier n°11 Est.</p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="color: #ffa400;"><b>Le Rosamonde</b></span>, ou Rosamunde, est une musique de scène composée par Franz Schubert en 1823 pour la pièce Rosamunde, princesse de Chypre de Helmina von Chézy.</span></p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Mirabeau</b></span>, Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau (1749-1791), écrivain, diplomate, journaliste et homme politique, figure de la Révolution Française.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Montesquieu</b></span>, Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu (1689-1755) penseur politique, précurseur de la sociologie, philosophe et écrivain des Lumières.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Schiller</b></span>, Friedrich von Schiller (1759-1805) poète et écrivain allemand.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Pagan</b></span>, Blaise François Pagan, comte de Merveilles (1604-1665) est un ingénieur militaire et maréchal de camp, théoricien de la fortification. On peut y voir aussi une allusion au mot latin paganus (païen) dans le sens de « non-chrétien » ce que Denecourt revendiquait être.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Walter-Scott</b></span>, (1771-1832) est un poète et écrivain écossais.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Shakespeare</b></span>, William Shakespeare (c. 1564-1616), poète et dramaturge anglais, considéré comme l'un des plus grands auteur de la culture anglaise.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>L’Agnès Sorel,</b></span> Agnès Sorel est née au début du XVe siècle, vers 1422 selon le père Anselme. Cette jeune dame noble, modeste servante de la maison angevine, est entre 1444 à 1449 la favorite du roi de France Charles VII, auquel elle donne quatre enfants. Elle est morte empoisonnée au mercure.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Spartacus</b></span>, gladiateur d'origine Thrace qui est à l'origine de la troisième guerre servile, le plus important soulèvement d'esclaves contre la République romaine, entre 73 et 71 av. J.-C.</p><p><span style="color: #ffa400;"><b>Le Fourchon</b></span>, <i>l’un des plus formidables de la futaie</i>. Il doit peut-être son nom à sa forme, un fourchon étant une des pointes de la fourche ou de la fourchette. Fourchon est un terme forestier qui désigne l'endroit d'où sortent les branches d'un arbre. Fourchon est aussi le nom d'un paysan, personnage de la comédie vaudeville Le panier de pêches par Henry de Kock et Philibert Audebrand, représentée pour la première fois au théâtre du Vaudeville, le 1er novembre 1857. <i><br /></i></p></div><p><i> </i></p></div><div style="text-align: justify;"><div style="font-size: 14px; text-align: justifyline-height: 250%;"><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><span style="color: #e69138;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdt80lExdi2QS6eateg5vj8-3ljNoe8sRUfl02LqR23OhDiTjEQzpCgcXPRP9yYkwED9WINcNA2Zx4t1K6bj8u99ea1Gj-htxhU8-ooxjrsJ1kBvpEDZEdfiQU6jq_kir9Thyphenhyphenrk3Y7TiU/s1592/Carrefour_Louis_Philippe_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1007" data-original-width="1592" height="404" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdt80lExdi2QS6eateg5vj8-3ljNoe8sRUfl02LqR23OhDiTjEQzpCgcXPRP9yYkwED9WINcNA2Zx4t1K6bj8u99ea1Gj-htxhU8-ooxjrsJ1kBvpEDZEdfiQU6jq_kir9Thyphenhyphenrk3Y7TiU/w640-h404/Carrefour_Louis_Philippe_Fontainebleau.jpg" width="640" /></a></span></span></p></div><p><span style="color: #e69138;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span></p></div><div style="text-align: justify;"><p><span style="color: #ffa400;"><span style="font-size: large;"><span><span><span><b>21 arbres nommés par Charles Colinet.</b></span></span></span></span></span></p></div><div style="text-align: justify;"><p><span style="color: #e69138; font-size: medium;"><span> </span></span></p></div><div style="text-align: justify;"><p><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><span style="color: #ffa400;"><span><b>Le Paul Fort</b></span></span>, (1872-1960) poète et dramaturge.</span></span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><span><span style="color: #ffa400;"><b>Le Théodore Gudin</b></span>,</span> (1802-1880) peintre, il fut le premier peintre de la Marine française.</span></span></span></p></div><div style="text-align: justify;"><p><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><span style="color: #ffa400;"><span><b>L’Auguste Barbier</b></span></span>, (1805-1882) poète, nouvelliste, mémorialiste, critique d'art et traducteur.</span></span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><span style="color: #ffa400;"><span><b>Le Jacquin</b></span></span>,
Albert Jacquin (?-1903) journaliste, proche de la droite nationaliste
et antidreyfusards, secrétaire de la revue antimaçonnique <i>À bas les tyrans</i>. Il participa à l’ouvrage <i>Enquête sur la monarchie</i> de Charles Maurras. </span></span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><span style="color: #ffa400;"><b><span>Le Paul Delaroche</span></b></span>, Hippolyte de la Roche, dit Paul Delaroche, (1797-1856), peintre d’histoire, élève de Gros.</span></span></span></p></div><div style="text-align: justify;"><p><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><span style="color: #ffa400;"><span><b>Le Circourt</b></span></span>, Anastasia Christine, comtesse de Circourt, (1808-1863) né à Moscou, elle tenait à Paris un salon célèbre.</span></span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><span style="color: #ffa400;"><span><b>Le Cossé-Brissac</b></span></span>,
Charles II de Cossé, duc de Brissac, (1550-1621), militaire qui
partiçipa aux guerres de religion du côté des ligueurs puis rejoignit le
camp d’Henri IV qui le fit maréchal de France.</span></span><span style="font-size: medium;"><span> </span></span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><span style="color: #ffa400;"><span><b>Le Barrias</b></span></span>,
Louis-Ernest Barrias (1841-1905) sculpteur, prix de Rome, il est
engagé sur le chantier de l'Opéra de Paris puis professeur à l'école des
beaux-arts de Paris.</span></span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><span style="color: #ffa400;"><span><b>Le Guise</b></span></span>, Claude de Lorraine, premier duc de Guise (1496-1550), compagnon d’arme de François I<sup>er</sup>,
il partiçipa à la bataille de Marignan. À son retour de captivité, le
roi lui offrit la charge de Grand Veneur. Une croix de la forêt porte
son nom.</span></span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><span style="color: #ffa400;"><span><b>Le Mayenne</b></span></span>, Charles de Mayenne (1554-1611), noble de la maison de Guise et chef militaire de la Ligue pendant les guerres de religion.</span></span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><span><span style="color: #ffa400;"><b>Le Henri III</b></span><span>,</span></span> (1551-1589) né à Fontainebleau, fils d’Henri II et de Catherine de Médicis. Il meurt assassiné par le moine Jacques Clément.</span></span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><span style="color: #ffa400;"><span><b>Le Larminat</b></span></span>,
Le baron Jean-Charles-Nicolas de Larminat (1777-1840), fut conservateur
de la forêt de Fontainebleau de 1815 à 1830 et maire de cette ville.
Une roche porte son nom sur le <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2017/12/le-grand-mont-chauvet.html" target="_blank">Sentier des Artistes</a>.</span></span><span style="font-size: medium;"><span> </span></span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><span style="color: #ffa400;"><span><b>Le Bois-d’Hyver</b></span></span>,
pendant un siècle des membres de la famille Marrier de Bois d’Hyver ont
occupé des postes importants dans l’administration forestière :
lieutenants de la maîtrise particulière sous l’Ancien Régime, puis
inspecteurs ou conservateurs. Pierre-Jean-Victor Marrier de Bois d’Hyver
(1752-1823), occupa cette charge jusqu’en 1815. De 1830 à 1848, sous la
monarchie de Juillet, c’est son fils, Achille Marrier de Bois d’Hyver
(1794-1874), qui était en fonction.</span></span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><span style="color: #ffa400;"><span><b>Le Sully-Prudhomme</b></span>,</span> René Armand François Prudhomme, dit Sully Prudhomme (1839-1907), poète et premier lauréat du Prix Nobel de littérature en 1901.</span></span><span style="font-size: medium;"><span> </span></span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><span style="color: #ffa400;"><span><b>Le Rouget-de-L’Isle</b></span></span>, Claude Joseph Rouget dit de Lisle (1760-1836), militaire, poète et dramaturge, il est l’auteur de <i>La Marseillaise</i>, écrite en 1792 pour l'Armée du Rhin à Strasbourg.</span></span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><span style="color: #ffa400;"><span><b>Le Louvois</b></span></span>,
François Michel Le Tellier, marquis de Louvois (1641-1691) homme
d'État, ministre de Louis XIV, surintendant des Bâtiments, il supervise
la construction du château de Versailles. Louvois est l’organisateur des
dragonnades, persécutions sanglantes dirigées contre les protestants.</span></span><span style="font-size: medium;"><span> </span></span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><span style="color: #ffa400;"><span><b>Le Louis XIV</b></span></span>,
dit Louis le Grand ou le Roi-Soleil (1638-1715) roi de France et de
Navarre, fils de Louis XIII et d’Anne d’Autriche. Son règne de 72 ans
est le plus long de l'histoire de France.</span></span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><span style="color: #ffa400;"><span><b>Le Colbert</b></span>,</span>
Jean-Baptiste Colbert (1619-1683), contrôleur général des finances de
Louis XIV, il n'aura de cesse de donner une indépendance économique et
financière à la France.</span></span><span style="font-size: medium;"><span> </span></span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><span style="color: #ffa400;"><span><b>Le Bossuet</b></span></span>,
Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), homme d'Église, prédicateur et
écrivain, célèbre pous ses sermons et oraisons. Il était le precepteur
du dauphin, fils de Louis XIV et membre de l'Académie française.</span></span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><span style="color: #ffa400;"><span><b>Le Mazarin</b></span></span>,
Jules Mazarin ou Giulio Mazzarino (1602-1661), diplomate et homme
politique, d'abord au service de la Papauté, puis des rois de France
Louis XIII et Louis XIV. Il succéda à Richelieu en tant que principal
ministre.</span></span><span style="font-size: medium;"><span> </span></span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><span style="color: #ffa400;"><span><b>Le Masillon</b></span></span>,
Jean-Baptiste Massillon (1663-1742), homme d'Église, évêque de Clermont
en Auvergne. Il avait une réputation de grand prédicateur à la cour de
Louis XIV. <br /></span></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span> </span></span><br /><br /></p></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><p><span style="color: #e69138;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjY9f1wdr5kHJ05q6tA6N5dIewHDZ_3VZUTaW8IAuYUIpeOWfbauPHaowI__6AYFVfq9eDpaWwzp5sy3HpbGtKRnAnXFbTUov4uPbxDVVg12FhwDizIaAjzFpgmPL0uARz9uv5ntaOcFE8/s1625/Gros_Fouteau_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1030" data-original-width="1625" height="406" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjY9f1wdr5kHJ05q6tA6N5dIewHDZ_3VZUTaW8IAuYUIpeOWfbauPHaowI__6AYFVfq9eDpaWwzp5sy3HpbGtKRnAnXFbTUov4uPbxDVVg12FhwDizIaAjzFpgmPL0uARz9uv5ntaOcFE8/w640-h406/Gros_Fouteau_Fontainebleau.jpg" width="640" /></a></span></span></p></div><p><span style="color: #e69138;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span></p><div style="text-align: justify;"><p><span style="color: #e69138;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span></p></div><div style="text-align: justify;"><p><span style="color: #e69138;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span></p></div><p></p></div>
</div><p></p></div></div>Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.comRoute des Ligueurs, 77300 Fontainebleau, France48.4208951 2.671650448.415199036289422 2.6630673311523436 48.426591163710583 2.6802334688476561tag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-52613951680201672892020-06-22T16:40:00.026+02:002023-04-26T13:21:40.731+02:00La croix du Calvaire<div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">La croix du Calvaire est située sur le <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2012/12/balade-le-long-du-sentier-denecourt-n2.html" target="_blank">sentier des Fontaines, Denecourt n°2. </a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiV1pjrYm1kLrPrQUVgp9hVsaBq37cVBc2fbObQqKxrTIM1Z-QijCtrMh3GvBZ6z5Qdd9Vj7Kt4QMpe6fxER1FA8OSsA_Mej0Z56MN1KEID26CKsOx_1XgNyiLyYrPHGu6N6MKEENRw9x3gQigeqPBbg0AXub-ebmqkakS-dj7BTvAbMbfEcl8tYTal/s1500/Calvaire_001.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Calvaire, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1003" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiV1pjrYm1kLrPrQUVgp9hVsaBq37cVBc2fbObQqKxrTIM1Z-QijCtrMh3GvBZ6z5Qdd9Vj7Kt4QMpe6fxER1FA8OSsA_Mej0Z56MN1KEID26CKsOx_1XgNyiLyYrPHGu6N6MKEENRw9x3gQigeqPBbg0AXub-ebmqkakS-dj7BTvAbMbfEcl8tYTal/w640-h428/Calvaire_001.jpg" width="640" /></a></div> </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Une première croix fut édifiée en 1697 et prit le nom de Calvaire. Vers 1731, cette croix fut remplacée par trois autres croix mises sous un abri. L’endroit, particulièrement vénéré des habitants de Fontainebleau, devint le lieu de processions régulières. En novembre 1793, quand la municipalité révolutionnaire décida de détruire toutes les croix de la forêt, un grand nombre d’opposants se rendirent au Calvaire. Les autorités furent obligées d’envoyer la troupe pour protéger les ouvriers de l’entrepreneur de maçonnerie Bonchalopin, chargés de la démolition. Quelque années plus tard, un des ouvriers ayant contribué à détruire les croix du Calvaire, un sans-culottes nommé Couthor, devint subitement aveugle. Certains virent le sort tragique de l'ouvrier comme une juste punition divine sanctionnant un geste sacrilège. L’infortuné Couthor fut réduit à la mendicité. On pouvait le rencontrer sur la route du pavé de Chailly, où il implorait la charité auprès des voyageurs, se repentant de son acte profane.</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiD-iAgniKpmGOxMS31pZA2St_q1VB0g6heeTWRTdJEw9e330QC8suwY0vk2_LgY8xWi9PnpULFn0vjGKu7K3s9r_Qz3lJ3w3WrLy_A-GAiZ25AJ66ks5wtLMD7wwYn8C-XBvXyGrWuRp2ETGsKKqa9xF1atbzX6GSrSlK3mrs02UhFEANph2q5ai0T/s1200/Calvaire_009.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Calvaire, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1200" data-original-width="956" height="530" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiD-iAgniKpmGOxMS31pZA2St_q1VB0g6heeTWRTdJEw9e330QC8suwY0vk2_LgY8xWi9PnpULFn0vjGKu7K3s9r_Qz3lJ3w3WrLy_A-GAiZ25AJ66ks5wtLMD7wwYn8C-XBvXyGrWuRp2ETGsKKqa9xF1atbzX6GSrSlK3mrs02UhFEANph2q5ai0T/w422-h530/Calvaire_009.jpg" width="422" /></a></div><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Les croix du Calvaire furent relevées et inaugurées le 19 juin 1825, lors d’une procession solennelle suivie par de nombreux fidèles. Malgré la malédiction qui s’était abattue sur le pauvre Couthor, les troix croix furent de nouveau détruites en 1831 car considérées comme « nuisibles au maintien de l’ordre public ». On conserva la structure de la toiture sous laquelle les croix étaient abritées. En 1838, la croix actuelle fut érigée par M. Lefébure, maçon à Fontainebleau, sous la direction de M. Dubreuil, architecte du château. Faite d’un seul bloc de grès, elle coûta la somme de 2352 francs-or. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkfWNrhKR_HsOKEpT1G2thVR_qEa2LbvAkbpiwiJ0ZW2Sx8wWUBXrZEFZcDCi4rY4XZZKyPj8H6HmFIZsdvbxXMAmCIVMr7NXt7GnHkBEexbDlf94uajntX6IdXIcT-2eUUVfpFqb7Z5hffAMCaxOS3bH4-qJ64J2PDdWADEK-IRiMM6L_TE7Zwz7t/s1200/Calvaire_010.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Calvaire, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1200" data-original-width="833" height="617" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkfWNrhKR_HsOKEpT1G2thVR_qEa2LbvAkbpiwiJ0ZW2Sx8wWUBXrZEFZcDCi4rY4XZZKyPj8H6HmFIZsdvbxXMAmCIVMr7NXt7GnHkBEexbDlf94uajntX6IdXIcT-2eUUVfpFqb7Z5hffAMCaxOS3bH4-qJ64J2PDdWADEK-IRiMM6L_TE7Zwz7t/w428-h617/Calvaire_010.jpg" width="428" /></a></div><br /><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">La croix domine un vaste panorama donnant sur Avon et Fontainebelau. Le sylvain <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2011/01/claude-francois-denecourt_30.html" target="_blank">Claude-François Denecourt</a> écrit dans son indicateur daté de 1850 : <i>« Ce point culminant est le Calvaire. De là vous dominez presque à pic la vallée et les bois au millieu desquels la ville de Fontainebleau paraît baignée comme un lac entouré de hautes falaises ».</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf-_i237ZuDdxeHnSvy5vK2-s1fClmeU5b7b3ICC6trDIgki95Huzo2L_7L3B639HQb9h7NaFsZCgv3sFKcPwYJ4gOaXwr3sYKITwESbUv9z2MFm-U3MVByVkmu-RC2ELlPhAtoPCawWmVuC5WXr6-ktowsyHI1qlFXLJV-tu1_-dWWhq-70AkxG1R/s1500/Calvaire_012.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Calvaire, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="912" data-original-width="1500" height="390" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf-_i237ZuDdxeHnSvy5vK2-s1fClmeU5b7b3ICC6trDIgki95Huzo2L_7L3B639HQb9h7NaFsZCgv3sFKcPwYJ4gOaXwr3sYKITwESbUv9z2MFm-U3MVByVkmu-RC2ELlPhAtoPCawWmVuC5WXr6-ktowsyHI1qlFXLJV-tu1_-dWWhq-70AkxG1R/w640-h390/Calvaire_012.jpg" width="640" /></a></div> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Au début du XXe siècle, juste derrière la croix du Calvaire, se trouvait un kiosque à musique dénommé l’Abri du Touring Club. Il y avait aussi une buvette où l’on pouvait boire de la bière, de la limonade et consommer des gâteaux. Dans les années 1970, l’endroit était le rendez-vous favori des motards de la région, puis la route de la reine Amélie fut fermée à la circulation. <br /> <br />Le 2 juin 1837, profitant d'une belle après-midi, quelques jour après le mariage de son fils Ferdinand-Philippe au château de Fontainebleau, le roi Louis-Philippe et sa famille se promène en caléche en forêt. Arrivée au Calvaire, la famille royal met pied à terre pour admirer la vue qui se déploie de ce belvédère. Un orcheste s'est installé tout près de la croix, une musique s'élève, c'est un air de l'opéra <i>Zampa</i>, créée en 1931 par le compositeur Ferdinand Hérold. Le roi et sa famille se réjouissent de cet aimable attention, l'orchestre est celui du 4e régiment de hussards, commandé par le colonel Brack, un proche du roi. </div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhek-9zxQRcS_vgnopiz_2DIx8_Iv53gaqemDTZG3VeiWHt7sAkVfSofa95fpwX0t2_mmD2qA_Y2YpcZVrVgOquY4b-JV8kHw0xZFyN4qnqOEMNvKIpich4_FJPISaxrp_pAOisSsK0DWUkvegPk2MAEWzhqsXuXhC7QKLks1HWTjqa4BAr7lBGezll/s1584/Calvaire_01.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Calvaire, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1004" data-original-width="1584" height="406" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhek-9zxQRcS_vgnopiz_2DIx8_Iv53gaqemDTZG3VeiWHt7sAkVfSofa95fpwX0t2_mmD2qA_Y2YpcZVrVgOquY4b-JV8kHw0xZFyN4qnqOEMNvKIpich4_FJPISaxrp_pAOisSsK0DWUkvegPk2MAEWzhqsXuXhC7QKLks1HWTjqa4BAr7lBGezll/w640-h406/Calvaire_01.JPG" width="640" /></a></div><br /><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: center;"><br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Dans un livre publié en 1895, Charles Colinet raconte une étrange anedocte personnelle :<i> « Il y a quelque vingt ans, me trouvant au Calvaire, à contempler Fontainebleau, couché dans l’admirable panorama qui lui sert de cadre, j’aperçus, tout à coup, sur ma droite, une grosse roche qui paraissait s’élever en venant doucement vers moi. Intrigué fortement, j’écarquillai les yeux, croyant à un tremblement de terre ou a une dislocation du sol. Petit à petit, la roche montait toujours, s’arrêtait un instant, repartait ensuite, à ma grande stupéfaction. Je ne découvris la clef de l’énigme que lorsque la masse aérienne fut à la hauteur de mon regard ; alors, j’aperçus qu’elle avait pour appui la tête d’un homme agenouillé qui récitait des prières, tout en la soutenant de ses mains. Je reconnus enfin que c’était un pelérin de la localité qui s’était imposé la dure pénitence de gravir sur les genoux, la pente abrupte du Calvaire, en portant, sur sa tête, un énorme éclat de grès. C’est le cas de répéter que la foi soulève les montagnes ».</i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">La Croix du Calvaire est située route forestière du Calvaire, parcelles 386 et 387.<br /></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;">Coordonnées géographiques : <a href="https://www.google.fr/maps/place/48%C2%B025'10.7%22N+2%C2%B042'53.1%22E/@48.4196389,2.7125613,17z/data=!3m1!4b1!4m5!3m4!1s0x0:0x5ed1c253699134a3!8m2!3d48.4196389!4d2.71475?hl=fr" target="_blank">48°25'10.7"N 2°42'53.1"E </a><i></i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><a href="https://www.fontainebleau-photo.fr/2023/04/histoire-des-croix-de-la-foret-de.html" target="_blank">Histoire des Croix de la forêt de Fontainebleau<i><br /></i></a></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><i> </i></div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><i><div style="font-size: 16px; line-height: 250%; text-align: justify;"><div style="text-align: left;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxKeUfPm2N1z4adhLExlXT_qubFe5T-b6X-0EXwfEQYDKD_6n6XVAh_i_aCdiV7g-p-mZ85SZACMzJYCiLVcKQ5dxK5dXqITcVL-cIxHBGqCNzLaZ8g9iMrJkb5aMbrHM8VITufGMesBsytsZ5Ojhhy9hb5zv0ur-Zu6ptlx4YoAtui4oLBdiOi6EJ/s1535/Croix_Calvaire.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Calvaire, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1009" data-original-width="1535" height="420" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxKeUfPm2N1z4adhLExlXT_qubFe5T-b6X-0EXwfEQYDKD_6n6XVAh_i_aCdiV7g-p-mZ85SZACMzJYCiLVcKQ5dxK5dXqITcVL-cIxHBGqCNzLaZ8g9iMrJkb5aMbrHM8VITufGMesBsytsZ5Ojhhy9hb5zv0ur-Zu6ptlx4YoAtui4oLBdiOi6EJ/w640-h420/Croix_Calvaire.jpg" width="640" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikB8PRBWRwT9o1mGMcNCouf73J3fwm9fcZhKKfGIda0yNDbChyfXUUQBptvQ2hIr8C4kAvZ8hp64Ckz208xCppzet_UdiXTgO578U98c-GEJ3w4vIkwDHPD0-y9p1o12tJs7gv6a1Jxqs/s1500/Calvaire_004.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Calvaire, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikB8PRBWRwT9o1mGMcNCouf73J3fwm9fcZhKKfGIda0yNDbChyfXUUQBptvQ2hIr8C4kAvZ8hp64Ckz208xCppzet_UdiXTgO578U98c-GEJ3w4vIkwDHPD0-y9p1o12tJs7gv6a1Jxqs/w640-h428/Calvaire_004.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgw3Txai2Vx8cKcMUA3DovNn6oWOuoWM9-JL_S3SCWxhGa2JX8ZD_UuAM9G24x42k27sslE6ctouTdF8DDJGAAkaEC1G5LYjpQk3aHbFxHLklNVTveV3GHXQlJayWnylkA6fp1rnjSq5OI/s1500/Calvaire_005.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Calvaire, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgw3Txai2Vx8cKcMUA3DovNn6oWOuoWM9-JL_S3SCWxhGa2JX8ZD_UuAM9G24x42k27sslE6ctouTdF8DDJGAAkaEC1G5LYjpQk3aHbFxHLklNVTveV3GHXQlJayWnylkA6fp1rnjSq5OI/w640-h428/Calvaire_005.jpg" width="640" /></a></div><i><br /></i></i></div><div style="text-align: justify;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz4NeM-GJ4SUlfpND0GEySmwoU-lS2E1UEMsbShQTjqpVpeBbS6sLJFAun0nafaeZpWoOkIQ3FKs5kY0AS_ikaYpPDBvjw7CYuhasD623dR54jaBLwztbHBJ1nxmxlsXBDGiIyQ5sy1Ig/s1500/Calvaire_006.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Calvaire, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz4NeM-GJ4SUlfpND0GEySmwoU-lS2E1UEMsbShQTjqpVpeBbS6sLJFAun0nafaeZpWoOkIQ3FKs5kY0AS_ikaYpPDBvjw7CYuhasD623dR54jaBLwztbHBJ1nxmxlsXBDGiIyQ5sy1Ig/w640-h428/Calvaire_006.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdrZlt9uKCEWK_5lC_loTuZ_rkpkfOTGHGTF0UYG5yUYaO1aS0YHKB8O78R6Gqi3aKP5wWBQ1KfESd9lMdnmqD-RLO65X-dK20RV-v1yrrfE6zXkzeGfkjX7KceWn5vclrxPKJ7uG2cxo/s1500/Calvaire_007.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Calvaire, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdrZlt9uKCEWK_5lC_loTuZ_rkpkfOTGHGTF0UYG5yUYaO1aS0YHKB8O78R6Gqi3aKP5wWBQ1KfESd9lMdnmqD-RLO65X-dK20RV-v1yrrfE6zXkzeGfkjX7KceWn5vclrxPKJ7uG2cxo/w640-h428/Calvaire_007.jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4ayeJarsJ_r5zfGnPR4D-uk3HoFES92-Ef16OJCiAnTOy0wZJUR7HGh-HrSFUdKRUjrRr6bqUnJBzIF98FHSv7_-y4JP3bzj33zxW3M3P4UVptQzZMmIGDF1T8rCBlwy5LP5f8GflJ3o/s1140/Croix_Calvaire_020.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Calvaire, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1140" data-original-width="829" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4ayeJarsJ_r5zfGnPR4D-uk3HoFES92-Ef16OJCiAnTOy0wZJUR7HGh-HrSFUdKRUjrRr6bqUnJBzIF98FHSv7_-y4JP3bzj33zxW3M3P4UVptQzZMmIGDF1T8rCBlwy5LP5f8GflJ3o/w466-h640/Croix_Calvaire_020.jpg" width="466" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjg3zRN5T5olLJh2eP6nnNZQO19MDFkLPVnqUga5Y8WGM5w0pVLQTPnSD5DCADrqKyfXU_MzTnEgbmelaQ02bJmcPXMoi1PjgIjqDeRs6OcUvUck-K9GoBtKsmkjM94TVH-3tU6J2e1OZU/s1527/Croix_Calvaire_Fontaienbleau.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Calvaire, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="979" data-original-width="1527" height="410" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjg3zRN5T5olLJh2eP6nnNZQO19MDFkLPVnqUga5Y8WGM5w0pVLQTPnSD5DCADrqKyfXU_MzTnEgbmelaQ02bJmcPXMoi1PjgIjqDeRs6OcUvUck-K9GoBtKsmkjM94TVH-3tU6J2e1OZU/w640-h410/Croix_Calvaire_Fontaienbleau.jpg" width="640" /><b> </b></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjg3zRN5T5olLJh2eP6nnNZQO19MDFkLPVnqUga5Y8WGM5w0pVLQTPnSD5DCADrqKyfXU_MzTnEgbmelaQ02bJmcPXMoi1PjgIjqDeRs6OcUvUck-K9GoBtKsmkjM94TVH-3tU6J2e1OZU/s1527/Croix_Calvaire_Fontaienbleau.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><b> </b></a><b> </b><span style="font-size: large;"><b> </b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b>Grand point de vue de la croix du Calvaire.</b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><br /></i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjg3zRN5T5olLJh2eP6nnNZQO19MDFkLPVnqUga5Y8WGM5w0pVLQTPnSD5DCADrqKyfXU_MzTnEgbmelaQ02bJmcPXMoi1PjgIjqDeRs6OcUvUck-K9GoBtKsmkjM94TVH-3tU6J2e1OZU/s1527/Croix_Calvaire_Fontaienbleau.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioRCsB_lbtIdam1u53it13k0Nwcs35da34jOiVoPSgg47IzTeNPHgqhKngxRTnzUd1tnPHUUulNnmf6suMFbJEU3hSpcJV9iR7j94T14lWLgQDuKAiM5JRryWSv3S7EtbUpMJorM4_P-A/s1500/Point_de_vue_Calvaire_Fontainebleau_01.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Calvaire, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioRCsB_lbtIdam1u53it13k0Nwcs35da34jOiVoPSgg47IzTeNPHgqhKngxRTnzUd1tnPHUUulNnmf6suMFbJEU3hSpcJV9iR7j94T14lWLgQDuKAiM5JRryWSv3S7EtbUpMJorM4_P-A/w640-h428/Point_de_vue_Calvaire_Fontainebleau_01.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnRd0WJ6zlUQvqWJBmP1lLOcP4J6Xu6ATHAHqpPbx0kMNkLndiUV58AnzAEy-3plXQJH1s0KPjwg9BeGCxL2MMhuEaNQM2goV82ZM4Z38xzK6pglf5rjdTbFctS77czb6GvL-PK95lLck/s1500/Point_de_vue_Calvaire_Fontainebleau_02.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Calvaire, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnRd0WJ6zlUQvqWJBmP1lLOcP4J6Xu6ATHAHqpPbx0kMNkLndiUV58AnzAEy-3plXQJH1s0KPjwg9BeGCxL2MMhuEaNQM2goV82ZM4Z38xzK6pglf5rjdTbFctS77czb6GvL-PK95lLck/w640-h428/Point_de_vue_Calvaire_Fontainebleau_02.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4L8rB1TFNjcX_0pN7nGkf9n48r5IIoW1TCN-sJKSqLxQpvk9nuebKmnHyTcvKLrW0IpOJlELWLf93bg65p4Xs8CUgf1l1RUqeFRWE9h-uQEsGIQdI9Mheb4_PWsTXX8Pi6YZUnPn35Jw/s1500/Point_de_vue_Calvaire_Fontainebleau_03.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Calvaire, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4L8rB1TFNjcX_0pN7nGkf9n48r5IIoW1TCN-sJKSqLxQpvk9nuebKmnHyTcvKLrW0IpOJlELWLf93bg65p4Xs8CUgf1l1RUqeFRWE9h-uQEsGIQdI9Mheb4_PWsTXX8Pi6YZUnPn35Jw/w640-h428/Point_de_vue_Calvaire_Fontainebleau_03.jpg" width="640" /></a></div><i></i></div><div style="text-align: justify;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCz5rpE6KskXXH9v0fLQ_J1PTziX0o9bujzwSmGhQNkiIhNsiJFgx0xrF9OjqhzfjzO8upNYEzLEkGYN6SaQk4QGWXRTmREqa83dgZdGbRBsE2oqGKpkoRM27lKrHF2OIg7s3gaa7YUeQ/s1500/Point_de_vue_Calvaire_Fontainebleau_04.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Calvaire, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCz5rpE6KskXXH9v0fLQ_J1PTziX0o9bujzwSmGhQNkiIhNsiJFgx0xrF9OjqhzfjzO8upNYEzLEkGYN6SaQk4QGWXRTmREqa83dgZdGbRBsE2oqGKpkoRM27lKrHF2OIg7s3gaa7YUeQ/w640-h428/Point_de_vue_Calvaire_Fontainebleau_04.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWMqTnajK1hzaXUaLJqfzcpjbC2zf1SdFsLSm9PBuMEuVvVEZrupnD_ElU3l0ni8Jn8M9eHYISlJKG1ygDbK8_YLmPjeuAVbgI11k9Jjqa4dr8lf3qUDthntxZ3v1vrrG2EkpdrR6BSyU/s1500/Point_de_vue_Calvaire_Fontainebleau_05.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Calvaire, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWMqTnajK1hzaXUaLJqfzcpjbC2zf1SdFsLSm9PBuMEuVvVEZrupnD_ElU3l0ni8Jn8M9eHYISlJKG1ygDbK8_YLmPjeuAVbgI11k9Jjqa4dr8lf3qUDthntxZ3v1vrrG2EkpdrR6BSyU/w640-h428/Point_de_vue_Calvaire_Fontainebleau_05.jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEho2CE0TXi4UIHw_zfyg_dwwHR1cKGGt0kmKt0aeBJlfJ1ysJXKm0js4nMe5sXtpOyuNJX2Xk1H-nG1qO_Uwvd45MG5LRt5NIe3OvbWft_fX-bMSMEf5uIOiacOf0EIt1AxDiufALoKqKY/s1500/Point_de_vue_Calvaire_Fontainebleau_06.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Calvaire, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEho2CE0TXi4UIHw_zfyg_dwwHR1cKGGt0kmKt0aeBJlfJ1ysJXKm0js4nMe5sXtpOyuNJX2Xk1H-nG1qO_Uwvd45MG5LRt5NIe3OvbWft_fX-bMSMEf5uIOiacOf0EIt1AxDiufALoKqKY/w640-h428/Point_de_vue_Calvaire_Fontainebleau_06.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrNsoxV-iwAuO_PqvxHTf8FFgi1c0HOK5zaghjK1o6GPg1VM4z_K3es5g4CjqiZwIJ-GroKT_A3mFbD6rcnEwV75t55pYVdwmbsQOSN69EdLIdR7e4nBKnXiGCkslVnQhNOJt8z-_7ZFI/s1500/Point_de_vue_Calvaire_Fontainebleau_07.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Croix du Calvaire, forêt de Fontainebleau" border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrNsoxV-iwAuO_PqvxHTf8FFgi1c0HOK5zaghjK1o6GPg1VM4z_K3es5g4CjqiZwIJ-GroKT_A3mFbD6rcnEwV75t55pYVdwmbsQOSN69EdLIdR7e4nBKnXiGCkslVnQhNOJt8z-_7ZFI/w640-h428/Point_de_vue_Calvaire_Fontainebleau_07.jpg" width="640" /></a></div></i><br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqIlFdZ1fYIESZKGO-64mxWam3G4FHuZWXNEi1YWBLa4gDZX1HlIjbSuoOrdqZsuVNiErZ8-IIYC9MeP7MCdswawd3jVOy19myNaiHARxa1CjSS6wanjSTGFdB6UF5m11U4fZtSTAjxgHz9nEQ8efEj4RzCpJ5mYAuV8Nms0auBg82GBML62W8qN9s/s1500/Croix_Calvaire_Fontainebleau.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqIlFdZ1fYIESZKGO-64mxWam3G4FHuZWXNEi1YWBLa4gDZX1HlIjbSuoOrdqZsuVNiErZ8-IIYC9MeP7MCdswawd3jVOy19myNaiHARxa1CjSS6wanjSTGFdB6UF5m11U4fZtSTAjxgHz9nEQ8efEj4RzCpJ5mYAuV8Nms0auBg82GBML62W8qN9s/w640-h428/Croix_Calvaire_Fontainebleau.jpg" width="640" /></a></div>
<br /></div><br /></i></div></div></i></div>Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.com77300 Fontainebleau, France48.404675999999988 2.7016220.094442163821142 -32.45463 76.714909836178833 37.85787tag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-64070335948664170582020-06-22T13:25:00.008+02:002020-06-22T14:11:52.710+02:00La mare aux Pigeons<div style="line-height: 18pt; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">
La mare aux Pigeons c'est une grande mare et un ensemble de plusieurs autres dont la plupart sont à sec l'été sauf la principale qui est quasiment toujours en eau. Ces mares se situent sur le <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2012/05/franchard-sentier-denecourt-n7.html" target="_blank">sentier des Gorges de Franchard. </a>Cliquez sur les images pour les agrandir et les faire défiler.</span></div><div style="line-height: 18pt;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjF4M4OYXfjDaqpUj4Uh8tOi153csBbcXfoS1ufL3KlW65Hhyh3euzwMLwi5m_hH17wUSZR4IkrSyUdh6kyGsOO7XLXWwcrq_qXbSxLtbNeOtlXTdX1MUHPg827HZTOXIpC3OW0ucFafLE/s1500/Mare_Pigeons_0025.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjF4M4OYXfjDaqpUj4Uh8tOi153csBbcXfoS1ufL3KlW65Hhyh3euzwMLwi5m_hH17wUSZR4IkrSyUdh6kyGsOO7XLXWwcrq_qXbSxLtbNeOtlXTdX1MUHPg827HZTOXIpC3OW0ucFafLE/w640-h428/Mare_Pigeons_0025.jpg" width="640" /></a></div><div style="line-height: 18pt;"><br /><span style="font-family: inherit;"></span></div><div style="line-height: 18pt;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL0lTphaq0rt3Ezl8uCsuYj5MrecX99-dOv2sbTBo7kdJTHzU4KbxNrqWofyn7EkpHv0JovwpOhQzGLnloXlabwBRI98FpgcUYrh2S9QHAQS0KdzjAuwGAIj325CPngK1B67Vj8ozq3Xc/s1500/Mare_Pigeons_0001.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL0lTphaq0rt3Ezl8uCsuYj5MrecX99-dOv2sbTBo7kdJTHzU4KbxNrqWofyn7EkpHv0JovwpOhQzGLnloXlabwBRI98FpgcUYrh2S9QHAQS0KdzjAuwGAIj325CPngK1B67Vj8ozq3Xc/w640-h428/Mare_Pigeons_0001.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZekpDRqRL4kqsNCQ20rFSyxthggCkBnG3NJ8WF-wvQ9lkY71LCnzBVWGKQVVymkk8Z6A7VfGeE51PcbMLFItPLpJlC3-0xGiVkaVuL_TtHcK8zu4rNkm8SmPR1nLZqmgqRHdmVw5hZGY/s1500/Mare_Pigeons_0007.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZekpDRqRL4kqsNCQ20rFSyxthggCkBnG3NJ8WF-wvQ9lkY71LCnzBVWGKQVVymkk8Z6A7VfGeE51PcbMLFItPLpJlC3-0xGiVkaVuL_TtHcK8zu4rNkm8SmPR1nLZqmgqRHdmVw5hZGY/w640-h428/Mare_Pigeons_0007.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi18btXWSu9PuLe4pZKRhQfhiZAthb3_WiZz7UPScFjV_2HAXsM-LhJCF2KyLh9GtA2ju6qfnFCoFqccEGnkNmXPUFQNPqdLL2hLXl_5QX9N6MRO_EeQgeDV2vwjnhp_2sElEJSLnOJ9Gg/s1500/Mare_Pigeons_0008.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi18btXWSu9PuLe4pZKRhQfhiZAthb3_WiZz7UPScFjV_2HAXsM-LhJCF2KyLh9GtA2ju6qfnFCoFqccEGnkNmXPUFQNPqdLL2hLXl_5QX9N6MRO_EeQgeDV2vwjnhp_2sElEJSLnOJ9Gg/w640-h428/Mare_Pigeons_0008.jpg" width="640" /></a></div><div style="line-height: 18pt;"><br /></div><div style="line-height: 18pt;"><br /></div><div style="line-height: 18pt;"><br /></div><div style="line-height: 18pt;"><br /></div><div style="line-height: 18pt;"><br /></div><div style="line-height: 18pt;"><br /></div><div style="line-height: 18pt;"><br /></div><div style="line-height: 18pt;"><br /></div><div style="line-height: 18pt;"><br /></div><div style="line-height: 18pt;"><br /></div><div style="line-height: 18pt;"><br /></div><div style="line-height: 18pt;"><br /></div><div style="line-height: 18pt;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjD27NpSgh82fICAtjQO1n-ToOWxeftbkcNmrJjkGqXciVVhueRsMLVq1eG9HBSKfwV5VuwCmOtWfhTUU5TiK4hJgvwzY_Jwc9bPYJCcuvZRUdzZtSkNSgpy33Y9Y5pdcuAIXLlv58QGk/s1500/Mare_Pigeons_0009.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjD27NpSgh82fICAtjQO1n-ToOWxeftbkcNmrJjkGqXciVVhueRsMLVq1eG9HBSKfwV5VuwCmOtWfhTUU5TiK4hJgvwzY_Jwc9bPYJCcuvZRUdzZtSkNSgpy33Y9Y5pdcuAIXLlv58QGk/w640-h428/Mare_Pigeons_0009.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-HrNSuE2UIgUC5NQoHOz3b34i6FG012axZXd02dfgLnfZvZSWHeqOXlu3H2KdGWd0CklvRFYmIZfQ0o2g69Rr7sRioNNuqBbKNoe9qq41SEznqjG1yykMRbGW9weFeDlOx0ICsuM97ps/s1500/Mare_Pigeons_0011.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-HrNSuE2UIgUC5NQoHOz3b34i6FG012axZXd02dfgLnfZvZSWHeqOXlu3H2KdGWd0CklvRFYmIZfQ0o2g69Rr7sRioNNuqBbKNoe9qq41SEznqjG1yykMRbGW9weFeDlOx0ICsuM97ps/w640-h428/Mare_Pigeons_0011.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjITaoW0msxUaYdZv277cxYdUsmwTRxpV_1a68t_MRSb7b51iiOeR_AqkydYTIl6_cAvSDDAGt0pW_O-nk7aS4owTDYnzOiHsTQ7eJ1IERiWM6pFu3_vXpg3rIPkQCxmWkBDLyVwENE4XE/s1500/Mare_Pigeons_0012.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjITaoW0msxUaYdZv277cxYdUsmwTRxpV_1a68t_MRSb7b51iiOeR_AqkydYTIl6_cAvSDDAGt0pW_O-nk7aS4owTDYnzOiHsTQ7eJ1IERiWM6pFu3_vXpg3rIPkQCxmWkBDLyVwENE4XE/w640-h428/Mare_Pigeons_0012.jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzxIux6wcly4VKjt58B059GHvn1UzI1_8t-1BMVIPqNdR9V8UL6ex79u-wrfkYwNOB7cu_VADGjcUKf-5GZt_wuMNQbjWKKLjMnN3J9R6YQWLTBaVMM_lWgCrHvOy-vz3wc_3UNsIpTU0/s1500/Mare_Pigeons_0013.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzxIux6wcly4VKjt58B059GHvn1UzI1_8t-1BMVIPqNdR9V8UL6ex79u-wrfkYwNOB7cu_VADGjcUKf-5GZt_wuMNQbjWKKLjMnN3J9R6YQWLTBaVMM_lWgCrHvOy-vz3wc_3UNsIpTU0/w640-h428/Mare_Pigeons_0013.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9FYhuR46yUzzlkNMAd-sCNbIzvXitMwKHv71cI3g0cU4I1w3lC2s5roOq1pZq60sc-ZBvQBEynidW1qURpeY2-Svo9m6ZFhofB3XTIm6Z07sW03W9He41cEVgJSmTHCVu8erdsykYgQA/s1500/Mare_Pigeons_0015.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9FYhuR46yUzzlkNMAd-sCNbIzvXitMwKHv71cI3g0cU4I1w3lC2s5roOq1pZq60sc-ZBvQBEynidW1qURpeY2-Svo9m6ZFhofB3XTIm6Z07sW03W9He41cEVgJSmTHCVu8erdsykYgQA/w640-h428/Mare_Pigeons_0015.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_4LQknhsCn4haKguOS7gZpO4zIgYKHw-Fm_OnaDUlEZw7-r_pC6OzKIZrT1kDaRyN51m6EElKgkoX6JRjsdwzjS3wtpNvik-YLgC5-HhqngvbcpvFb4M-GrfRaVMEsUzFgCaMPDWUpI8/s1500/Mare_Pigeons_0016.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_4LQknhsCn4haKguOS7gZpO4zIgYKHw-Fm_OnaDUlEZw7-r_pC6OzKIZrT1kDaRyN51m6EElKgkoX6JRjsdwzjS3wtpNvik-YLgC5-HhqngvbcpvFb4M-GrfRaVMEsUzFgCaMPDWUpI8/w640-h428/Mare_Pigeons_0016.jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjN2Wnc1-AoLoSiUHCnYRxsIaseM67gUUbqs-_-qd4LvDP4aovT6cYev1K3Vu_aHKVqa9p_kOFSnpGEyLqtYzoprtG1wadYRnrC6d3qCH2B-UV6kzDR1AryGQokYKAWn8gCLOUqU_hJPmM/s1500/Mare_Pigeons_0017.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjN2Wnc1-AoLoSiUHCnYRxsIaseM67gUUbqs-_-qd4LvDP4aovT6cYev1K3Vu_aHKVqa9p_kOFSnpGEyLqtYzoprtG1wadYRnrC6d3qCH2B-UV6kzDR1AryGQokYKAWn8gCLOUqU_hJPmM/w640-h428/Mare_Pigeons_0017.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghxUFV2-b5WiIpBeSfhOjEME0JZ5ohCjdjo1hH_f7NtwhbcnaQPgrMdhYTpLZO-rkfb6HjSI1Lod0rkq4Uw99Y8Xm3YG37Uzr55BCdtBikvNlYTaUqakXlxoLIrYjTVtnRG0DXwUlazPo/s1500/Mare_Pigeons_0018.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghxUFV2-b5WiIpBeSfhOjEME0JZ5ohCjdjo1hH_f7NtwhbcnaQPgrMdhYTpLZO-rkfb6HjSI1Lod0rkq4Uw99Y8Xm3YG37Uzr55BCdtBikvNlYTaUqakXlxoLIrYjTVtnRG0DXwUlazPo/w640-h428/Mare_Pigeons_0018.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0Xz1VWQaWGKYrPsCU9SMpONdxi7eYnFOvIJsBG9Nl2imlAX5I-vmIJ3e2wLcFczI83kro_ZSoFKAKKcg5E9KTkS07oKEteEE7pY84khiNaROnyUsXm8a0J4n1P3LU-P7i23QXiH7JZ-Y/s1500/Mare_Pigeons_0019.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0Xz1VWQaWGKYrPsCU9SMpONdxi7eYnFOvIJsBG9Nl2imlAX5I-vmIJ3e2wLcFczI83kro_ZSoFKAKKcg5E9KTkS07oKEteEE7pY84khiNaROnyUsXm8a0J4n1P3LU-P7i23QXiH7JZ-Y/w640-h428/Mare_Pigeons_0019.jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSKiaNnKT6hyphenhyphenVL3uFYjSEl_3gZU7pL4G0WvBiRfT-rHkvXj7CbkBCZfbsWg3p6cBcjXmo_6bpNrQAZbgy3Uk5c3B2PI7E4aYtxSXkSvfB33zvFBn150FDcwVZ3gMj7jz3DJthMuezvFK0/s1500/Mare_Pigeons_0020.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSKiaNnKT6hyphenhyphenVL3uFYjSEl_3gZU7pL4G0WvBiRfT-rHkvXj7CbkBCZfbsWg3p6cBcjXmo_6bpNrQAZbgy3Uk5c3B2PI7E4aYtxSXkSvfB33zvFBn150FDcwVZ3gMj7jz3DJthMuezvFK0/w640-h428/Mare_Pigeons_0020.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwMyZ2X0PKJpLzAYXv5MTv4fj6s6SFkmkhCxnTnaSFDEzSPx6RwjzH86_JDonjXuwiNi6p7N1SUQkjHZSKbMXCR8PggBld79a0jrgMkOaMMgwawbTADmC5P1zmr0_rxOe8BPJnm6x0rns/s1500/Mare_Pigeons_0023.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwMyZ2X0PKJpLzAYXv5MTv4fj6s6SFkmkhCxnTnaSFDEzSPx6RwjzH86_JDonjXuwiNi6p7N1SUQkjHZSKbMXCR8PggBld79a0jrgMkOaMMgwawbTADmC5P1zmr0_rxOe8BPJnm6x0rns/w640-h428/Mare_Pigeons_0023.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfmBpNBH-Mqdleqbvdop2ZyygZLDGI77ERjYXCIFMVKvfHM0aCXQYgCCKDYXY9DeLd5ISRdXxMehLvjPX5GPCk65LSYxOgRkrqaWq0dwqvOFHopZuLIyQQUHcCsANnxcYmC-6bwBHZ-Ac/s1500/Mare_Pigeons_0024.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfmBpNBH-Mqdleqbvdop2ZyygZLDGI77ERjYXCIFMVKvfHM0aCXQYgCCKDYXY9DeLd5ISRdXxMehLvjPX5GPCk65LSYxOgRkrqaWq0dwqvOFHopZuLIyQQUHcCsANnxcYmC-6bwBHZ-Ac/w640-h428/Mare_Pigeons_0024.jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiY0Gf2OZ6ynSvFQpsDQDRFoNcEZ1TJj0ZlTMdJB3datmKXBkXYy-Jx6yt-sWcv62nSp-sy_bNr68g1_FtjEDegOOc6MOAqPUvlttavPacL9Z8G680GjpwILaScD2A01plAjrbz-23J15Q/s1500/Mare_Pigeons_0026.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiY0Gf2OZ6ynSvFQpsDQDRFoNcEZ1TJj0ZlTMdJB3datmKXBkXYy-Jx6yt-sWcv62nSp-sy_bNr68g1_FtjEDegOOc6MOAqPUvlttavPacL9Z8G680GjpwILaScD2A01plAjrbz-23J15Q/w640-h428/Mare_Pigeons_0026.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnyhVAu7H8zkbo63Ymu8WPMGnowKj9_db1lo0hXpdPzpl4sqWMj2j3V4v2ew81DqrGcl89SS1x_TuDQTlUB80rK9QDZ-azgxide1tPMOVa804n5agKGalX5U7m2rQike60iVyZBhhDtHU/s1500/Mare_Pigeons_0027.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnyhVAu7H8zkbo63Ymu8WPMGnowKj9_db1lo0hXpdPzpl4sqWMj2j3V4v2ew81DqrGcl89SS1x_TuDQTlUB80rK9QDZ-azgxide1tPMOVa804n5agKGalX5U7m2rQike60iVyZBhhDtHU/w640-h428/Mare_Pigeons_0027.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2EPllyINghAMbEYyqq5Hm35lOcLgdiBpfkgMoMN-iDRRUq9jwcerzlPRbQJNj6muFYvHc0UiWxfPO87Dk-RnVOWgIevLDoWlOWKX7evBPQ24gMPUBnQmAOm2TB-2mObEUJ1qqAecpxcs/s1500/Mare_Pigeons_0028.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2EPllyINghAMbEYyqq5Hm35lOcLgdiBpfkgMoMN-iDRRUq9jwcerzlPRbQJNj6muFYvHc0UiWxfPO87Dk-RnVOWgIevLDoWlOWKX7evBPQ24gMPUBnQmAOm2TB-2mObEUJ1qqAecpxcs/w640-h428/Mare_Pigeons_0028.jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJZf_6WFAB6XE3LLAcLxATdslNMIsBgWqanejn587D31XPD0xw_GkeAWG9_Qj-1y9G2-PidSeGcPfe86D7m7PEqc7IKTZwMkA8NxmKUVD71I58wkGfXEyb0AbrJaXWRFWSd_IMkzFO8-w/s1200/Mare_Pigeons_0030.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1200" data-original-width="801" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJZf_6WFAB6XE3LLAcLxATdslNMIsBgWqanejn587D31XPD0xw_GkeAWG9_Qj-1y9G2-PidSeGcPfe86D7m7PEqc7IKTZwMkA8NxmKUVD71I58wkGfXEyb0AbrJaXWRFWSd_IMkzFO8-w/w268-h400/Mare_Pigeons_0030.jpg" width="268" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-N16587TIzCbejsosKP_s0JWjRpIi-MC8KINy1aZQBCF-qRNn3uo01EsWrZ-2DEeY79z5kMbG_uXuC7Nghkb6H2RSyPDczX6adEQTKqRtaztHb5giT0hyphenhyphenyskOm9dUlQImPy7PBKiyaOs/s1200/Mare_Pigeons_0029.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1200" data-original-width="801" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-N16587TIzCbejsosKP_s0JWjRpIi-MC8KINy1aZQBCF-qRNn3uo01EsWrZ-2DEeY79z5kMbG_uXuC7Nghkb6H2RSyPDczX6adEQTKqRtaztHb5giT0hyphenhyphenyskOm9dUlQImPy7PBKiyaOs/w268-h400/Mare_Pigeons_0029.jpg" width="268" /></a></div><br /></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrlIirFx2BobqLR-DLc2ulQ5N-CYpkPE-9nze16Q4CYyPpgHTu0kry6OkpMCWQEpCYwpjV2_QveqkA7_8HPAIgHrs5dwUXD6bYDq-vKey5-IBAmG6AojL-haS2yDidvPeAxIunFAQYvio/s1500/Mare_Pigeons_0031.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrlIirFx2BobqLR-DLc2ulQ5N-CYpkPE-9nze16Q4CYyPpgHTu0kry6OkpMCWQEpCYwpjV2_QveqkA7_8HPAIgHrs5dwUXD6bYDq-vKey5-IBAmG6AojL-haS2yDidvPeAxIunFAQYvio/w640-h428/Mare_Pigeons_0031.jpg" width="640" /></a></div><div style="line-height: 18pt;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWLciyncW1ZSMERXmAxWMID6Kxt3Bf8vUXGyEOTLgnfvG9gWUAnWJkLvU-2rhKjy58x23QJhmRdLSZ9NcdH8q7_S3428gdhEOQYPKVWbllu58I0ojK9z9zyJ-6NXAQFxch59ZMFQlC0F8/s1200/Mare_Pigeons_0035.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1200" data-original-width="801" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWLciyncW1ZSMERXmAxWMID6Kxt3Bf8vUXGyEOTLgnfvG9gWUAnWJkLvU-2rhKjy58x23QJhmRdLSZ9NcdH8q7_S3428gdhEOQYPKVWbllu58I0ojK9z9zyJ-6NXAQFxch59ZMFQlC0F8/w268-h400/Mare_Pigeons_0035.jpg" width="268" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGu3Vkf9W68R2QWvoIU6XtHLAlWPwW0Cwz-apGb7uNuH2zcttYFPY3t2U4B-XcuilRIylSxFmrWvKEi-1IKS7lGmi8vnU1C30TVqCGYCJsFbcSa7j97wk5IzJnlYJyW1r_i1tKJVfoyU4/s1200/Mare_Pigeons_0032.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1200" data-original-width="801" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGu3Vkf9W68R2QWvoIU6XtHLAlWPwW0Cwz-apGb7uNuH2zcttYFPY3t2U4B-XcuilRIylSxFmrWvKEi-1IKS7lGmi8vnU1C30TVqCGYCJsFbcSa7j97wk5IzJnlYJyW1r_i1tKJVfoyU4/w268-h400/Mare_Pigeons_0032.jpg" width="268" /></a></div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkianEQgy4gjgYFWkDR2-4QX1rS5ECYNgBXARVfNunbMD72tHG_Fq4aW02Skm_XrxGcsjpGVSyD4t_zPclJAG9pugfmUtN0lkonfHjh6-3mcs79aBWGjrdcBjre3KT71aHlduOXdlMCbg/s1500/Mare_Pigeons_0034.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkianEQgy4gjgYFWkDR2-4QX1rS5ECYNgBXARVfNunbMD72tHG_Fq4aW02Skm_XrxGcsjpGVSyD4t_zPclJAG9pugfmUtN0lkonfHjh6-3mcs79aBWGjrdcBjre3KT71aHlduOXdlMCbg/w640-h428/Mare_Pigeons_0034.jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5_QaPk48h_g_ywcq4nB9qLAVlNb8tI0k5MHroRrSGmKmdHIfu5JSEApvt2fs0cfeCYngF7BlxhvYnDvtCyV1w2SwihwhjEkMkeA7nTCQCfAYEiqCESyJQow4GDVlU8nnvSiaGxOh50Ws/s1500/Mare_Pigeons_0033.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5_QaPk48h_g_ywcq4nB9qLAVlNb8tI0k5MHroRrSGmKmdHIfu5JSEApvt2fs0cfeCYngF7BlxhvYnDvtCyV1w2SwihwhjEkMkeA7nTCQCfAYEiqCESyJQow4GDVlU8nnvSiaGxOh50Ws/w640-h428/Mare_Pigeons_0033.jpg" width="640" /></a></div><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiabY0XU28yWmIuYmU-A_iyJb-d1M-QxagX7LVSYT5V7mADbVuos7En3laUfvbIYx4Ek48EhaAD-FWt_SefF48PBobktme7G4Px6sd2ATiSdJCZcDI0djQA9QBAu0BsBWTMjt4BokMGkHU/s1500/Mare_Pigeons_0037.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiabY0XU28yWmIuYmU-A_iyJb-d1M-QxagX7LVSYT5V7mADbVuos7En3laUfvbIYx4Ek48EhaAD-FWt_SefF48PBobktme7G4Px6sd2ATiSdJCZcDI0djQA9QBAu0BsBWTMjt4BokMGkHU/w640-h428/Mare_Pigeons_0037.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgj9keY70Qm7AWovsme1TuCPBw90_KbLT_H08Chiy7G2UKG9YV-fcII4SuwyCtCyaRkleIai6L2fRB0NKvogX9TlUcScW_2GVkcNoRppSws0GuZ3fTuKZOAx9fTO9U8CczGTI4yl_EA8n4/s1500/Mare_Pigeons_0038.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mare aux Pigeons, Gorges de Franchard, Fontainebleau." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgj9keY70Qm7AWovsme1TuCPBw90_KbLT_H08Chiy7G2UKG9YV-fcII4SuwyCtCyaRkleIai6L2fRB0NKvogX9TlUcScW_2GVkcNoRppSws0GuZ3fTuKZOAx9fTO9U8CczGTI4yl_EA8n4/w640-h428/Mare_Pigeons_0038.jpg" width="640" /></a><div style="line-height: 18pt;"><br />
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<br /></div>
<div style="line-height: 200%;">
<div style="font-size: 18px;"><b>La mare aux Pigeons dans les cartes postales anciennes </b><br /></div><div style="font-size: 20px;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU7XIlKHEHZbNJML6TQ-KI2qWric5ft7WY2wBWWRgLyMYpGdnCe1sCn_fwLQEkshkaJRfOKwbW9E9ByMTefh4Wq_387f28rX54SMq201Tso2YbpkVBsfMbrs8JsStdeuIYMyYJKAOJ8wA/s1561/Mare_aux_Pigeons_CPA_04.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La mare aux Pigeons, forêt de Fontainebleau, stage photo." border="0" data-original-height="986" data-original-width="1561" height="404" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU7XIlKHEHZbNJML6TQ-KI2qWric5ft7WY2wBWWRgLyMYpGdnCe1sCn_fwLQEkshkaJRfOKwbW9E9ByMTefh4Wq_387f28rX54SMq201Tso2YbpkVBsfMbrs8JsStdeuIYMyYJKAOJ8wA/w640-h404/Mare_aux_Pigeons_CPA_04.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPmxj9aJDrLqdXU1z2UuGissa2W_zB7CAKLwPxMjVsIYvTzawyxeZ63zSF11alzuklIapdfG-71UroVZ2foShRZXl4z8fogsbwhv9kdkHwt9ytIoek5fjhH-8ElJQyNuqEbfgjmvI6kpY/s1625/Mare_aux_Pigeons_CPA_05.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La mare aux Pigeons, forêt de Fontainebleau, stage photo." border="0" data-original-height="1016" data-original-width="1625" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPmxj9aJDrLqdXU1z2UuGissa2W_zB7CAKLwPxMjVsIYvTzawyxeZ63zSF11alzuklIapdfG-71UroVZ2foShRZXl4z8fogsbwhv9kdkHwt9ytIoek5fjhH-8ElJQyNuqEbfgjmvI6kpY/w640-h400/Mare_aux_Pigeons_CPA_05.jpg" width="640" /></a></div><div style="font-size: 20px; text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxZ0Knoig6xhJyasllDBbolYueTMGd6hz9zkqEwoWEuXIO3pfl2T_6RDNEKtOpkLO3Wvk6m7gDF5MwmgDZ4CmGu3Y-vgRtvG2bMVK-YXNGSRVbdS5G1DDampCH1O-rtwwwiAlhOX7Ir3k/s1625/Mare_aux_Pigeons_CPA_06.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La mare aux Pigeons, forêt de Fontainebleau, stage photo." border="0" data-original-height="1002" data-original-width="1625" height="394" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxZ0Knoig6xhJyasllDBbolYueTMGd6hz9zkqEwoWEuXIO3pfl2T_6RDNEKtOpkLO3Wvk6m7gDF5MwmgDZ4CmGu3Y-vgRtvG2bMVK-YXNGSRVbdS5G1DDampCH1O-rtwwwiAlhOX7Ir3k/w640-h394/Mare_aux_Pigeons_CPA_06.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2U28tNoXImVbf1-wJYgc1_v6moQS7jXYgumM2DCh4WbVNHT2PZ1U2x124a4v1Qa2-5Paji3UrshON06Vg64hQSiDJvVBBKb6iAYCNoYzJvOfQ5Mz12Bv3PVU9XcJ7ZbyHOkUraV7UHEk/s1573/Mare_aux_Pigeons_CPA_07.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La mare aux Pigeons, forêt de Fontainebleau, stage photo." border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1573" height="406" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2U28tNoXImVbf1-wJYgc1_v6moQS7jXYgumM2DCh4WbVNHT2PZ1U2x124a4v1Qa2-5Paji3UrshON06Vg64hQSiDJvVBBKb6iAYCNoYzJvOfQ5Mz12Bv3PVU9XcJ7ZbyHOkUraV7UHEk/w640-h406/Mare_aux_Pigeons_CPA_07.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0NZIHNGUbb8esoL_fkA9rFv5GMUEHKcOpsV5jZQwR-WtXKS9nPPyKwpEjoRIDF_npBOk6SnRJjhFpKXmUkYCDODCECiETwh4cYHh6VzB6BAz9WuXrWL5Ge7VHImie-LBSOKLHVPQQhr8/s1605/Mare_aux_Pigeons_CPA_08.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La mare aux Pigeons, forêt de Fontainebleau, stage photo." border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1605" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0NZIHNGUbb8esoL_fkA9rFv5GMUEHKcOpsV5jZQwR-WtXKS9nPPyKwpEjoRIDF_npBOk6SnRJjhFpKXmUkYCDODCECiETwh4cYHh6VzB6BAz9WuXrWL5Ge7VHImie-LBSOKLHVPQQhr8/w640-h400/Mare_aux_Pigeons_CPA_08.jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiswUWrnuL9h1oeyAqgNVKlaO-l7GHlPmLQxCWSGBRgaAbqySEOUL6eZHLaRrNnQfB3_uIGfnXMJ8wCi919pZN-H8rw1XVo6NnGIUzyO-epsU-fjQZRT4cWVnQigES-7SFEsi3KOMK31Wc/s1500/Mare_Pigeon_CPA.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La mare aux Pigeons, forêt de Fontainebleau, stage photo." border="0" data-original-height="982" data-original-width="1500" height="418" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiswUWrnuL9h1oeyAqgNVKlaO-l7GHlPmLQxCWSGBRgaAbqySEOUL6eZHLaRrNnQfB3_uIGfnXMJ8wCi919pZN-H8rw1XVo6NnGIUzyO-epsU-fjQZRT4cWVnQigES-7SFEsi3KOMK31Wc/w640-h418/Mare_Pigeon_CPA.jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWfyKNnYmGToOKRR12PUQ4GAv5nj7P0wSEsGi2ZXqRX5EID8teiC7ZkjeaTfaabx98Mgg6bzWZTseOWp4YVdk9rHKKAREMjoQFdYN3Kk1G7i_OdoNU0NegPTQykUAH9ELxwpbjepAM1kc/s1304/Mare_aux_Pigeons_CPA_010.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La mare aux Pigeons, forêt de Fontainebleau, stage photo." border="0" data-original-height="849" data-original-width="1304" height="416" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWfyKNnYmGToOKRR12PUQ4GAv5nj7P0wSEsGi2ZXqRX5EID8teiC7ZkjeaTfaabx98Mgg6bzWZTseOWp4YVdk9rHKKAREMjoQFdYN3Kk1G7i_OdoNU0NegPTQykUAH9ELxwpbjepAM1kc/w640-h416/Mare_aux_Pigeons_CPA_010.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUGnUbihAAF7ld-csuguezwr08pRpxKhgLqTcaRd1v99LA8Waowk2sP4AyzNSqnExlOery7-1bK8O1oqvGAWPN0ZY7EvFmrKiXiOLMR7jlR1H0hlRQI55shCfn6b6dJihOTI821KJiC1Y/s1381/Mare_aux_Pigeons_CPA_011.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La mare aux Pigeons, forêt de Fontainebleau, stage photo." border="0" data-original-height="981" data-original-width="1381" height="454" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUGnUbihAAF7ld-csuguezwr08pRpxKhgLqTcaRd1v99LA8Waowk2sP4AyzNSqnExlOery7-1bK8O1oqvGAWPN0ZY7EvFmrKiXiOLMR7jlR1H0hlRQI55shCfn6b6dJihOTI821KJiC1Y/w640-h454/Mare_aux_Pigeons_CPA_011.jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhi_El6fXw6MietHEtgiSPdlcJ5CuB1hO0YhZhpel5iGqEdDkc7M2K_cgckex_dyrZyUWaV4p8xfMGUalm8nMbRbmCI6gVLrns5Y7sgAFy6IdDV3Y-H2EXbALRAI-lQQF1bjeLGeNGkEAI/s1538/Mare_aux_Pigeons_CPA_09.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La mare aux Pigeons, forêt de Fontainebleau, stage photo." border="0" data-original-height="1012" data-original-width="1538" height="422" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhi_El6fXw6MietHEtgiSPdlcJ5CuB1hO0YhZhpel5iGqEdDkc7M2K_cgckex_dyrZyUWaV4p8xfMGUalm8nMbRbmCI6gVLrns5Y7sgAFy6IdDV3Y-H2EXbALRAI-lQQF1bjeLGeNGkEAI/w640-h422/Mare_aux_Pigeons_CPA_09.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjg8g7v_PJGXg5bMHSm2jy2QMGi0ycEYhaUNN_2-MkNphvoJ010k56rE6AAKEY9Z0RZzZFN-fxKOqQdTSUE0p7q4P12RhN72gR9Y4N1N6m4N4qwKfby7mmUF1xkm5LkiSDQKkLyuhDCfHY/s1053/Mare_aux_Pigeons_CPA_012.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La mare aux Pigeons, forêt de Fontainebleau, stage photo." border="0" data-original-height="1053" data-original-width="670" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjg8g7v_PJGXg5bMHSm2jy2QMGi0ycEYhaUNN_2-MkNphvoJ010k56rE6AAKEY9Z0RZzZFN-fxKOqQdTSUE0p7q4P12RhN72gR9Y4N1N6m4N4qwKfby7mmUF1xkm5LkiSDQKkLyuhDCfHY/w408-h640/Mare_aux_Pigeons_CPA_012.jpg" width="408" /></a></div><br /></div><div style="font-size: 14px; text-align: center;"><font size="3">Retourner sur le <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2012/05/franchard-sentier-denecourt-n7.html" target="_blank">sentier des Gorges de Franchard.</a></font><br /></div></div></div></div></div>Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.com77300 Fontainebleau, France48.404675999999988 2.7016220.094442163821142 -32.45463 76.714909836178833 37.85787tag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-33616018139521510662020-04-25T19:41:00.033+02:002023-04-12T15:29:38.144+02:00Le sentier des Rapins<div style="font-size: 16px; line-height: 250%;">
<div style="text-align: justify;">
<i>« Mais il est à regretter, qu'outre mes signes indicateurs, qui profanent déjà bien assez nos sites, il y ait par ici, comme en bien d'autres endroits de la forêt, des roches horriblement barbouillées par l'imbécillité et par la malveillance. Ayant appris que ces saletés qui, par décence furent recouvertes de peintures, étaient le fait de prétendus artistes, j'ai nommé la partie du sentier qui en est souillée, le Sentier des Rapins. » </i></div>
<div style="text-align: justify;">
Denecourt, 8<sup>e</sup> édition (1853).<br />
<div style="text-align: center;">
</div>
Cet ancien sentier, inventé par <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2011/01/claude-francois-denecourt_30.html" target="_blank">Claude-François Denecourt</a>, est depuis 1973 inclus dans la Réserve biologique intégrale du Mont Chauvet. Le sentier des Rapins commençait autrefois à partir du Belvédère Lavoisier (lettre Z) sur l'ancien <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2017/12/le-grand-mont-chauvet.html" target="_blank">sentier des Artistes</a>, pour rejoindre la <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2014/09/la-fontaine-sanguinede.html" target="_blank">Fontaine Sanguinède.</a> <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjT3W_PCn3xcuAxVetcAPlEDLs9iIZlEgcSbigyeCSvOvE7nTb2g2FiKcY9weUFreffH2I9eBo2gED1xR5nWSRpivKfoz4YADfNe-Sq6sd_QNUEEfDUGsZTrTq8vAbZXoKnCW-CK-QsZlE/s1600/Carte_02.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="811" data-original-width="1183" height="438" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjT3W_PCn3xcuAxVetcAPlEDLs9iIZlEgcSbigyeCSvOvE7nTb2g2FiKcY9weUFreffH2I9eBo2gED1xR5nWSRpivKfoz4YADfNe-Sq6sd_QNUEEfDUGsZTrTq8vAbZXoKnCW-CK-QsZlE/s640/Carte_02.jpg" width="640" /></a></div>
Dans les ateliers de peinture, on désignait autrefois par le nom de rapin, les élèves qui ne faisaient que copier d'après des dessins et qui dessinaient d'après le relief, c'est-à-dire d'après les statues moulées en plâtre. Le rapin est l'artiste au premier stade de son apprentissage, faisant ses gammes, avant d'être admis à peindre d'après nature. Le rapin était une espèce de vassal, soumis aux volontés et aux caprices de son maître, plus âgé que lui et ayant déjà eu l'honneur de se servir de la palette. Il arrivait que le rapin soit battu, quand il était récalcitrant ou s'acquitait mal des couses dont son tyran l'avait chargé. C'était le souffre-douleur de l'atelier, on s'amusait à le mystifier, l'objet des farces les plus idiotes.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiH_SHSZ6P-DEtl4LiY2CQQy9QNGXLKVjz2O61GVTN-sLrqzQee9BAVKuKHBWsQ0bYDqK-X7BqRL-F2TNB6qehywAxZR-Y8WsdovHv4n2CkoP5IcrJTLGYCUdk5a0gubbwhpxd-GuxwWgU/s1600/Rapin_03%2528Low_Def%2529.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1469" height="467" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiH_SHSZ6P-DEtl4LiY2CQQy9QNGXLKVjz2O61GVTN-sLrqzQee9BAVKuKHBWsQ0bYDqK-X7BqRL-F2TNB6qehywAxZR-Y8WsdovHv4n2CkoP5IcrJTLGYCUdk5a0gubbwhpxd-GuxwWgU/w457-h467/Rapin_03%2528Low_Def%2529.jpg" width="457" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i> « Une maison à Paris, 5e étage, Le Rapin ».<br />
Photographie de Furne fils & H. Tournier, 1860.</i></div>
<br />
De par sa fonction d'apprenti ou d'assistant, le rapin rappelle les valets de comédie. Parfois, tel un Sganarelle vif et futé, il est le complice de son maître pour tramer des machinations, pour enbobiner le client bourgeois. Entre rapins règne la camaraderie qui peut aller jusqu'à prendre la forme d'une société secrète. Beaucoup de jeunes peintres qui encombraient les ateliers étaient en fait davantage attirés par la vie d'artiste que par l'art, c'est le cas du personnage d'Anatole Bazoche dans le Manette Salomon des frêres Goncourt, dont une partie de l'histoire se passe à Barbizon.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgE-jCul9ClRk4D1-Jwt680RC3H-4i4NLsTxhfY2t8IjQ4_M00Fs56TNvmMBhtt5TE8ILQTNRIPk4XpeFoj7TRtyLSV-XRmaR0CxXGMrpfLkXC68t7tjhG7ATWTp6amvtJn3Zwe7xfh8Eg/s1600/Rapin_Daumier.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="602" data-original-width="468" height="515" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgE-jCul9ClRk4D1-Jwt680RC3H-4i4NLsTxhfY2t8IjQ4_M00Fs56TNvmMBhtt5TE8ILQTNRIPk4XpeFoj7TRtyLSV-XRmaR0CxXGMrpfLkXC68t7tjhG7ATWTp6amvtJn3Zwe7xfh8Eg/w399-h515/Rapin_Daumier.jpg" width="399" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Le rapin par Honoré Daumier, 1836.</i></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<i>« Le rapin est un homme, bâti comme il a plus à la nature, petit ou grand, droit ou tordu, beau ou laid, bête ou spirituel, orné d'une chevelure buissonneuse, revêtu d'un chapeau extraordinaire et d'une vareuse, une pipe suante entre les dents, l'air passablement canaille, qui s'intitule artiste ... et qui se prend au sérieux ! Quelquefois c'est un pauvre diable qui n'a ni sou ni maille, et qui va son chemin, en dorant sa misère des reflets de l'avenir ; Plus souvent c'est un bohème à l'existence fantastique et aux épopées déguenillées. N. B. - Pour exercer cette profession, il n'est besoin d'esprit ni de talent : - une boîte couleurs suufit. »</i><br />
Étienne Delécluze, 1855.<br />
<br />
<i>« J’avais alors vingt-cinq ans et je faisais le rapin le long des côtes normandes. J’appelle "faire le rapin", ce vagabondage sac au dos, d’auberge en auberge, sous prétexte d’études et de paysages sur nature ».</i><br />
Miss Harriet, Guy de Maupassant, 1884.<br />
<br />
<b>Belvédère de Lavoisier (Z).</b><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNY2W5xW_fYcs5jgLd8lME2OR637J5iS_dGdP9Y8FvrNw0cuKQ0He0d-amcRlzXZwEIXXnx3HumaHbk3mye15sd24orwvY6OSPs7NGZ-vmi4bXhgefC-HaW_H5hcCLOfYwHH5WRitje1I/s1600/Belve%25CC%2581de%25CC%2580re_Mont_Chauvet_Fontainebleau.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNY2W5xW_fYcs5jgLd8lME2OR637J5iS_dGdP9Y8FvrNw0cuKQ0He0d-amcRlzXZwEIXXnx3HumaHbk3mye15sd24orwvY6OSPs7NGZ-vmi4bXhgefC-HaW_H5hcCLOfYwHH5WRitje1I/s640/Belve%25CC%2581de%25CC%2580re_Mont_Chauvet_Fontainebleau.jpg" width="640" /></a></div>
<a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2017/12/le-grand-mont-chauvet.html" target="_blank">Ancien sentier du Grand Mont Chauvet.</a> Antoine Laurent de Lavoisier, (1743-1794) est un chimiste, philosophe et économiste. Il est considéré comme le père de la chimie moderne. Lavoisier est guillotiné place de la Révolution le 19 floréal an II (8 mai 1794), à l’âge de cinquante ans, en même temps que 27 anciens fermiers généraux. <br />
<br />
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</div>
<b>Antre de Raoul (A).</b><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQdmzb2_PES0o5K-x-X4kiWF5MVq_gjE633V-kLu4DSECnyhUUcH_gJ6xg2bAaHsiWP8rnj9lmgoi5eWCPSqOs_kMIAofFkGNTVKLiHfXPhY2bbB4vr2ljOiMfRumm8iqvJxOp7pI15SU/s1600/Sentier_Rapin_01.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQdmzb2_PES0o5K-x-X4kiWF5MVq_gjE633V-kLu4DSECnyhUUcH_gJ6xg2bAaHsiWP8rnj9lmgoi5eWCPSqOs_kMIAofFkGNTVKLiHfXPhY2bbB4vr2ljOiMfRumm8iqvJxOp7pI15SU/s640/Sentier_Rapin_01.jpg" width="640" /></a></div>
Passage imposant entre d’énorme rochers. Raoul est un personnage de l’opéra <i>Les Huguenot</i>s de Giacomo Meyerbeer, création en 1836 à l’Opéra de Paris. C’est aussi un peintre méconnu de l’école de Barbizon.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTrOeSYw-qjMNNrSY7AqkL77f3313GIieHhoC0DZaJ4T7oe7PmYogR1LumFmyOJ4f0KG9Sv4K7prMGEalx0V8725cdhMCCfE3W8yjD8KJUO55xNQEYdrlCUF5bSnHuzN4NuuQ-6oEAQXE/s1600/Raoul_Nangis.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="840" data-original-width="593" height="558" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTrOeSYw-qjMNNrSY7AqkL77f3313GIieHhoC0DZaJ4T7oe7PmYogR1LumFmyOJ4f0KG9Sv4K7prMGEalx0V8725cdhMCCfE3W8yjD8KJUO55xNQEYdrlCUF5bSnHuzN4NuuQ-6oEAQXE/w392-h558/Raoul_Nangis.jpg" width="392" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Le ténor Duncan Dawson en Raoul de Nangis, Les Huguenots, 1897. </i></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLHoOVqCPliiPfYrWw5RdkUDwMyMxNtNbk1I7ept-3aPntZcYn6QoSuj_Z4aowFYluV3Nx8O2OGOdPHYGLlsD7wMPY-6vw7ljLVdBghKzfxjj1gBRgfQyyZmtKZrf5OCDf9xGEzrK-xU4/s1600/Sentier_Rapin_02.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLHoOVqCPliiPfYrWw5RdkUDwMyMxNtNbk1I7ept-3aPntZcYn6QoSuj_Z4aowFYluV3Nx8O2OGOdPHYGLlsD7wMPY-6vw7ljLVdBghKzfxjj1gBRgfQyyZmtKZrf5OCDf9xGEzrK-xU4/s640/Sentier_Rapin_02.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<br />
<br />
<span style="font-size: large;"><b>Sur le Sentier</b></span></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDBeh8kdo5W9oiuvLjX31hOnxVBiJB7nyAoqDjSh_oGd90voHPRRL_6oM2jh1JuGjBMQLcvC8Hevoc8MxoyYO4EnL0b_ILUOZDg7kTlsQW45fEGo5qiBBkkLM9YpmIGsAec2KuIasjKEw/s1600/Sentier_Rapin_03.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDBeh8kdo5W9oiuvLjX31hOnxVBiJB7nyAoqDjSh_oGd90voHPRRL_6oM2jh1JuGjBMQLcvC8Hevoc8MxoyYO4EnL0b_ILUOZDg7kTlsQW45fEGo5qiBBkkLM9YpmIGsAec2KuIasjKEw/s640/Sentier_Rapin_03.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwWBK4VPNuyy5DvjMgnSnnElxJM9DrK10-R5_Xh4QvLwxk1WjQEOAdf4fNhreqndcwaMi-oCbnUtfmmdP0qg_WNMlRH3rs1pV24gBFd0oaxwJNv_8kEgf19A4i4N71KDzOnH2B2weU93M/s1600/Sentier_Rapin_04.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwWBK4VPNuyy5DvjMgnSnnElxJM9DrK10-R5_Xh4QvLwxk1WjQEOAdf4fNhreqndcwaMi-oCbnUtfmmdP0qg_WNMlRH3rs1pV24gBFd0oaxwJNv_8kEgf19A4i4N71KDzOnH2B2weU93M/s640/Sentier_Rapin_04.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvT6Y1JfSgoR14juwqQ_A6SYHN3QGhbeNOvcX5qVavQQ4nWLblRN6o-EaHqePE_eCC2szCEw-TnR9MbTDynCwly9mG22Y67v1E2Aw6ewhooI5hAt9EErvehASeyp-m7vilOSc9ganoU_A/s1600/Sentier_Rapin_05.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvT6Y1JfSgoR14juwqQ_A6SYHN3QGhbeNOvcX5qVavQQ4nWLblRN6o-EaHqePE_eCC2szCEw-TnR9MbTDynCwly9mG22Y67v1E2Aw6ewhooI5hAt9EErvehASeyp-m7vilOSc9ganoU_A/s640/Sentier_Rapin_05.jpg" width="640" /></a><b>Rocher et antre Chenavard. </b><br />
Mentionné dans la 16e édition du guide Denecourt, 1856.<br />
Renommé La Roche du Passant (B) par Charles Colinet pour éviter de faire doublon avec la Grotte Chenavard sur le sentier du <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2020/04/le-sentier-des-rapins.html" target="_blank">Rocher d'Avon.</a><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEj93EfZDjQVj6Bl8f1HoGn7ENI_NC85i0MtZ9tb474x07hNfqP0l2wwr5wRkijp-Bfq64REwiK3RoUPnDEQLzwRCfaZEbJrnBkmoDiOn3VeL8wX0Dop2lmH-IBLP7G80h519qH-0XKi8/s1600/Sentier_Rapin_11.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEj93EfZDjQVj6Bl8f1HoGn7ENI_NC85i0MtZ9tb474x07hNfqP0l2wwr5wRkijp-Bfq64REwiK3RoUPnDEQLzwRCfaZEbJrnBkmoDiOn3VeL8wX0Dop2lmH-IBLP7G80h519qH-0XKi8/s640/Sentier_Rapin_11.jpg" width="640" /></a></div>
<b>Paul Chenavard</b> (1808-1895) est un artiste peintre, il étudie avec Ingres et Delacroix. Influencé par les idées philosophiques d’Hegel et de Pierre-Simon Ballanche, il considère que le but de l'art doit être humanitaire et civilisateur. Cela lui vaudra les foudres de Balzac et de Baudelaire opposés à <i>« l'art philosophique »</i>. Incompris et rejeté par ses contemporains, il dira de lui : <i>« Je me considérais déjà au milieu de mes cartons comme un philosophe ou plutôt comme un prêtre fondant une nouvelle religion. L'art n'est autre chose pour moi que l'instrument, le moyen qui me sert à rendre aux yeux du peuple toutes les traditions sensibles et équivalentes, à ériger enfin la raison en dogme et l'homme en divinité. Toute religion n'est autre chose, à mon sens, que la plastique des idées ». </i><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJzfn7cIaYb82ryFXdaKuasN-GoNXCuq8Ha_9nxlDRZ2am12tU0ygyPUzjyZrx85eKfh27kM36VroZwumQMFx_jv73bcom3JNWMQMgCqslSkRcaDqq6MQ9wbgbu_9Z5IDGbwGdbT9DhLk/s1600/Paul_Chenavard_Nadar.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1135" data-original-width="865" height="532" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJzfn7cIaYb82ryFXdaKuasN-GoNXCuq8Ha_9nxlDRZ2am12tU0ygyPUzjyZrx85eKfh27kM36VroZwumQMFx_jv73bcom3JNWMQMgCqslSkRcaDqq6MQ9wbgbu_9Z5IDGbwGdbT9DhLk/w403-h532/Paul_Chenavard_Nadar.jpg" width="403" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Paul Chenavard par Nadar.</i></div>
<div style="text-align: center;">
<b><br />
</b></div>
<b>Menhir de la Solle.</b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjw1h1SJ-h9kbc7GSgvnCr_GcmCPbQUPKfUpG7VuhKu7_luI9c2356eaJCDTV2RJIlFraW10wJJi94dHpVCbu_EQ-g8weES0cb8RRAlAQ00RYXLaLEEKidohrylCV4VrY6qc-_RJVhUV4A/s1600/Sentier_Rapin_12.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjw1h1SJ-h9kbc7GSgvnCr_GcmCPbQUPKfUpG7VuhKu7_luI9c2356eaJCDTV2RJIlFraW10wJJi94dHpVCbu_EQ-g8weES0cb8RRAlAQ00RYXLaLEEKidohrylCV4VrY6qc-_RJVhUV4A/s640/Sentier_Rapin_12.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Dans la 16e édition de son guide, Denecourt écrit : <i>« Dolmin de la Solle, sorte de pierre druidique. »</i> Charles Colinet renomma cette roche singulière le Menhir de la Solle.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3xn1-0MezGm6nwaFe0U7MYEgG9sW1YGEq9FeJq0YpAx2fMLu_c5fiA9rC05c7Hd9i0untrSBztuXL0lDehBxDGS8p6RGtk31gJIMSDkjbN1NpKEqhfq64Ia6cH-t_yB7EVPwBvpLyl0k/s1600/Menhir_Solle.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1194" data-original-width="732" height="512" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3xn1-0MezGm6nwaFe0U7MYEgG9sW1YGEq9FeJq0YpAx2fMLu_c5fiA9rC05c7Hd9i0untrSBztuXL0lDehBxDGS8p6RGtk31gJIMSDkjbN1NpKEqhfq64Ia6cH-t_yB7EVPwBvpLyl0k/w314-h512/Menhir_Solle.jpg" width="314" /></a></div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Antre d’Ésope (C).</b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiI8V5SPlpfUuqOcYbW9pqavjeFxydLj2ghIo9fqPHfFA_l9_gNFs8jLV2p0T5BU7rBBRLupUiOR4RJFj39KEB9cTeuqoOhmm1LFPVWVWp4FwOv1a-SpkMgXjr5OOH96VAUnzfJGPkvbi4/s1600/Sentier_Rapin_14.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiI8V5SPlpfUuqOcYbW9pqavjeFxydLj2ghIo9fqPHfFA_l9_gNFs8jLV2p0T5BU7rBBRLupUiOR4RJFj39KEB9cTeuqoOhmm1LFPVWVWp4FwOv1a-SpkMgXjr5OOH96VAUnzfJGPkvbi4/s640/Sentier_Rapin_14.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgNY2IsJZrUObX-F05LBOZjEeFi-UXUB-_Wp4j7owfO8t9s7srolpc2OvMpcQfCF-in0S76trDyGK-BktoemOxgF9DGYwkDGxYbimnZLSAsEbg2MZpEcBC__YWPcVt6_gieJ6EF5YnGB8/s1600/Sentier_Rapin_15.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgNY2IsJZrUObX-F05LBOZjEeFi-UXUB-_Wp4j7owfO8t9s7srolpc2OvMpcQfCF-in0S76trDyGK-BktoemOxgF9DGYwkDGxYbimnZLSAsEbg2MZpEcBC__YWPcVt6_gieJ6EF5YnGB8/s640/Sentier_Rapin_15.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<br />
Nommé ainsi par Charles Colinet. Le sentier se sépare en deux, à droite vers le <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2018/03/vallee-de-la-solle.html" target="_blank">sentier de la Solle</a> et le Rocher de la Thérésa, à gauche la suite du sentier des Rapins. Denecourt nomme sentier de Biéville, le sentier qui se dirige vers le <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2011/11/le-rocher-saint-germain-sentier.html" target="_blank">Rocher Saint-Germain</a> à travers la <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2018/03/vallee-de-la-solle.html" target="_blank">Vallée de la Solle.</a> Charles des Noyers de Biéville (1814-1880), frêre de Fernand Desnoyer, est un journaliste, auteur dramatique, il débuta dans le Vaudeville sous le nom de Biéville, qui est le nom de sa mère. <br />
<b>Ésope </b>est un écrivain grec d'origine phrygienne (centre de l'actuelle Turquie), qui vécu vers la fin du VII<sup>e</sup> siècle av. J.-C. et à qui on a attribué la paternité des fables du même nom. Les fables d'Ésope ont inspiré de nombreux auteurs qui ont perfectionné le genre durant plus de deux millénaires. Jean de la Fontaine, qui a écrit une biographie imaginaire d'Ésope, est peut-être le plus célèbre de ses disciples.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhF7etn3DuB40L-PgzcKetgj3XexZWKFnkuW-Vj3c9rkJFerdiHT2tXd7btVxQuiKst4Eah3CV3VBU5Wyi7yRTXdq6CTK53SL1IZLQGG-ovLxrntmxnvcqeeIAdI-TQwJTRMylXTuk4X4/s1600/Fable_Esope_1701.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="991" data-original-width="1334" height="368" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhF7etn3DuB40L-PgzcKetgj3XexZWKFnkuW-Vj3c9rkJFerdiHT2tXd7btVxQuiKst4Eah3CV3VBU5Wyi7yRTXdq6CTK53SL1IZLQGG-ovLxrntmxnvcqeeIAdI-TQwJTRMylXTuk4X4/w497-h368/Fable_Esope_1701.jpg" width="497" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i> La Vie et les fables d'Ésope phrygien. </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Traduites & moralisées par Jean-Baptiste Besongne, 1701.</i><b> </b><br />
<br />
<div style="text-align: left;">
<b>Route Anaïs.</b></div>
</div>
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJmSLEGJPm75NX9I5BVPwesPsMQlt5FeEHQB0SxWLJTRpQESGooVRuunL6fWPZOecdeddrYu7OtcowE2171ykI8tb2yX4e59Mwr7y2DiFNQtm22eE3OhgB3D338bACeepx8jKbKTx-sGE/s1600/Sentier_Rapin_16.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJmSLEGJPm75NX9I5BVPwesPsMQlt5FeEHQB0SxWLJTRpQESGooVRuunL6fWPZOecdeddrYu7OtcowE2171ykI8tb2yX4e59Mwr7y2DiFNQtm22eE3OhgB3D338bACeepx8jKbKTx-sGE/s640/Sentier_Rapin_16.jpg" width="640" /></a></div>
Anaïs de Larminat, fille aînée du baron de Larminat, conservateur de la forêt de Fontainebleau de 1815 à 1830. Voir le Rocher des Deux Sœurs sur le <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2017/12/le-grand-mont-chauvet.html" target="_blank">sentier des Artistes.</a><br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><b>Sur le Sentier</b></span></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiohtEX_3XFqTB0Ix2n3-GUX9bMjJR_94Hpu_s8qfjHaTHbwhIxawI47oSCe3rJA5LyoFby57GRabFi2UlLljrJivwDoOdtjU-11zlLlWBvXX0D5vJ4h9SEvcTfWhIvTVStbMoxrN2MVmo/s1600/Sentier_Rapin_18.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiohtEX_3XFqTB0Ix2n3-GUX9bMjJR_94Hpu_s8qfjHaTHbwhIxawI47oSCe3rJA5LyoFby57GRabFi2UlLljrJivwDoOdtjU-11zlLlWBvXX0D5vJ4h9SEvcTfWhIvTVStbMoxrN2MVmo/s640/Sentier_Rapin_18.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKWusLuJzL2nNSaRzwebxJzW89bW_6IbmcEQeJWf2byqVsLmJAec1ygULoMXr9hhADDUHYqe0G8HAMbHGrHM6CEAtqwmC0AE7ZeLEJTavfSSgObhn0DpYonC9U5-eZT7zz6m9fz3uxMTM/s1600/Sentier_Rapin_17.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKWusLuJzL2nNSaRzwebxJzW89bW_6IbmcEQeJWf2byqVsLmJAec1ygULoMXr9hhADDUHYqe0G8HAMbHGrHM6CEAtqwmC0AE7ZeLEJTavfSSgObhn0DpYonC9U5-eZT7zz6m9fz3uxMTM/s640/Sentier_Rapin_17.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqvZG-EcDkevuf3ScICgYXJROPPakoEwodvEUTskWozW9AwTZAsblq0BRwbR-VpT_w9oPJcxh7ZuNrG6XFKz0HXlN7YYXcrmUVJQni52HdX5o9c1P9uKTmfB5a-vRkO6ruqwEnUf1pOxo/s1600/Sentier_Rapin_19.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqvZG-EcDkevuf3ScICgYXJROPPakoEwodvEUTskWozW9AwTZAsblq0BRwbR-VpT_w9oPJcxh7ZuNrG6XFKz0HXlN7YYXcrmUVJQni52HdX5o9c1P9uKTmfB5a-vRkO6ruqwEnUf1pOxo/s640/Sentier_Rapin_19.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuYAAq4nns2B_qltt41xaZeYzKh1wihO2o1Pl_rYPrnAFFvwTWv7P95uRUOYfuM_8O1sibpXXxIBTuoVLNKNDUN1pP70yQKzQ2aDHx9t4k4K_xt-7DK4W3duWWFk7LV7N5oB9Wd0RvGQM/s1600/Sentier_Rapin_20.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuYAAq4nns2B_qltt41xaZeYzKh1wihO2o1Pl_rYPrnAFFvwTWv7P95uRUOYfuM_8O1sibpXXxIBTuoVLNKNDUN1pP70yQKzQ2aDHx9t4k4K_xt-7DK4W3duWWFk7LV7N5oB9Wd0RvGQM/s640/Sentier_Rapin_20.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<br />
<div style="text-align: left;">
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgE0-0-ykOW-kNvE1Z2_cPtmGSE9DR-rKdO2mMCptoCqVWyeSHnPmDio14W85M037O39ricFa0shd-crOydvYbcJOdFpCxnIiNwr_PlBKVtUv-O4P8LPFToz4CcExVrBOqsibvkB9Jxevk/s1600/Sentier_Rapin_22.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgE0-0-ykOW-kNvE1Z2_cPtmGSE9DR-rKdO2mMCptoCqVWyeSHnPmDio14W85M037O39ricFa0shd-crOydvYbcJOdFpCxnIiNwr_PlBKVtUv-O4P8LPFToz4CcExVrBOqsibvkB9Jxevk/s640/Sentier_Rapin_22.jpg" width="640" /></a></b></div>
<br />
<br />
<b>Roche et Grotte de Jules Dupré.</b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXGfmWrgueHbhEeXOBW5Np3IiXuHuwYtnYvNX63v3cDRZuqph01hsKzBaLRWVaHaqZeZ78zybbZF9b4Svm_wds7-VGTctWX-_ZwnPH9SV7swQYT07X8SCt9j4658o2Pf055ZRegRyIoZU/s1600/Sentier_Rapin_23.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXGfmWrgueHbhEeXOBW5Np3IiXuHuwYtnYvNX63v3cDRZuqph01hsKzBaLRWVaHaqZeZ78zybbZF9b4Svm_wds7-VGTctWX-_ZwnPH9SV7swQYT07X8SCt9j4658o2Pf055ZRegRyIoZU/s640/Sentier_Rapin_23.jpg" width="640" /></a></b></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtt8ZUROURR-fnsOy2AcqT5wMSYzGaB9fki-iVrJj7dvCYDaayd7TXOe-kPF_G-hmaSs-lndoD2v8LGTEE5qbG-x5rie7J-XMjLnZJPtVzMCXYkX9dngD-WdTxd2k8hdbNsulfBVGWAwE/s1600/Sentier_Rapin_24.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtt8ZUROURR-fnsOy2AcqT5wMSYzGaB9fki-iVrJj7dvCYDaayd7TXOe-kPF_G-hmaSs-lndoD2v8LGTEE5qbG-x5rie7J-XMjLnZJPtVzMCXYkX9dngD-WdTxd2k8hdbNsulfBVGWAwE/s640/Sentier_Rapin_24.jpg" width="640" /></a></b></div>
<br />
Mentionné par Denecourt dans la 16e édition de son guide (1856). Jules Dupré (1811-1889) est un peintre paysagiste apparenté à l'école de Barbizon. <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEia2BFkYwRvUphIJmaHwYT2S76PwKImsX9WA8BXOF2-Jg04q4IPfwJPir8pBHEKGUbhQ0V6GcAu5deCHSDosNXv1j4CMZ6BGRz4GGwWa5UaqvPxeLvm5OPrBSRfK_ad8f2Q9Vd98yD_eoY/s1600/Jules_Dupre%25CC%2581.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1157" data-original-width="1500" height="402" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEia2BFkYwRvUphIJmaHwYT2S76PwKImsX9WA8BXOF2-Jg04q4IPfwJPir8pBHEKGUbhQ0V6GcAu5deCHSDosNXv1j4CMZ6BGRz4GGwWa5UaqvPxeLvm5OPrBSRfK_ad8f2Q9Vd98yD_eoY/w524-h402/Jules_Dupre%25CC%2581.jpg" width="524" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Le vieux chêne, Jules Dupré, c. 1870. National Gallery of Art, Washington.</i><b><br />
</b></div>
<b><br />
</b></div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><b>Sur le Sentier</b></span></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4-98Nu3dyEDg2iMuZbFjnsQoLobilR3yCFsOezZSfWojXHN6FE_27_VzjoYL9WhyK-ui1coRyl6u-7JL-CX1luRK5W5TkRsIMybMejOr8O5JRcXANKjM0DRow7-5lY5oMNrPtWJQxiOw/s1600/Sentier_Rapin_06.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4-98Nu3dyEDg2iMuZbFjnsQoLobilR3yCFsOezZSfWojXHN6FE_27_VzjoYL9WhyK-ui1coRyl6u-7JL-CX1luRK5W5TkRsIMybMejOr8O5JRcXANKjM0DRow7-5lY5oMNrPtWJQxiOw/s640/Sentier_Rapin_06.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNK66UfTuPct2yHzXr5GgvjCA83xNAd4Q0h-GgmSgx_tAohyphenhyphen6yB4l92tKhffQgP1Nca8NEUBFQvVcz6GxeJyd8HDcswgChx4WhdS2kN2hhwp81g6C41gagBr7Oalm5WMaDo-YVtwu3Crc/s1600/Sentier_Rapin_07.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNK66UfTuPct2yHzXr5GgvjCA83xNAd4Q0h-GgmSgx_tAohyphenhyphen6yB4l92tKhffQgP1Nca8NEUBFQvVcz6GxeJyd8HDcswgChx4WhdS2kN2hhwp81g6C41gagBr7Oalm5WMaDo-YVtwu3Crc/s640/Sentier_Rapin_07.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4TQVilL8s0sLDJjBdmLwKT_A0yxOcWCLruMPpL_bc0UF_GCQaPSY2ZfxuVGolEXxzOQMSZGQVzfFNknU8LMRCWkUtBntRgmbLLWdjwlw9ZlvdepePezj24V8gmjTgsAtjTft4MliUDLI/s1600/Sentier_Rapin_08.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4TQVilL8s0sLDJjBdmLwKT_A0yxOcWCLruMPpL_bc0UF_GCQaPSY2ZfxuVGolEXxzOQMSZGQVzfFNknU8LMRCWkUtBntRgmbLLWdjwlw9ZlvdepePezj24V8gmjTgsAtjTft4MliUDLI/s640/Sentier_Rapin_08.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLlNTZHrM3BPOUSWF5VS7kQ0XuwDYU7UlAxmWz0X_FtTbKnAqZ3bCInEPS0VIUDpxcLrBFDwBvARVjXCWxNUYXPrD-TwhPa8AYy3siX0XFV0OD2u4ybobEv-dbcDlHmHH9cO6eKScDHyw/s1600/Sentier_Rapin_09.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLlNTZHrM3BPOUSWF5VS7kQ0XuwDYU7UlAxmWz0X_FtTbKnAqZ3bCInEPS0VIUDpxcLrBFDwBvARVjXCWxNUYXPrD-TwhPa8AYy3siX0XFV0OD2u4ybobEv-dbcDlHmHH9cO6eKScDHyw/s640/Sentier_Rapin_09.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQr-wJVu0mo5cbomoG_DRYdk5Cj02GjJcSr8pxwO-pxTv0RDlMd5sZ3HbwfJpcengcxZ6NBXoYSjDuBFUQzUayDrgYF4g5AdRJ8cY1VAFwhmgJUSMiktVWyp6w2GTQPY7UakcblM2QGP0/s1600/Sentier_Rapin_10.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQr-wJVu0mo5cbomoG_DRYdk5Cj02GjJcSr8pxwO-pxTv0RDlMd5sZ3HbwfJpcengcxZ6NBXoYSjDuBFUQzUayDrgYF4g5AdRJ8cY1VAFwhmgJUSMiktVWyp6w2GTQPY7UakcblM2QGP0/s640/Sentier_Rapin_10.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Nous n'avons pu, à ce jour, retrouver une roche nommé <i>La Chaise curule</i>. Roche singulièrement troué d’après Denecourt qui lui donne la lettre B, non mentionnée par Colinet. Le siège curule (en latin <i>sella curulis</i>, de currus, chariot) est un symbole du pouvoir de la Rome antique. Puis Denecourt mentionne <i>le Pont de la Solle</i> (16e édition), un hêtre renversé sur le sentier et qui a reprit racine, arbre aujourd’hui disparu. En suivant le sentier se trouvait autrefois un hêtre remarquable nommé par Denecourt <i>Le Van der Meulen</i>, arbre aujourd’hui disparu.</div>
<br />
<b>Roches d’Erckmann-Chatrian (6).</b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlnACPc9a7_PGGFKdQe4M9V1mUs2b-KkHaVHslBqAeBRvSsvjXzT_XbtHlw1H-ou0G4YijB_CoZt_IO3IgtlEYzKdVnidQhcDt1Dj6NPn7rhV1lnBcQ0znhPSqGHFvzoBenZ_W7UkbNlw/s1600/Sentier_Rapin_25.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlnACPc9a7_PGGFKdQe4M9V1mUs2b-KkHaVHslBqAeBRvSsvjXzT_XbtHlw1H-ou0G4YijB_CoZt_IO3IgtlEYzKdVnidQhcDt1Dj6NPn7rhV1lnBcQ0znhPSqGHFvzoBenZ_W7UkbNlw/s640/Sentier_Rapin_25.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1ahlRa6hQUvY59ziNkwIce68l0vW45_4nlQyH-9oG3QA85Xll1Wa-31JkzZ5U_MO0S98hLySN40cgsYt7ev3258F8eKJWkQdZRqFiy6XpzeKIN8qQI5ommUs2JtLfgq49x6eZemYHAk4/s1600/Sentier_Rapin_26.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1ahlRa6hQUvY59ziNkwIce68l0vW45_4nlQyH-9oG3QA85Xll1Wa-31JkzZ5U_MO0S98hLySN40cgsYt7ev3258F8eKJWkQdZRqFiy6XpzeKIN8qQI5ommUs2JtLfgq49x6eZemYHAk4/s640/Sentier_Rapin_26.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Nommé ainsi par Colinet, non mentionnées par Denecourt. Erckmann-Chatrian est le pseudonyme collectif utilisé de 1847 à 1887 par deux écrivains français : Émile Erckmann (1822-1899) et Alexandre Chatrian (1826-1890). Ils ont également écrit sous leurs patronymes respectifs. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcRJfSJdPVfrnsX4SrFm4_EmQyE6HH9fWWHKnEjAKC87SHK7XhSAu7r5e8Pi4T0si8KYU-gyfVFjFthKvO7UUOpsR6B40CyBwJFFJyEa5nC3hR2-6fCBwOGZXKO7gGeK2F4YdPV2wEkzc/s1600/Erckmann-Chatrian_1875.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1374" data-original-width="1262" height="486" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcRJfSJdPVfrnsX4SrFm4_EmQyE6HH9fWWHKnEjAKC87SHK7XhSAu7r5e8Pi4T0si8KYU-gyfVFjFthKvO7UUOpsR6B40CyBwJFFJyEa5nC3hR2-6fCBwOGZXKO7gGeK2F4YdPV2wEkzc/w445-h486/Erckmann-Chatrian_1875.jpg" width="445" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Émile Erckmann et Alexandre Chatrian par Pierre Petit, 1875.</i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
La suite du sentier mentionne le Rocher Matignon et grotte Deltil, (n°5 pour Colinet et lettre E pour Denecourt), non retrouvés. <i>« Ce site, l'un des plus jolis de la promenade, a été rendu accessible par le généreux concours des personnes dont il porte le nom. »</i> 16<sup>e</sup> édition, 1856. Matignon, ancien greffier du tribunal de Fontainebleau, donateur de 30 francs à la souscription Denecourt, idem pour Deltil, désigné comme artiste et donateur de 2 francs. Puis Colinet mentionne le Repos d’Éléonore, portant le n°4, non mentionné par Denecourt : <i>« Rustique enceinte coquettement ombargée ».</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Station de Fernand Desnoyers.</b></div>
(N°3 pour Colinet et lettre F pour Denecourt) </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJqeeUtlMiLlHCjOgItsTwsLZtIx776-UWf-HL_DaPZVLh4pwa7Hb8DCF3Ny16sCVc9wuuVfJxkOO3qOi_AxyAl8jPzpAO7ZG-0T-H0zBQUchyphenhyphenoIATezhHxrN7dwiF47HvyqGnVI6-Yzc/s1600/Desnoyers_0036.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJqeeUtlMiLlHCjOgItsTwsLZtIx776-UWf-HL_DaPZVLh4pwa7Hb8DCF3Ny16sCVc9wuuVfJxkOO3qOi_AxyAl8jPzpAO7ZG-0T-H0zBQUchyphenhyphenoIATezhHxrN7dwiF47HvyqGnVI6-Yzc/s640/Desnoyers_0036.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvej6ej-yQZ7mcIv8lJNyE8hpgQtFFbBRITCOpgg74csT4U_9x9LAWT2RtLyEw57enTQlJFXIs2YhSwRr5msM6RlSPJCAImTq841xowNk1hzBT9ftDJTOXkDxmGfDzZ-5hBvaEW85vxeM/s1600/Sentier_Rapin_37.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvej6ej-yQZ7mcIv8lJNyE8hpgQtFFbBRITCOpgg74csT4U_9x9LAWT2RtLyEw57enTQlJFXIs2YhSwRr5msM6RlSPJCAImTq841xowNk1hzBT9ftDJTOXkDxmGfDzZ-5hBvaEW85vxeM/s640/Sentier_Rapin_37.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>« Voici la lettre F qui signale la station de Fernand Desnoyers, endroit assez bien encaissé, assez bien ombragé, et situé à notre gauche, tout au bord du sentier. En quittant cette délicieuse oasis qui me rapelle un véritable ami, remarquons à notre droite un hêtre dont la base se prolonge singulièrement sur un grès ; ensuite le site apparait de mieux en mieux, en offrant à nos regards charmés une suite non interrompue d’accidents et de tableaux toujours plus curieux, toujours plus ravissants, et dont la description demanderait non-seulement une tout autre plume que la mienne, mais un volume entier ... »</i> 16e édition, 1856.<br />
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4mPgmyyhH3DWl2RoAyogXtpVx820xABATJRFlkCFR502_EU9T6wPttNNfT1EU3G2duOqMBoBQ86I_VmppwW7lqMfOiuPBLYH0NklEwhrnV93aVpJt8Y72K1hdBB2OQJqVNe1i7NSRAOQ/s1600/Desnoyers_Nadar.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1446" data-original-width="954" height="610" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4mPgmyyhH3DWl2RoAyogXtpVx820xABATJRFlkCFR502_EU9T6wPttNNfT1EU3G2duOqMBoBQ86I_VmppwW7lqMfOiuPBLYH0NklEwhrnV93aVpJt8Y72K1hdBB2OQJqVNe1i7NSRAOQ/w401-h610/Desnoyers_Nadar.jpg" width="401" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Fernand Desnoyers, dessin de Nadar.</i></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<b>Fernand Desnoyer</b>s est un écrivain, poète, journaliste, chansonnier et célèbre buveur. Né à Paris en 1826, il est le fils de Charles Desnoyers et d’une mère issue de la petite noblesse, Anne de Bièville. Il a deux frères, Gustave et Charles, ce dernier, de quatorze ans son aîné, fera une belle carrière comme critique et auteur de vaudeville. <br />
<br />
Fernand Desnoyers commence sa carrière de poète au début du second Empire, il mène une vie de bohème fréquentant les brasseries où se retrouvent les opposants à l’Empire. Avec ses amis, les chansonniers Gustave Mathieu et Pierre Dupont, les poètes Charles Monselet et Charles Baudelaire, ils chantent les vertus de la boisson jusqu’à l’excès. Desnoyers rendit de nombreux hommage à l'alcool et surtout au vin comme dans son recueil de poésie intitulé <i>« Le vin, vers fantasques »</i> publié à la fin de sa courte vie. C’est dans ce même ouvrage que l’on trouve un long poème sur la forêt de Fontainebleau. <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN5mTJGZm5UBzF9E7yIc2iRFl_sCzYPF4XoDDlmQSuT0rU_3NTw2HKOltIIH87fircr_OWA1WP_RuU36FSmzIdKvXvv316-xhSpgtD_vtWhzrFr4vR6PqYsFjnB7PKQ3wVxqiRzdh3bvQ/s1600/Gustave_Mathieu_Carjat.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="809" data-original-width="509" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN5mTJGZm5UBzF9E7yIc2iRFl_sCzYPF4XoDDlmQSuT0rU_3NTw2HKOltIIH87fircr_OWA1WP_RuU36FSmzIdKvXvv316-xhSpgtD_vtWhzrFr4vR6PqYsFjnB7PKQ3wVxqiRzdh3bvQ/w267-h426/Gustave_Mathieu_Carjat.jpg" width="267" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRQ7y9kGg1BK0wJZP-KqUM0e_y3wBFhPN9AQ6Q17zo4Fo5YlycmkBIqlCAbd7Fgv-OwPefskyYH2EPKs2H4UVktl5UN4Xs52RtawCvkt69-0jfCqi7dwVWdfjDlzDOmWCUmNnGGKiqybw/s1600/Pierre_Dupont.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="799" height="424" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRQ7y9kGg1BK0wJZP-KqUM0e_y3wBFhPN9AQ6Q17zo4Fo5YlycmkBIqlCAbd7Fgv-OwPefskyYH2EPKs2H4UVktl5UN4Xs52RtawCvkt69-0jfCqi7dwVWdfjDlzDOmWCUmNnGGKiqybw/w337-h424/Pierre_Dupont.jpg" width="337" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Gustave Mathieu par Étienne Carjat à gauche et Pierre Dupont par Nadar à droite.</i></div>
<br />
Cette joyeuse bande fréquente un café, situé non loin du chantier de l’Opéra Garnier, connu sous le nom de chez Dinocheau et surnommé <i>« le restaurateur des lettres »</i>. Un repas y coûte deux francs, somme conséquente mais le vin y est à volonté ! Desnoyers est un habitué. Avec sa fidèle compagne Adrienne, dite Noisette, il passe des nuits entières à déclamer des vers tout en s’emportant contre ces intellectuels bourgeois qui ne comprennent rien à la nouvelle poèsie. <br />
<br />
Dans son livre intitulé <i>« Confidences d'un journaliste »</i>, publié en 1876, Maxime Rude dresse l'emploi du temps de notre bohèmien : <i>« Pour Fernand Desnoyers, la vie ne commençait qu'à cinq heures du soir. Entre cinq et six on le voyait paraître, avec sa tête de ligueur à barbe rouge, sur tous les points où sa soif pouvait donner et où s'estompait quelques éspérances d'invitation pour le dîner et la soirée. Je n'ai jamais vu payer à Fernand que ses cigares. A dix heures, plus haut en couleur et plus monté de ton, — du boulevard Pigalle au boulevard Montmartre, il faisait des entrées partout où le gaz flambait, où la bière moussait. A minuit, il était aux Variétés, — à une heure, il tenait conseil avec quelques amphytrion en belle humeur sur le trottoir, — à une heure et demie, l'œil gris étincelant, son maigre visage enflammé aux pomettes, — le nez crochu plus fier et plus insolent, il montrait sa tête chauve au grand salon de Vachette; à quatre heures, il traversait les Halles allant chez quelque étrange marchand de soupe aux choux; à six heures, enfin, il remontait le quartier des Martyrs et gagnait son lit. »</i><br />
<i></i><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgE0huzs0S98xHTY2B5z-ObLUntL5aCcCRSIlfskkkK-4W6mh-D2AqvHEQxS3xAt5kTT8PlW17cYeNOVoYzFKasYVK78WgCJR4DpNm0E5OYK6lwoJw2GSYWFyDUf1OYGHFk4bKMfP3s-tQ/s1600/Cabaret_Andler_Gustave_Courbet.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="693" data-original-width="1050" height="393" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgE0huzs0S98xHTY2B5z-ObLUntL5aCcCRSIlfskkkK-4W6mh-D2AqvHEQxS3xAt5kTT8PlW17cYeNOVoYzFKasYVK78WgCJR4DpNm0E5OYK6lwoJw2GSYWFyDUf1OYGHFk4bKMfP3s-tQ/w598-h393/Cabaret_Andler_Gustave_Courbet.jpg" width="598" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i>La brasserie Andler par Gustave Courbet.</i></div>
<br />
Desnoyers fréquente assidûment la brasserie Andler, considérée comme le <i>« temple du réalisme »</i>. Là se réunissent les admirateurs de Gustave Courbet avec qui Desnoyers se lie d’amitié et devient un de ses plus constant défenseur. Courbet est alors considéré comme le maître de la peinture indépendante, de cette nouvelle mouvance que Desnoyers définit comme une <i>« singulière école, où il n’y a ni maître ni élève, et dont les seuls principes sont l’indépendance, la sincérité, l’individualisme ! »</i>. Á l’occasion du Salon des refusés de 1863, il déclare Courbet comme chef de fil des réalistes car il est <i>« le plus Refusé des Refusés »</i>. Pour défendre le réalisme, Desnoyers écrit : «<i> Soyons un peu nous, fussions-nous laids. N’écrivons ni ne peignons que ce qui est, ou du moins ce que nous voyons, ce que nous savons, ce que nous avons vécu. N’ayons ni maître ni élève (...) Toute figure belle ou laide peut remplir le but de l’art. »</i><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIgKkT1Pa292-q9a4hJrAxXUmd6hBQ-e7tz4NQExLZ8xT1vu8CigHdGQv9s6gzgn9-Kg1AoydZwJ74mNrYRO1abNh-HPMA0Zajra3w_2nRj9qPgKqjtlMFWFrTqrM1VhhWef-zTtdT6FA/s1600/Nadar_Gustave_Courbet.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="732" height="537" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIgKkT1Pa292-q9a4hJrAxXUmd6hBQ-e7tz4NQExLZ8xT1vu8CigHdGQv9s6gzgn9-Kg1AoydZwJ74mNrYRO1abNh-HPMA0Zajra3w_2nRj9qPgKqjtlMFWFrTqrM1VhhWef-zTtdT6FA/w393-h537/Nadar_Gustave_Courbet.jpg" width="393" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Gustave Courbet par Nadar.</i></div>
<br />
En mai 1853, Desnoyers profite d'un beau jour de printemps pour aller respirer l'air de la forêt à Fontainebleau, il rencontre alors Claude-François Denecourt et c'est le coup de foudre. Le jeune poète souhaite faire quelque chose pour honorer ce nouveau genre de poésie qu’est la création des sentiers bleus et pour cela il a une idée, il va faire un livre ; mais pas n’importe quel livre, un livre chorale, ouvrage collectif qui réunirait tout un ensemble d’auteur. De retour à Paris, Desnoyers lance un appel dans le journal d'Alexandre Dumas, Le Mousquetaire, que le célèbre écrivain, alors en exil à Bruxelles, vient de lancer. Pour essayer de convaincre des auteurs reconnus, il leurs écrit une lettre en joignant un exemplaire du guide de Denecourt. Un an plus tard, il a obtenu 42 contributions qui sont réunis dans un livre de 368 pages publié au printemps 1855 par Louis Hachette et intitulé :<i> « Hommage à C.F. Denecourt, Fontainebleau, Paysages - Légendes - Souvenirs - Fantaisies. »</i><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcth63nZ_h5PQUVHBZ7s_o70t27ASicFgKQVz5NgLcRLddzEfl8IiW8S5kyopurfuSDVf5dFiah1gdbvhyu2kQ-48VCO9myqsQdpg6SoK2a3pfcQngho0nBPgiziturCrN4URghhFz8S4/s1600/Hommage_Denecourt_1855.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="984" height="583" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcth63nZ_h5PQUVHBZ7s_o70t27ASicFgKQVz5NgLcRLddzEfl8IiW8S5kyopurfuSDVf5dFiah1gdbvhyu2kQ-48VCO9myqsQdpg6SoK2a3pfcQngho0nBPgiziturCrN4URghhFz8S4/w357-h583/Hommage_Denecourt_1855.jpg" width="357" /></a></div>
<div style="text-align: center;"><i>Couverture de L'Hommage à C.F. Denecourt, publié en 1855.<br /></i></div></div><div style="text-align: justify;"><i> </i><br />
Dans son livre, publié en 1874 et intitulé : <i>« Les Derniers Bohèmes, Henri Murger et son temps »</i>, Firmin Maillard écrit : <i>« Retenez mon nom, disait Fernand, et il avait raison, c’est celui d’un poète, d’un vrai poète ; cette personnalité cassante et vaniteuse qu’il promenait bruyamment au milieu de nous, était bien à lui ; elle n’était point faite de bric et de broc et lui appartenait telle quelle, toute entière ; il faut l’en féliciter et lui en tenir compte. Comme ses confrères, Desnoyers disait volontiers ses vers (quand on le priait un peu), mais il choisissait son endroit, son heure et son public, un public peu nombreux, bien qu’assez mêlé et dans lequel le lettré et la fille dominaient… mais avant tout un public de sensations et que Desnoyers n’eût pas changé avec raison contre toute la clientelle du Petit Journal. Il est bien peu de cabarets à la mode dont les murs n’aient entendu, vers les trois heures du matin : les Assassins du Vin, le Mariage dans les blés, ou Madame fontaine... Quant au grand public, au public composé de tout le monde, Desnoyers le haïssait, le méprisait, il n’avait jamais assez d’invectives pour le conspuer :<br />
<br />
Bête à têtes de veau, de lapin et d’aspic, <br />
Nombre lâche, gros tas, qu’on appelle Public <br />
D’îlotes, de bourgeois, pions et journalistes, <br />
Ecoute-moi ! — Depuis le temps que tu m’attristes, <br />
J’ai bien acquis le droit de poète indigné <br />
De te jeter un peu de mes vers par le nez. <br />
<br />
Mais on ne vieillit pas à faire des vers comme ceux-là, et surtout à les réciter régulièrement de trois à quatre heures du matin à quelques fous... — Fernand Desnoyers mourut jeune. C’est le dimanche, 7 novembre 1869, que nous enterrâmes, au cimetière Montparnasse, Fernand Desnoyers ». </i><br />
<br />
Le poète est mort de la tuberculose, le 5 novembre 1869, à son domicile du Boulevard de Grenelle, il avait 43 ans. <br />
<div style="text-align: justify;">
<i><br />
</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Croisement Route Amélie & dauphin de la Solle.</b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjX3ZBmoqjYCSD_vQVBGseHFUvd9M-pkJHUvRjXX-6BZuWrpL-PXgdQNaliZk7ha7n4jp-Yj_7NKKS8ZsxKd23iRCitUw6QknQ9hTxBtdbAK-wdpJB_t63eT4noenG0zJdyCMTbQP5PgLU/s1600/Sentier_Rapin_31.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjX3ZBmoqjYCSD_vQVBGseHFUvd9M-pkJHUvRjXX-6BZuWrpL-PXgdQNaliZk7ha7n4jp-Yj_7NKKS8ZsxKd23iRCitUw6QknQ9hTxBtdbAK-wdpJB_t63eT4noenG0zJdyCMTbQP5PgLU/s640/Sentier_Rapin_31.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQqXPcvKFtewTuYrRyzbxoRpNrCAPO6PBoZpfytM15hI3sHyvT1hB8QQwVdPXZxh6owMJHE0ua_tVjr2DWdyzpgKjyq3daQF4TkrXxzcUpTgv47h3HZyTH2ovzbz89umSHN4tIYDma6Y0/s1600/Sentier_Rapin_32.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQqXPcvKFtewTuYrRyzbxoRpNrCAPO6PBoZpfytM15hI3sHyvT1hB8QQwVdPXZxh6owMJHE0ua_tVjr2DWdyzpgKjyq3daQF4TkrXxzcUpTgv47h3HZyTH2ovzbz89umSHN4tIYDma6Y0/s640/Sentier_Rapin_32.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxKYZXXyiEccXE2kJaA3py_KU4ghia2X3usygJQR1WyVB-Sq3Z_yCmyyp7MkNP4QPhhN1-SKVO0RBAZ-ysqVkgDn-1hVatLu4k7Sf5kilG6YDl-psBBZWCylhH7T-mjhxmbScOesV4aaw/s1600/Solle_1844%25282%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="659" data-original-width="1173" height="358" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxKYZXXyiEccXE2kJaA3py_KU4ghia2X3usygJQR1WyVB-Sq3Z_yCmyyp7MkNP4QPhhN1-SKVO0RBAZ-ysqVkgDn-1hVatLu4k7Sf5kilG6YDl-psBBZWCylhH7T-mjhxmbScOesV4aaw/s640/Solle_1844%25282%2529.jpg" width="640" /></a></div>
<br />Après avoir traversé la Route Amélie, se trouvait un arbre remarquable aujourd'hui disparu, Le Charles Vincent, <i>« genévrier de forme pyramidale, le plus haut et le plus beau de la forêt »</i>, nommé ainsi en hommage au chansonnier, goguettier, auteur et éditeur né à Fontainebleau (1828-1888), un chêne porte son nom au <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2020/12/le-gros-fouteau.html" target="_blank">Gros-Fouteau</a>.
</div><div style="text-align: center;">
<br />
<span style="font-size: large;"><b>Sur le Sentier</b></span><br />
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLYfRfRLJyEVqA3KgLNd7t5lRgyqi4oIb61OHG3ijM35xRTPP8DNEXnErL4zFDrIGLERv9Mlhcuqm9kkLG94X05ZOx687wqaDJVv40JXTaiBQ6wmV_-nlUUwKhPeW5CA-tLRv1vIpGn4I/s1600/Sentier_Rapin_33.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLYfRfRLJyEVqA3KgLNd7t5lRgyqi4oIb61OHG3ijM35xRTPP8DNEXnErL4zFDrIGLERv9Mlhcuqm9kkLG94X05ZOx687wqaDJVv40JXTaiBQ6wmV_-nlUUwKhPeW5CA-tLRv1vIpGn4I/s640/Sentier_Rapin_33.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgI0_1AcDrfR2F9bMLY_IcR9LtlOURlzD1e9QV8YWVNhA335JQDUPu29F0p_AAJAaVK57BxsMmtLVsTdgjf1Z9cur6iXE0P39zZWyBf4hfLxcgyo0ZiYZmi1Fz_I-Az_4QDnV-nRQ9w9gk/s1600/Sentier_Rapin_35.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgI0_1AcDrfR2F9bMLY_IcR9LtlOURlzD1e9QV8YWVNhA335JQDUPu29F0p_AAJAaVK57BxsMmtLVsTdgjf1Z9cur6iXE0P39zZWyBf4hfLxcgyo0ZiYZmi1Fz_I-Az_4QDnV-nRQ9w9gk/s640/Sentier_Rapin_35.jpg" width="640" /></a></div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b></b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimPKMdLl-UjiWJAQubHJrjcPifKl0woND9_2QhTNpYEc53F8lQUZIp7F0-vKBsvrIeIIxtsEsm0b8iNbNy_dkomKUznqOIyNQFzvx85p84-B0G7fv3vooIKBEC1qKYeE3MvhkQhaRNjc4/s1600/Sentier_Rapin_38.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimPKMdLl-UjiWJAQubHJrjcPifKl0woND9_2QhTNpYEc53F8lQUZIp7F0-vKBsvrIeIIxtsEsm0b8iNbNy_dkomKUznqOIyNQFzvx85p84-B0G7fv3vooIKBEC1qKYeE3MvhkQhaRNjc4/s640/Sentier_Rapin_38.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<b>Arche de la Solle (2).</b></div><div style="text-align: justify;"><b></b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDLNle-RgBgL9YA1axmT3sVz-NixtAP_HoM6jU89PN_pmnRaeKIBIBenXAy62BntDBXzh-22dHYG8Got_3rtlEQY0tu4HBTA0IjFsXaNx_20KfY79uFXW31Y6WZhVuQ6hxqpmUDTV7ao0/s1600/Sentier_Rapin_40.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDLNle-RgBgL9YA1axmT3sVz-NixtAP_HoM6jU89PN_pmnRaeKIBIBenXAy62BntDBXzh-22dHYG8Got_3rtlEQY0tu4HBTA0IjFsXaNx_20KfY79uFXW31Y6WZhVuQ6hxqpmUDTV7ao0/s640/Sentier_Rapin_40.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWU_CQBVF5Uu4M6sHdkJmZJZipU_glNU4z9w7yIMzXLMl3BKCc_FK-XPF8tUPS5uHuDgzowORlLyWf_DNPGFb8U8p-K0yni_-s2bbL6ITBQvLSgLUFqdiFwQnEPcgUaDnkEwoPuqGACuU/s1600/Sentier_Rapin_39.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWU_CQBVF5Uu4M6sHdkJmZJZipU_glNU4z9w7yIMzXLMl3BKCc_FK-XPF8tUPS5uHuDgzowORlLyWf_DNPGFb8U8p-K0yni_-s2bbL6ITBQvLSgLUFqdiFwQnEPcgUaDnkEwoPuqGACuU/s640/Sentier_Rapin_39.jpg" width="640" /></a></div>
Denecourt écrit en 1856 : <i>« Continuons à gravir en passant près d’un antre dont les masses de grès superposées forment une sorte de pont. »</i></div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><b>Roche Églantine (1).</b></div><div style="text-align: justify;"><b></b><br />
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjC1wjonz_SyRPjhFCek77zLfZ0MoPWynQ6j7h1iVuDCaoy2oRkA6GGSuHUSDs2MWoFB3JTXx_iw6sfjsmVpgToqGYBV-YZl-n57sTKJ2kmG557y4Sk1m5XIAESZCZr5bS2CEs5pPA_Nog/s1600/Sentier_Rapin_41.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjC1wjonz_SyRPjhFCek77zLfZ0MoPWynQ6j7h1iVuDCaoy2oRkA6GGSuHUSDs2MWoFB3JTXx_iw6sfjsmVpgToqGYBV-YZl-n57sTKJ2kmG557y4Sk1m5XIAESZCZr5bS2CEs5pPA_Nog/s640/Sentier_Rapin_41.jpg" width="640" /></a></div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
N°1 pour Colinet et lettre H pour Denecourt.<i> « A quelques pas au delà, la lettre H indique une roche très remarquable par son volume et surtout par les cavités à jour qu’elle présente ; c’est la roche Églantine, véritable merveille de fée. » </i>Églantine Demay était une danseuse de Cancan ayant acquis une certaine renommée. Élève de Nini Patte-en-l'air, du Moulin-Rouge, Églantine avait recruté une troupe de danseuses qui parcourait le monde. La Troupe de Mademoiselle Églantine est représentée sur une affiche d'Henri de Toulouse-Lautrec de 1895, commandée pour annoncer leur passage au <i>Palace Theatre</i> à Londres. Églantine était propriétaire d'un château, près de Marquise dans le Pas-de-Calais et d'une villa, <i>Les Soupirs</i>, qui donnait sur le Lac Léman. Elle résidait également rue d'Orléans, à Trouville. Morphinomane, Églantine se suicide à Saint-Moritz, le 9 ou 10 août 1895 et est inhumée à Paris. Églantine avait comme sœurs les comédiennes Alphonsine et Rose Demay.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdGY8W1I5o_A2c1S9YDBEMrM9rv8crkoKFhdMWl7_Sqj1rPnXOiaQOvbQYOuDo7mucJYmpbYl6ybSjof7_jd6CV73KhSQriEU44W6DoYleZzLk7QS8L0Xxn5CIuV6uZcvl8EI6PD_3-6zSEt1zpWJgCH1AifMWsef73OcGGgKjWCxUtJsEUOljZScG/s1600/Mademoiselle_Eglantine%E2%80%99s_Troupe.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1238" data-original-width="1600" height="415" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdGY8W1I5o_A2c1S9YDBEMrM9rv8crkoKFhdMWl7_Sqj1rPnXOiaQOvbQYOuDo7mucJYmpbYl6ybSjof7_jd6CV73KhSQriEU44W6DoYleZzLk7QS8L0Xxn5CIuV6uZcvl8EI6PD_3-6zSEt1zpWJgCH1AifMWsef73OcGGgKjWCxUtJsEUOljZScG/w536-h415/Mademoiselle_Eglantine%E2%80%99s_Troupe.jpg" width="536" /></a></div><div style="text-align: center;"><i><span style="font-size: large;"><b> </b></span>Affiche d'Henri de Toulouse-Lautrec pour le Palace Theatre de Londres, 1895.</i></div><div style="text-align: center;"> </div></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b>Sur le Sentier</b></span><br /></div><div style="text-align: justify;">
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEge3uda_q8SSAylTaZz7L1fgM0wkB5zwZ1L3AzJfTdru-kfcG9hGDfIGY5cr0_ln_rl91t_3App3TcRnJIxyZK7O94DiO63s-LaezPieMD45rJiMLMNtvtEOWthPZGb3At7vWu31iqSE7E/s1600/Sentier_Rapin_42.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEge3uda_q8SSAylTaZz7L1fgM0wkB5zwZ1L3AzJfTdru-kfcG9hGDfIGY5cr0_ln_rl91t_3App3TcRnJIxyZK7O94DiO63s-LaezPieMD45rJiMLMNtvtEOWthPZGb3At7vWu31iqSE7E/s640/Sentier_Rapin_42.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQxw6hQmrm77SFeoWaBCSV-w4hDTT3TuQj_zy_SrN5fKBVWSJMDh1kqEq3WjafqbqJRDmCw8kttWV0lCgg98GAZtsjOuDpDxNA-ZXMQqxRdfFqRxntLCVp8bgyFhS4USS0j5g7gRFvk60/s1600/Sentier_Rapin_43.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQxw6hQmrm77SFeoWaBCSV-w4hDTT3TuQj_zy_SrN5fKBVWSJMDh1kqEq3WjafqbqJRDmCw8kttWV0lCgg98GAZtsjOuDpDxNA-ZXMQqxRdfFqRxntLCVp8bgyFhS4USS0j5g7gRFvk60/s640/Sentier_Rapin_43.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGQX13oqQhkoB10zcqHBsZ5aT0TrEU5i4DLAiGkbzzQJw_5geZLtEwNKHVgohvGyKr3GyaNTeYTb0FPXXJh2zZuMlltc3tziMXW-U9NyJrGeuUQ_VhbB4VJkdH_vqDkki7OUT10V243wA/s1600/Sentier_Rapin_50.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGQX13oqQhkoB10zcqHBsZ5aT0TrEU5i4DLAiGkbzzQJw_5geZLtEwNKHVgohvGyKr3GyaNTeYTb0FPXXJh2zZuMlltc3tziMXW-U9NyJrGeuUQ_VhbB4VJkdH_vqDkki7OUT10V243wA/s640/Sentier_Rapin_50.jpg" width="640" /></a></div>
<b>Fontaine Sanguinède</b><i><b>.</b></i><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGVElxKPMUnsWDmxmUGzHbUV6eQP_6Mxc6ksZY9dGNzq3xSnvA37vHCeTE2s-ino-HlsGjd5G1Jua5uRLHH5oIlTHoziiHJu0wR2Ti_HzWRA5WwvLmt4Ne3DEkvEvg6XbpwHkjQkf_XDg/s1600/Mont_Chauvet_0467.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="801" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGVElxKPMUnsWDmxmUGzHbUV6eQP_6Mxc6ksZY9dGNzq3xSnvA37vHCeTE2s-ino-HlsGjd5G1Jua5uRLHH5oIlTHoziiHJu0wR2Ti_HzWRA5WwvLmt4Ne3DEkvEvg6XbpwHkjQkf_XDg/s640/Mont_Chauvet_0467.jpg" width="426" /></a></div>
Fin du sentier des Rapins, voir notre article spécifique à la <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2014/09/la-fontaine-sanguinede.html" target="_blank">Fontaine Sanguinède</a> et la suite du sentier vers la <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2018/03/vallee-de-la-solle.html" target="_blank">Vallée de la Solle.</a><br />
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</i></div>
</div>
Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.com77300 Fontainebleau, France48.404675999999988 2.7016220.094442163821142 -32.45463 76.714909836178833 37.85787tag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-71855881641900858912020-04-19T16:17:00.005+02:002022-03-23T12:11:21.419+01:00La conversion d'Adolphe Retté<div style="line-height: 22pt;">
<br />
<div div="" style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdjB6xPUXlZmVerbxzHZHskw-qusTqvXnhA39YEl_4bYE1prl68HpYOrhd13DWf9pxKQ0_yuY1q2oMLhJ5ozRlfThCGmqA8H67rYJcOGA6vheLsNmP0DLSR2lMYAS18DppfNsETCP-bp589bYQ63TYuiaTltVFl6LP_4jfK_goVCKrqpPZ8juLC_G4/s1200/Adolphe_Rette%CC%81_1894_02.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="902" height="481" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdjB6xPUXlZmVerbxzHZHskw-qusTqvXnhA39YEl_4bYE1prl68HpYOrhd13DWf9pxKQ0_yuY1q2oMLhJ5ozRlfThCGmqA8H67rYJcOGA6vheLsNmP0DLSR2lMYAS18DppfNsETCP-bp589bYQ63TYuiaTltVFl6LP_4jfK_goVCKrqpPZ8juLC_G4/w362-h481/Adolphe_Rette%CC%81_1894_02.jpg" width="362" /></a></div>
<div style="text-align: center;"><i>Adolphe Retté le 2 janvier 1894.</i></div><div style="text-align: center;"><i>Photo anthropométrique d'Alphonse Bertillon. <br />Collection Gilman. Métropolitan museum of art, New-York.<br />Motif de l'arrestation : cris séditieux.<br /></i></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
Adolphe Retté est né à Paris, rue Laval, le 25 juillet 1863. Son père, Auguste Retté, est éditeur de musique, sa mère se nomme Élise Borgnet, elle est musicienne et donne des cours de chant. Son enfance est malheureuse, ses parents se déchirent et se désintéresse de lui. À l'âge de douze ans, il est mis en pension au collège Cuvier à Montbéliard. Il revient à Paris cinq ans plus tard, en 1880, et habite avec sa mère et ses deux sœurs. Son père est mort, il vivait à Saint-Pétesbourg et fut le précepteur des fils du grand-duc Constantin, il ne venait que rarement visiter sa famille restée en France.<br />
<br />
Ne voulant pas faire d'étude, le jeune homme est placé chez un commerçant comme apprenti, mais il ne montre aucun attrait pour cet emploi. Il décide alors de s'engager pour cinq ans dans la cavalerie, au 12e cuirassier qui tenait garnison à Angers, là il prend plaisir au dressage des chevaux. Durant son service, il découvre Balzac et le démon de la littérature prend une telle ampleur dans son esprit de jeune homme, qu'il décide de ne pas prolonger sa carrière militaire.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhofSTLynT1UvLeZiONsNNWAJXFZCLCOnrDWR7EtqHSS0RBxrPu6JCMEoNZ9zBaLYVIkDJTuWoYcqRrcBhJs1XwOlerWC0y7I6NHLMd-Y2JuvxQsIp5Mi13vpPbNJ_xzPxmzUtRmAb7BbA/s1600/Adolphe_Rette%25CC%2581_03.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1306" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhofSTLynT1UvLeZiONsNNWAJXFZCLCOnrDWR7EtqHSS0RBxrPu6JCMEoNZ9zBaLYVIkDJTuWoYcqRrcBhJs1XwOlerWC0y7I6NHLMd-Y2JuvxQsIp5Mi13vpPbNJ_xzPxmzUtRmAb7BbA/s400/Adolphe_Rette%25CC%2581_03.jpg" width="326" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Adolphe Retté par Léo Gausson, 1894.</i><br />
<i>Dessin paru dans le n°139 du 1er février 1895 de La Plume. </i></div>
<br />
En janvier 1887, il s'installe à Paris dans une mansarde et décide de se consacrer à la littérature. Une tante lui assure une maigre rente qui lui permet à peine de survivre. Pour améliorer l'ordinaire, Retté effectue de menus travaux d'écriture, il rédige une brochure pour le compte d'un entrepreneur qui voudrait construire un métro à Paris, rédige des monographies sur les métiers parisiens, fait des recherches à la bibliothèque Nationale pour le compte d'un historien, publie dans quelques revues des reportages <i>« pris dans des milieux picaresques »</i>.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCoU_D-gJDxolBT7C50HZ5W_aM-yyTMxvKwAg6arpFbbDx4HZgH-zlZfAq_IAZJqA7_SIoE46SP3-REhchRg8K6huI3SO4qHXHXj18JlH539-9lPU0jU_Gtp-8ou5cj-wL5py-1tYY8IQ/s1600/Adolphe_Rette%25CC%2581_04.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="552" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCoU_D-gJDxolBT7C50HZ5W_aM-yyTMxvKwAg6arpFbbDx4HZgH-zlZfAq_IAZJqA7_SIoE46SP3-REhchRg8K6huI3SO4qHXHXj18JlH539-9lPU0jU_Gtp-8ou5cj-wL5py-1tYY8IQ/s400/Adolphe_Rette%25CC%2581_04.jpg" width="287" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Adolphe Retté.</i></div>
<br />
Retté publie son premier recueil de poésie en 1889, intitulé <i>Cloches en la nuit</i> et dédié au poète Gustave Kahn. Sa seconde publication <i>Thulé des Brume</i>, œuvre en prose, connait un certain succès d'estime. Avec d’autres auteurs, il participe à la création de plusieurs revues littéraires comme : <i>Art et Critique, l’Ermitage, la Plume, Le Mercure de France</i>... Dans <i>La Plume</i>, Retté publie des critiques mordantes, sacarstiques et acerbes contre <i>« les écrivains à faux nez, les transfuges, les théosophes ennuyeux et pernicieux, les échappés du poulailler normalien, le rimeur d'occasion dont la cendreuse poésie discrédite le mouvement symboliste. »</i> On le surnomme <i>« l'enfant terrible du symbolisme »</i>, car bien que défendant l'essentiel de cette doctrine littéraire, il se plaît à railler les exagérations de la nouvelle école. Il s’attaque à Malarmé, le chef de file des symbolistes, qu’il juge <i>« rhéteur abscon »</i>, il fréquente à quelques reprises les fameux mardis chez Mallarmé à Vulaines, trouvant ces réunions, soporifiques et frigorifiques.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZC8LhzORR5u71j7kXgBsggAU4_dJ3ZPz6tPFaOO9rsU_jrLnfZGVbTERvRbPuzAl2nUhtHn0LjC6pmwZ082ntzs2lERt-Wl2vKEw92nEnsmPHtda43Yzaa_5fQMMTOa1gC0xzT62UKns/s1600/Adolphe_Rette%25CC%2581_06.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="605" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZC8LhzORR5u71j7kXgBsggAU4_dJ3ZPz6tPFaOO9rsU_jrLnfZGVbTERvRbPuzAl2nUhtHn0LjC6pmwZ082ntzs2lERt-Wl2vKEw92nEnsmPHtda43Yzaa_5fQMMTOa1gC0xzT62UKns/s400/Adolphe_Rette%25CC%2581_06.jpg" width="251" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgki2VgxhzUqd4LffPxGrdIe77hVYDZCC44eFTHix8S9VJ9f8LgNHLDsOyfBFcs5yE_ofljd_94YqhZv-Gy5ZBaJxpnW8SyLlBJjOSFTAhUtGmlWmdJKSlusarrTLjpw6FWqkB5qxXnjgk/s1600/Adolphe_Rette%25CC%2581_05.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="716" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgki2VgxhzUqd4LffPxGrdIe77hVYDZCC44eFTHix8S9VJ9f8LgNHLDsOyfBFcs5yE_ofljd_94YqhZv-Gy5ZBaJxpnW8SyLlBJjOSFTAhUtGmlWmdJKSlusarrTLjpw6FWqkB5qxXnjgk/s400/Adolphe_Rette%25CC%2581_05.jpg" width="237" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Dessin de Fernand Fau et Adolphe Retté à Lourdes en 1908.</i></div>
<br />
En 1894, après une condamnation pour outrage à l’autorité, il passe un séjour d'un mois dans la prison Mazas, située en face de la gare de Lyon. Paris l'étouffe et son expérience carcérale le pousse à prendre la clef des champs. Il quitte Paris pour Guermantes, un petit village dans l’est de la Seine-et-Marne, dont la situation sur une colline boisée lui plaît beaucoup. Là, il habite avec Lya, son épouse, <i>« femme profondément chrétienne, intelligente et dévouée que j'ai perdue en 1901. »</i> Sur sa tombe il fait graver les vers suivants :<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<i>Elle dort, son âme voyage,<br />
Murmurante, dans le feuillage<br />
Du pin, de l'orme et du bouleau ;<br />
Gramen léger, rose sauvage,<br />
Inclinez-vous sur son tombeau,<br />
Ramiers, roucoulez en cadence<br />
Et vous, grands vents, faites silence :<br />
Elle dort.</i><br />
<br />
Dès l'année 1900, Retté fréquente régulièrement la forêt de Fontainebleau et tombe sous le charme de la célèbre et antique sylve. Déjà, à Guermantes, il avait succombé aux attraits de la nature qui avait su l'inspirer, car il publia en 1894 un recueil de poèmes intitulé <i>La Forêt bruissante</i>. À Fontainebleau, le poète cherche la vérité au sein des anciennes futaies, à la recherche du dieu Pan. Il s'installe à Arbonne-la-Forêt, <i>« ici la population se composait, par moitié environ, de producteurs d’asperges et de bûcherons exploitant, pour la boulangerie et les poteaux de télégraphe, les plantations de pins du bornage. Là, on cultivait la betterave et le blé »</i>.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHU1MORO7Oaa7iSExW7ZmIncXqFD1AAPoreJGb2h_Sgs0Y6w3X-PT2jxSFkGyekyubmDG0_1AuPpdYarG_K7Tga_eaTYM3VDBqKrWWUklYZdJaV5XL3ezSrmiaOXiv8rHMVvQQdEcZLpo/s1600/Bucheron_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="947" data-original-width="1504" height="251" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHU1MORO7Oaa7iSExW7ZmIncXqFD1AAPoreJGb2h_Sgs0Y6w3X-PT2jxSFkGyekyubmDG0_1AuPpdYarG_K7Tga_eaTYM3VDBqKrWWUklYZdJaV5XL3ezSrmiaOXiv8rHMVvQQdEcZLpo/s400/Bucheron_Fontainebleau.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
Sa présence dans la région est connue, car on lui demande de rédiger quelques vers en hommage à Charles Colinet, le successeur de Claude-François Denecourt. Le sonnet sera gravé dans le bronze et scellé sur une paroi de grès le 27 mai 1900 lors d'une cérémonie pour célébrer les 25 ans de Colinet au service de la forêt. Devenu un bon connaisseur de l’histoire du château et de la forêt, il publie en 1902 un guide qui sera plusieurs fois réédité. En 1903, il publie un livre d’anecdotes intitulé <i>Dans la forêt, Impression de Fontainebleau.</i> En 1905, il publie <i>Virgile puni par l’amour, contes de la forêt de Fontainebleau. </i><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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Contrairement à la forêt qui l'entoure, Retté n'aime pas la ville de Fontainebleau, ville de garnison, il écrit dans la revue <i>Arabesques</i> que ses rues sont <i>« pleines de bicyclistes et pullulantes d'officiers dont la physionomie offre, comme partout, ce mélange d'arrogance et de stupidité propre aux professionnels du meurtre patronné par les gouvernements. »</i> Dans les bistrots de la ville, devant des parterres d'ouvriers, Retté prêche le socialisme, l’anarchie, la révolution : <i>« Demain, nous refondrons les sabres et les baïonnettes pour en forger des pelles et des charrues. Demain, le cadavre de la Bourgeoisie nous servira pour fumer la terre. »</i> Il milite et s'insurge : <i>« Guerre au prêtre, guerre au capitaliste, guerre au soldat, et vive la sociale ! </i>» Puis toute l'assemblée entonne en chœur l'Internationale.<br />
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<i> Le Père peinard, journal anarchiste.</i></div>
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Mais le doute s’installe dans l'existence d'Adolphe Retté, la philosophie matérialiste ne suffit plus à le soutenir moralement, il cherche un peu de soulagement, il écrit : <i>« Deux sentiments me soutenaient un peu et me valaient parfois quelque joie : ma prédilection pour la forêt de Fontainebleau et mon amour pour l'art. La forêt, elle m'était auxiliatrice, j'y connaissais des heures d'inspiration et de recueillement dans la solitude. Là, je pouvais m'entretenir avec mes frères les arbres. Admirer, pénétrer l'harmonie profonde des futaies, composer et me réciter des vers sous bois, c'étaient mes récréations les plus chères. Et je m'épanouissais ». </i><br />
<br />
N'aimant pas les relations avec les habitants de Fontainebleau, Retté fait société avec les arbres de la forêt. Il se félicite d'en connaîtres un grand nombre; il a ses favoris qu'il fréquente assidûement et leur découvre une personnalité qu'il juge supérieure à celle de beaucoup d'hommes. Mais cette forêt qu'il aime tant est un secours qui ne lui suffit pas.<br />
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Il s'essaye au panthéisme, ce qui le ramène encore plus ardemment à ses chers arbres : <i>« Je crus alors découvrir mes dieux, parcelles de la substance indéfinie, sous l'écorce des chênes et dans le feuillage des hêtres. J'adressais des prières aux bouleaux. La rosée, sur les fleurs d'or des genêts, m'apparaissait comme une eau lustrale ».</i> Mais la forêt ne lui apporte pas les réponses aux questions que le taraudent : <i>« Je fus bien forcé de m'avouer que la Nature, sous son masque de sérénité, cache une face d'airain ». </i>Retté est en plein tourment, <i>« Un jour, le socialisme et son utopie de progrès infini ressuscitaient. Le lendemain, Aphrodite et Dionysos chantaient furieusement la volupté, en choquant leurs coupes d'or, dans mon cerveau ».</i><br />
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<i> « Faun und Jünglin », Hans Thoma, 1887.</i></div>
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À violente nature, réaction violente ! Retté va se donner à Dieu aussi complètement qu'il s'est donné à la poésie et à l'anarchie. En juin 1905, il se dirige vers le Mont Ussy, traverse la grotte des Montusiennes, avec en poche la <i>Divine Comédie</i> de Dante, il se pose sous un arbre et relit pour la énième fois le passage où Dante et Virgile viennent de quitter l'Enfer et s'arrêtent sur le rivage d'une mer mystérieuse, au pied de la montagne du Purgatoire. Il est alors pris d'un malaise, il se met à trembler, le livre de Dante lui tombe des mains, il est comme ébloui par une lumière intérieure. Il a pris conscience que Dieu peut le pardonner :<i> « Je pourrais me laver de mes ordures, être sauvé ? … mais alors, mais alors, c'est donc que Dieu existerait ? »</i><br />
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L'illumination qu'il est en train de vivre perd peu à peu de sa puissance, il se remet à marcher, les joues couvertes de larmes, en se répétant : <i>« Existe-t-il ? Existe-t-il ? »</i> Il poursuit son chemin et pénètre sous les frondaisons de la futaie de Nid-de-l’Aigle. Là, il s’éloigne du sentier et s’enfonce au milieu des arbres séculaires où il se met prier. Un bruit le fait sortir de sa prière, il aperçoit sur le sentier un vieux prêtre qui marche, un bréviaire à la main. <i>« Quand il fut arrivé à la hauteur du chêne où je m’appuyais, il prononça ces mots que je saisis très distinctement : — Et Verbum caro factum est : Et habitavit in nobis … À l’ouïr, un frisson me passa par tout le corps. Je me répétai tout bas : — Le Verbe s’est fait chair ; il habita parmi nous ! »</i> Au moment même où il venait de remettre son âme dans les mains de Dieu, les paroles du prêtre, récitant la phrase prologue de l’Évangile de Jean, arrivent comme un miracle. Retté est converti, il sort brusquement de son fourré dans un grand fracas de branches et court vers le prêtre pour lui demander de prier pour lui et l’homme d’Église le bénit.<br />
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Après cette première expérience, qui agit fortement sur son âme et qui le mènera bientôt à la conversion, Retté rentre à Paris où il a beaucoup de mal à renouer avec le milieu littéraire. Il se tourne vers le poète François Coppée, catholique convaincu, qui le soutient dans cette période de transition difficile. Mais le retour dans la capitale lui est pénible <i>« Depuis douze années que je vivais à la campagne ou dans les bois, j'avais perdu l'habitude de la grand'ville ordurière et bruyante ».</i><br />
<br />
La grâce qui l'a touché dans la forêt de Fontainebelau semble vaciller dans l'atmosphère malpropre de la ville. Retté tombe malade, l'air de Paris ne lui convient pas, il dépérit par nostalgie de la campagne et de la forêt. Il n'ose rentrer à Recloses où il vit en concubinage avec <i>« la femme aux yeux noirs »</i>. Leur relation, qui dure depuis quatre années est orageuse, faite de scènes qui l'épuise. Retté retourne dans la région de Fontainebleau et s'installe dans une auberge d'Arbonne, <i>« j'étais heureux d'aller revoir mes frères les arbres, mais surtout, je sentais, et cela de la façon la plus nette, que sous leurs ombrages, il se passerait quelque chose de décisif pour moi ». </i><br />
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<i>Arbonne-la-Forêt au début du XX<sup>e</sup> siècle.</i></div>
<br />
Tout heureux de retrouver sa chère forêt, ses longues marches l'amènent au Rocher de Cornebiche au sommet duquel se trouve une petite tour, oratoire surmonté d'une statue de Notre-Dame-de-Grâce. Cet oratoire fut édifié par la famille Poyez de Melun. La femme de M. Poyez, célèbre avocat, tomba gravement malade, les médecins n'arrivant pas à s'accorder sur l'origine du mal, ne trouvèrent aucun remède. Le couple, fort pieux, invoqua le secours de la Sainte Vierge, un mieux se déclara immédiatement et bientôt madame Poyez fut complètement rétablie. Le couple décida de construire un oratoire qui serait dédié à la vierge. <i>« Sur ces entrefaits, M. Poyez fut chargé par la municipalité d'Arbonne de défendre ses intérêts dans une affaire de terrains contestés entre la commune et le châtelain de Courances. M. Poyez gagna le procès et, refusant les honoraires qu'on lui offrait, demanda qu'on lui fît cadeau du sommet de Cornebiche — ce qui lui fut accordé de grand cœur. Aussitôt, il mit des ouvriers à l'œuvre et l'oratoire fut rapidement construit, malgré les difficultés que présentait l'accès au site. »</i><br />
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<div style="text-align: center;">
<i> Oratoire </i><i>Notre-Dame-de-Grâce, Rocher de Cornebiche.</i></div>
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Par une splendide matinée de septembre 1906, après avoir gravi tout haletant le rocher de Cornebiche, Retté se sent l'âme soulevée d'un transport irrésistible. Il se mit à genoux et joignant les mains dit à la Vierge : <i>« Vous voyez, quelque chose m'a commandé de venir à Vous et je suis venu... Ô vous que je n'ai pas encore invoquée, Vous, vers qui les fidèles se tournent en leurs afflictions, s'il est vrai que vous soyez la médiatrice toute-puissante, priez votre Fils de m'indiquer ce que je dois faire maintenant. »</i> Alors une voix très douce, tout au fond de son cœur, lui répondit : <i>« Va trouver un prêtre. Libère-toi du fardeau qui t'accable ; puis entre délibérément dans le sein de l'Église ».</i><br />
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<i>Notre-Dame-de-Grâce, Rocher de Cornebiche.</i> </div>
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Mais le conflit recommence et Retté veut rester libre, l'orgueil le retient. Le poète tombe dans un grand découragement, une nuit dans son lit à l'auberge d'Arbonne, il décide de se pendre au crochet du plafond de sa chambre. Une corde est dans l'amoire, il saute au bas de son lit pour courir chercher cette corde que le perdra <i>« mais alors je me sentis comme dédoublé. Une moitié de mon être voulait le suicide sans retard, sans réflexion. L'autre résistait, appelait mentalement au secours ».</i> Il tient la clef qui ouvre l'armoire quand soudain une lumière éblouissante se fait dans son âme et il entend une voix céleste crier : <i>« Dieu, Dieu est là ! »</i> Il voit au-dessus de lui le Christ en croix qui lui sourit avec miséricorde. Une grande paix l'envahit, il est persuadé que c'est la Vierge de Cornebiche qui est venue à son secours lors de cette nuit où il allait mettre fin à ses jours, elle l'a sauvé et il fallais aller la remercier. Dès que l'aube glisse ses lueurs à la fenêtre de sa chambre, Retté retourne à Cornebiche, gravit le rocher et se prosterne en larmes devant l'oratoire. Après avoir longtemps pleuré, il déclare à la Vierge : <i>« Auguste Mère, achevez votre œuvre. Je ne résiste plus, je suis tout à vous et je suis sûr que vous m'indiquerez ce qu'il me reste à faire pour rentrer dans l'Église ».</i><br />
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<i> Vierge de Cornebiche.</i></div>
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En descendant du Rocher de Cornebiche, il décide d'aller à Paris trouver son ami le poète François Coppée afin qu'il le mette en relation avec un prêtre qui pouvait entendre sa confession, sa conversion. François Coppée lui suggère d'aller voir l'abbé Motet de l’église Saint-Sulpice. Muni d'une lettre de recommandation, Retté se rend dans le quartier de l'Odéon, entre dans le presbytère, monte l'escalier vers la cellule qu'on lui a indiqué, frappe à la porte le cœur battant et une parole de Byron lui revient à la mémoire : <i>« C'est ici un de ces relais où les Destins changent de chevaux »</i>. L’abbé de Saint-Sulpice le soutient, le confesse et l’amène à sa première communion qui a lieu le 13 octobre 1906.<br />
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</div>
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<i>François Coppée par Nadar, vers 1890.</i></div>
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En 1907, l’année qui suit sa conversion, Retté raconte son expérience religieuse dans un livre intitulé : <i>Du Diable à Dieu, histoire d’une conversion</i>. Son écriture désormais se veut missionnaire, il renie ses œuvres antérieures. De 1907 à 1926, Retté va mener une vie errante, vivant ici ou là, dans des monastères ou dans un coin ignoré d'une ville religieuse, il publiera encore dix-neuf livres en vingt-trois ans. À la mobilisation de 1914, Retté à 51 ans, en novembre il s'engage comme infirmier à Marseille puis il part pour le front en Champagne. Il y reste environ quatre mois et se fait évacuer en mars 1915, reconnu inapte, il est réformé en juin 1915. Il publiera en 1918 ses souvenirs de guerre dans un ouvrage intitulé <i>Ceux qui saignent</i>.<br />
<br />
Retté qui fut dreyfusard, adhère aux idées propagées par l’Action Française et devient un militant monarchiste, il entretien une correspondance avec Charles Maurras qu'il a rencontré pour la première fois au café Voltaire en 1890 et il devient un farouche antisémite. Il publie plusieurs articles où il critique violemment Victor Hugo. À contrario, Retté admire l’œuvre de Verlaine qu’il fréquentait dans sa jeunesse alors que l’auteur des Fêtes galantes vivait ses derniers jours. Il estime que Verlaine est un vrai <i>« classique gallo-latin »</i> et l’oppose à la <i>« nuisance »</i> des écrivains juifs.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr4gttA_hbIfVHS2AmcoVZiYjwXElAWdsfBIRqFd94cT3l4i9KmNUvGF0YucXEusIba7xXDJr7W1T_GPoY0Vp2pkmeSsjlSJWalXO-obIX5KHr0sLKlxdTIswXpZIQ_gTXfgWvUK84VOw/s1600/Rette%25CC%2581_02.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="659" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr4gttA_hbIfVHS2AmcoVZiYjwXElAWdsfBIRqFd94cT3l4i9KmNUvGF0YucXEusIba7xXDJr7W1T_GPoY0Vp2pkmeSsjlSJWalXO-obIX5KHr0sLKlxdTIswXpZIQ_gTXfgWvUK84VOw/s400/Rette%25CC%2581_02.jpg" width="262" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPcl4MF4D6r8aX2jZKbBN8KIb6IgtLF_UdsqJ99_EblwF9dpLS1ncwAdhj-xenR6CRvZj0vj-MRqFQuqYzt7VcJrDiJG2OJDhWtD6rmb81LMIuQiz0Rmh-gRHW_QHaPNPlKHpygqyB8Js/s1600/Adolphe_Rette%25CC%2581_01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="771" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPcl4MF4D6r8aX2jZKbBN8KIb6IgtLF_UdsqJ99_EblwF9dpLS1ncwAdhj-xenR6CRvZj0vj-MRqFQuqYzt7VcJrDiJG2OJDhWtD6rmb81LMIuQiz0Rmh-gRHW_QHaPNPlKHpygqyB8Js/s400/Adolphe_Rette%25CC%2581_01.jpg" width="256" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
En mai 1922, alors que les aubépines sont en fleurs, Retté se rend à Fontainebleau pour sa dernière grande promenade dans la forêt, son ami Marius qui l'accompagne écrira plus tard : <i>« Il faut avoir vu Retté en forêt pour comprendre sa passion pour les arbres, qu'il semblait connaître tous en effet, touchait du doigt au passage, ou caressait en les enlaçant fraternellement »</i>. En 1924, malade, il se retire à Beaune, il pensera toujours à sa chère forêt de Fontainebleau qu'il ne reverra plus. Il termine sa vie dans la pauvreté, aidé par une dominicaine du Carmel du culte de l’Enfant Jésus, situé non loin de son domicile. Après sa mort, survenue le 8 décembre 1930, ses manuscrits furent déposés aux Archives municipales de Beaune.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9sl0Q2A2q9u85s8oAql2gQTpMw5fDx2XUJU9V7dZKBS1BlDDJRcLS6n833yojfy71M5Vna95oi4pEkYMGcNkJLwxshBNKECPYRouGG1QlE2NrgYUMVrHBqvK5JW7DQ_GbzZOywLzK-gE/s1600/Rette%25CC%2581_Low_Def_05.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1556" data-original-width="1002" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9sl0Q2A2q9u85s8oAql2gQTpMw5fDx2XUJU9V7dZKBS1BlDDJRcLS6n833yojfy71M5Vna95oi4pEkYMGcNkJLwxshBNKECPYRouGG1QlE2NrgYUMVrHBqvK5JW7DQ_GbzZOywLzK-gE/s400/Rette%25CC%2581_Low_Def_05.jpg" width="257" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjV5L_HdDSp_oxEx8m6IRnueCtHVIEU0ZMv1loG2Xr5GGuvzE6uctT6O7dXecR_MKX_OQKqdarqkPJJ_KL4wxIipPukK4BNK0ArWmqDuJ5bR-_JBeS9gyX6LLwrWhfugy6KlvHQBy1-2C0/s1600/Adolphe_Rette%25CC%2581_02.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="822" data-original-width="531" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjV5L_HdDSp_oxEx8m6IRnueCtHVIEU0ZMv1loG2Xr5GGuvzE6uctT6O7dXecR_MKX_OQKqdarqkPJJ_KL4wxIipPukK4BNK0ArWmqDuJ5bR-_JBeS9gyX6LLwrWhfugy6KlvHQBy1-2C0/s400/Adolphe_Rette%25CC%2581_02.jpg" width="257" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<i>« Comme Toi, comme tous, je suis le fils de la chute et je porte le fardeau du péché. Comme Toi, comme tous, je suis tenté constamment et je céderais à mes passions, si je n'avais appris à les vaincre. » </i> </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Adolphe Retté dans<i> Le règne de la bête</i>, 1908.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
Sur l'ancien sentier des <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2012/09/les-gorges-dapremont.html" target="_blank">Gorges d'Apremont</a>, Charles Colinet baptisa une grotte du nom d'Adolphe Retté.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhO7Radi66uoqbR_iDXLv4yzhNd-qzNot69xCiLslQWN50BhY6HgNid4cS2MHG_FALEBOQzSSqv6RzySbbmzfQN5xA7lEbBYkb2rJZbd-JlzlQ52lmIDW0oBKn8MY9VVcWZp0DMeVEQBoY/s1600/Gorges_0102.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhO7Radi66uoqbR_iDXLv4yzhNd-qzNot69xCiLslQWN50BhY6HgNid4cS2MHG_FALEBOQzSSqv6RzySbbmzfQN5xA7lEbBYkb2rJZbd-JlzlQ52lmIDW0oBKn8MY9VVcWZp0DMeVEQBoY/s400/Gorges_0102.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i>La grotte du poète en hommage à Adolphe Retté.</i><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhR8ZX4OVeVbW7nQfc4sK0sZzJw6gdlbNy8VPEV0G8yGWPvZwmi6a5zU0uopzBI9KUHgUE1_cLbOUxFIXBsYU-uj4lYRvkwps4nQ0Wf3Xkq48v19dSt8yNML2agEpcs37pU6mTyxrMVHM/s1600/Adolphe_Rette%25CC%2581_07.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="917" data-original-width="676" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhR8ZX4OVeVbW7nQfc4sK0sZzJw6gdlbNy8VPEV0G8yGWPvZwmi6a5zU0uopzBI9KUHgUE1_cLbOUxFIXBsYU-uj4lYRvkwps4nQ0Wf3Xkq48v19dSt8yNML2agEpcs37pU6mTyxrMVHM/s320/Adolphe_Rette%25CC%2581_07.jpg" width="234" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzA3YS0r4n9Atekp1RPyh4ka5_QNTZAUNDv5luV4HBTn0Bgg2cD6Li6ZVeVhz-agdNB6d9sy46gTB31cns4Fuw-HhtroPVJpOyqUq8KHNcvtaJlOaeoMrcLn-zxtnWIeCggELZ8YhXfLk/s1600/Adolphe_Rette%25CC%2581_Lourdes.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="915" data-original-width="720" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzA3YS0r4n9Atekp1RPyh4ka5_QNTZAUNDv5luV4HBTn0Bgg2cD6Li6ZVeVhz-agdNB6d9sy46gTB31cns4Fuw-HhtroPVJpOyqUq8KHNcvtaJlOaeoMrcLn-zxtnWIeCggELZ8YhXfLk/s320/Adolphe_Rette%25CC%2581_Lourdes.jpg" width="250" /></a></div>
<i>Adolphe Retté, 1863-1830.</i><br />
<br />
<br />
<br /></div>
<span style="font-size: large;"><b>Bibliographie d'Adolphe Retté</b></span><br />
<br />
<u><b>Vers</b></u><br />
<br />
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5408017q.r=adolphe%20rett%C3%A9?rk=64378;0" target="_blank">Cloches dans la Nuit, 1889.</a><br />
Une belle Dame passa, 1893.<br />
L'archipel en Fleurs, 1895.<br />
La Forêt bruissante, 1896.<br />
Campagne première, 1897.<br />
Lumières tranquilles.<br />
Les Blessés.<br />
Œuvres complètes, bibliothèque Artistique et Littéraire, Société anonyme La Plume, 1898. <br />
Contient : Poésie. I, Cloches dans la nuit. Une belle dame passa. 1887-1892. Prose. I, <br />
Rapports sexuels. Passantes. Paradoxe sur l'amour. Trois dialogues nocturnes. Un assassin.<br />
<br />
<u><b>Prose</b></u><br />
<br />
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1132632.r=adolphe%20rett%C3%A9?rk=107296;4" target="_blank">Thulé des Brumes, 1889.</a><br />
Réflexion sur l'anarchie, Promenades subversives, La Brochure Mensuelle, 32 pages, 1894.<br />
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744740z.r=adolphe%20rett%C3%A9?rk=42918;4" target="_blank">Trois Dialogues nocturnes, 1895.</a><br />
Similitudes, 1895.<br />
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k638124.r=adolphe%20rett%C3%A9?rk=300430;4" target="_blank">Aspects, 1897.</a><br />
XIII Idylles diaboliques, 1898.<br />
Arabesques, 1899. (Pages sur la forêt.)<br />
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5509647g/f7.image.r=adolphe%20rett%C3%A9" target="_blank">La seule Nuit, 1899.</a><br />
Mémoires de Diogène, 1903.<br />
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k801466/f8.image.r=adolphe%20rett%C3%A9" target="_blank">Le symbolisme, Anecdotes et Souvenirs, 1903.</a><br />
Dans la Forêt, Impression de Fontainebleau, 1903.<br />
Virgile puni par l'Amour, Contes de la Forêt de Fontainebleau, 1905.<br />
Fontainebleau, la Ville, le Palais, la Forêt, sans date.<br />
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2722389.r=adolphe%20rett%C3%A9?rk=321890;0" target="_blank">Du Diable à Dieu, histoire d'une conversion, 1907.</a><br />
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k806039.r=adolphe%20rett%C3%A9?rk=171674;4" target="_blank">Le Règne de la bête, 1908.</a><br />
Sous l'étoile du matin, étude de psychologie et de mystique, 1910.<br />
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6275935g.r=adolphe%20rett%C3%A9?rk=85837;2" target="_blank">Dans la lumière d'Ars, 1912.</a><br />
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k108225k.r=adolphe%20rett%C3%A9?rk=407727;2" target="_blank">Au Pays des lys noirs, Souvenirs de jeunesse et d'âge mûr, 1913.</a><br />
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97378520.r=adolphe%20rett%C3%A9?rk=386268;0" target="_blank">Quand l'Esprit souffle, 1914. </a><br />
Ceux qui saignent, 1918.<br />
Sainte Marguerite-Marie, Vie de la Révélatrice du Sacré-Cœur, 1920.<br />
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97350086.r=adolphe%20rett%C3%A9?rk=236052;4" target="_blank">Lettres à un Indifférent, 1921.</a><br />
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9762163n.r=adolphe%20rett%C3%A9?rk=364808;4" target="_blank">Louise Ripas, une miraculée de Lourdes, 1922.</a><br />
Le Soleil intérieur, 1922.<br />
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k108226z.r=adolphe%20rett%C3%A9?rk=128756;0" target="_blank">Léon Bloy, essai de critique équitable, 1923.</a><br />
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k108228q.r=adolphe%20rett%C3%A9?rk=214593;2" target="_blank">La Maison en ordre, comment un révolutionnaire devint royaliste, 1923.</a><br />
Les Rubis du calice, 1924.<br />
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k108227b.r=adolphe%20rett%C3%A9?rk=150215;2" target="_blank">La Basse-cour d'Apollon, mœurs littéraires, 1924.</a><br />
La conversion, 1926.<br />
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k81210q.r=adolphe%20rett%C3%A9?rk=257512;0" target="_blank">Jusqu'à la fin du monde, 1926.</a><br />
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k145425b.r=adolphe%20rett%C3%A9?rk=278971;2" target="_blank">Un séjour à Lourdes, journal d'un pèlerinage à pied, 1926.</a><br />
<a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97350034.r=adolphe%20rett%C3%A9?rk=343349;2" target="_blank">Le Voyageur étonné, 1928.</a><br />
Oraisons du Silence, méditations en prose, 1930.<br />
En attendant la fin, 1933, œuvre posthume.<br />
<br />
<u><b>Biographies</b></u><br />
<br />
Adolphe Retté, 1863-1930. Marius Boisson, 1933.<br />
La vie populaire d'Adolphe Retté. Robert de Smet, 1937. <br />
Les expériences mystiques d'Adolphe Retté. Rodolphe Hoomaert, 1945.</div><div div="" style="text-align: justify;">Adolphe Retté - L'enfant terrible du symbolisme. Annie Boucher-Cugnasse, Les éditions Maïa, 2020.<br />
<br /></div>
</div>
Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.com77300 Fontainebleau, France48.404675999999988 2.7016220.094442163821142 -32.45463 76.714909836178833 37.85787tag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-48225089765524412112020-04-10T16:56:00.021+02:002023-04-10T13:44:16.915+02:00André Billy, l'encyclopédiste de Barbizon.<div style="font-size: 16px; line-height: 250%;">
<br />
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1ZyXknbU-63cX6Yg7aFg8JOrrajXcA1jK41Abl_BFYLo0dw8TpYc_XhGC84Bo5TYL1nBncKXwrvtdNJ6zqRiFGVTI5x_nSlr2jnz4yesYCDT4MlbGhyphenhyphen8zols_DkUGEO413fHkARqfub0/s1600/Andre%25CC%2581_Billy_1933.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1238" data-original-width="910" height="476" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1ZyXknbU-63cX6Yg7aFg8JOrrajXcA1jK41Abl_BFYLo0dw8TpYc_XhGC84Bo5TYL1nBncKXwrvtdNJ6zqRiFGVTI5x_nSlr2jnz4yesYCDT4MlbGhyphenhyphen8zols_DkUGEO413fHkARqfub0/w349-h476/Andre%25CC%2581_Billy_1933.jpg" width="349" /></a></div>
<i>André Billy en 1933.</i><br />
<br /></div>
<b>André Billy </b>(1882-1971) est un homme de lettres, amoureux de la forêt de Fontainebleau, président de l'Association des Amis de la Forêt de Fontainebleau de 1945 à 1959.<br />
<br />
André Billy est né le 13 décembre 1882 à Saint-Quentin en Picardie. Issu de la petite bourgeoisie, il étudie au séminaire de Notre-Dame de Liesse. Sa mère, qui espère voir son fils devenir un curé de campagne, l'inscrit à l'École apostolique d'Amiens. Résigné, le jeune Billy y passe plusieurs années austères, <i>« J'étais un malheureux gosse à lunettes, incapable de participer aux jeux des autres, timide à l'excès, ayant pour tout plaisir le français, le latin et le grec dont on nous gavait trois heures par jour. Ma piété était machinale. Servir la messe relevait moins chez moi, de la vocation que du théâtre »</i>. Les Jésuites ne veulent pas de lui et le congédie. Son baccalauréat en poche, il s'installe à Paris avec l'ambition d'entrer dans la <i>« carrière des lettres »</i>. En 1907, il publie son premier roman intitulé <i>Bénoni</i> qui est aussi son premier livre ayant pour thème la religion, la quête de Dieu et l'impossibilité de le trouver. Dès lors, André Billy va consacrer sa vie aux lettres et au journalisme littéraire.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkE0XiUDkLiU8b3Gjj8m133zmrb1C2YkpgSFk4iJ2N52PnjbE51nN7q2tJTjEQ2yUras2SnqXxRB3ZqvRfiheP_tejGslXCpFEjCSB4PGCR_mmujnKAQ_Z1EM3ymI5QYeAGsfQhV3WbIQ/" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="597" data-original-width="464" height="494" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkE0XiUDkLiU8b3Gjj8m133zmrb1C2YkpgSFk4iJ2N52PnjbE51nN7q2tJTjEQ2yUras2SnqXxRB3ZqvRfiheP_tejGslXCpFEjCSB4PGCR_mmujnKAQ_Z1EM3ymI5QYeAGsfQhV3WbIQ/w384-h494/Andre%25CC%2581_Billy_Barbizon.jpg" width="384" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i>André Billy, dans les années 20. </i></div>
<br />
À Paris, il se lie d'amitié avec Francis Carco, André Salmon, Max Jacob, Paul Léautaud et surtout avec Guillaume Apollinaire. La mort du poète, le 9 novembre 1918, quelques jours avant l'armistice, plonge Billy dans une profonde tristesse, il écrit dans ses souvenirs : <i>« Mort ! Il était mort ! Il avait été notre soleil. Par la porte de la victoire et de la paix, nous entrions dans la nuit. »</i> Alors que Paris fête la victoire, Billy et son ami René Bizet, attablés à la terrasse de la brasserie Weber, regarde l'immense foule ivre de joie qui descend la rue Royale pour se rassembler Place de la Concorde. <i>« Nous nous taisions, nous avions l'impression de faire un mauvais rêve. Il avait comme moi les larmes aux yeux. Nous zvions tous deux le sentiment qu'en partant Guillaume avait emporté avec lui tout ce qui fait le charme de la vie : la fantaisie, la poésie, l’insouciance, la jeunesse, l’aventure et la découverte ».</i> (Le Pont des Saints-Pères, Fayard, 1947.)<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-CJlOelaNzas/U1j4JAdPmjI/AAAAAAAAJk8/fRGQtl-m0z0/s1600/Andre%CC%81_Billy.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="507" src="https://2.bp.blogspot.com/-CJlOelaNzas/U1j4JAdPmjI/AAAAAAAAJk8/fRGQtl-m0z0/w364-h507/Andre%CC%81_Billy.jpg" title="André Billy Fontainebleau" width="364" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<div style="margin: 0px;">
<i>André Billy, dessin de L. Madrassi.</i></div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<div style="margin: 0px;">
<i>Frontispice du livre « Route Cavalière de la solitude» 1928.</i></div>
<div style="margin: 0px;">
<i><br />
</i></div>
</div>
En 1912, son ami Paul Léautaud, avec qui il échangera une nombreuse correspondance, dresse son portait : <i>« M. André Billy a tout de la jeunesse. Il aime la vie, il s'intéresse aux choses, il jouit d'elle, il a comme écrivain des idées et un style clairs, et aussi, il est ambitieux, plein de désirs. Je l'imagine souvent comme le Rastignac de Balzac sur la colline du Père La Chaise, adressant à Paris des paroles de conquérant ». Billy est fortement influencé par Flaubert, « L'Éducation sentimentale reste pour moi le plus grand roman, le plus beau, le plus profond, le plus complet. On risque de ne rien comprendre à tout ce que j'ai écrit si l'on ne sait pas l'influence que Flaubert a eue sur mes dix-sept ans. La philosophie désolée de L'Éducation qui enseigne le néant de tout amour, de toute amitié, de toute foi, de toute action, et que rine ne vaut la peine de rien puisque tout aboutit à un anéantissement définitif, m'a profondément marqué »</i>.<br />
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfMgmcvItqk09-v0SkRNuORYmiBMmz9Add8X7krTidJzAxh8ug0O4NLMiP_6ax_FsNMnlcjV5H76j7kXGmRodg1zG5glq-Ltqmr9_CNvcDcdDXOYo9z-FvxL36iDUBSZty4Oze2RkS1ps/s1600/Andre%25CC%2581_Billy_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="863" data-original-width="800" height="479" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfMgmcvItqk09-v0SkRNuORYmiBMmz9Add8X7krTidJzAxh8ug0O4NLMiP_6ax_FsNMnlcjV5H76j7kXGmRodg1zG5glq-Ltqmr9_CNvcDcdDXOYo9z-FvxL36iDUBSZty4Oze2RkS1ps/w443-h479/Andre%25CC%2581_Billy_Fontainebleau.jpg" width="443" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i>André Billy</i></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
De 1917 à 1939, André Billy est critique littéraire au journal <i>L'Œuvre</i>, puis au <i>Figaro Littéraire</i>, où il rédige jusqu'à sa mort ses Chroniques du samedi. Pendant l'Occupation, il s'installe à Lyon et entreprend une série de biographies d'écrivains, en 1944 est publié sa <i>Vie de Balzac</i> et dans les années cinquante vont sortir ses biographies de Stendhal, Mérimée, Sainte-Beuve et les frêres Goncourt. En 1943, il est élu membre de l'Académie Goncourt mais son élection n'est validée qu'après la Libération en 1944, plusieurs académiciens, dont Sacha Guitry, ayant refusé de l’entériner. André Billy n'avait pas manquer de reprocher à certains membres de cette académie, leurs entente avec l'ennemi. En 1952, il obtient le Prix des Ambassadeurs pour son essai sur Sainte-Beuve. En 1954, il est lauréat du Grand Prix National des Lettres. Billy anime un Salon littéraire tous les mercredis au Café de Flore, à Saint-Germain-des-Prés. Des fenêtres du célèbre café, on aperçoit le bronze de Denis Diderot, dont Billy est un fervent admirateur, il lui consacra une biographie publiée en 1932.<br />
<br />
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<div style="text-align: center;">
<i>André Billy dans son bureau en 1960. </i></div>
<br />
C'est en 1907 qu'André Billy découvre Barbizon et tombe sous le charme de ce village au passé célèbre. En 1908, il loue pour l'été une villa dans ce village bordant la forêt de Fontainebleau, <i>« dans l'embrasure d'une fenêtre, j'installai une table et de quoi écrire. Je voulais en finir le plus tôt possible avec mon second roman, La Dérive. »</i> En 1931, il y fait construire une villa qu’il baptise La Chevrette (n°7 de la rue Jules Bourdois), en hommage au château de Louise d’Espinay, l'amie de Rousseau et de Diderot. Dans plusieurs de ses romans, il met en scène la forêt : <i>Route cavalière de la solitude</i> (1928), <i>Nathalie ou les enfants de la terre</i> (1938), <i>Le six et le troi</i>s (1946). Il est aussi l’auteur d’une chronique sur son village d’adoption intitulé : <i>Les beaux jours de Barbizon</i> (1947) et d’un recueil de textes sur les poètes et les écrivains qui ont chanté Fontainebleau : <i>Fontainebleau, délice des poëtes </i>(1949). <br />
<br />
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<div style="text-align: center;">
<i>André Billy dans son jardin à Barbizon.</i></div>
<br />
Grand amoureux de la forêt de Fontainebleau, André Billy est nommé président de l'Association des Amis de la Forêt de Fontainebleau de 1946 à 1959. Cette fonction l'amène à s'opposer au projet de tracé de l'autouroute du Sud qui prévoit de traverser le massif forestier, il propose que la future autoroute passe à l'ouest de la forêt. Le gouvernement va choisir un tracé médian et le grand ruban d'asphalte coupera le massif des Trois Pignons. Il s'oppose à l'administration des Eaux et Forêt qui coupe de nombreux vieux chênes pour en tirer du charbon de bois, dans le Figaro du 30 juin 1945 il écrit : <i>« Je veux essayer d’être impartial, malgré l’indignation qui s’est emparée de moi l’autre jour, au carrefour du Gros-Fouteau, quand j’ai vu les 25 fours à carboniser installés dans une des plus belles futaies de la forêt, ou, pour mieux dire, sur son emplacement, car la futaie du Gros-Fouteau, chère à tous les artistes, n’existe plus, elle a été, comme disent ces messieurs, coupé à blanc, et pour être remplacée par une sorte d’usine à charbon de bois, ou plutôt de camp industriel dont l’épouvantable laideur évoque les horreurs de Büchenwald, de Dachau et d’autres lieux à tout jamais maudits dans l’histoire de l’humanitée … »</i><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div style="text-align: center;">
<i> Le jury du prix Goncourt au restaurant Drouant, le 15 octobre 1963. <br />
De gauche à droite : Hervé Bazin, André Billy, Gerard Bauer, Roland Dorgelès, <br /></i></div><div style="text-align: center;"><i>Armand Salacrou, Philippe Heriat et Raymond Queneau </i></div>
<br />
En 1965, André Billy fait don de ses manuscrits et de sa bibliothèque, plus de 28 000 ouvrages, à la ville de Fontainebleau. Il s'éteint dans cette ville le 11 avril 1971, il est inhumé dans le cimetière de Barbizon. Lors de l’inauguration du Carrefour André Billy, le 23 octobre 1971, l’écrivain Maurice Genevoix, prononce un discours, il cite son ami récemment disparu : <i>« La civilisation morale que nous défendons et qui consiste avant tout dans la défense et la protection de l’homme, ne peut séparer celui-ci de la nature dont il n’est que le produit le plus achevé. Cette civilisation forme un tout. On ne sauvera pas l’homme si on ne sauve pas avec lui tout ce qui le rattache à la terre maternelle et qui la lui rend plus aimable et plus chère ».<br />
</i><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJjW6d-YFqhyphenhyphen63N9K4F1vQdkmzJL75MLgucKmwgaT_WEOn38-Qpx9fnZcYoyfxZ6xm384B5CVUpl_WISXp-lQBJYF796BBKyZXijaxk04CD_HfHQ9c67f_3q4SBHyS0R35uHSGlX-lEgY/s1600/Andre%25CC%2581_Billy_Beaux_Jours_Barbizon_1947.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="626" height="494" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJjW6d-YFqhyphenhyphen63N9K4F1vQdkmzJL75MLgucKmwgaT_WEOn38-Qpx9fnZcYoyfxZ6xm384B5CVUpl_WISXp-lQBJYF796BBKyZXijaxk04CD_HfHQ9c67f_3q4SBHyS0R35uHSGlX-lEgY/w385-h494/Andre%25CC%2581_Billy_Beaux_Jours_Barbizon_1947.jpg" width="385" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i>André Billy chez lui à Barbizon vers la fin des années 60.</i></div><div style="text-align: center;"><i></i><br />
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKwm0wx2pLua-RNdrJscHjc5JwiNQinjUeV9cc5AWS_1SNizDwiOaLcboy7ChK2q72O5luShQl9IRmH7u4nJdnekNBvi55LIOU6pAMd4BZaxagNf9J0Sfo_clpoqPqMIM7saJVLwwJefs/s1600/Andre%25CC%2581+Billy_Apremont_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1126" data-original-width="1500" height="362" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKwm0wx2pLua-RNdrJscHjc5JwiNQinjUeV9cc5AWS_1SNizDwiOaLcboy7ChK2q72O5luShQl9IRmH7u4nJdnekNBvi55LIOU6pAMd4BZaxagNf9J0Sfo_clpoqPqMIM7saJVLwwJefs/w483-h362/Andre%25CC%2581+Billy_Apremont_Fontainebleau.jpg" width="483" /></a></div>
Inauguration du carrefour André Billy, le 23 octobre 1971. Discours prononcé par le Président de la Société des Amis de la Forêt de Fontainebleau, M. Henri Deroy, à gauche de l'image. À droite de l'arbre : Maurice Genevoix, derrière lui, Henri Flon, puis Armand Lanoux, un inconnu, le maire de Fontainebleau, Paul Seramy et bord cadre à droite, la Comtesse Magdelaine de Cossé-Brissac.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
Bibliographie d'André Billy :<a href="https://drive.google.com/file/d/1BbA5FK2Yq_gSfJj4cJXgvliZEFJtTq5_/view" target="_blank"> </a><a href="https://drive.google.com/file/d/1CLJzcQWy7LJMEAmd--O259cRATJkTt2j/view?usp=sharing" target="_blank"><b>ici. </b></a><i><br />
</i></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigSUPNMbfRL2hrTC22KllTQOFHtFtP3q2a0Uw8XQ3gWkdDzrp-UzQkVFbI-Yuq63E4UEPvq3I-9uG5jrV6NlpL2Us0wzcAVOrOkrI7d_qAdfaOsxvYDwPsPTuzTQFU3epEWEtJwzNSWY4/" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="313" data-original-width="1197" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigSUPNMbfRL2hrTC22KllTQOFHtFtP3q2a0Uw8XQ3gWkdDzrp-UzQkVFbI-Yuq63E4UEPvq3I-9uG5jrV6NlpL2Us0wzcAVOrOkrI7d_qAdfaOsxvYDwPsPTuzTQFU3epEWEtJwzNSWY4/s320/Monogramme.jpg" width="320" /></a></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-2180258402904769022019-10-05T12:52:00.007+02:002023-04-12T12:50:03.910+02:00Le Laocoon du Primatice<div style="font-size: 16px; line-height: 250%;">
<div style="text-align: justify;">
Dans la Galerie des Cerfs du Château de Fontainebleau, se trouve plusieurs bronze fondu par l'artiste italien Francesco Primaticcio, dit le Primatice. Parmi ces sculptures, le celèbre groupe du Laocoon, copie d'un marbre antique conservé au Vatican, musée Pio-Clementino.</div>
<br />
<div class="separator" style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOjtw37VwgUn1pz4DNyihAjqwjAOkYfNrGLJjiG9CmWyBXffOoFfiqk_veXj-jKzQ_63GlA_TTMCWiEmwvy_ZPwY6WcfrGh-S-vJwEQbVUeyKpt8cynSNKN12DhK5x1eKsz4Xshu7_UuM/s1600/Laoccon_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1065" data-original-width="1600" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOjtw37VwgUn1pz4DNyihAjqwjAOkYfNrGLJjiG9CmWyBXffOoFfiqk_veXj-jKzQ_63GlA_TTMCWiEmwvy_ZPwY6WcfrGh-S-vJwEQbVUeyKpt8cynSNKN12DhK5x1eKsz4Xshu7_UuM/s640/Laocoon_Fontainebleau.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<div style="font-size: 18px;"><span style="font-size: large;"><b>Laocoon et ses fils.</b></span></div>
<br />
Laocoon était un prêtre chargé du culte de Poséidon dans la ville de Troie. Il irrita le dieu des mers en se mariant et en cachant son épouse dans l'enceinte du temple malgré le vœu de célibat qu'il avait fait. De cette union naquirent deux garçons, Éthron et Mélanthos. Pendant la Guerre de Troie, les Grecs, lassés de ce siège interminable, imagine une ruse. Ils construisent un énorme cheval de bois, dans lequel ils cachent des guerriers, parmi lesquelles se trouvent Ulysse. Puis les Grecs brûlent leur camp et embarquent sur leurs navires dissimulant leur flotte derrière l'île de Ténédos. Pour les Troyens, ce cheval de bois est une offrande au dieu Poséidon, les Grecs souhaitant que le dieu des mers leur offre un retour paisible dans leur pays.<br />
<br />
<div class="separator" style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeuKFuO0SIKZK2TX74z729e5hF5_jFe2ciK-UJ2EzaUIdY2SHwiyhfxa_sOgGGKHBw6jYcEQhaPCDZ73WT0eueiX4zAa_yCjsmoHo9TPMG7Iec0ZLC6rrrqvwvQ98dKdDo5L7801wUJnw/s1600/Troy_horse_Giovanni_Domenico_Tiepolo.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="465" data-original-width="795" height="372" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeuKFuO0SIKZK2TX74z729e5hF5_jFe2ciK-UJ2EzaUIdY2SHwiyhfxa_sOgGGKHBw6jYcEQhaPCDZ73WT0eueiX4zAa_yCjsmoHo9TPMG7Iec0ZLC6rrrqvwvQ98dKdDo5L7801wUJnw/s640/Troy_horse_Giovanni_Domenico_Tiepolo.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Le cheval de Troie par Giovanni Domenico Tiepolo, c. 1760, The National Gallery, Londres.</i></div>
<br />
En présence de cet énorme cheval en bois, les Troyens sont pourtant perplexes, les avis divergent sur le sort qu'on doit lui réserver. Les uns veulent le faire entrer dans la ville comme un trophée, les autres, prônent la méfiance. Survient alors le prêtre Laocoon qui exhorte ses compatriotes à se débarrasser du cheval, prononçant d'après Virgile dans l'Énéide cette formule célèbre : <i>« Timeo Danaos et dona ferentes. » (« Je crains les Grecs, même lorsqu'ils font des cadeaux »).</i> L'Énéide (II, 212-224).<br />
<br />
<div class="separator" style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5iTjuF1eM4Xgh_Bwsa21ZqRNFBdDJkjYBYyOPCsKFi6ixM0HsnrXwL3gq65_ffn9iTDuHeZOxMtOe6Fpk8AQAm7AIqmjAuIeNFHsHuHGoWP6BsAZWHFj3UGX-x1n_Xsx-WG89PJlEQT0/s1600/Laocoon_Vergilius_Vaticanus.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1563" height="427" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5iTjuF1eM4Xgh_Bwsa21ZqRNFBdDJkjYBYyOPCsKFi6ixM0HsnrXwL3gq65_ffn9iTDuHeZOxMtOe6Fpk8AQAm7AIqmjAuIeNFHsHuHGoWP6BsAZWHFj3UGX-x1n_Xsx-WG89PJlEQT0/w417-h427/Laocoon_Vergilius_Vaticanus.jpg" width="417" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Laocoon dans le Vergilius Vaticanus, manuscrit enluminé contenant des fragments de l'Énéide et des Géorgiques de Virgile, daté des environs du début du V<sup>e</sup> siècle ap J.-C. </i></div>
<br />
Laocoon lance un javelot sur un flanc du cheval, qui sonne creux, mais nul ne le remarque. On amène alors un esclave grec nommé Sinon, qui prétend avoir été abandonné là en sacrifice, tout comme le cheval. Sinon présente le cheval comme une offrande destinée à Athéna, et affirme que sa présence dans les murs de Troie serait un gage de victoire. Laocoon continue de aranguer les Troyens essayant de les persuader de brûler ce cheval sur la plage où il se trouve, pour cela il décide de sacrifier un taureau à Poséidon.<br />
<br />
<div class="separator" style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrzc7YmMxR0Yc2f1A45BJ_7QHUWPT1Lh88cVHbl13cq5Eh313zsMGANWur7d5zLs2E7LnEiTiwqeUi2JW15fe15iuJCU6UW3NMrvC_ziPOCP32544TfM6kQiSnPMyUY9Ars29Zspm950g/s1600/Sinon.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="868" data-original-width="914" height="378" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrzc7YmMxR0Yc2f1A45BJ_7QHUWPT1Lh88cVHbl13cq5Eh313zsMGANWur7d5zLs2E7LnEiTiwqeUi2JW15fe15iuJCU6UW3NMrvC_ziPOCP32544TfM6kQiSnPMyUY9Ars29Zspm950g/s400/Sinon.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Sinon amené au roi Priam, Vergilius Vaticanus, </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>début du V<sup>e</sup> siècle ap J.-C. Bibliothèque du Vatican.</i></div>
<br />
La divinité<span style="font-size: small;"><sup>1</sup></span>, qui n'avait pas oublié la trahison de Laocoon, fait alors surgir de la mer deux monstrueux serpents<span style="font-size: small;"><sup>2</sup></span> qui se précipitent sur les fils du prêtre les tuants par étouffement, puis s'attaquent à Laocoon lui-même, qui tentait en vain de les arrêter. Les serpents se réfugient ensuite dans un temple d'Athéna, se lovant au pied de sa statue colossale. Les Troyens, ignorant la véritable raison de la colère du dieu des mers, crurent que Poséidon et Athéna voulaient leur faire comprendre de laisser entrer le cheval dans la ville, ce qui provoqua la chute de Troie.<br />
<br />
<div class="separator" style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghPO9WsIEq7ZTgOFywoyUECJvHqGYKtcvKAb3uoLHziRrqMmSZExjd4ptDYByPajEKjs7o84yLObNt3GJ1PDMtJEEpiRFYgmzoYy-QqBd_K3hqN-2Ws0j9Oby0ckxamVOUNA8MGlbRsCs/s1600/Anonyme.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="464" data-original-width="715" height="346" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghPO9WsIEq7ZTgOFywoyUECJvHqGYKtcvKAb3uoLHziRrqMmSZExjd4ptDYByPajEKjs7o84yLObNt3GJ1PDMtJEEpiRFYgmzoYy-QqBd_K3hqN-2Ws0j9Oby0ckxamVOUNA8MGlbRsCs/w537-h346/Anonyme.jpg" width="537" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Laoccon est ses fils attaqués par les serpents, </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>anonyme du XVIII<sup>e</sup> siècle, Carnegie Museum of Art.</i></div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<br />
<div style="font-size: 18px;">
<b>La découverte du Laocoon.</b></div>
En février 1506, à Rome, sur la colline de l'Esquilin, des ouvriers creusent le sol dans un vignoble appartenant à un certain Felice De Fredis. Les travaux, peut-être les fondations d'une maison pour le vigneron, se trouvent tout près des ruines de la Maison dorée (Domus aurea) construite par Néron après l'incendie de Rome et occupée après sa mort par l’empereur Titus. A environ trois ou quatres mètres de profondeur, surgit une monumentale sculpture de marbre de 2,40 m de hauteur par 1,60 m de largeur.<br />
<br />
<div class="separator" style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiNh1yGan9SGx-UI_ojbjKboJP2rJ6GrtzSxv_XkkmAwSHDUSuUwH2VIk73QSodgKREgJ0QrVVI1obATFraBQI4SfH5UgFWbdPHaLh2_4X3xoP49kOu6R2GwelhKuDZW5QlKBDeW-wq4o/s1600/La_de%25CC%2581couverte_du_Laocoon_Hubert_Robert.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="875" data-original-width="1200" height="366" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiNh1yGan9SGx-UI_ojbjKboJP2rJ6GrtzSxv_XkkmAwSHDUSuUwH2VIk73QSodgKREgJ0QrVVI1obATFraBQI4SfH5UgFWbdPHaLh2_4X3xoP49kOu6R2GwelhKuDZW5QlKBDeW-wq4o/w503-h366/La_de%25CC%2581couverte_du_Laocoon_Hubert_Robert.jpg" width="503" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i> La découverte du Laocoon par Hubert Robert, 1773, Virginia Museum of Art.</i></div>
<br />
Le pape Jules II dépêche aussitôt sur place son architecte Giuliano da Sangallo ainsi que le sculpteur Michel-Ange. Les deux artistes, familiers de la culture antique, reconnaissent le groupe du Laocoon<sup>3</sup> cité par Pline l’Ancien dans son Histoire Naturelle. Pline écrit que ce chef-d'œuvre a été exécuté par trois sculpteurs originaires de l'île de Rhodes, Agesander, Polydore et Athenodore et qu'il se trouvait dans le palais de l'empereur Titus Flavius Vespasianus.<br />
<br />
Le Pape acquiert l'œuvre et l'installe dans la cour de l'Octogone du palais du Belvédère au Vatican. Elle y restera jusqu'en 1798, date à laquelle Napoléon Bonaparte confisque une sélction d'œuvres d'art appartenant aux États pontificaux suite aux victoires des armées françaises<sup>4</sup>. Le groupe du Laocoon regagne le Vatican en janvier 1816. Dès sa découverte, l’œuvre connut une immense célébrité et a été représenté dans d’innombrables peintures, dessins, statuettes en marbre, bronze et porcelaine, bijoux et autres objets d’art. Une copie en bronze se trouve dans la salle des Pas Perdus de l'Assemblée nationale, d'après une fonte de Jean-Balthazar Keller pour Louis XIV en 1687.<br />
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<i>Dessin de Marco Dente, c. 1520.</i></div>
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Au moment de la découverte de la sculpture, le bras droit de Laocoon et celui de son fils cadet manquaient, de même que la main droite du fils aîné. Au XVI<sup>e</sup> siècle, il était d'usage de compléter les parties manquantes d'une œuvre antique fragmentaire. Le bras manquant du prêtre Laocoon fut remplacé en 1532 par un nouveau bras tendu en diagonale, accentuant le côté dramatique de la sculpture. Le bras et la main manquants des fils du prêtre furent ajoutés en 1725 par le sculpteur Agostino Cornacchini.<br />
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<div style="text-align: center;">
<i> Le groupe du Laocoon avec les ajouts du XVI<sup>e</sup> et XVIII<sup>e</sup> siècle, </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>photographie de James Anderson, circa 1845, Getty Museum.</i></div>
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En 1905, une découverte inattendue modifia l'apparence de l’œuvre. Un archéologue et marchand d'art tchèque, Ludwig Pollak<sup>5</sup> trouva dans les stock de marbre d'un atelier de tailleur de pierre, non loin du lieu où l'œuvre fut sorti de terre, un fragment de bras droit plié autour duquel était enroulé un serpent. Ludwig Pollak le reconnu comme appartenant au groupe du Laocoon et en fit don au Vatican qui le conserva dans ses réserves. Ce n'est qu'en 1957 que l'on considéra ce bras comme original et il fut remis en place, le bras du fils cadet et la main du fils aîné furent retirés.<br />
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<div style="text-align: center;">
<i> Le groupe du Laocoon tel qu'il est présenté depuis 1957.</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Musée Pio-Clementino, au Vatican.</i></div>
<br />
Les experts restent divisés quant à la datation du groupe de Laocoon, certains plaident pour une origine romaine du I<sup>er</sup> siècle ap. J.-C. tandis que d'autres historiens (la majorité) y voient une copie en marbre du début du I<sup>er</sup> siècle av. J.-C. d'un bronze de la période baroque hellénistique (II<sup>e</sup> siècle av. J.-C.).<br />
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<div style="text-align: center;">
<i> Domenico de Rossi, 1704.</i></div>
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<br /></div>
<div style="font-size: 18px; text-align: justify;">
<b>Les bronzes du Primatice.</b></div>
François I<sup>er</sup>, grand amateur d'art italien et d'antiquité gréco-romaine, souhaitait décorer les nouveaux bâtiments et jardins du château de Fontainebleau de repliques d'œuvres d'art célèbres. Le roi demanda à son peintre et décorateur italien Francesco Primaticcio, dit le Primatice, qui travaillait alors au château depuis 1532, de se rendre à Rome afin d'y acheter diverses « anticailles exquises ».<br />
<br />
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<div style="text-align: center;">
<i> Hans Brosamer, 1538.</i></div>
<br />
En 1515, François I<sup>er</sup> avait demandé au Pape Jules II de lui offrir le fameux groupe du Laocoon, ce qui lui avait été refusé. Le roi renouvela sa demande en 1520, mais cette fois-ci il demanda une copie de l'œuvre. Pour contenter le roi de France, le pape Clément VII commanda au sculpteur Baccio Bandinelli une copie en marbre. Trouvant l'ouvre de Bandinelli magnifique, le pape décida de la garder pour lui et l'installa dans le palais des Médicis à Florence. La copie de Bandinelli est aujourd'hui dans le palais florentin de la Galerie des Offices.<br />
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<div style="text-align: center;">
<i> Le Laocoon de Baccio Bandinelli, Galerie des Offices, Florence.</i></div>
<br />
Primatice partit pour Rome en février 1540, sur place il fit faire des moules en plâtres (appelés des « creux ») de plusieurs statues antiques dont le groupe du Laocoon<sup>6</sup>. Les moules voyagèrent de Rome à Fontainebleau dans une centaine de caisses en bois montés sur des chariots. Ce long transport fit souffrir les plâtres qui durent être en partie réparés une fois arrivés à destination, du coup les fontes ne sont pas exactement identiques aux originaux romains. Fin 1543, les fontes furent achevées dans une dépendance du château.<br />
<br />
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<div style="text-align: center;">
<i> De gauche à droite : L'Apollon du Belvédère, Commode en Hercule, Vénus de Cnide.</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Bronzes du Primatice, Galerie des Cerfs, Château de Fontainebleau.</i></div>
<br />
Jusqu'à la Révolution, on pouvait admirer ces bronzes dans les jardins du château et dans des niches de l'aile neuve ou de la Belle-Cheminée construite par Primatice en 1565. Le Père Dan, dans son fameux « Trésor des Merveilles » publié en 1642, écrit que la statue du Laocoon était installé dans le jardin de la Reine ou jardin de Diane. En 1792, une partie des statues furent envoyées au Louvre, d'autres furent hélas fondus. Lors de la restauration de la façade de l'aile de la Belle-Cheminée en 1924, on commanda des surmoulages en bronze des fontes du Primatice pour les replacer dans les niches, ce qui fut fait en 1931. Les bronzes du Primatice sont revenus à Fontainebleau en 1969 pour y être exposés dans la Galerie des Cerfs.<br />
<br />
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<div style="text-align: center;">
<i>Ariane endormie, Bronze du Primatice, Galerie des Cerfs, Château de Fontainebleau.</i></div>
<br />
<b><span style="font-size: large;">Notes :</span></b><br />
<br />
<b>(1)</b> D'après un texte de la bibliothèque d'Apollodore, c'est Apollon qui envoya les deux serpents car Laocoon avait gravement insulté la divinité en couchant avec sa femme dans le temple dont il avait la garde. Homère n'évoque pas l'histoire de Laocoon dans L'Illiade, mais celle-ci avait fait l'objet d'une tragédie de Sophocle, qui a été perdue.<br />
<br />
<b>(2)</b> Le poète grec Lycophron, qui place la scène de l’attaque des serpents dans le temple d’Apollon, donne à ceux-ci les noms de Charibée et Porcé, d’autres auteurs leur donnent les noms de Curissis et Péribée.<br />
<br />
<b>(3)</b> Le mot Groupe indique qu'il y a plusieurs figures ou personnages faisant partie de l'œuvre, le prêtre Laocoon et ses deux fils, Éthron et Mélanthos. L'œuvre est constituée de huit blocs de marbre reliés par des tiges de fer.<br />
<br />
<b>(4)</b> Traité de Tolentino.<br />
<br />
<b>(5)</b> Ludwig Pollak est né à Prague en 1868. En 1904 il est nommé conservateur honoraire du musée romain nouvellement construit à la place de l'ancien Museo Barracco. En 1943, il est arrêté à Rome avec toute sa famille et déporté à Auschwitz où il est assassiné.<br />
<br />
<div class="separator" style="text-align: center;">
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<div style="text-align: center;">
<i>Ludwig Pollak 1868-1943</i></div>
<br />
<b>(6)</b> Parmi les moules que Primatice ramena de Rome, se trouvait l'Ariane endormie, l'Apollon du Belvédère, l'Aphrodite de Cnide, Commode en Hercule, le Tibre, deux Sphinges, deux Satyres, divers reliefs de la colonne Trajane, la Pietà de Michel-Ange, le Marc-Aurèle à cheval et le groupe du Laocoon.<br />
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><b>Le Laocoon à travers les Arts.</b></span><br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7IDnYvUmw_AYfrVv0AjPNcaIkcsRBVikRELqG4NQPTJ1Lhj59kKildIfQ2EMVWi0oXfA3zyPSOHnX-_gjtE3qIyHe3zmMPhvAnaolFQ8OM1pFWQ4vDW6_OZMdiCkHKjsMBCVC_BftUgE/s1600/Allori_Laocoon.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="766" data-original-width="600" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7IDnYvUmw_AYfrVv0AjPNcaIkcsRBVikRELqG4NQPTJ1Lhj59kKildIfQ2EMVWi0oXfA3zyPSOHnX-_gjtE3qIyHe3zmMPhvAnaolFQ8OM1pFWQ4vDW6_OZMdiCkHKjsMBCVC_BftUgE/s640/Allori_Laocoon.jpg" width="500" /></a></div>
<i>Laocoon, Alessandro Allori, 1550.</i><br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRz_iWgmwgWYnln98_ubXM0bd9BonNIsjwSFcGJ9irC8JS6SlqtCHSPf1Y3MmZgvUydbA1t7WwTIsLbwsxiPvnutlJjZqqdBEgpa4LfghbBHOoDpnLdIyb7UAIIH1KQLCpRvRkQU7Lv7I/s1600/William_Blake_Laocoon.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1232" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRz_iWgmwgWYnln98_ubXM0bd9BonNIsjwSFcGJ9irC8JS6SlqtCHSPf1Y3MmZgvUydbA1t7WwTIsLbwsxiPvnutlJjZqqdBEgpa4LfghbBHOoDpnLdIyb7UAIIH1KQLCpRvRkQU7Lv7I/s640/William_Blake_Laocoon.jpg" width="524" /></a></div>
<i>William Blake, 1826.</i><br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxKrPzGmTn3x3fiDygpw9_37LwW49wF8Ij1qsJdrqXNalPIeH22mV9hH-eJ8IZMv0VeNOMMwtFpENoZ3ov9q_hJRYdaqCGFGk5vOsXXXjjHSXKpfAPt1SqW5c6CNblZM5IUk8q9d8SyfE/s1600/Gourmont_Laocoon.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="765" data-original-width="1024" height="478" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxKrPzGmTn3x3fiDygpw9_37LwW49wF8Ij1qsJdrqXNalPIeH22mV9hH-eJ8IZMv0VeNOMMwtFpENoZ3ov9q_hJRYdaqCGFGk5vOsXXXjjHSXKpfAPt1SqW5c6CNblZM5IUk8q9d8SyfE/s640/Gourmont_Laocoon.jpg" width="640" /></a></div>
<i> Laocoon, Jean De Gourmont, 1483-1551.</i><br />
<br />
<div class="separator" style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtT_ys88riHEVoZM5W9fENYAIDsl8aQ9PV3orI1jE5Y19Khl5FTepjUCib2yZVJQc3tbUDPyxeP5WIW2I4IMc-0KGRXdxub1UsJfZFgnrEy6Kk5PFIr93lgOhfu03ylNfCt6T2yvhp9-Y/s1600/Nicolo%25CC%2580_Boldrini.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1095" data-original-width="1600" height="436" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtT_ys88riHEVoZM5W9fENYAIDsl8aQ9PV3orI1jE5Y19Khl5FTepjUCib2yZVJQc3tbUDPyxeP5WIW2I4IMc-0KGRXdxub1UsJfZFgnrEy6Kk5PFIr93lgOhfu03ylNfCt6T2yvhp9-Y/s640/Nicolo%25CC%2580_Boldrini.jpg" width="640" /></a></div>
<i>Caricature du Laocoon, attribuée à Nicolò Boldrini, c.1540, The MET.</i><br />
<br />
<div class="separator" style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW1ujlC92565-ThAmZ9Q-TKz9lwpr2bOB1pWCwqOM9Vw3GbufTes1jYxL-ElkbHCzsPzGdl422n1A4rQVBZXChvAPavB5iSVFQt4VgAGlgnGuC2Aj6YKkeCB1VS5lEUcaRhx9RCpyTtpU/s1600/Greco.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="955" data-original-width="1200" height="508" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW1ujlC92565-ThAmZ9Q-TKz9lwpr2bOB1pWCwqOM9Vw3GbufTes1jYxL-ElkbHCzsPzGdl422n1A4rQVBZXChvAPavB5iSVFQt4VgAGlgnGuC2Aj6YKkeCB1VS5lEUcaRhx9RCpyTtpU/s640/Greco.jpg" width="640" /></a></div>
<i>Laoccon, Le Greco, c. 1610, National Gallery of Art, Washington DC.</i><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQifirCo69kda1_Hhp19fGOxLbqs9X45gs2ASFctdZlyXV52MyKJmAYwMTCBzJWOtjSXC4NYOeudwRcm0NrmBQJRL0hveMdRYOrP6rJOJ6eaxm7aaCPZUENGX6Zd2H2x29Fry2ACiAjUA/s1600/Laocoon_Hayez.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="453" data-original-width="650" height="446" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQifirCo69kda1_Hhp19fGOxLbqs9X45gs2ASFctdZlyXV52MyKJmAYwMTCBzJWOtjSXC4NYOeudwRcm0NrmBQJRL0hveMdRYOrP6rJOJ6eaxm7aaCPZUENGX6Zd2H2x29Fry2ACiAjUA/s640/Laocoon_Hayez.jpg" width="640" /></a></i></div>
<br />
<br />
<i> Laocoon, Francesco Hayez, 1812, Pinacoteca di Brera, Milan.</i><br />
<br />
<div class="separator" style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgm-e7_UBgoBdisifRMwHpO8PpOz_dlVQKpEPQPaSp-1HGSZ9YhKW6f9zKfMErGiWrpNFzT7aTzMc9O9E2UzDbpLeTBSxSBOAmbGVoFCcr7e5_fsV42Ud2tHGJbZD7k5i8PfEseegiISq0/s1600/Calder_Laocoon.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1291" data-original-width="1400" height="590" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgm-e7_UBgoBdisifRMwHpO8PpOz_dlVQKpEPQPaSp-1HGSZ9YhKW6f9zKfMErGiWrpNFzT7aTzMc9O9E2UzDbpLeTBSxSBOAmbGVoFCcr7e5_fsV42Ud2tHGJbZD7k5i8PfEseegiISq0/s640/Calder_Laocoon.jpg" width="640" /></a></div>
<i> Alexander Calder, Laocoon, 1947, The Broad Collection, Los Angeles.</i><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_KrDm4N7Q-SDcp-O78bDauytPMz5nN11-6kc4hJA78jEmV4yrgrClVr7j_9eg7TZk12Crl3V1IS8yB3Toyyy31buyM94nnodVGrayGJ-DQ6L005bWBNGWyGOTLx9acCVkOe-tyYagNPs/s1600/Laocoon_Fontainebleau_1969.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="570" data-original-width="758" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_KrDm4N7Q-SDcp-O78bDauytPMz5nN11-6kc4hJA78jEmV4yrgrClVr7j_9eg7TZk12Crl3V1IS8yB3Toyyy31buyM94nnodVGrayGJ-DQ6L005bWBNGWyGOTLx9acCVkOe-tyYagNPs/s640/Laocoon_Fontainebleau_1969.jpg" width="640" /></a></div>
<i> Le retour du Laocoon à Fontainebleau en 1969.<br />Réunion des Musées Nationaux - Château de Fontainebleau.</i><br />
<br />
<br />
<br /></div>
</div>
</div>
Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.comUnnamed Road, 77300 Fontainebleau, France48.402866852647989 2.70084752380375948.399020352647987 2.6905480238037591 48.406713352647991 2.7111470238037589tag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-22631316980206589692019-10-02T16:51:00.008+02:002023-04-03T18:57:17.920+02:00Le Charlemagne<br />
<div style="font-size: 16px; line-height: 250%;">
<div style="text-align: justify;">
Ce chêne remarquable, abattu par une tempête dans la nuit du 17 au 18 février 1925, était un des arbres les plus célèbres de la forêt de Fontainebleau, avec <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2015/11/la-tillaie-et-la-vente-des-charmes.html" target="_blank">le Pharamond</a>, <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2015/11/la-tillaie-et-la-vente-des-charmes.html" target="_blank">le Jupiter,</a> <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2015/11/la-tillaie-et-la-vente-des-charmes.html" target="_blank">le Bouquet du Roi</a> et <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2012/10/le-bas-breau.html" target="_blank">le Briaré</a>. Il était aussi l'un des plus vieux, avec plus de six mètres de circonférence, soit environ six siècles. <i> </i></div><div style="text-align: justify;"><i> </i></div><div style="text-align: justify;"><i>« Le sentier en pénétrant dans une étroite gorge qui va aussitôt s'élargir, nous montre sous son plus bel aspect, au milieu d'un amphithéâtre de rochers, ce chêne réputé millénaire, et qui, par conséquent, serait le contemporain du grand empereur d'Occident, dont il porte le nom. La foudre a brisé sa cime ; mais quelle grandeur encore, et quelle majesté dans cette ruine vénérée ! Ce que nous éprouvons à sa vue ce n'est pas seulement un sentiment artistique ; la fibre du vieux Gaulois frémit en nous ; et le respect se mêle à notre admiration. » </i>Indicateur Denecourt 17em édition, 1873. Denecourt nomma le vallon dans lequel se trouvait le Charlemagne « Gorge de Zacharie » (1844) puis il changea le nom en « Vallon des paysagistes ». Le chablis du Charlemagne est situé dans la Réserve biologique intégrale du <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2018/02/le-nid-de-laigle.html" target="_blank">Nid de l'Aigle.</a><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfLtlf3JduS4bSKJNA3vJbQyb7sM3yqTFkmtDbVER-jCG-bfhwd8vHR-SMrjPqSAmjV2fAMTm6m6lmf8E_LBD6MJs2BSY5xPPSeSqgWerk2V-aEconTYNPgnlifmANSgiAeqlauSVnPV4/s1600/Charlemagne_Fontainebleau_001.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfLtlf3JduS4bSKJNA3vJbQyb7sM3yqTFkmtDbVER-jCG-bfhwd8vHR-SMrjPqSAmjV2fAMTm6m6lmf8E_LBD6MJs2BSY5xPPSeSqgWerk2V-aEconTYNPgnlifmANSgiAeqlauSVnPV4/s640/Charlemagne_Fontainebleau_001.jpg" width="640" /></a></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB3XUwKJpf9JZbCWTK2sfIehemNH-Qt1oO0hS9Mh2drxv0felp-ScYjqNSTVPEtOfeJJg-17_7r0Ky3rX9-OwaMUPAmBJqW8yp3ZlPaAnXf9da4dOruGzttawbsvi-dfZsei_Dc2uV-JU/s1600/Charlemagne_Fontainebleau_002.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB3XUwKJpf9JZbCWTK2sfIehemNH-Qt1oO0hS9Mh2drxv0felp-ScYjqNSTVPEtOfeJJg-17_7r0Ky3rX9-OwaMUPAmBJqW8yp3ZlPaAnXf9da4dOruGzttawbsvi-dfZsei_Dc2uV-JU/s640/Charlemagne_Fontainebleau_002.jpg" width="640" /></a></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFacPo9sGYKhYn14KK0SSR_Lw3yBV5zUBRZsX-xkqHP7kvtZISPBC6SsXqIdGa_xV8Fc1th9_Y3xXl9oErUxsnqda7sH0uOWK_GnFF4sEuOhZh0mm13iWoCMRO96G2HgofnICXJxTgZGU/s1600/Charlemagne_Fontainebleau_003.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFacPo9sGYKhYn14KK0SSR_Lw3yBV5zUBRZsX-xkqHP7kvtZISPBC6SsXqIdGa_xV8Fc1th9_Y3xXl9oErUxsnqda7sH0uOWK_GnFF4sEuOhZh0mm13iWoCMRO96G2HgofnICXJxTgZGU/s640/Charlemagne_Fontainebleau_003.jpg" width="640" /></a></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtcX_DraUAfWvz6YqSiNc6hkuFWEqGD0YeGJGGJH0gQgHIh1IrTtIxU59hbbiZb7FJyNDdIrfnNQ404kbcVHrheHbX6Z3SmOF06fkqPxdNipzfyfHDOU_yLzdSyBa6Muwe84X3rzL2Mas/s1600/Charlemagne_Fontainebleau_004.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtcX_DraUAfWvz6YqSiNc6hkuFWEqGD0YeGJGGJH0gQgHIh1IrTtIxU59hbbiZb7FJyNDdIrfnNQ404kbcVHrheHbX6Z3SmOF06fkqPxdNipzfyfHDOU_yLzdSyBa6Muwe84X3rzL2Mas/s640/Charlemagne_Fontainebleau_004.jpg" width="640" /></a></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhJKJudkCTp-fq69C6ix2gAqaw29bUoDhFTuXye0NZ5tXg2XUJ-oOgUfxMKXkJ3nKMP-ijGV3PKppd6a3wOmlSuFHACwrbcQ5Y6-qQZsYuL0VhWM8hhH_hmQ6dBuiaglMveNUcEsLrv0A/s1600/Charlemagne_Fontainebleau_006.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="427" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhJKJudkCTp-fq69C6ix2gAqaw29bUoDhFTuXye0NZ5tXg2XUJ-oOgUfxMKXkJ3nKMP-ijGV3PKppd6a3wOmlSuFHACwrbcQ5Y6-qQZsYuL0VhWM8hhH_hmQ6dBuiaglMveNUcEsLrv0A/s640/Charlemagne_Fontainebleau_006.jpg" width="640" /></a></div>
</div>
<br />
</div><div style="font-size: 16px; line-height: 250%;"><div style="text-align: justify;">
Le Charlemagne est tombé il y a bientôt un siècle, le chablis de ce vieux chêne est toujours là. Un chablis est un arbre déraciné naturellement, sans intervention de l'homme, sous l'action du vent, de la foudre, du poid de la neige ou de la chute d'un autre arbre. Cela peut être aussi pour des raisons qui lui sont propres comme la vieillesse ou la maladie. Chablis vient du latin <i>capulare</i> « couper du bois » via l'ancien français <i>chaabler</i> « casser, faire tomber ». Au XVIII<sup>e</sup> siècle on rencontre les variantes <i>cable</i> et <i>chable</i>.<br />
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<div style="font-size: 20px;">
<b>Iconographie ancienne du Charlemagne. </b></div>
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<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipnoDjYJzTQNC0tJrkbEG8OlU5BjRO9buzZM7kZVptlocPU4gUrJgMRVOGDhAXtdQLRYewU_vMhfxBMoOJkgpC6_sTKeZYy3p_KbFyqu9ppWWuP3pjsk3mdFqUXALy__4SQ_dYFuab0lI/s1600/Charlemagne_Fontainebleau_007.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="900" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipnoDjYJzTQNC0tJrkbEG8OlU5BjRO9buzZM7kZVptlocPU4gUrJgMRVOGDhAXtdQLRYewU_vMhfxBMoOJkgpC6_sTKeZYy3p_KbFyqu9ppWWuP3pjsk3mdFqUXALy__4SQ_dYFuab0lI/s640/Charlemagne_Fontainebleau_007.jpg" width="480" /></a></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZbvEi8qE_1XHOUT7mgylEc6nqmOtVnIijogoy9um7I1_B-6ruqh-Bu3iOfxaDY3E1XpdPQT7LQ1HQW0iSCD7-1YpQBNt5AWpS-eD7ocMVH8bmN_tn1TaFKFC46xeiqlzsQJ0dvMHKiAw/s1600/Charlemagne_Fontainebleau_008.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="900" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZbvEi8qE_1XHOUT7mgylEc6nqmOtVnIijogoy9um7I1_B-6ruqh-Bu3iOfxaDY3E1XpdPQT7LQ1HQW0iSCD7-1YpQBNt5AWpS-eD7ocMVH8bmN_tn1TaFKFC46xeiqlzsQJ0dvMHKiAw/s640/Charlemagne_Fontainebleau_008.jpg" width="480" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxJyQ9j7tHYDxhKU1p1k1P5usgpVBF0ImYjEQ6UmIwzf3jFHKJRlXeycJhyphenhyphen1wJ7iQLs2-QOgOiAwzl2gKr2nCKaMDqt8lndBlV8Ivrizxvt8FOAeW1sWZ3Ckygjy4qGVu8tz9aSjVR0q8/s1600/Charlemagne_Fontainebleau_009.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="858" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxJyQ9j7tHYDxhKU1p1k1P5usgpVBF0ImYjEQ6UmIwzf3jFHKJRlXeycJhyphenhyphen1wJ7iQLs2-QOgOiAwzl2gKr2nCKaMDqt8lndBlV8Ivrizxvt8FOAeW1sWZ3Ckygjy4qGVu8tz9aSjVR0q8/s640/Charlemagne_Fontainebleau_009.jpg" width="456" /></a></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiF9P_Pqz0n7zPcUi3kelG9XKWYNx5PwWr38hwVNHwSq4zvsERoz3ALe5BD9uy0MiXn7V_swTAjo-4mT_6HayClK-Hpp844KWqU5r7k3yqW0xkY30GDL7rpbmil2A1w83oz227_1Ne2HSY/s1600/Charlemagne_Fontainebleau_010.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1340" data-original-width="1032" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiF9P_Pqz0n7zPcUi3kelG9XKWYNx5PwWr38hwVNHwSq4zvsERoz3ALe5BD9uy0MiXn7V_swTAjo-4mT_6HayClK-Hpp844KWqU5r7k3yqW0xkY30GDL7rpbmil2A1w83oz227_1Ne2HSY/s640/Charlemagne_Fontainebleau_010.jpg" width="492" /></a></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpXU7dW4LJzkzvJ1W1gprSZJR8yjWuMmP_PcKbhxIh0_BkuYjrq17xpXhMC9lciNsaGtVyPv9jIu04xtApI7oRkMwzl_IzFU3b7OVx_ajza662LS8T8CI0PEwUUQIWjCtd7aiI6bFW6Zg/s1600/Charlemagne_Fontainebleau_011.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="921" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpXU7dW4LJzkzvJ1W1gprSZJR8yjWuMmP_PcKbhxIh0_BkuYjrq17xpXhMC9lciNsaGtVyPv9jIu04xtApI7oRkMwzl_IzFU3b7OVx_ajza662LS8T8CI0PEwUUQIWjCtd7aiI6bFW6Zg/s640/Charlemagne_Fontainebleau_011.jpg" width="490" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgncNV4mAmfhrRUxAsNhihMHCxh2ub9FKXT0BOW0oNPhEUZaM_9rDBbo-5x7Ce_d2Z_sD45Q3VW9tmVD0M1tDr8SmMcOlkSc94DCAieK8WOAdSZusKAW6q03wJDAgETHKZ4D4yBJ1HzWbE/s1600/Charlemagne_Fontainebleau_012.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="912" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgncNV4mAmfhrRUxAsNhihMHCxh2ub9FKXT0BOW0oNPhEUZaM_9rDBbo-5x7Ce_d2Z_sD45Q3VW9tmVD0M1tDr8SmMcOlkSc94DCAieK8WOAdSZusKAW6q03wJDAgETHKZ4D4yBJ1HzWbE/s640/Charlemagne_Fontainebleau_012.jpg" width="486" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4Vj3pDnPKnFfeyNWERFAU_5c5lTLdyqjR8EvMV6qT1nGnlXYZRYaW59NO8OQqvJ0HIZtbi1tnnnv0mf9wg8UxvlRhdR7-aXAkpEvwam7vBS4WwzkO8SKohwdGtw3MGd5sVG90tnTgSos/s1600/Charlemagne_Fontainebleau_014.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="655" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4Vj3pDnPKnFfeyNWERFAU_5c5lTLdyqjR8EvMV6qT1nGnlXYZRYaW59NO8OQqvJ0HIZtbi1tnnnv0mf9wg8UxvlRhdR7-aXAkpEvwam7vBS4WwzkO8SKohwdGtw3MGd5sVG90tnTgSos/s640/Charlemagne_Fontainebleau_014.jpg" width="418" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP7UkSfewZG0dryUtJYErzfcSTo1d0ijXF-fc4A-y07PSAgwt5mWWyi34r21AKEknEfNVPPzQNrevMTit7gy_seibqYCeVVm0xPyrmBtL1gaONWENzcv7Bx2ViOU83Z0Amp37wyW1AulI/s1600/Charlemagne_Fontainebleau_015.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="669" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP7UkSfewZG0dryUtJYErzfcSTo1d0ijXF-fc4A-y07PSAgwt5mWWyi34r21AKEknEfNVPPzQNrevMTit7gy_seibqYCeVVm0xPyrmBtL1gaONWENzcv7Bx2ViOU83Z0Amp37wyW1AulI/s640/Charlemagne_Fontainebleau_015.jpg" width="428" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6cASdXCwhGKfLFGQU6r2u4JO-k4XaRpr1WSTsuoGs1Rc8ZTqEPJDhE8U-tz7B-axJlkVeSban9IcNuys8UPgkTxRnxN6uFKDSax4aJGXQvatOwTjm9kcnKdL6ee67k9q7zgbNKwnMMw0/s1600/Charlemagne_058.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1043" data-original-width="1358" height="490" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6cASdXCwhGKfLFGQU6r2u4JO-k4XaRpr1WSTsuoGs1Rc8ZTqEPJDhE8U-tz7B-axJlkVeSban9IcNuys8UPgkTxRnxN6uFKDSax4aJGXQvatOwTjm9kcnKdL6ee67k9q7zgbNKwnMMw0/s640/Charlemagne_058.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<i>Gravure d'Eugène Bléry.</i><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBJS7KdYnWve4fNBMzkcJhp-AcS8YZxcLpAIbsHQ627ZEqKThWqynAlWGbtauXMuIDWNUyH8Jb-OT3r6kJQvqRV3O5kNG3bsBes9eDsN_NKmD5rAscRLvVXL7tdyKxIjECm3P0XLtTDrQ/s1600/Charlemagne_Fontainebleau_023.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="777" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBJS7KdYnWve4fNBMzkcJhp-AcS8YZxcLpAIbsHQ627ZEqKThWqynAlWGbtauXMuIDWNUyH8Jb-OT3r6kJQvqRV3O5kNG3bsBes9eDsN_NKmD5rAscRLvVXL7tdyKxIjECm3P0XLtTDrQ/s640/Charlemagne_Fontainebleau_023.jpg" width="414" /></a></div>
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</div>
<i>Jean-François Hue, 1782.</i><br />
<br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh-egcO4-G4Iyp3_pvNCMbasZnN1LvFOCA9yqTNXpM7HInN0YZdOiHZQLkvLAwVtMG3sUIi4OpzM1t7n-olIyGGuVMai27Hu7jBWVlwHc1mviI24buMVKnK9WET1MrXuT5Wy_ZyPpLB6c/s1600/Cassgane_Charlemagne.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1048" data-original-width="1600" height="420" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh-egcO4-G4Iyp3_pvNCMbasZnN1LvFOCA9yqTNXpM7HInN0YZdOiHZQLkvLAwVtMG3sUIi4OpzM1t7n-olIyGGuVMai27Hu7jBWVlwHc1mviI24buMVKnK9WET1MrXuT5Wy_ZyPpLB6c/w640-h420/Cassgane_Charlemagne.jpg" width="640" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Le Charlemagne et le Roland, Armand Cassagne.</i></div><div style="text-align: center;"><br /></div></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVfU4rOXk5kbEGF7voHUjNzjiXWeKi4kHyd4mHaIkB18zzZ3rZDncEEvNa3CtGsm5dR1zdOFiyT13xSs1Vp9PnO19QEHtHYgXqFLZ4DRubThbRlRKiobMwjUCBBmEF5gVTYnGRdkm3Wc8/s1600/Charlemagne_Roland_Fontainebleau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="561" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVfU4rOXk5kbEGF7voHUjNzjiXWeKi4kHyd4mHaIkB18zzZ3rZDncEEvNa3CtGsm5dR1zdOFiyT13xSs1Vp9PnO19QEHtHYgXqFLZ4DRubThbRlRKiobMwjUCBBmEF5gVTYnGRdkm3Wc8/w421-h561/Charlemagne_Roland_Fontainebleau.jpg" width="421" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Paul Chaudé, 23 août 1917.<br /></i></div>
</div>
</div>
Fontainebleau-Photohttp://www.blogger.com/profile/18043231626878313471noreply@blogger.comRoute de la Fontaine, 77300 Fontainebleau, France48.419488643874971 2.694238560791063748.404109643874968 2.6530400607910636 48.434867643874973 2.7354370607910639tag:blogger.com,1999:blog-4747698095953826322.post-72839045260095027242019-04-08T18:04:00.001+02:002019-04-08T18:04:46.037+02:00Le hêtre de Béranger<div style="line-height: 200%;">
<div style="text-align: justify;">
Dans la dernière édition de son célèbre guide sur la forêt, <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2011/01/claude-francois-denecourt_30.html" target="_blank">Claude-François Denecourt</a> décrit sa promenade sur les Hauteurs de la Solle, au <a href="http://www.fontainebleau-photo.fr/2017/12/le-grand-mont-chauvet.html" target="_blank">Mont Chauvet</a> : <i>« arrêtons-nous une ou deux secondes pour contempler vers le sommet ondulé de ce joli petit site, le Béranger, hêtre magnifique au pied duquel je rencontrai pour la première fois, en 1836, l'illustre chansonnier. » </i><br />
<br />
Le Béranger du temps de Denecourt a disparu. Jusqu'à très récemment (2019), l'on pouvait admirer à peu près au même endroit, un vieux hêtre presque mort, mais dont une des branches faisait soudure avec un rejet, qui lui était bien vivant. Était-ce l'ancien Béranger, qui, refusant de mourir, donna vie par la sève d'une de ses branches à un nouvel arbre ? Nul ne le sait. Hélas, cet arbre étrange est mort, la tige qui faisait rejet s'étant brisé.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLCRI0cCNxTzuGI3O_ZvHvc2qyHgz5zfgEOGRmwRrMMkXKQ9hA02bPirmbMmalkEy4tk1FuCTK-DAGKI5z0rlP-Wzm6lRQPaV_O-wR8FkazVL6Bmh_XWglZpYT5akubBU8kySwWi4Q-FE/s1600/Be%25CC%2581ranger_Fontainebleau_04.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLCRI0cCNxTzuGI3O_ZvHvc2qyHgz5zfgEOGRmwRrMMkXKQ9hA02bPirmbMmalkEy4tk1FuCTK-DAGKI5z0rlP-Wzm6lRQPaV_O-wR8FkazVL6Bmh_XWglZpYT5akubBU8kySwWi4Q-FE/s640/Be%25CC%2581ranger_Fontainebleau_04.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Pierre-Jean de Béranger (1780-1857) est un chansonnier prolifique qui remporta un immense succès au XIX<sup>e</sup> siècle et qui tomba ensuite peu à peu dans l'oubli. Il composa de nombreuses chansons sous le Premier Empire. Durant la Restauration, il écrivit des chansons contestataires, contre la Monarchie et pour la République, ce qui lui valut d’être emprisonné à deux reprises, en 1821 et 1828. Grâce à ses chansons engagées, il consola la France humilié, en conservant et ravivant les nobles souvenirs. Il devint le poète du peuple car il comprenait et chantait pour lui ses joies, ses douleurs, ses regrets, ses espérances. Il exprimait un sentiment général et chantait tout haut ce que chacun murmurait tout bas. Il parlait de petit caporal et du vieux grognard, des trois couleurs et des gamins des rues, il donnait au peuple les moyens de se moquer de leurs vainqueurs, service inestimable qui assura sa gloire. Ses chansons étaient reprises par les chanteurs des rues, dans toutes les goguettes de Paris et ses faubourgs, et jusque dans les provinces d'un royaume dont beaucoup de pauvres sujets rêvaient de la république sociale.<br />
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<br /></div>
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</div>
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<i> Béranger emprisonné à Sainte-Pélagie du 19 décembre au 18 mars 1821.</i></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
Lorsque Denecourt raconte avoir rencontré, en 1836, le célèbre chansonnier assis au pied d'un hêtre, beaucoup de Français gardaient une rancune tenace envers la Restauration et soupiraient à la défaite de Waterloo, la révolution de 1830 en fut une première et fracassante démonstration. Après la Révolution de 1848, Béranger refusa toutes les offres d’emploi que lui proposait la Seconde République. À sa mort, il fut couvert de louanges par de grands écrivains comme Chateaubriand, Goethe, Sainte-Beuve, Sue...<br />
<br />
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<br />
Le 27 août 1835, Béranger vint de Paris pour s’installer à Fontainebleau. Il s'installa au 29 rue des Petits-Champs, rue qui porte aujourd’hui son nom. Il avait pour voisin un grand amoureux de la forêt, le menuisier et poète Alexis Durand, qui lui fît découvrir les merveilles de la célèbre sylve. Béranger n'aimait guère que l'on parle de lui. Le bibliothécaire de la ville de Fontainebleau raconta avoir trouvé un jour, au domicile du poète, une étrangère qui s’empressa de partir à son arrivée, et comme il s’excusait d’avoir troublé l’entretien, le chansonnier lui répondit : <i>« Il fallait, au contraire arriver plus tôt. Cette dame vient de me déterminer à quitter Fontainebleau car elle m’a avoué n’être venue dans cette ville que pour voir trois choses : 1) les carpes ; 2) les tapisseries du château ; 3) moi-même. Vous voyez que je ne puis rester plus longtemps dans une ville où je ne suis classé qu’au troisième rang des curiosités. » </i><br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQAJkntIIkUa2WqkCpZ1y-X-WC0pefaFZGBYz_uVFZC96kdbireoU_N_p7NVWXjxjoGzVJO3H3AOoF3eqqmqppUVy4Bet8dU-aS5uz6Q2bPotrsV5zdPZEE57Hz4WwPPvZQSSPTiAjelI/s1600/Be%25CC%2581ranger_Fontainebleau_05.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="858" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQAJkntIIkUa2WqkCpZ1y-X-WC0pefaFZGBYz_uVFZC96kdbireoU_N_p7NVWXjxjoGzVJO3H3AOoF3eqqmqppUVy4Bet8dU-aS5uz6Q2bPotrsV5zdPZEE57Hz4WwPPvZQSSPTiAjelI/s320/Be%25CC%2581ranger_Fontainebleau_05.jpg" width="228" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Béranger en forêt de Fontainebleau.</i></div>
<br />
Alexis Durand, écrit dans ses mémoires, qui Béranger lui déclara un jour : «<i> Je ne resterai point à Fontainebleau ; à quelques exceptions près, les habitants m'ennuient, ils ne parlent que de leurs voisins et de leurs servantes. »</i> Il tint parole et quitta la ville. En 1854, il écrit dans une lettre adressée à Denecourt : <i>« À deux âges bien différents de ma vie, j’ai vu Fontainebleau. Enfant, j’ai habité Samois, et, Vieillard, j’ai passé une année dans Fontainebleau même. Sans le voisinage de la cour et le monde qu’elle y attire, j’y serais sans doute encore. »</i><br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEib3_34opANdibA5rWxqDHe-hG-ZvefDl4D00QzDD_s17u5JbcxjEavJpNpuKB0dTgfN6krwOUqTp2oV5Ni9QWD9W5SCqf7725Ie91SIdOVDNuPv63QxSwHlULqkelOs0g98lvGu43q-iw/s1600/Be%25CC%2581ranger_Fontainebleau_01.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1001" data-original-width="1500" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEib3_34opANdibA5rWxqDHe-hG-ZvefDl4D00QzDD_s17u5JbcxjEavJpNpuKB0dTgfN6krwOUqTp2oV5Ni9QWD9W5SCqf7725Ie91SIdOVDNuPv63QxSwHlULqkelOs0g98lvGu43q-iw/s640/Be%25CC%2581ranger_Fontainebleau_01.jpg" width="640" /></a></div>
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